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Enregistrements furtifs
du mois de Notre-Dame du Rosaire

 

 

 

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  Homélie de la Messe de l'Aurore, 27ème Dimanche du Temps Ordinaire, 3 octobre
(Genèse 2, 18-24 ; psaume 127 ; Hébreux 2, 9-11 ; Marc 10, 2-16)
Méditation de Jacques de Saroug ; les lectures d'aujourd'hui concernent la dimension sponsale de notre appartenance à l'Eglise de Jésus ; par tous les sacrements que Jésus a institués, nous sommes introduits dans l'indissolubilité entre le Fils unique de Dieu et l'Eglise, de sorte que les deux ne sont qu'Un ; dans le mariage ; la sponsalité est inscrite à l'intérieur de l'acte créateur de Dieu sur chacun d'entre nous, elle implique la disparition de toute forme de division, de séparation, de divorce ; c'est dans la mort que le Fils de Dieu est venu épouser l'Eglise ; dans la Très Sainte Trinité ; avec la grâce chrétienne et le sacrement de mariage, il y a la présence réelle de l'indissolubilité du mariage qui dépasse toutes les forces contraires, toutes les contradictions ; l'humilité substantielle est, dans l'incarnation de l'homme et de la femme, une analogie propre de l'effacement qu'il y a dans la communion des Personnes de la Très Sainte Trinité ; Marie n'a jamais eu un seul regard sur elle-même, elle n'a regardé que celui dont elle était l'émanation ; quand Marie est au pied de la Croix ; dans la transVerbération ; la dimension sponsale de la vie surnaturelle, sacramentelle et sacerdotale du prêtre ; le pape Jean-Paul II nous a dit que lorsque Dieu nous a créés, neuf mois avant la naissance, il nous a donné une puissance parfaite dans la liberté du don de nous donner entièrement au-delà de la mort, et dans la mort, et dans l'horizon de la mort de cette vie, la signification sponsale de notre existence nous est apparue de manière claire et presque sans limite et sans fin parce qu'il y avait aussi la présence de l'ange ; il y a une chose à faire dans notre foi, dans notre pénitence, dans notre conversion, dans notre transformation attendue par le Bon Dieu : permettre que nous soyons visités jusqu'au fond de nous-mêmes dans ce péché qui fait que nous ne nous sommes pas éperdument engloutis dans la signification sponsale de notre Oui ; notre premier adultère, notre premier égoïsme, neuf mois avant la naissance ; il faut accepter de demander pardon, de s'effacer et de désirer l'humilité substantielle ; la transVerbération, le glaive qui nous transperce pour nous recréer depuis notre conception dans une conception nouvelle qui est celle de l'Immaculée Conception engendrant l'Immaculée Conception dans toutes les conceptions visitées par l'acte de contrition de l'Eglise principelle et primordiale parce qu'elle rejoint la sponsalité de l'Eglise éternelle

 

 

  Homélie de la Messe de l'Aurore, 28ème Dimanche du Temps Ordinaire, 10 octobre
(Sagesse 7, 7-11 ; psaume 89 ; Hébreux 4, 12-13 ; Marc 10, 17-30)
Le 28ème Dimanche du Temps Ordinaire ; 4 x 7 ; "ce qui est impossible à l'homme", ce qui est impossible à Adam et Eve, même avec la perfection du mariage spirituel surnaturel de la grâce sanctifiante, "est possible pour Dieu", et cette possibilité nous est révélée grâce à la fragilité d'Adam et Eve quant à la foi ; quand l'Immaculée Conception a été créée par Dieu ; St Joseph a choisi la Sagesse, il a demandé à quitter toute perfection terrestre, toute perfection royale, toute perfection même surnaturelle, pour vivre dans ses mains le terme terminant de la pauvreté de Dieu, il a tout de suite demandé pardon à cause du mal dans la propagation du péché originel ; Sagesse 7, 7-11 ; Joseph et Marie dans leur sponsalité ; ç'aurait été merveilleux que toute la création soit remplie d'amour, de pureté, de sainteté, de vie surnaturelle, et que le flux et le reflux se fassent librement dans la surabondance de la sainteté immaculée d'un amour parfait et pur jusqu'à la fin du monde : ça devait être comme ça, et ça a été comme ça à cause de Marie, à cause de Joseph et à cause du sacerdoce de Dieu ; la foi de la Médiatrice a été assumée à l'intérieur de la Sagesse créatrice de Dieu et elle a dit Oui ; à la conception d'un prêtre ; le démon et ceux qui sont entièrement donnés au démon ne supportent pas l'idée même du sacerdoce victimal éternel d'amour réellement présent, réellement incarné, réellement communiqué dans son acte ; le sacerdoce est multiplié par l'éternité ; le trésor des trésors ; quand Dieu engendre Dieu à travers le sacerdoce sponsal que Dieu prend en Marie ; Marc 10, 17-30 ; notre regard et notre foi sont indivisibles, et nous devenons ce que nous contemplons ; ce qui nous intéresse, c'est Jésus prêtre éternel, il est passé à travers sa chair au-delà du voile dans sa divinité incréée et éternelle

