MIME-Version: 1.0 Content-Type: multipart/related; boundary="----=_NextPart_01C967B4.4E919DF0" Ce document est une page Web à fichier unique, ou fichier archive Web. Si ce message est affiché, votre navigateur ou votre éditeur ne prend pas en charge les fichiers archives Web. Téléchargez un navigateur qui prend en charge les archives Web, par exemple Microsoft Internet Explorer. ------=_NextPart_01C967B4.4E919DF0 Content-Location: file:///C:/2D6462B3/demolisseurs.htm Content-Transfer-Encoding: quoted-printable Content-Type: text/html; charset="us-ascii"
LES DÉMOLISSEURS
Prophéties de
Je
vis différentes parties de la terre : mon guide me no=
mma l’Europe
et me montrant un coin sablonneux, il me dit ces paroles remarquables =
:
Voici
Il
me montra ensuite un point plus au nord, en disant :
- Voilà
Les
habitants étaient d’un orgueil inouï. Je vis qu’on
armait et qu’on travaillait de tous les côtés. Tout
était sombre et menaçant.
Je
vis là saint Basile et d’autres encore. Je vis sur le
château aux toits étincelants, le malin qui se tena=
it aux
aguets.
[Comment
alors ne point reconnaître la cathédrale saint Basile sur la p=
lace
Rouge, à Moscou ? Ses toits
étincelants : les huit coupoles en bulbes recouvertes de
faïence polychrome ? Une ca=
thédrale
? Non un château, un monument profane. Désaffectée, l=
8217;église
est devenue Musée de l’hi=
stoire]
[1]
Je
vis que parmi les démons enchaînés par le Christ, lors =
de
sa descente aux enfers, quelques-uns ont été
déliés, il n’y a pas longtemps et ont suscité ce=
tte
secte. J’ai vu que d’autres seront relâchés de =
deux
générations en deux générations. (19 octobre 18=
23)
[Enfin, le monde allait commencer ! Sous lui se
levèrent des hommes porteurs de lumières. Et le siècle reçut le beau nom de Siècle des Lumières....]
Je vis, avec leu=
rs
terribles conséquences, les mesures que les propagateurs des
lumières prenaient, partout o&u=
grave;
ils arrivaient au pouvoir et à l’influence, pour abolir le cul=
te
divin ainsi que toutes les pratiques et les exercices de piété=
;,
ou pour en faire quelque chose d’aussi vain que l’étaient les grands mots =
de
"lumière", de "charité", "d’es=
prit",
sous lesquels ils cherchaient à cacher à eux-mêmes et a=
ux
autres le vide désolant de leurs entreprises ou Dieu n’était pour rien..
Mon
guide me conduisit autour de toute la terre : il me fallut
parcourir sans cesse d’immenses cavernes
faites de ténèbres et où je vis un immense quantit&eac=
ute;
de personnes errant de tous côtés et occupés à des oeuvres ténébreuses.
Il
semblait que je parcourusse tous les points habités du globe, =
n’y
voyant rien que le monde du vice.
Souvent
je voyais de nouvelles troupes d’hommes tomber comme d’en haut =
dans
cet aveuglement du vice. Je ne vis pas que rien s’amélior&acir=
c;t...
Il me fallut rentrer dans les ténèbres et considérer de
nouveau la malice, l’aveuglement, la perversité, les piè=
;ges
tendus, les passions vindicatives, l’orgueil, la fourberie, l’=
;envie,
l’avarice, la discorde, le meurtre, la luxure et l’=
;horrible
impiété des hommes, toutes choses qui pourtant ne leur
étaient d’aucun profit, mais les rendaient de plus en plus
aveugles et misérables et les enfonçaient dans les
ténèbres de plus en plus profondes.
Souvent
j’eus l’impression que des villes entières se trouvaient
placées sur une croûte de terre très mince et
couraient risque de s’écrouler bientôt dans l’ab&i=
circ;me.
Je
vis ces hommes creuser eux-mêmes pour d’autres des fosses
légèrement recouvertes : mais je ne vis pas de gens de bien dans ces ténèbres, ni aucun, par
conséquent tomber dans les fosses.
Je vis tous ces méchants comme de grands espaces ténéb=
reux
s’étendant de côté et d’autre ; je les v=
oyais
pêle-mêle comme dans la confusion tumultueuse d’une grande
foire, formant divers groupes =
qui s’excitaient
au mal et des masses qui se mêlaient les unes aux autres ; ils
commettaient toutes sortes d’actes coupables et chaque
péché en entraînait un autre. Souvent, il me semblait que je m’enfonçais plus
profondément encore dans la nuit. Le chemin descendait une pente escarpée ; c’était quelque chose d’h=
orriblement
effrayant et qui, s’&eac=
ute;tendait
autour de la terre entière. Je vis des peuples de toutes les couleur=
s,
portant les costumes les plus d=
ivers
et tous plongés dans ces abominations.
[La
pente escarpée est une image qui convient fort bien à ce
phénomène aujourd’hui si sensible
de l’accélération de l’histoire.]
Souvent
je me réveillais pleine d’angoisse et de terreur ; je voyais la lune briller paisiblement à travers la fenêtre, et je priais Dieu en gémis=
sant
de ne plus me faire voir ces effrayantes images.
Mais
bientôt il me fallait redescendre dans ces terribles espaces
ténébreux et voir les abominations qui s’y
commettaient. Je me trouvais une fois dans une sphère de
péché …
…=
; tellement
horrible que je crus être dans l’enfer et que je me mis à
crier et à gémir. Alors mon guide me dit : "Je suis près de toi, et l’enfer ne peut pas
être là où je suis"
Il
me sembla voir un lieu très étendu qui recevait davantage la
clarté du jour. C’était comme l’image d’une
ville appartenant à la partie du monde que nous habitons. Un =
horrib=
le
spectacle m’y fut montré. Je vis crucifier Notre Seigneur
Jésus-Christ. Je frissonnais jusqu’à la moelle des os : car il n’y avait là que des hommes de notre époq=
ue. C’était
un martyre du Seigneur bien plus affreux et bien plus cruel que celui qu=
217;il
eut à souffrir des juifs=
[Ce
que
Je
vis là avec horreur un grand nombre de gens de ma connaissance,
même de prêtres. Beaucoup de lignes et de ramifications partant des gens qui erraie=
nt
dans les ténèbres aboutissaient à cet endroit. (Le =
lieu
de la nouvelle crucifixion)
[Le corps mystique est en agonie sur toute la terre.=
...En vérité, c’est Jé=
sus
lui-même que l’on insulte et que l’on opprime à
travers ses pauvres restes de sainteté vécue.]
Je
vis une foule innombrable de malheureux opprimés, tourmentés =
et
persécutés de nos jours en plusieurs lieux, et je vis toujours qu’on
maltraitait par là Jésus-Christ en personne. Nous sommes à une époque
déplorable où il n’y a plus de refuge contre le mal :
un épais nuage de péché pèse sur le monde
entier, et je vois des homme faire les choses les plus abominables a=
vec
une tranquillité et une indifférence complètes. Je vis
tout cela dans plusieurs visions pendant que mon âme était
conduite à travers divers pays =
sur
toute la terre.
[Le
péché n’est point chose nouvelle. Mais la nouveaut&eacu=
te;
est dans le péché qui ne se sait plus péché ....
Que sera-ce quand le Mal sera lui-même sera érigé en
religion ? Le temps de l’Ant&eac=
ute;christ,
si clairement annoncé dans
Je
vis de nouveaux martyrs, non pas du temps présent (1820), mais du=
temps
à venir.
J’ai
vu des gens de la secte secrète saper sans relâche la grande
Église...
Et
j’ai vu près d’eux une horrible Bête qui ét=
ait
montée de la mer. Elle avait une queue comme celle d’un
poisson, des griffes comme celles d’un lion, et plusieurs têtes=
qui
entouraient comme une couronne une tête plus grande. Sa gueule
était large et rouge.
Elle
était tachetée comme un tigre et se montrait très
familière avec les démolisseurs. Elle se couchait souvent au
milieu d’eux pendant qu’ils travaillaient ; souvent aussi, ils allai=
ent la
trouver dans la caverne où elle se cachait quelquefois.
=
[Anne-Catherine,
cette ignorante, n’avait sans doute jamais lu l’Apocalypse dont
pourtant, elle voit la bête du
chapitre XIII... L’Empire =
qui venait d’asservir l’Églis=
e
Napoléon s’emparant du Pa=
pe
....Plus tard l’on verra les impérialismes
allemand et russe, si semblables et si contraires, vouloir étendre l=
eur hégémonie à l’uni=
vers. Mais
quand viendra le dernier, le Prince de ce monde, sans doute voudra-t-il, po=
ur
que son emprise soit totale, dominer sur les âmes comme il rég=
nera
sur les peuples, nouveau Dieu sur la t=
erre.]
Pendant ce temps=
, je
vis ça et là, dans le monde entier, beaucoup de gens bons et
pieux, surtout des ecclésiasti=
ques,
vexés, emprisonnés et opprimés, et j’eus le
sentiment qu’ils deviendr=
aient
un jour des martyrs.
Comme
l’Église était déjà en grande partie
démolie, si bien qu’il ne restait plus debout que le choeur =
avec l’autel,
je vis ces démolisseurs pénétrer dans l’É=
glise
avec
Quand
Mais
voici, l’enceinte étant tombée, que
[La femme enceinte, mais c’est la femme en proie
aux douleurs de l’enfantement que nous montre
l Apocalypse. Qu’est-elle donc ?
Je
vis l’Église de saint Pierre et une énorme quantit&eacu=
te;
d’hommes qui travaillaient à la renverser, mais j=
’en
vis aussi d’autres qui y faisaient des réparations.
Des
lignes de manoeuvres occupés de ce double travail s’éte=
ndaient
à travers le monde entier et je fus étonnée =
de l’ensemble
avec lequel tout se faisait. Les démolisseurs détachaient de =
gros morceaux ; c’&eac=
ute;tait
particulièrement des sectaires en grand nombre et avec eux des apostats. Ces gens, en faisant leur travail=
de
destruction, semblaient suivre certaines prescriptions et une certaine règle : ils portaient des tabliers blancs bord&eacu=
te;s d’un
ruban bleu et garnis de poches,=
avec
des truelles fichées dans la ceinture. Ils avaient d’ailleurs =
des
vêtements de toute
espèce ; il se trouvait=
parmi
eux des hommes de distinction, grands et gros avec des uniformes et des croix, lesquels, toutefois ne mettaient pas eux-mêmes la main &agrav=
e; l’ouvrage,
mais marquaient sur les murs avec la truelle, les places où il falla=
it
démolir.
