Homélie de la Messe de l'Aurore, Vendredi 25 octobre
Méditation de St Grégoire Le Grand ; St Grégoire Le Grand, merci ; on ne condamne pas un pauvre, on fait miséricorde ; que voit l'Adversaire à l'intérieur de nous ? ; ce que le prochain demande le plus, c'est la miséricorde ; St Joseph et Mari-Cruz ; et nous ? ; les jours qui suivent un refus de sainteté ; l'esprit de ce monde est très égoïste, très individualiste, très prudent d'une prudence matérielle terrestre, il est très lié à la peur, à l'insécurité, à l'inquiétude, au désir de domination, au jugement, à la critique, aux mécanismes de défense, aux habitudes de cristallisation, c'est un esprit de guerre, un esprit foncièrement avare : c'est le contraire de la gratuité, de la compassion, de la liberté, de la libéralité, du partage ; il faut voir l'Eglise, le Pape, Jésus dans l'Eucharistie, Marie, la grâce, il faut regarder leur Mouvement concentrique vers la Miséricorde et s'y laisser entraîner ; qu'il y ait un changement, une transsubstantiation de nous-mêmes et que la Rosée divine vienne nous imprégner pour qu'il y ait ce Souffle de Miséricorde et d'Amour entre nous, l'Eglise, le prochain et Dieu dans son attente vulnérable, ouverte, inconditionnelle d'Amour, conjoindre les 4 en une seule Disponibilité immédiate ; dans la Messe nous demandons cette grâce-là, qui goutte à goutte saisisse notre vie humaine de la terre, de la pensée, de l'affectivité, du coeur profond, et que de plus en plus nous soyons engloutis et établis dans le Règne du Sacré-Cœur qui brûle de Miséricorde d'Amour, de ce Feu qui consumme tout ce qui est avarice, égoïsme, jugement, critique acerbe impitoyable, qui ne sont en fait que des formes de cristallisation et de déni par rapport au péché diabolique qui nous habite ; Seigneur, entends ma prière