 

 

  Homélie de la Messe de l'Aurore, 29ème Dimanche du Temps Ordinaire, 17 octobre
(Isaïe 53, 10-11 ; psaume 32 ; Hébreux 4, 14-16 ; Marc 10, 35-45)
Méditation de celui qui a écrit l'Imitation de Jésus Christ ; le prophète Isaïe, l'un des plus grands nacis d'Israël ; le Messie est le serviteur souffrant qui se charge de toutes les fautes (Isaïe 53, 10-11) et c'est pourquoi il sera anéanti ; le sacerdoce lévitique et le sacerdoce victimal du prêtre éternel selon l'ordre de Melchisédech ; Jacques et Jean ; "Que voulez-vous que je fasse pour vous ?" (Marc 10, 35-45) ; indicible souffrance des millions d'embryons torturés chaque jour ! ; le Christ a pris toutes les souffrances de tous les hommes en entier ; Dieu est venu chez les siens, il leur a tout donné et ils ne l'ont pas accueilli, mais Marie et Joseph l'ont reçu ; la sagesse de Dieu qui est au principe de la création, c'est la sagesse de la Croix ; Jésus répond à Jacques et Jean : "La coupe que je vais boire, vous allez la boire, quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il y a ceux pour qui c'est préparé" ; l'humilité de Jésus est totale ; les myriades d'enfants dans leur innocence divine crucifiée attendent que la communication de l'amour eucharistique se fasse en eux et qu'ils puissent s'y déployer à la droite et à la gauche de la Sainte Famille glorifiée ouvrant elle-même les profondeurs de son existence intérieure pour disparaître à l'intérieur du véritable sanctuaire de la paternité sponsale incréée de Dieu ; ce que le Père veut, c'est des adorateurs dans l'Esprit Saint et dans la Vérité

 

 