Je
vis avec horreur qu’il y avait aussi parmi eux des prêtres
catholiques.
Déjà
toute la partie antérieure de l’église était aba=
ttue
; il n’y restait plus debout que le sanc=
tuaire
avec le Saint-Sacrement.
J’ai vu l&=
#8217;église
de saint-Pierre : elle était
démolie, à l’exception du choeur et du maître-aut=
el
(10 septembre 1820).
J’eus
encore le tableau des démolisseurs s’attaquant à l̵=
7;église
de saint Pierre ; je
vis encore comment, à la fin, =
Marie
étendit son manteau au-dessus de l’église et comment les
ennemis de Dieu furent
chassés.
Mai
1823 - J’ai eu de nouveau la vision de la secte secrète sapant=
de
tous côtés l’église de saint Pierre=
. Ils
travaillaient avec des instruments de toute espèce et couraient
ça et là, emportant des pierres qu’ils en avaient
détachées. Ils furent obligés de laisser l’autel,
ils ne purent pas l’enlever.
Je vis profaner et voler une image de =
Marie.
Je
me plaignis au Pape et lui demandais comment il pouvait tolérer qu=
8217;il
y ait tant de prêtres parmi les démolisseurs.
Je
vis à cette occasion pourquoi l’Église a ét&eacu=
te;
fondée à Rome ; c’est parce que cR=
17;est
là le centre du monde et=
que
tous les peuples s’y rattachent par quelques rapports. Je vis =
aussi que Rome restera debout comme une
île, comme un rocher au milieu de la mer, quand tout, autour d’elle, tombera en ruine.
=
[Si
toutes les lois naturelles et surnaturelles ne sont pas aujourd’hui
totalement ruinées, elles sont cependant largement fissurées,
certaines ne paraissant plus tenir que par miracle]
Lorsque
je vis les démolisseurs, je fus émerveillée de leur gr=
ande
habilité.
Ils ava=
ient
toutes sortes de machines ; tout se faisait suivant un plan ; rien
ne s’écroulait de soi-même. Ils ne faisaient pas =
de
bruit ; ils faisaient attention &agrav=
e;
tout ; ils avaient recours &agr=
ave;
des ruses de toute espè=
ce, et
les pierres semblaient souvent disparaître de leurs mains.
Quelques-uns d=
8217;entre
eux rebâtissaient ; ils
détruisaient ce qui est saint et grand et ce qu’ils
édifiaient n’était que
du vide, du creux, du superflu. Ils emportaient les pierres de l’aute=
l et
en faisaient un perron à l’entrée.
L’OBSCURCISSEMENT DE L’ÉGLISE
Je
vis l’Église terrestre, c’est-à-dire la
société des fidèles sur la terre, le troupeau du Chris=
t dans son état de pass=
age
sur la terre, complètement obscurcie et
désolée.
Je
vis les manquements et la décadence du sacerdoce, ainsi que leurs
causes. Je vis les châtiments qui se préparent.
Les serviteurs d=
e l’Église
sont si lâches ! Ils ne font pl=
us
usage de la force qu’ils possèdent dans le sacerdoce.
Ah
! Si jamais les âmes réclament c=
e qui
est leur dû par le clergé qui leur occasionne tant de <=
span
style=3D'letter-spacing:-.2pt'>pertes par son incurie et son indiffé=
rence,
ce sera quelque chose de terrible !
Ils
auront à rendre compte pour tout l’amour, toutes les consolati=
ons,
toutes les exhortations, toutes les instructions touchant les devoirs de la
religion, qu’ils ne nous donnent pas, pour toutes les
bénédictions qu’ils ne distribuent pas, quoique la forc=
e de
la main de Jésus soit sur eux, pour tout ce qu’ils ometten=
t de
faire à la ressemblance de Jésus.
Je
vis des reliques jetées à l’aventure et d’autres
choses du même genre.
Et
c’est ainsi que me fut montré que pour une infinité de
personnes qui avaient bonne volonté, l’accès aux source=
s de
la grâce du coeur de Jésus se trouvait empêché et
fermé par la suppression des exercices de dévotion, par la
clôture et la profanation des églises.
J’ai
eu une vision touchant les fautes innombrables des pasteurs et l’omis=
sion
de tous leurs devoirs envers leur troupeau. Je vis
beaucoup de bons et pieux évêques, mais ils étaient mou=
s et
faibles et le mauvais parti prenant souvent le dessus.
Tout
cela m’a fait connaître que la récitation de la
généalogie de Notre Seigneur devant le Saint-Sacrement, &agra=
ve;
J’ai
aussi connu par là, que de même que, parmi les ancêt=
res
de Jésus-Christ, selon la chair, plusieurs ne furent pas des saints =
et
furent même des pécheurs sans cesser d’être des
degrés de l’échelle de Jacob, par lesquels Dieu descend=
it
jusqu’à l’humanité, de même aussi les
évêques indignes restent capables de consacrer le Saint-Sacrem=
ent
et de conférer la prêtrise avec tous les pouvoirs qui <=
span
style=3D'font-size:10.0pt;font-family:Verdana'>y sont attachés.
Je
vis dans une ville, une réunion d’ecclésiastiques, de
laïques et de femmes, lesquels étaient assis ensemble, faisant
bonne chère et se livrant à des badinages frivoles, et au-des=
sus
d’eux, un brouillard obscur qui aboutissait à une plaine
plongée dans les ténèbres. Au milieu de ce brouillard,=
je
vis Satan siéger sous une forme hideuse et, autour de lui, autant de
compagnons qu’il y avait de personnes dans la réunion qui
était au-dessous.
Tous
ces mauvais esprits étaient continuellement en mouvement et
occupés à pousser au mal cette réunion de person=
nes.
Ils leur parlaient à l’oreille et agissaient sur eux de toutes=
les
manières possibles. Ces gens étaient dans un état dR=
17;excitation
sensuelle très dangereux et engagés dans des conversations
folâtres et provocantes. Les ecclésiastiques étaient de
ceux qui ont pour principe "Il faut vivre et laisser vivre. Il ne faut=
pas
à notre époque affecter de se tenir à part ni <=
span
style=3D'font-size:10.0pt;font-family:Verdana;letter-spacing:.05pt'>faire le
misanthrope : <=
span
style=3D'letter-spacing:-.2pt'>il faut se réjouir avec ceux qui se
réjouissent".
Comme
il
(Satan) parlait de son droit et q=
ue
ce langage me surprenait beaucoup, je fus instruite que réellement il
acquérait un droit positif quand une personne baptisée qui =
span>avait
reçu par Jésus-Christ le pouvoir de le vaincre se livrait au
contraire à lui par le péché librement et volontaireme=
nt.
Je
vois une quantité d’ecclésiastiques frappés d=
217;excommunication,
qui ne semblent pas s’en inquiéter ni même le savoir. Et
pourtant, ils sont excommuniés, quand ils prennent part à des=
entrep=
rises,
qu’ils entrent dans des associations et adhèrent à des
opinions sur lesquelles pèse l’anathème. Je vois =
ces
hommes entourés d’un brouillard comme d’un mur de
séparation. On voit par là combien Dieu tient compte des
décrets, des ordres et des défenses du Chef de l̵=
7;Église
et les maintient en vigueur quand même les hommes ne s’en
inquiètent pas, les renient ou s’en moquent.
Il
me fut montré que les païens d’autrefois adoraient humble=
ment
d’autres dieux qu’eux-mêmes. Leur culte (&agrav=
e; ces
païens) valait mieux que le culte de ceux-ci qui s’ado=
raient
eux-mêmes en mille idoles et ne laissaient aucune place au Seig=
neur
parmi ces idoles.
Je
vis combien seraient funestes les suites de cette contrefaçon d̵=
7;Église.
Je la vis s’accroître, je vis des hérétiques=
de
toutes les conditions venir dans la ville (Rome).
=
[Cette
affirmation de l’homme dans l’Église a eu pour
conséquence de réduire
Je
vis croître la tiédeur du clergé local, je vis un grand
obscurcissement se faire.
Alors
la vision s’agrandit de tous côtés. Je vis partout les
communautés catholiques opprimées, vexées,
resserrées et privées de liberté. Je vis beaucoup d=
217;églises
fermées. Je vis de grandes misères se produire partout. Je vis
des guerres et du sang versé. Je vis le peuple farouche, ignorant, intervenir avec
violence.
Cela ne durera pas longtemps.
Je
vis le secours arriver au moment de la plus extrême détresse. =
L’É=
GLISE
DES APOSTATS
Je
vis l’Église des apostats prendre de grands accroissements. Je=
vis
les ténèbres qui en partaient se répandre alentour et =
je
vis beaucoup de gens délaisser l’Église légitime=
et
se diriger vers l’autre, disant : "Là=
tout
est plus beau plus naturel et mieux ordonné".
Je
vis des choses déplorables : on jouait, on
buvait, on bavardait, on faisait la cour aux femmes dans l’égl=
ise,
en un mot on y commettait toutes sortes d’abomination. Les
prêtres laissaient tout faire et disaient la messe avec beaucoup d=
217;irrévérence.
J’en vis peu qui eussent encore de la piété et jugeasse=
nt
sainement les choses. Tout cela m’affligea beaucoup.
Alors,
mon Époux céleste m’attacha par le milieu du corps comme
lui-même avait été attaché à la colonne e=
t il
me dit : "C’est ainsi que l’Église sera encore
liée, c’est ainsi qu’elle sera étroitement
serrée avant qu’elle puisse se relever"<=
/span>.
Il
(mon Époux céleste) <=
/span>me mon=
tra
aussi dans des tableaux innombrables la déplorable conduite des
chrétiens et des ecclésiastiques, dans des sphères de =
plus
en plus vastes s’étendant à travers le monde entier et
où mon pays était compris C’était un tableau imm=
ense
et indiciblement triste qu’il est impossible de décrire. Il me=
fut
aussi montré qu’il n’y a presque plus de chrétiens
dans l’ancien sens du mot. Cette vision m’a remplie de tristess=
e.
Je
vis dans l’avenir la religion tombée très bas et se
conservant seulement par endroits dans quelques chaumières et dans
quelques familles que Dieu a protégées aussi des désas=
tres
de la guerre.
12
septembre 1820 - Je vis bâtir une église étrange e=
t au
rebours de toutes les règles. Le choeur était divisé=
; en
trois parties, dont chacune était plus haute que l’autre de
quelques degrés. Au-dessous était un sombre caveau plein de
brouillard.
