Homélie de la Messe de l'Aurore
La méditation proposée est du père Leclerc, franciscain ; rentrer dans le temps de la grâce de Dieu par la patience ; l’espérance et la persévérance jusqu’à la fin ; face aux désastres, l’Eglise de Jésus n’est pas là pour condamner le péché, elle traverse patiemment dans toutes les générations ; nous le voyons bien dans l’Apocalypse, à chaque fois que Dieu verse sa Coupe, le Sang de Jésus se répand à travers l’Eglise sur l’humanité toute entière, obtient la paix, parce que le Sang de Jésus se déversant sur l’humanité toute entière à travers le ministère de la patience lors des persécutions de l’Eglise sur la terre, ce Sang qui est versé est un Sang qui pardonne, un Sang qui répare, un Sang qui transforme l’exaspération en espérance ; l’amour des ennemis, signe de la grâce chrétienne dans le combat spirituel pour que Dieu fasse miséricorde à ceux qui nous font du mal ; nous arrivons vers le 800ème jour ; l’Eglise vit de l’apparition d’un temps nouveau au milieu d’un monde perverti ; la vie intérieure des enfants qui ont été avortés et qui sont notre exemple, comme dit Ste Thérèse de l’Enfant Jésus : leur patience, leur prière pour leurs tortionnaires, leur amour les uns pour les autres comme Jésus les a aimés, leur don de l’amour, de la miséricorde, du pardon et de la profusion de la grâce à toute l’humanité qui par sa puissance les écrase de son mépris et de sa haine, leur prière ardente pour la conversion de ces tortionnaires de l’humanité et de l’innocence ; des Messes sont célébrées pour que la grâce de la Parousie puisse rentrer, baptiser, envahir et déborder dans les enfants non-nés, pour qu’elle déborde sur les plus impitoyables des puissants de ce monde (eux qui s’enivrent du sang des martyrs), afin que les ennemis de Dieu puissent demander pardon et être sauvés ; l’espérance, c’est le pardon ; « aimez-vous les uns les autres » et « c’est à l’amour des ennemis qu’on reconnaîtra mes disciples » ; j’espère avec une confiance totale que vous me donnez en cet instant cette grâce dans ce monde de l’amour total, invincible, intense, profond, continuel, surabondant, de mes ennemis, je reçois le Sang précieux de Notre-Seigneur Jésus-Christ encore pendant trois jours et demi pour cultiver en moi la paix, et dans la paix un amour surabondant et invincible pour tous mes ennemis ; ai-je confiance en la grâce ?