  Homélie de la Messe de l'Aurore, 30ème Dimanche du Temps Ordinaire, 24 octobre
(Jérémie 31, 7-9 ; psaume 125 ; Hébreux 5, 1-6 ; Marc 10, 46b-52)
Méditation du cardinal Jean-Marie Lustiger ; 8 jours nous séparent de la fête de la Toussaint, nous allons passer comme sur un pont-levis de la terre du Rosaire de Marie à la terre des Saints, l'Eglise de la charité va passer à l'Eglise de la Résurrection ; le 30ème dimanche ; les murmures et les supplications de ceux qui ne regardent pas vers Jésus sont si différents de l'oeil de la colombe qui rentre dans son corps spirituel pour s'envoler vers le sommet de la montagne, vers la Jérusalem de l'Eglise, l'Eglise qui attire cette colombe, la prend en elle, la fait pénétrer en sa source, en regardant Jésus, le visage de Jésus, le Nom de Jésus, la présence de Jésus au-dessus de nous, en nous, dans les plus grandes profondeurs de nous-mêmes et au plus haut de tout nous-mêmes et de notre univers ; je fais partie du monde de l'Ascension de Notre-Seigneur Jésus-Christ, je fais partie du monde sacerdotal, je fais partie du monde de la terre telle qu'elle est dans son acte pur, dans sa perfection, dans son accomplissement ; "Confiance, il t'appelle" (Marc 10, 46-52) ; systématiquement on a voulu rabrouer et écarter les prophètes, écarter les mystiques qui dans le figuier laissaient le Messie resplendir de transfiguration pour la communication toujours renouvelée de la Parole du Christ qui s'arrête sur un peuple ; après le figuier et la vigne, ce sont les grenadiers et les oliviers qui crient ce cri de Marie, le cri du Rosaire, le cri de la prière immaculée qui va jusqu'au mariage spirituel de la dormition de l'humanité toute entière ; Jésus ne s'arrête qu'au cri de Marie ; Marie engendre la Jérusalem nouvelle, elle engendre l'Eglise de la Résurrection, elle engendre une attraction véhémente de l'humanité toute entière vers les intimités de l'Eglise de la Résurrection dont elle fait désormais partie ; le figuier, voilà pour Israël, Abraham et Moïse, et la vigne, voilà pour l'Eglise de toujours et l'Eglise de la fin, et puis les grenadiers et les oliviers, voilà pour le cri silencieux, le cri d'amour ; Jésus s'est arrêté dans le cri silencieux de l'Eucharistie et il s'envole vers nous et vers le Père comme la colombe pour la consolation ; si le poids de boue est irrésistible pour aller au fond de l'abîme et y emporter tous les hommes ainsi que la création toute entière, eh bien il y a l'Eglise de Jésus, il y a Marie dans l'Eglise de Jésus, il y a la Sainte Famille dans l'Eglise de Jésus ; "Que veux-tu que je fasse pour toi ?" ; notre monde, c'est ce passage où toutes les relations sont rétablies entre Dieu et la liberté profonde de toutes les conceptions humaines, alors l'Eucharistie peut s'ouvrir et donner le signe du Fils de l'Homme, le signe de la Jérusalem nouvelle ; cet évangile va être donné à tous les hommes, en pleine lumière ; l'huile que nous allons recueillir dans les fioles de notre corps spirituel venu d'en-haut dans la Sainte Famille ; nous entendons l'appel du Saint-Père, de l'Eucharistie et de Marie aujourd'hui ; Hébreux 5, 1-6 ; Dieu a ressuscité Jésus et l'a établi prêtre éternel en le ressuscitant et en l'assumant, en le faisant rentrer dans le cri de la maternité divine de Marie à l'intérieur de la Sainte Famille glorieuse ; il faut une conversion, il faut que nous rentrions dans la vraie vie, il faut une prise de conscience que nous nous sommes laissé berner et piéger par les considérations de la terre ; si nous avons un peu abandonné l'oraison, la vie unitive de chaque jour, il est temps de la reprendre

 

 

  Homélie de la Messe de l'Aurore, 31ème Dimanche du Temps Ordinaire, 31 octobre
(Deutéronome 6, 2-6 ; psaume 17 ; Hébreux 7, 23-28 ; Marc 12, 28-34)
Dernier dimanche du mois du très saint Rosaire ; méditation de St François de Sales, docteur de l'Eglise pour la charité ; quand l'amour s'impose à nous il vient de Dieu, c'est un amour royal qui dompte tous les autres mouvements sensibles ou spirituels qui sont en nous ; Dieu est amour ; quand nous avons des enfants, il faut avoir de l'amour pour eux, il ne faut pas avoir cette fixation affective qui en fait est un accaparement ; l'amour qui vient de Dieu fait que nous aimons nos enfants d'un amour qui ne vient pas de notre coeur ; psaume 17 ; Jésus répond au scribe : "Tu aimeras ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force" et "Tu aimeras ton prochain", celui qui est proche de toi, celui qui te fait du bien, celui qui fait preuve de bonté envers toi, celui qui t'aime, "comme toi-même" (Marc 12, 28-34) ; quelle est l'Invitation de Dieu dès notre conception ? ; "Shm'a" : "Ecoute" ; "Shemem" : "Fiat" : "Me voici" ; d'aimer le Seigneur dans l'Un, dans l'unité totale avec tout ce qui existe à l'intérieur de Dieu dans toutes les profondeurs de Dieu, c'est la royauté de l'enfant que nous sommes quand Dieu vient de nous créer ; en l'Immaculée Conception ; les actes d'amour et la vie unitive avec Dieu ; que s'est-il passé en St Joseph dès sa conception ?, et ensuite pendant toute sa vie ? ; aujourd'hui 31 octobre

 

 

Recueil des Homélies de l'année B 2021