….Sur
la première partie je vis traîner un siège
=
[Il
nous est dit plus loin que ce siège est celui du prédicateur.=
]
....=
i>Sur la seconde, un bassin plein d’eau. L’eau seule paraissait
avoir quelque chose de sanctifi=
é.
=
[Tous
les sacrements ayant été rejetés ou profanés, s=
eule
demeurerait l’eau du baptême, en sorte
que tous les "chrétiens ", quels qu’ils soien=
t et
d’où qu’ils viennent, pourraient entrer dans cette église.]
....Sur <=
span
style=3D'letter-spacing:.1pt'>la plus élevée une table. Tout dans cette église, était
obscur, à contre-sens et sans vie : il n’y avait que dérision et que ruine.
[Toute
l’Église sera-t-elle réduite à cette égli=
se ?
Non Dieu merci ! L’&Eacut=
e;glise
authentique demeure :]
Je
vis dans le voisinage une autre église où régnait la
clarté et qui était pourvue de toute esp&egr=
ave;ce
de grâces d’en haut. J’y vis les anges monter et descendr=
e, j’y
vis de la vie et de l’accroissement....
Pourtant
l’Église traditionnelle était comme un arbre plei=
n de
sève en comparaison de l’autre qui ressemblait à un cof=
fre
plein d’objets inanimés. Celle-là était comme un
oiseau qui plane, celle-ci comme un dragon de papier, avec une queue
chargée de rubans et d’écriteaux, qui se traîne s=
ur
un chaume au lieu de voler. Je vis que beaucoup des instruments qui
étaient dans la nouvelle église, comme par exemple des
flèches et des dards, n’étaient rassemblés que p=
our ê=
tre
employés contre l’église vivante.
Ils
pétrissaient du pain dans le caveau d’en bas ; mais il n’en résultait rien et on travaillait en pure perte.
Je
vis aussi de hommes aux petits manteaux ("aux petits manteaux ecclési=
astiques"
a déjà précisé Anne Catherine)
[Ces
clercs, "théologiens" , Au
lieu du feu de la charité qui embrase et de la lumière de la =
foi qui
éclaire, ils ne produisent qu’une suffocante fumé=
;e;
ils ne prient ni n’adorent. Mais on les voit,
par contre, animés d’une autre sorte de flamme : l̵=
7;ardente
et bouillonnante fureur des fanatiques…]
Alors,
ils firent un trou dans le haut avec un tuyau au-dessus, mais la fumé=
;e
ne voulait pas =
monter
et tout restait plongé dans une obscurité où l’on
étouffait.
12
novembre 1820 - Je voyageais à travers une contrée sombre et
froide et j’arrivais dans la grande ville (Rome). J’y v=
is
de nouveau la grande et singulière église qu’on y
construisait ; =
il n’y
avait là, rien qui fut saint ; je
vis cela de la même manière que je vis une oeuvre catholique,
ecclésiastique, à laquelle travaillent en commun des anges, d=
es
saints et des chrétiens; mais ici le concours était donn&eacu=
te;
sous d’autres formes plus mécaniques.
Je
ne vis pas un seul ange, ni un seul saint coopérer cette oeuvre. Mai=
s je
vis beaucoup plus loin sur l’arrière-plan, le trône d=
217;un
peuple sauvage armé d’épieux, et une figure qui riait et
qui disait : "Bâtis-la aussi solidement que tu
voudras, nous la renverserons.
Une
église souterraine, une église dans l’Église, s&=
#8217;y
insinuant comme le ver dans le fruit, la nouvelle église des
ténèbres où l’on y mine et y étouffe la
religion si habilement qu’il ne reste à peine qu’une centa=
ine de
prêtres (à Rome, sans doute) qui ne soient pas séduits.=
Je ne pu=
is
dire comment cela se fait, mais je vois le brouillard et les
ténèbres s’étendre de plus en plus. Cependan=
t, il
y a 3 églises dont ils ne peuvent s’emparer : ce sont celles de :
- Saint-Pierre
- Sainte-Marie Majeure
- Saint-Michel
Ils
travaillent continuellement à les démolir mais ils n’en
viennent pas à bout. Tous travaillent à démolir,
même les ecclésiastiques. Une grande dévastation est
proche.
Je
vis beaucoup d’abominations dans un grand détail ; je reconnus Rome et je vis l’Église opprimée et sa décadence &agra=
ve; l’intérieur
et à l’extérieur.
Je
vis une verte prairie [(c’est
un des symboles de l’Église : les
frais pâturages où le troupeau est conduit sous la houl=
ette
des bons pasteurs)] beaucoup de gens parmi lesquels il y avait des savant=
s,
se réunir à part
[Ils
sont ceux déjà que dénonçait saint Paul, qui
viendront dans les derniers temps, quand les hommes, lassés d’=
une
vérité si constante, seront avides de nouveautés.]
... =
i>et il a=
pparut
une nouvelle église dans laquelle ils se trouvèrent
rassemblés. Cette église était ronde avec une coupole gr=
ise
et tant de gens y affluaient que je ne comprenais pas com=
ment l’édifice
pouvait les contenir tous. C’était comme un peuple entier.
Cependant, elle =
(la nouvelle église) devenait de plus en plus sombre et noire (elle n’était au commencement que grise) et
tout ce qui s’y faisait était comme une vapeur noire. Ces ténèbres
se répandirent au-dehors et toute verdure se flétrit ; plusie=
urs
paroisses des environs furent envahies=
par l’obscurité
et la sécheresse et la prairie, à une grande distance, devint comme un sombre maré=
cage.
Je
vis alors plusieurs troupes de gens bien intentionnés courir vers un
côté de la prairie où il y avait encore de la
verdure et de la lumière.
Je ne puis trouv=
er de
termes pour décrire l’action terrible, sinistre,
meurtrière, de cette église. Toute verdure se dessécha=
it,
les arbres mouraient, les jardins perdaient leur parure. Je vis, comme on p=
eut
voir dans une vision, les ténèbres produire leur effet une gr=
ande
distance ; partout où elles
arrivaient, s’étendait comme une corde noire. Je ne sais pas ce
que devinrent toutes les personnes qui étaient entrées dans l=
’église.
C’était comme si elle dévorait les hommes : elle
devenait de plus en plus noire, elle ressemblait tout à fait à=
; du
charbon de forge et s’écaillait d’une maniè=
;re
affreuse.
Après cel=
a (après
la vision horrible de l’église noire) j’allais, guidée par trois anges, dans un=
lieu verdoyant (donc, où la saine do=
ctrine
n’a pas été contaminée) entouré de murs,
grand à peu près =
comme
le cimetière qui est ici devant la porte.
[Ces
murs : la mystérieuse barrière que Dieu met au mystère=
d’iniquité
afin qu’il ne puisse attenter à celui que Jésus, &agrav=
e;
travers Pierre, a dit devoir à jamais préserver ? Ce minuscule
enclos parait désigner le noyau des chrétiens demeurés
fidèles au Pape.]
J’y
fus placée comme sur une banquette élevée. Je ne sais =
pas
si j’étais vivante ou morte, mais j’avais une grande robe blanche.
[Assurément
elle est morte, car vêtue de la robe des élus. Aussi, il sembl=
e,
en ces temps d’extrême
petitesse de l’Église authentique, Anne Catherine sera
peut-être portée à la gloire des autels
(canonisation en 2004), mais surtout, grâce à sa position
élevée, sera-t-elle devenue très visible. C’est =
que
Dieu, dans sa Providence, l’avait réservé pour ces heur=
es
dangereuses.]
Le
plus grand des trois me dit : "Dieu soit loué ! Il reste encore ici de la lumière et de la verdure". Alors, il tomba du ciel, ent=
re moi
et l’église noire, comme une pluie de perles brillantes=
et
de pierres précieuses éblouissantes.
Les grâces,
figurées par les perles, et les lumières, signifiées p=
ar
les pierreries éblouissantes, =
sont
les fruits que porteront, aux jours opportuns, les souffrances d’Anne=
-Catherine,
consenties dans la compassion,=
ainsi
que les révélations qu’elle reçut concernant le =
soir
des nations.
Et
l’un de mes compagnons (l’un des 3 ang=
es) =
m’=
;ordonna
de les recueillir. Telle vient, à son heure, la rétribution de la
justice, et la munificence de Dieu
Puis
ils me quittèrent. Je ne sais s’ils partirent tous ; je me souviens seulement que, dans la grande anxiété que me causait l’église no=
ire,
je n’eus pas le courage de recueillir les pierres précieuses. Mais lorsque l’Ange
revint à moi, il me demanda si je les avais recueillies et je lui =
span>répondis que non ; sur quoi il m’ordonna de le faire tou=
t de
suite.
[Les jours d’iniquité de l’é=
;glise
noire étant venus, il semblerait que les avertissements et les enseignements
contenus dans les visions dussent être, comme à nouveau rendus
publics.]
Alors,
je me traînais en avant et je trouvais encore trois petites pierres a=
vec
des facettes taillées comme des cristaux. Elles étaient
rangées par ordre :
la première était bleue,=
la
seconde d’un rouge clair=
, la
troisième d’un blanc brillant et transparent. Je les portais
à mes deux autres compagnons qui étaient plus petits que le
premier, et, tout en marchant ça et là, ils les frottèrent les unes contre les autre=
s et
en firent jaillir les plus belles couleurs et les plus beaux rayons de lumière qui se répandirent
partout.
Là
où ils arrivaient, la verdure renaissait, la lumière et la vi=
e se
propageait. Je vis aussi d’un côté l’é=
;glise
ténébreuse se dégrader.
[Elle n’est donc pas anéantie, mais
amoindrie. Ceci semble indiquer un temps de transition, où
décroît la ténébreuse dérision.]
Puis,
tout à coup, une très grande foule se répandit dans la
contrée verdoyante et éclairée, se dirigea=
nt
vers une ville lumineuse. La sainte cité Jérusalem, victorieuse de la triompha=
nte
Babylone !
Tout y est (dans cette fausse églis=
e) foncièrement mauvais ; c’est la communion des profanes. Je ne puis dire combien tout ce qu’il=
s font
est abominable, pernicieux et vain. Ils
veulent être un seul corps en quelque autre chose que le Seigneur. =
span>Il s’est formé un corps, une
communauté en dehors du corps de Jésus qui est l’&Eacut=
e;glise
: une fausse église sans rédempteur, dont le mystère=
est
de n’avoir pas de mystère.
J’eus
une vision où je vis les autres dans la fausse église,
édifice carré, sans clocher, noir et sale, =
avec
un comble élevé. Ils étaient en grande intimité
avec l’esprit qui y règne. Cette église est pleine d’immondice=
s, de
vanités, de sottise et d’obscurité. Presque aucun dR=
17;eux
ne connaît les ténèbres au milieu desquelles il travail=
le.
