Homélie de la Messe de l'Aurore, Vendredi de la 3ème semaine de Carême, 29 mars
Croix Glorieuse sur la terre 1972, conception 9 mois avant les Saint Inncents ; aujourd’hui nous ramène à St Joseph dans cet anniversaire ; que s’est-il donc passé dans la Croix glorieuse en lui dans le Oui de son âme ? ; de l’Un de Dieu entendu, tu aimeras de toute ton âme ; Osée pour entendre ce Oui en lui et le psaume 80 : ouvre ta bouche je la remplis de la Fleur du Froment ; nous étions des imbéciles ; comment le Père Manteau Bon Ami est mort en 1996 ; l’Heure où nous allons entre le don de Marie à la mort de Jésus et la dernière goutte d’eau du cœur ouvert par la lance : écoutez ; conception de l’Eglise dès l’éduction de l’âme de Joseph dans la lumière de gloire par la nouvelle fécondité de la fleur des sacrements en Marie : pour la nature humaine entière ; dix minutes pour en St Jean les Secrets révélés dans les 7 Sceaux du troisième Fiat de Marie ; entendre désormais ce qui vient se diffuser dans l’ouverture du temps des 7 Sceaux en Un ; une demi heure et plus
Tiré de la
Cédule 3 du Parcours 1998 : Lectio divina : Apocalypse : Méditation du chapitre CINQ
(Montée dans l’Apocalypse johannique pour rencontrer St Joseph avec Jean)
« Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant, qui criait d'une voix forte : Qui est digne d'ouvrir le livre, et d'en rompre les sceaux ? Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d'ouvrir le livre ni de le regarder. Et l'un des vieillards me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. » Qui est le vingt-quatrième vieillard ? Peut-être saint Joseph glorifié comme celui qui tient dans sa main le livre contenant le secret, le secret parfaitement scellé de ce qui est vers et de ce qui est dans le Baiser du Véritable Amour.
« Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. » Voici donc le secret qui se dévoile dans l’au-delà de la triple résurrection de Jésus Marie Joseph : au cœur de cette sponsalité triple, une ouverture en affinité des trois s’ouvre sur l’Unique secret du Mystère de l’Agneau.
« Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d'eux un royaume et des prêtres pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d'une voix forte : L'Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange. Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! Et les quatre êtres vivants disaient : Amen ! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent. » Marie, des profondeurs de la Pâque, a continué à amener Saint Jean, et nous avec lui, jusqu’à la possibilité d’être emporté dans l’Esprit Saint jusqu’au ciel pour qu’il puisse voir ce qui se passait dans ces profondeurs intérieures. Il a fallu quarante ans, quarante ans de travail de Jésus ressuscité, de Marie ressuscitée, de Joseph ressuscité, et de cette union, de cette présence presque palpitante, incarnée, sensible, mais toujours, comme nous, dans la nuit de la prière. Nous sommes emportés par le raz-de-marée du ciel ! Emporté, dans sa prière, et avec ses yeux, avec sa vision, il nous montre ce à quoi ressemble cette unité indivisible immortelle. Là où il était, ces raz-de-marée du Corps mystique de Jésus que nous appelons les sept Eglises .... ont métamorphosé son corps spirituel. Par un miracle ... d’apocalypse : notre corps va s’ établir comme tabernacle de la Jérusalem glorieuse dans son germe, avec tout ce qui en déborde. Face au Trône. Il a vu ce que voient ceux qui sont ressuscités dans la chair et il nous explique ce qui se passe : saint Joseph glorieux est l’instrument de l’autorité éternelle du Père : Si nous laissons miraculeusement, surnaturellement, cette vision ouvrir toutes les portes de notre corps, de notre chair et de notre sang à l’intérieur, si toutes les portes de nos cellules s’ouvrent et que nous sommes nous-mêmes engloutis en ces Appartements par la prière, alors nous sommes le tabernacle de l’Apocalypse.
Dans l’Evangile, Jésus dit : « Le Fils ne peut pas ouvrir ces secrets-là, ils appartiennent au Père. »
« Nul ne connaît le jour ni l’heure, le Père seul. Moi je ne juge pas, le jugement est remis au Père. »
« Je vois à la droite de celui qui est assis sur le Trône, un livre qui est écrit devant et derrière, scellé de sept sceaux. Je vois un ange d’une très grande force et il clame à grande voix : Qui méritera d’ouvrir le livre et d’en délier les sceaux ? Personne ne pouvait, ni au ciel, ni sur terre, ni sous terre, ouvrir le livre ni le regarder. »
Saint Jean est en pleine extase (quand nous voyons ces choses-là, elles se manifestent en nous, elles nous absorbent, nous assument, et nous sommes transformés, nous devenons ce que nous voyons).
« Je pleurai beaucoup, parce que personne n’est trouvé qui puisse être digne d’ouvrir le livre et même de le regarder. Un des anciens me dit : Ne pleure pas, voici il a vaincu le Lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. Alors je vois au milieu du trône et des quatre vivants, et au milieu des anciens, un Agneau debout, comme égorgé, ayant sept cornes et sept yeux. Et quand l’Agneau prend le livre, les quatre vivants et les vingt-quatre vieillards tombent en face de l’Agneau. Ils ont chacun une cithare, et des coupes d’or pleines d’encens. Ce sont les prières des saints. Ils chantent un poème, un cantique nouveau, et ils disent : Tu es digne de recevoir le livre et d’en ouvrir les sceaux parce que tu as été égorgé, et que tu as racheté pour Elohim par ton sang toutes tribus, langues, peuples et nations. Tu as fait d’eux pour notre Elohim un royaume et des desservants, ils règneront sur la terre. Toute créature au ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entends dire à celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau : bénédiction, splendeur, gloire, puissance, pour les éternités des éternités. »
Alors il va y avoir l’ouverture des sept sceaux : Il ouvrit le premier sceau et je vis un cheval blanc, puis il ouvrit le deuxième sceau et je vis un cheval rouge feu, puis il ouvrit le troisième sceau et je vis un cheval noir, puis il ouvrit le quatrième sceau et je vis un cheval verdâtre, puis il ouvrit le cinquième sceau parce qu’il y a les âmes sous l’autel qui criaient : Jusques à quand, Seigneur ?, et il ouvrit le sixième sceau, puis le septième sceau, alors il se fit un silence d’environ une demi-heure. L’ouverture des sept sceaux est impressionnante. « Vision nouvelle : Je vois, quand l’Agneau ouvre le premier des sept sceaux, et j’entends le premier des quatre vivants et il dit dans une voix de tonnerre : « Viens et vois ». »