Tout y est pur en apparence : ce nR=
17;est
que du vide. Elle est pleine d’orgueil et de
présomption, et avec cela destructrice et conduisant au mal avec toute espèce de beaux dehors. Son dan=
ger
est dans son innocence apparente.
Ils
font et veulent des choses différentes : en certa=
ins
lieux leur action est inoffensive ; ailleurs ils travaillent à corrompre un petit nombre de gens savants,=
et
ainsi tous viennent ensemble aboutir à un centre, à une chose
mauvaise par son origine, à un travail et à une action en dehors
de Jésus-Christ pour lequel seul toute vie est sanctifiée et =
hors
duquel toute pensée et toute a=
ction
restent l’empire de la mort et du démon.
Je
me trouvais dans un navire tout percé et j’étais
couchée au fond, à la seule petite place qui fut enc=
ore
intacte : les gens étaient assis sur les deux =
bords
du navire. Je priais continuellement pour qu’ils ne fussent pas
précipités dans les flots ; cependant
ils me maltraitèrent et=
me
donnèrent des coups de pieds. Je voyais à chaque instant le
navire au moment de couler et j=
’étais
malade à mourir.
[Non, ce n’est pas là le vaisseau de
Pierre, car le pilote, le Pape, n’y est point…]
Enfin,
ils furent forcés de me conduire à terre où mes amis m=
’attendaient
pour me mener dans un autre endroit.
[Hélas,
ils périront les abusés, dans l’instant même
où "le petit reste" pénétrera dans l’enclos de Jérusalem, là
où pousse l’arbre de vie qui porte douze fois des fruits, les =
donnant
une fois par mois, dont les feuilles servent à la guérison des
nations, Apo 22, 2]
Je
priais toujours pour que ces malheureux débarquassent aussi mais
à peine étais-je sur le rivage que le navire coula &agrav=
e;
fond et aucun de ceux qui y étaient ne se sauva, ce qui me remplit <=
/span>de tris=
tesse.
Dans l’endroit où j’allais, il y avait une grande abonda=
nce
de fruits.
Quand
je regardais au-dessous de moi, je vis très distinctement, à
travers un crêpe de couleur sombre, les erreurs, les
égarements et les péchés innombrables des hommes, et a=
vec
quelle sottise et quelle méchanceté ils agissaient contre tou=
te
vérité et toute raison.
Je
vis des scènes de toutes espèces : je revis=
le navire
en détresse, portant ces
hommes convaincus de leur immense mérite et admirés aussi bien par d’autres, passer près de moi sur une mer danger=
euse
et je m’attendais à chaque instant à le voir pér=
ir.
Je connaissais parmi eux des prêtres et je souffris de grand <=
span
style=3D'letter-spacing:.05pt'>coeur pour les aider à venir à
résipiscence.
<= o:p>
Je
vois tant de traîtres ! Ils ne peuvent pas souffrir qu’on dise : "cela va mal". Tout est bien &agrav=
e; leurs yeux pourvu qu’ils puissent se
glorifier avec le monde !
LE PAPE TRAHI
Je
vis le Pape en prières ; il était entour&eac=
ute;
de faux amis qui souvent faisaient le contraire de ce qu’il disait.
Je vis =
le
saint Père dans une grande tribulation et une grande angoisse toucha=
nt l’Église.
Je le vis très entouré de trahisons.
Ils
veulent enlever au pasteur le pâturage qui est à lui ! Ils veulent en imposer un qui livre
tout aux ennemis ! Alors saisie de colère, je levais le poing en dis=
ant :
Coquins d’allemands!
Attendez ! Vous n’y réuss=
irez
pas ! Le pasteur est sur un roc=
her !
Vous prêtres, vous ne bougez pas=
!
Vous dormez et la bergerie brûl=
e par
tous les bouts ! Vous ne faites =
rien !
Oh, comme vous pleurerez cela un jour <=
/span>!
[La
deuxième prophétie parait s’appliquer à des
événements d’une gravité jusqu’alors incon=
nue.
Parce que le Pape refuse à entrer dans le tourbillon dévastat=
eur
qui se veut novateur, les pasteurs de perdition s’en prennent au
Suprême Pasteur.]
Je
vis que, dans certains cas d’extrême détresse, il
=
[Quant
à ceux qui récusent aujourd’hui le Pape, craignons qu=
8217;ils
ne soient demain les premiers à
acclamer le Ravisseur qui s’introduira dans
LE PROTESTANTISME
Je
vis, sous l’image de plusieurs jardins formant un cercle autour de mo=
i,
les rapports du Pape avec les évêques. Je vis le Pape
lui-même sur son trône, placé comme dans un jardin. Je v=
is
dans divers jardins, les droits et les pouvoirs de ces évêques=
et
de ces évêchés, sous forme de plantes=
, de
fleurs et de fruits, et je vis des rapports, des courants, des influences,
comme des fils ou des rayons allant du siège de Rome aux jardins. Je=
vis
sur la terre, dans ces jardins, l’autorité spirituel=
le
du moment :
[Pour
qu’un évêque catholique soit entouré de protestan=
ts,
il faut que bien des barrières aient été renvers&eacut=
e;es …]
Ils
cherchaient à s’y glisser par toute espèce de moyens =
span>: ils bouleversaient certaines parties du jardin où y jetaient de mauvaises semences. Je les vis
tantôt dans un endroit, tantôt dans un autre, cultiver, ou laisser en friche,
démolir et ne pas enlever les décombres, etc. Tout éta=
it plein de pièges et de ruines. Je les =
vis intercepter
et détourner les voies qui allaient au Pape.
=
[Une
étape pourtant -sans doute la dernière- ne parait pas avoir
été franchie :]
Je
vis ensuite que, quand ils introduisaient l’évêque de la
manière qu’ils s’étaient proposés ;=
span> il
était intrus, introduit contre la volonté du Pape et qu’=
;il
ne possédait pas légitimement l’autorité
spirituelle.
Je
vis, à ce que je crois, presque tous les évêques du mon=
de,
mais un petit nombre seulement parfaitement sain.
=
[Ceci,
vraisemblablement, lors de la grande Tribulation.]
Je
vis tout ce qui tient au protestantisme prendre de plus en plus le dessus, =
et
la religion tomber en décadence complète.
II
y avait à Rome, même parmi les prélats, bien des person=
nes
de sentiments peu catholiques qui travaillaient au succès de cet=
te
affaire. Je vis aussi en Allemagne des ecclésiastiques mondains =
et
des protestants éclairés manifester des désirs et form=
er
un plan pour la fusion des confessions religieuses et pour la suppressi=
on
de l’autorité papale. E<=
/span>t ce plan avait,
à Rome même, des fauteurs parmi les prélats
Ils bâtissaient une grande église étrange et extravagante <= /span>; tout le monde devait y entrer pour s’y unir et y posséd= er les mêmes droits ; évangéliques, catholiques, se= ctes de toute espèce : ce devait être une vraie communion des profanes où il n’y aurait qu’un pasteur et un troupeau. Il devait aussi y avoir un P= ape mais qui ne posséderait rien et sera= it salarié. Tout était préparé d’avance et b= ien des choses étaient d&eac= ute;jà faites ; mais à l’= endroit de l’autel, il n’y avait que désolation et abomination.<= o:p>
PROFANATION DE L’EUCHARISTIE
Je
vis bien souvent Jésus lui-même cruellement immolé sur =
l’autel
par la célébration indigne et criminelle des saints mystères. Je vis devant
des prêtres sacrilèges, la sainte hostie reposer sur l’autel comme un enfant Jés=
us
vivant qu’ils coupaient en morceaux avec la patène et qu’=
;ils
martyrisaient horriblement. Leur messe, quoique accomplissant
réellement le saint sacrifice, m’apparaissait comme un horrible
assassinat.
[La
dévotion au Saint-Sacrement tomberait tout à fait en
décadence,]
Je
vois les ennemis du Saint-Sacrement qui ferment les églises et
empêchent qu’on l’adore, s’attirer un terrible
châtiment. Je les vois malades et au lit de la mort sans prêtre=
et
sans sacrement.=
L’ANARCHIE DANS L’ÉGLISE=
Il
n’y a qu’une Église, l’Église catholique
romaine ! Et quand il ne resterait sur la terre quR=
17;un seul
catholique, celui-ci constituerait l’Église une, universelle, =
c’est-à-dire
catholique, l’Église de Jésus-Christ, contre laquelle l=
es
portes de l’enfer ne prévaudront pas.
C’est
quelque chose de très grand, mais aussi quelque chose d’imposs=
ible
sans la vraie lumière, sans la simplicité et la pureté,
que de vivre selon la foi de cette sainte Église.
Je
vois chez tous, même chez les meilleurs d’entre eux, un orgueil
effrayant, mais chez aucun l’humilité, la simplicité=
; et
l’obéissance. Ils sont terriblement vains de la séparat=
ion
dans laquelle ils vivent. Ils parlent de foi, de lumière, de
christianisme vivant ;
mais ils méprisent et outragent la sainte Église dans laqu=
elle
seule il faut chercher la lumière et la vie.
Ils
se placent au-dessus de tout pouvoir et de toute hiérarchie
ecclésiastique et ne connaissent ni la soumission ni le respect en=
vers
l’autorité spirituelle. Dans leur présomption, ils
prétendent mieux comprendre toutes choses que les chefs de l’&=
Eacute;glise
et même que les saints docteurs. Ils rejettent les bonnes oeuvres=
et
veulent pourtant posséder toute perfection, eux qui, avec leur
prétendue lumière, ne jugent nécessaires ni
Aucun
égarement n’amène des conséquences aussi
désastreuses et n’est aussi difficile à gu&eacu=
te;rir
que cet orgueil de l’esprit par suite duquel l’homme péc=
heur
prétend arriver à la suprême union avec Dieu sans passer
par le chemin laborieux de la pénitence, sans pratiquer même l=
es
premières et les plus nécessaires des vertus chrétienn=
es et
sans autre guide que le sentiment intime et la lumière qui est
censée donner à l’âme la certitude infailli=
ble
que le Christ opère en elle.
Ces
"éclairés" je les vois toujours dans un certain rap=
port
avec la venue de l’Antéchrist, car eux aussi, par leurs
menées, coopèrent l’accomplissement du mystère d=
’iniquité.
I - LES DÉMOLISSEURS
(suite)
JÉSUS
! JÉSUS ! JÉSUS !
[Est-ce donc le temps de l’Antéchrist ?]
Le
Christ pour nous ! Le Christ en nous !
[Ne nous étonnons donc pas que ce pestilentie=
l mysticisme
- soit éclos dans le marais puritain protestant
contre le Pape.]
Ils
avaient rejeté tout jugement de l’autorité légit=
ime
de l’Église, qui seule, a reçu son pouvoir de Dieu, qui
seule a mission pour pouvoir décider de la vérité ou d=
e la
fausseté de ces sortes de manifestations intérieures ; ils s&=
#8217;étaient
mis au-dessus des règles de la foi et des commandements divins et avaient, par là,
renversé toute barrière qui eu pu préserver ces
infortunés de ce mal dont l’influence désastreuse faisa=
it
lever comme une semence de
malédiction partout où ils portaient leurs pas.
[Il en est de cette prolifération de sectes
à l’approche du second
avènement ce qu’il en fut lors du premier :]
Il
(Jésus) leur parla des différentes sectes religieus=
es
qui existaient alors et qu’il leur représenta comme des
sépulcres blanchis et pleins de la corruption la plus affreuse.
Elle vit la cessation du sacrifice (eucharistie=
)
à l’époque de l’Antéchrist.
27
juin 1822 - J’ai eu un pénible travail à faire dans une
église (symbolisant ici l’&Eac=
ute;glise)
où
l’on avait, par crainte d’une profanation, caché et
muré le Saint-Sacrement dans un pilier où l’on disai=
t la
messe en secret dans un caveau au-dessous de la sacristie. Je ne
L’HÉDONISME ET
C’était
le
temps
où dans les chaires des professeurs comme dans celles des
prédicateurs :
On
gardait le silence sur
Ce
n’était pas seulement pour les incrédules et les ennemi=
s de
Dieu qui combattaient la sainte Église avec toutes les armes de la viol=
ence
et de la ruse que
J’ai
eu encore une vision sur la grande tribulation, soit chez nous, soit dans d=
es
pays éloignés. Il me semblait voir qu’on exigeait du
clergé, une concession qu’il ne pouvait pas faire.=
J’ai
vu beaucoup de vieux prêtres et quelques vieux franciscains qui toute=
fois
ne portaient pas l’habit de leur ordre et notamment un
ecclésiastique très âgé, pleurer bien
J’en
vis d’autres, parmi lesquels tous des tièdes, se prêter
volontiers à ce qu’on demandait d’eux.
Je
vis les vieux, qui étaient restés fidèles se soumettre à la
LE ROSAIRE, ARME DU COMBAT ESCHATOLOGIQUE
Comme
les propagateurs des lumières portaient une haine toute spéci=
ale à
la dévotion du rosaire, l’importance de cette dévoti=
on
me fut montrée dans une vision d’un sens très profond.
Après
cela, An=
ne-Catherine
fit la description du Rosaire =
; mais il fut impossible au Pèlerin de
reproduire ses paroles, elle-m&=
ecirc;me,
à l’état de veille, D’Espagne, Anne-Catherine est
transportée en Irlande, ne pouvant bien exprimer ce qu’elle av=
ait
vu…Les divers AVE MARIA étaient des étoiles formé=
;es
de certaines pierres précieuses sur lesquelles les Patriarches et les
ancêtres de Marie étaient figurées des scènes qu=
i se
rapportaient la préparation de l’Incarnation et de
Ainsi ce
rosaire embrassait le ciel et la terre, Dieu, la nature, l’histoire,
restauration de toute chose et de l’homme par le Rédempteur qui
est né de Marie ; et chaque figure, chaque matière, chaq=
ue
couleur, suivant sa signification essentielle, était employée=
à
l’accomplissement de cette œuvre d’art divin.
J’arrivais
chez saint Pierre et saint Pau=
l (Rome) =
et je =
vis un
monde ténébreux plein de détresse, de confusion et=
de
corruption.
Je
vis le saint Père dans une grande tribulation et une grande angoisse
touchant l’Église.
Je
vis l’Église de saint Pierre qu’un petit homme portait s=
ur
ses épaules. Il avait quelque chose de juif dans les traits du vis=
age.
La chose semblait très dangereuse. Marie se tenait debout sur l̵=
7;Église
du côté du Nord et étendait son manteau pour la protéger.
Le
petit homme paraissait succomber. Il paraissait être encore laïq=
ue
et je le connaissais.
Les
douze apôtres que je vois toujours comme de nouveaux apôtres
devaient l’aider à porter son fardeau : mais =
ils
venaient un peu trop lentement. Il paraissait au moment de tomber=
sous
le faix, alors enfin, ils arrivèrent tous, se mirent dessous et
plusieurs anges leur vinrent en aide. C’était seulement=
le
pavé (les fondations) et la partie postérieure de l’Église (le
choeur et l’autel).
Tout le =
reste
avait été démoli par la secte et par les servit=
eurs
de l’Église eux-mêmes.
Ils
portèrent l’Église dans un autre endroit (que le Vatica=
n ?) et il =
me
sembla que plusieurs palais tombaient devant eux comme des champs d’&=
eacute;pis
qu’on moissonne.
Quand
même il ne resterait qu’un seul chrétien catholique, l=
8217;Église
pourrait triompher de nouveau.
[Il se pourrait aussi que dans ce pressentiment d=
217;une
église des ténèbres, laquelle aurait
Lorsque
je vis l’Église de saint Pierre dans son état de ruine =
et
comment tant d’ecclésiastiques travaillaient, eux aussi, &agra=
ve;
l’oeuvre de destruction, sans qu’aucun d’eux voulut le fa=
ire
ouvertement devant un autre, j’en ressentis une telle affliction que =
je
criais vers Jésus de toutes mes forces, implorant sa
miséricorde. Alors je vis devant moi mon époux céleste
sous la forme d’un jeune homme et il me parla longtemps. Il dit, entr=
e autres
choses, que cette translation de l’Église d’un lieu &agr=
ave;
un autre signifiait qu’elle paraîtrait en complè=
;te
décadence, mais qu’elle reposait sur ces porteurs et qu’=
elle
se relèverait avec leur aide. Quand même il ne resterait q=
u’un
seul chrétien catholique, l’Église pourrait
triompher de nouveau, car elle n’a pas son fondement dans l̵=
7;intelligence
et les conseils des hommes. Il me montra alors comme quoi il n’avait
jamais manqué de personnes priant et souffrant pour l’É=
glise.
Il me f=
it
voir tout ce que lui-même avait souffert pour elle, quelle vertu il
avait donné aux mérites et aux travaux des martyrs=
et
comment il endurerait de nouveau toutes les souffrances inimaginables sR=
17;il
lui était possible de souffrir encore. Il me montra aussi dans des
tableaux innombrables la déplorable conduite des chrétiens et des
ecclésiastiques, dans des sphères de plus en plus vastes =
s’étendant
à travers le monde entier et où mon pays était compris,
puis il m’exhorta à persévérer dans la pri&egrav=
e;re
et la souffrance. C’était un tableau immense et indici=
blement
triste qu’il est impossible de décrire. Il me fut aussi
montré qu’il n’y a presque plus de chrétiens dans=
l’ancien
sens du mot, de même que tous les juifs qui existent
encore aujourd’hui sont de purs pharisiens, seulement encore plus
endurcis que les anciens : il n’y a que le peuple de =
Judith
en
Afrique
qui ressemble aux Juifs d’autrefois. Cette vision m’a remplie de
tristesse.
L’ORAGE
Je
vis
un grand orage venir du Nord. Il s’avançait en demi-cercle ver=
s la
ville à la haute tour (Vienne) et il =
s’étendit
aussi vers le couchant. Je vis au loin des combats et des raies de =
sang
dans le ciel au-dessus de plusieurs endroits, et je vis approcher des
malheurs et des misères infinies pour l’Église.<=
span
style=3D'font-size:0pt;color:black;background:black;mso-ansi-language:X-NON=
E;
mso-fareast-language:X-NONE;mso-bidi-language:X-NONE;layout-grid-mode:line'=
>
J’ai
vu sur cette ville (Rome) de ter=
ribles
menaces venant du Nord.
Je
vis le sacrifice d’Isaac sur le mont Calvaire. Le derrière de =
l’autel
était tourné au Nord : les patriarches plaçaient
toujours ainsi l’autel parce que le mal était venu du <=
span
style=3D'font-size:10.0pt;font-family:Verdana;letter-spacing:.25pt'>Nord.
Ô
ville, ô ville (Rome) De quoi=
es-tu
menacée ? L’orage est proche. Prends bien garde
Je
vis Rome dans un état si déplorable que la moindre
étincelle pouvait mettre le feu partout. Je vis
Un
jour, étant en extase, je m’écrias à haute voix =
en
gémissant : "Je vois l’Église compl&e=
grave;tement
isolée et comme tout à fait délaissée. Il semble
que tout le monde s’enfuit. Tout est en lutte autour d’elle.
Partout je vois de grandes misères, la haine, la trahison et =
le
ressentiment, le trouble, l’abandon et un aveuglement complet.
On
s’était
dans l’Église fabriqué un Christ à sa convenance=
, on
l’avait revêtu de ses utopies, en sorte qu’il ne lui rest=
ait
d’autre grandeur que l’exacerbation de l’orgueil de lR=
17;homme.
Et l’on voit là, soudain, au plus fort du désastre, que=
ce
Dieu ne peut rien. Car celui-là
n’est plus le Christ
Je
vois d’un point central et ténébreux partir d=
es message=
rs
pour porter quelque chose en plusieurs lieux : cela sor=
t de
leur bouche comme une vapeur noire qui tombe sur la poitrine des audit=
eurs
et allume en eux la haine et la rage.
[Le contenu global de la vision prophétique no=
us
parait faire état d’une double crise : d’une
part une invasion étrangère venant du
Nord; d’autre part une confusion sans exemple dans le sein de l’=
;Église.
Mais l’Église demeure, fût-ce au p=
lus
profond des catacombes : l’Église des opprimés.]=
Je
prie ardemment pour les opprimés. Sur des lieux où prient
quelques personnes, je vois descendre la lumière, sur d’aut=
res
d’épaisses ténèbres. La situation est terrible. =
Combien=
j̵=
7;ai
prié.
VIENNE
J’ai
eu la vision d’une grande église avec une tour très hau=
te
et très artistement travaillée, située dans une gra=
nde
vile, près d’un large fleuve. Le patron de l’égli=
se
était saint Étienne, et je vis près de lui un autre sa=
int
qui fut martyrisé après lui.
Auprès
de cette église, je vis beaucoup de gens de distinction, parmi lesqu=
els
plusieurs étrangers, avec des tabliers et des truelles. Ils semblaient
envoyés là pour démolir cette église qui
était couverte en ardoise et sa belle tour. Toute sorte de gens du p=
ays
se réunissaient à eux : il y avait l&ag=
rave;
jusqu’à des prêtres et des religieux.
[Il n’est trop clair qu’il s’agit
là des attaques menées par dont le but inlassablement
poursuivi a toujours été la destruction de l’Égl=
ise....]
Je
vis ensuite cinq figures d’hommes entrer dans cette église (la cathédrale de Vienne), <=
span
style=3D'font-size:10.0pt;font-family:Verdana;letter-spacing:-.15pt'>trois =
qui
semblaient prêtres étaient revêtus d’ornements
sacerdotaux pesants et antiques ; les deux autres
étaient des ecclésiastiques tout jeunes qui paraissaient
appelés aux saints ordr=
es. Il
me sembla aussi que ceux-ci reçurent la sainte communion et qu’ils étaient destinés
à réveiller la vie dans les âmes.
Tout
à coup, une flamme partit de la tour, se répandit sur le toit=
et
il semblait que tout dût être consumé. Je pensai alors au=
large
fleuve qui longeait l’un des côtés de la ville, me deman=
dant
si on ne pourrait pas avec son eau éteindre le feu. Mais les flammes
blessèrent beaucoup de ceux qui avaient mis la main au travail =
de
démolition : elles les chassèrent et l’&Eacu=
te;glise
resta debout. Cependant je vis qu’elle ne serait ainsi sauvée =
qu’après
le grand orage qui approchait.
Cet
incendie dont l’aspect était effrayant, indiquait en premier l=
ieu
un grand danger, en second lieu une nouvelle splendeur de l’Ég=
lise
après la tempête. Dans ce pays, ils ont déjà commenc=
é
à ruiner l’Église au moyen des écoles qu’i=
ls
livrent à l’incrédulité.
Je
vis un grand orage venir du Nord. Il avançait en demi cercle vers la
ville à la haute tour et il s’étendit aussi vers le
couchant (
Les protestants se mirent partout à attaquer l’É=
glise.
Mais les serviteurs de l’Eglise sont si lâches ! Il=
s ne
font pas usage de la force qu’ils possèdent dans le sacerdoce.=
Je
ne pus m’empêcher de pleurer amèrement à cette vu=
e.
PARIS
Dans
un endroit, il me sembla qu’on minait en-dessous une grande ville
où le mal était à son comble. Il y avait plusieurs
diables occupés à ce travail. Ils étaient
déjà très avancés et je croyais qu’avec t=
ant
et de si pesants édifices elle allait bientôt s’effondre=
r. J’ai
souvent eu, à propos de Paris, l’impression qu’il devait
être ainsi englouti : je vois tant de cavernes au-desso=
us,
mais qui ne ressemblent pas aux grottes souterraines de Rome avec les sculptu=
res
dont elles sont ornées.
[Ici, semble-t-il, se juxtaposent visions symboliques=
et
tableaux réels : les
menées souterraines des ennemis de
Je
vis une affreuse corruption, de grandes misères et des abominations
horribles dans la capitale (de
Il
me sembla qu’elle était près de s’engloutir : j̵=
7;eus
l’impression qu’il n y resterait pas pierre sur pierre.
Quand
j’arrive dans un pays, je vois le plus souvent dans sa capitale, comme
dans un point central, l’état général d=
e ce
pays sous forme de nuit, de brouillard, de froid ; je vois=
aussi
de très près les sièges principaux de la perditio=
n,
je comprends tout et je vois en tableaux où sont les plus grands
dangers. De ces foyers de corruption, je vois des écoulements et des
bourbiers se répandre à travers le pays comme des canaux
empoisonnés et je vois au milieu de tout cela les gens pieux en
prière, les églises où repose le Saint-Sacreme=
nt, les cor=
ps
innombrables des saints et des bienheureux, toutes les oeuvres de vertu, =
span>d’=
;humilité,
de foi, exercer une action qui soulage, qui apaise, qui arrête le mal,
qui aide où il le faut. Ensuite j’ai des visions où des
méchants comme des bons passent devant mes yeux.
Je
vois planer sur certains lieux et certaines villes, des apparitions effraya=
ntes
qui les menacent de grands dangers ou même d’une destruction
totale. Je vois tel lieu s’enfoncer en quelque sorte dans la nuit : dans =
un
autre, je vois le sang couler à flots dans des batailles livré=
;es
en l’air, dans les nuages.
Et
ces dangers, ces châtiments, je ne les vois pas comme des choses
isolées, mais je les vois comme des conséquences de ce qui se
passe dans d’autres contrées où le péché
éclate en violences et en combats acharnés et je vois le
péché devenir la verge qui frappe les coupabl=
es.
Une
nuit (Anne-Catherine "voyageait"
surtout la nuit) elle fut transportée par toute la terre :
Je traversais la vigne (le diocè=
se)
de saint-Ludger (Munster) o&ugra=
ve; je
trouvais toutes choses en souffrance comme auparavant et je passais par la
vigne de saint-Liboire (Paderborn)=
i> où
j’ai travaillé en dernier lieu et que je trouvais en voie d’=
amélioration.
Il
s’agit de travaux mystiques accomplis dans la mystérieuse
économie de
Je
passais par le lieu (Prague) o&u=
grave;
reposent saint Jean Népomucène, saint Wenceslas, sainte Ludmi=
le
et d’autres saints. Il y avait beaucoup de saints, mais parmi les viv=
ants
peu de prêtres Pie X et il me sembla que les personnes bonnes et pieu=
ses
se tenaient cachées ordinairement.
J’allais
toujours vers le midi (après ê=
tre
montée au nord-est) et je passais devant la grande ville =
(Vienne) que domine une haute tour et =
autour
de laquelle il y a beaucoup d’avenues et de faubour=
gs. Je
laissais cette ville à gauche et je traversais une région de
hautes montagnes (les Alpes autrichiennes=
i>)
où il y avait encore ça et là, beaucoup de gens pieux,
spécialement parmi ceux qui vivaient dispersés : puis=
, allant
toujours au midi, j’arrivais dans la ville maritime (Venise) où j’ai vu
récemment saint Ignace et ses compagnons. Je vis, là aussi, <=
/span>une gr=
ande
corruption : je vis saint Marc et d’autres saints. J’allais dan=
s la
vigne de saint Ambroise (le
diocèse de Milan). Je me rappelle à ce sujet beauc=
oup
de visions et de grâces obtenues par l’intercession de saint
Ambroise, notamment l’action exercée par lui sur saint =
Augusti=
n. J’ai
appris beaucoup de choses sur lui et, entre autres, qu’il avait connu=
une
personne
ayant, à un certain degré, le don de reconnaître les
reliques. J’eus des visions ce sujet et je crois qu’il a
parlé de cela dans un de ses écrits.
J’arrivais
chez saint Pierre et saint Paul (Rome)<=
/span>
et je vis un monde ténébreux plein de d&eacut=
e;tresse,
de confusion et de corruption. J’ai vu sur cette vil=
le de
terribles menaces venant du Nord.
Partant
de là, je traversais l’eau (
&nb=
sp; =
&nb=
sp; =
Je vis les ténèbres répandues par toute cette
contrée sur laquelle reposait un trésor de m&eacut=
e;rites
et de grâces venant du saint (saint I=
gnace).
Je me trouvais au point central du pays. Je reconn=
us l’endroit
où, longtemps auparavant, j’avais vu dans une vision des innoc=
ents
jetés dans une fournaise ardente.
La
vision de la fournaise ardente est peut-être symbolique. Sans doute y
faut-il discerner le martyre d’innocentes victimes, prêtres,
religieux et religieuses, torturés, mis à mort, dans le=
d&eacu=
te;ferlement
contre l’Église de la haine satanique.
Ici,
le Pèlerin rappelle :
Le
mois de mars d’auparavant, elle avait vu sous la figure d’une
fournaise ardente où l’on jetait des innocents, la
condamnation de gens irréprochables et la destruction de la foi et d=
es
bonnes moeurs dans la patrie de saint Ignace : sur quo=
i elle
fut informée que ceux qui chauffaient la fournaise, les satellit=
es
et les juges iniques auraient un sort pareil à celui qu’ils
préparaient maintenant aux innocents.
Je
vis de nouveau les ennemis du dedans (il s’agit donc bien d’une guerre civile=
)
s’avançant de tous les côtés et ceux qui attisaie=
nt
le feu jetés eux-mêmes dans la fournaise.
[Selon qu’il arrive fréquemment dans la
vision prophétique, les faits sont moins enchaînés chronologiquement
que reliés dans leurs causes et leurs effets.]
Je vis d=
’énormes
abominations se répandrent sur le pays. Mon guide me dit : "Auj=
ourd’hui,
Babel est ici". Et je vis par to=
ut le
pays une longue chaîne de sociétés secrètes, ave=
c un
travail comme à Babel, e=
t je
vis l’enchaînement de ces choses, jusqu’à la
construction de la tour, dans =
un
tissu fin comme une toile d’araignée, s’étendant
à travers tous les lieux et toute l’histoire : toutefois le produit suprême de cette
floraison était Sémiramis, la femme diabolique.
[Et, certes, s’étendant à tous les
lieux et à toute l’histoire, quoique centrée sur l̵=
7;Espagne,
la vision la
déborde infiniment. Or, sur Babylone
règne la reine de Babylone, Sémiramis,
Je
vis détruire tout ce qui était sacré et l’impi&e=
acute;té
et l’hérésie faire irruption.
On
était aussi menacé d’une guerre civile prochaine et d=
8217;une
crise intérieure qui allait tout détruire.
[C’est donc bien en Espagne que
D’Espagne,
Anne-Catherine est transportée en Irlande :
De
ce malheureux pays (l’Espagne) je fus conduite par-dessus la m=
er,
à peu près vers le nord, dans une de où a
été saint Patrice.
Il n y=
avait
guère que des catholiques, mais ils étaient très
opprimés : ils avaient pourtant des rapports avec le Pape, mais=
en
secret. Il y avait encore beaucoup de bons dans ce pays parce que =
les
gens étaient unis entre eux.
Et
maintenant, l’Angleterre :
De
l’île de Saint-Patrice, j’arrivais par-dessus un bras de =
mer
(mer d’Irlande) une autre grande île. Elle était
sombre, brumeuse et froide.
Nous
savons comment il faut entendre cela : non dans un sens physique mais symbolique.
Je
vis ça et là quelques groupes de pieux sectaires.
[Pour Anne-Catherine, toute forme de christianisme qu=
i n’était
pas catholique romaine était au moins
entachée de schisme, et donc constituait une "secte".
Toutefois, ici, dans l’Église anglicane, elle voit de pieux
fidèles.]
...du
reste tout y était dans une grande fermentation.
Presque
tout le peuple était divisé en deux partis, et ils éta=
ient
occupés d’intrigues ténébreuses et
dégoûtantes. [C’est sûrement une
caractéristique de l’Angleterre d’être divis&eacut=
e;e
en deux partis ou deux fractions rivales ; <=
i>en
religion :
Le
parti le plus nombreux était le plus mauvais ; le moi=
ns
nombreux avait les soldats à ses ordres ; il ne =
valait
pas non plus grand’ chose, mais pourtant il valait mieux. Je vis une
grande confusion et une lutte qui approchait et je vis le parti le moins
nombreux avoir le dessus.[<=
/span>Ces
lignes semblent présager une révolution, peut-être une
guerre civile.]
Il
y avait dans tout cela d’abominables manoeuvres : on se
trahissait mutuellement, tous se surveillaient les uns les autres =
et
chacun aux temps passés : combien de saints rois, d’=
évêques,
de propagateurs du christianisme qui semblait être l’espio=
n de
son voisin. Au-dessus de ce pays je vis une grande quantité=
; d’amis
de Dieu appartenant étaient venus de là ‘en
Allemagne travailler à notre profit ! (<=
i>Anne-Catherine
parle ici en allemande). Je v=
is
sainte Walburge, le roi Édouard, Edgar et aussi sainte Ursule (tous saints britanniques<=
/span>). JR=
17;ai
vu beaucoup de misères dans le pays froid et brumeux : j’y ai vu=
de l=
8217;opulence,
des vices et de nombreux vaisseaux.
De
là, j’allais au levant, par-delà la mer, dans une
contrée froide où je vis sainte Brigitte, saint =
Canut (Knud : r=
oi de
Danemark et patron de ce pays) et saint É=
ric
(roi de Suède). Ce pa=
ys
était plus tranquille et plus pauvre que le précédent,
mais il était aussi froid, brumeux et sombre. Il y avait
beaucoup de fer (les gisements de fer, d=
217;un
minerai très pur, en Suède centrale et en Laponie) et
peu de fertilité. Je ne sais ce que j’y ai fait ou vu. Tout =
span>le mond=
e y
était protestant.
[Anne-Catherine décrit de façon fort
claire
De
là, j’allais dans une immense contrée (
Ils
bâtissaient de grandes églises et croyaient avoir la raison po=
ur
eux. Je vis qu’on armait et qu’on travaillait de tous les
côtés : tout était sombre et menaçant=
. Je
vis là saint Basile et =
d’autres
encore. Je vis sur le château aux toits étincelants (la cathédrale saint Basile sur la place Rouge) le malin qui se tenait aux aguets.
Je vois planer sur certains lieux et certaines villes, des apparitions effraya= ntes qui les menacent de grands dangers ou même d’une destruction totale. Je vois tel lieu s’enfoncer en quelque sorte dans la nui= t ; dans un autre, je vois le sang couler à flots dans des batail= les livrées en l’air, dans les nuages, et souvent, il s’en détache un tableau séparé d’un aspect plus frapp= ant qui a sa signification propre. Et ces dangers, ces châtiments, je ne = les vois pas comme choses isolées, mais je les vois comme des conséquence de ce qui se passe en d’autres contrées où le péché éclate en violences= et en combats acharnés, et je vois le péché devenir la verge qui frappe les coupables.<= o:p>
[On remarque, en toutes ces visions, un constant
mélange de réalité et de symbolisme :
ainsi
de cette réalité d’=
;aujourd’hui
qui devait paraître fort étrange aux yeux de l’extatique=
: la guerre
des temps futurs menée non plus sur terre, mais dans les airs !]
Pendant
que tout cela sort comme un développement des tableaux
ténébreux que je vois sur la terre dans ces pays, je vois les
bons germes lumineux qui son en eux donner naissance à des tableaux
placés dans une région plus élevée. Je vois
au-dessus de chaque pays un monde de lumière qui représente
tout ce qui s’est fait pour lui par des saints, enfants de ce =
pays, =
ce qu’ils
ont fait descendre sur lui par les mérites de Jésus-Christ des
trésors de grâce de l’église.
Je
vois au-dessus d’églises dévastées (sans doute
moins ruinées matériellement que spirituellement !) planer des églises dans la
lumière, je vois les évêques et les docteurs, les martyr=
s, les
confesseurs, les voyants et tous les privilégiés de la
grâce qui ont vécu là ; j’entre dans des tableaux
où figurent leurs miracles et les grâces qu’ils on
reçus, et je vois les visions, les révélations, les
apparitions les plus importantes qu’ils aient eues ; je vois <=
span
style=3D'font-size:10.0pt;font-family:Verdana;letter-spacing:-.2pt'>toutes =
leurs
voies et leurs relations l’action qu’ils ont exercée de
près et de loin, l’enchaînement de leurs travaux et les
effets produits par eux jusqu’aux distances les plus &eacut=
e;loignées.
Je vois tout ce qui a été fait, comment cela a ét&eacu=
te;
anéanti ; et comment toutefois la bénédiction
demeure toujours sur les voies qu’ils ont parcourues, comment ils res=
tent
toujours
en union avec leur patrie et leur troupeau par l’intermédiaire=
de
gens pieux qui gardent leur mémoire et particulièreme=
nt
comment leurs ossements, là où ils reposent, sont, par suite =
d’un
rapport intime qui les rattache à eux, des sources de leur
charité et de leur intercession.
[Aussi bien, l’Ennemi qui sait, lui, où =
sont
ses adversaires les plus efficaces après la très <=
i>redoutable
Vierge Marie, s’est-il acharné, par théologiens
interposés, à abolir le culte des saints
et à vider les églises de leurs images et de leurs
reliques !]
Sans le secours de Dieu, on ne pourrait pas contempler tant de
misères et d’abominations auprès de cette charité=
; et
de cette miséricorde, sans en mourir de douleur.
Je
vis la terre comme une surface ronde qui était couverte d’obsc=
urité
et de ténèbres.
[Et c’est là, sans doute, vision
allégorique de la nuit spirituelle tombée sur le monde et des=
ravages
causés dans les âmes au terme de la grande apostasie. Mais
parallèlement, l’homme ayant maudit Dieu,=
la
malédiction impuissante contre Dieu, retombe sur l’homme et
sur toute la nature.]
Dieu
avait fait don à l’homme pour qu’il la gouverne avec
sagesse, de la création tout entière. Son premier
péché déjà la lui rendit, sinon hostile, &agrav=
e;
tout le moins avare et dure.
[Mais voilà qu’une chose toute nouvelle=
est
pour lors en train de se produire : l=
’homme
qui s’est spirituellement
suicidé en se coupant de Dieu, et comme pris d’une
frénésie de meurtre, de clonage contre Dieu, pro=
longe
son abomination en partant ass=
assiner
la nature : OGM, hybrides, désolations scientifiques de toutes
sortes !]
Tout
se desséchait et semblait périr. Je vis cela avec des
détails innombrables chez des créatures de toutes espè=
ces,
telles que les arbres, les arbrisseaux, les plantes, les fleurs et les champs=
. C’était
comme si l’eau était pompée dans les ruisseaux, les fon=
taines,
les fleuves et les mers, ou comme si elle retournait à sa
source, aux eaux qui sont au-dessus du firmament et autour du paradis. Je
traversais la terre désolée et je vis les fleuves comme des <=
/span>lignes
menues, les mers comme de noirs abîmes où l’on ne voyait=
plus qu=
’au
centre quelques flaques d’eau. Tout le reste était une vase
épaisse et trouble dans laquelle je voyais des ani=
maux
et des poissons énormes embourbés et luttant contre la mort. =
J’allais
assez loin pour pouvoir reconnaître le rivage de la mer où j’=
;avais
vu autrefois noyer saint Clément. Je vis aussi des lieux et des hommes
dans le plus triste état de confusion et déperdition et je =
span>vis, &a=
grave;
mesure que la terre devenait plus désolée et plus aride, les
oeuvres ténébreuses des hommes aller croissant.
Je vis
beaucoup d’abominations dans un grand détail… [conséquence
directe :] Je reconnus Rome
et je vis l’Église opprimée et sa décadence &agr=
ave;
l’intérieur et à l’extérieur.
L’=
;Église
était toute rouge de sang, et il me fut dit qu’elle serait
lavée dans le sang.
[
50 OU 60 ANS AVANT L’AN 2000
<=
!--[if gte vml 1]>
<= o:p>
Au
milieu de l’enfer était un abîme affreux : Lucifer y fut précipité chargé de chaîne=
s,
une épaisse fumée=
l’environnait
de toutes parts. Sa destinée était réglée par u=
ne
loi que Dieu lui-même avait posée ; je vis que cinquante ou soixante ans, si je ne me trompe, avant l=
8217;an
2000, Lucifer devait sortir po=
ur
quelques temps de l’abîme.
Je vis plusieurs autres dates que j’ai oubliées, d’=
autres
démons devaient aussi être mis en liberté à une
époque plus ou moins éloignée, afin de tenter les homm=
es
et de servir d’instruments à la justice divine. Plusi=
eurs
de ces démons doivent sortir de l’abîme à cette <=
/span>é=
;poque-ci
et d’autres d’ici à peu de temps.
Je
vis que les apôtres furent envoyés dans la plus grande partie =
de
la terre pour y abattre partout le pouvoir de satan et pour y apporter la
bénédiction, et que les contrées où ils =
op&eacu=
te;rèrent
étaient elles celles qui avaient été le plus fortement
empoisonnées par l’ennemi.
Si
ces pays n’ont pas persévéré dans la foi
chrétienne et sont maintenant laissés à l̵=
7;abandon,
ça a été, comme je l’ai vu, par une sage disposi=
tion
de la providence. Ils devaient être seulement bénis et en quel=
que
sorte fumés pour l’avenir, et ils restent en friche afin qu̵=
7;ensemencés
à nouveau, ils portent des fruits abondants quand les autres (donc c=
eux chez le=
squels
la semence a levé, les nations chrétiennes) seront à l=
eur
tour laissés sans culture.
GLOIRE
CRÉPUSCULAIRE DE L’ÉGLISE
Alors
je vis rebâtir l’Église très promptement et avec =
plus
de magnificence que jamais.
Je vis une femme pleine de majesté s’avancer dans la grande
place qui est devant l’Église. Elle avait son ample manteau
relevé sur les deux bras et elle s’éleva doucement en l=
’air.
Elle
se posa sur le dôme et étendit sur toute l’=
;étendue
de l’Église son manteau qui semblait rayonner d’or. Les
démolisseurs venaient de prendre un instant de repos, =
mais,
quand ils voulurent se remettre à l’oeuvre, il leur fut absolu=
ment
impossible d’approcher de l’espace couvert par le manteau.
Puis
je vis, dans le lointain, s’approcher de grandes cohortes, rang&eacut=
e;es
en cercle tout autour de l’Église, les unes sur la terre, les
autres dans le ciel. La première était composée de jeu=
nes
hommes et de jeunes filles, la seconde de gens mariés de toute condi=
tion
parmi lesquels des rois et des reines, la troisième de religieux, la
quatrième de gens de guerre. En avant de ceux-ci, je vis un homme mo=
nté
sur un cheval blanc. La dernière troupe était compos&=
eacute;e
de bourgeois et de paysans dont beaucoup étaient marqués au f=
ront
d’une croix rouge.
Alors
la bataille s’engagea dans le ciel : Michel et ses anges combattirent=
le
Dragon. Celui-ci riposta, appuyé par ses Anges, mais ils euren=
t le
dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc,=
l’énorme
Dragon !
J’ai
vu
l’Église
de saint Pierre : elle était dénudée, à l&=
#8217;exception
du choeur et du maître-autel. Puis il vint de toutes les parties du
monde des prêtres et des laïques qui refirent les murs de
pierre.
Pendant
qu’ils s’approchaient, des captifs et des opprimés furent
délivrés et se joignent à eux.
Tous
les démolisseurs et les conjurés furent chassés de par=
tout
devant eux et furent, sans savoir comment, réunis en une seule m=
asse
confuse et couverte d’un brouillard. Ils ne savaien=
t ni
ce qu’ils avaient fait, ni ce qu’ils devaient faire, et ils
couraient, donnant de la tête les uns contre les autres, ce que je les =
vois
souvent faire. Lorsqu’ils furent tous réunis en une =
seule
masse, je les vis abandonner leur travail de démolition de l’&=
eacute;glise
et se perdre dans les divers groupes.
Alors,
je vis rebâtir l’Église très promptement et avec =
plus
de magnificence que jamais : car les gens de toutes les cohortes se faisaie=
nt
passer des pierres d’un bout du monde à l’autre. Lorsque=
les
groupes les plus éloignés s’approchèrent, celui =
qui
était le plus près du centre se retira derrière les aut=
res,
C’était comme s’ils présentaient divers travaux d=
e la
prière et les groupe de soldats les oeuvres de la guerre. Je v=
is
dans celui-ci des amis et des ennemis appartenant à toutes les natio=
ns.
C’étaient purement des gens de guerre comme les nôtres <=
i>(la voyante veut dire comme les soldats de son temps=
)
et revêtus de même.
Le
cercle qu’ils formaient n’était pas fermé, mais i=
l y
avait vers le nord un grand intervalle vide et sombre : c’=
;était
comme un trou, comme un précipice. J’eus le sentiment qu’=
;il
y avait là, une terre couverte de ténèbres.
Je
vis aussi une partie de ce groupe (celui, semble-t-il, des gens de guerre)
rester en arrière : ils ne voulaient pas aller en avant et tous avaient l=
’air
sombre et restaient serrés les uns contre les autres. Dans tous ces
groupes, je vis beaucoup de personnes qui devaient souffrir le mar=
tyre
pour Jésus : il y avait encore là beaucoup de mécha=
nts
(ce qui implique que la conversion, pour être générale n&=
#8217;était
cependant pas totale) et une autre séparation devait plus tard avoir
lieu.
Cependant,
je vis l’Église complètement restaurée ; =
au-dessus d’elle, sur =
une
montagne, l’Agneau de Dieu
entouré d’une troupe de vierges tenant des palmes à la
main, et aussi les cinq cercles formés des cohortes célestes
correspondant à ceux d’en bas qui appartiennent à la te=
rre.
Je vis de grandes troupes venant de plusieurs pays se diriger vers un
point et des combats se livrer partout. Je vis au milieu d’eux une gran=
de
tache noire comme un énorme trou ; ceux qui combattaient à =
l’entour
devenaient de moins en moins nombreux, comme si plusieurs y fussent tombés sans q=
u’on
le remarquât.
Pendant
ce temps, je vis encore au milieu des désastres les douze hommes don=
t j’ai
déjà parlé, dispersés en diverses
contrées sans rien savoir les uns des autres, recevoir des rayons =
span>de l=
8217;eau
vive. Je vis que tous faisaient le même travail de divers
côtés ; qu’ils ne savaient pas d’où il l=
eur
était commandé et que quand une chose était faite, une
autre leur était donnée à faire. Ils étaient touj=
ours
douze dont aucun n’avait plus de quarante ans. Je vis =
que
tous recevaient de Dieu ce qui s’était perdu et qu’ils
opéraient le bien de tous les côtés ; ils
étaient tous catholiques. Je vis aussi, chez les ténéb=
reux
destructeurs, de faux prophètes et les gens qui travaillaient contr=
e les
écrits des douze nouveaux apôtres.
Comme
les rangs de ceux qui combattaient autour de l’abîme
ténébreux allaient s’éclaircissant de plus en pl=
us,
et comme pendant le combat toute une ville avait disparu, les douze =
hommes
apostoliques gagnaient sans cesse un grand nombre d’adhérents,=
et
de l’autre ville (Rome la véritable ville de Dieu) partit
comme un coin lumineux qui entra dans le disque sombre.
LES DEUX CITÉS
Je
vis dans deux sphères opposées l’empire de Satan et l=
8217;empire
du Sauveur. Je vis la ville de Satan et une femme, la prostituée de
Babylone, avec leurs prophètes et leurs prophétesses, leur
thaumaturges et leurs apôtres. Là tout était riche,
brillant, magnifique, comparé à l’empire du Sauveur. J&=
#8217;y
ai vu des rois, des empereurs, des prêtres superbement vêtus et montés=
sur
des chars. Satan avait un trône magnifique.
En même temps je vis l’empire du Sauveur, pauvre et à
peine visible sur la terre, plongé dans le deuil et la
désolation. L’Église me fut présentée tout
à la fois sous les traits de
MARIE, PROTECTRICE DE L’ÉGLISE<= o:p>
Je vis au-dessus de l’Église (Saint Pierre de Rome, const= ante allégorie de l’Église en ces visions) fort amoindr= ie, une femme majestueuse revêtue d’un manteau bleu de ciel q= ui s’étalait au loin, et portant une couronne d’étoiles sur la tête.<= o:p>
J’aperçus
une sorte de large manteau qui allait toujours en s’élargissan=
t et
qui finit par embrasser tout un monde avec ses habitants. En m&ecir=
c;me
temps, ce symbole fut pour moi une image du temps présent, e=
t je
vis des prêtres faire des trous dans ce manteau et regarder à
travers.
Je vis dans une grande ville une église qui était la moi=
ndre
devenir la première.
Les
nouveaux apôtres se réunirent tous dans la lumière. J=
8217;ai
cru me voir au premier rang avec d’autres que je connaissais.
Maintenant, tout refleurissait. Je vis un nouveau Pape très ferme, je vis au=
ssi le
noir abîme se rétrécir déplus en plus : à la fin, il était arriv&eac=
ute;
à ce point qu’un =
seau d’eau
pouvait en couvrir l’ouverture.
En dernier lieu, je vis encore trois groupes ou trois réunions d=
’hommes
s’unir à a lumière. Ils avaient parmi eux des gens de b=
ien
éclairés, et ils entrèrent dans l’Église<=
/span>. Les eaux
abondaient de toutes part : tout était vert et fleuri. Je vis b&a=
circ;tir
des églises et des couvents.
Mais
je vis aussi le secours arriver au moment de la plus extrême
détresse.
Je vis de nouveau la sainte Vierge monter sur l’Église et
étendre son manteau. Lorsque j’eus ce dernier spectacle,=
je
ne vis plus le Pape actuel. Je vis un de ses successeurs. Je le vis à=
; la
fois doux et sévère. Il savait s’attacher les bons
prêtres et repousser loin de lui les mauvais.
"Je
vis tout se renouveler et une Église qui s’élevait jusq=
u’au
ciel.
LE COMBAT DE SAINT
MICHEL
Déjà
toute la partie antérieure de l’église était aba=
ttue
:
il n y restait =
plus
debout que le sanctuaire avec le Sain=
t-Sacrement.
J’étais accablée de tristesse et je me demandais toujou=
rs où était donc cet homme que j=
’avais
vu autrefois se tenir sur l’Église pour la défendre, =
span>portant un vêtement rouge et tenant u=
ne
bannière blanche.
Je vis de nouveau l’église de saint Pierre avec sa haute
coupole. Saint Michel se tenait au sommet, brillant de lumièr=
e,
portant un vêtement rouge de sang et tenant à la main un grand
étendard de guerre.
Sur
la terre, il y avait un grand combat. Des verts et des bleus combattaient
contre des blancs, et ces blancs qui avaient au-dessus d’eux une
épée rouge et flamboyante, paraissaient avoir le dessous =
span>; mais to=
us
ignoraient pourquoi ils combattaient.
L’Église
était toute rouge de sang comme l’ange, et il me fut dit qu=
217;elle
serait lavée dans le sang.
Plus
le combat durait, plus la couleur sanglante s’effaçait de l=
217;Église
et elle devint de plus en plus transparente. Cependant, l’ange descend=
it,
alla aux blancs et je le vis plusieurs fois en avant de toutes leurs cohortes=
.
Alors,
ils furent animés d’un courage merveilleux sans qu̵=
7;ils
sussent d’où ça leur venait ; c’était l=
8217;ange
qui multipliait ses coups parmi les ennemis, lesquels s’enfuirent de =
tous
côtés. Le glaive de feu qui était au-dessus du blanc
victorieux, disparut alors.
Pendant
le combat, des troupes d’ennemis passaient continuellement de leur
côté et une fois il en vint une très nombreuse.
Au-dessus
du champ de bataille, des troupes de saints parurent dans l’air : ils
montraient, indiquaient ce qu’il fallait faire, faisaient des sign=
es
avec la main : tous étaient différents entre =
eux,
mais inspirés d’un même esprit et agissant dans un
même esprit.
Lorsque
l’ange fut descendu du haut de l’Église, je vis au-dessu=
s de
lui dans le ciel une grande croix lumineuse à laquelle le Sauveur
était attaché ; de ses plaies sortaient des faiscea=
ux de
rayons resplendissants qui se répandaient sur le monde. Les plaies
étaient rouges et semblables à des portes
éclatantes dont le centre était de la couleur du soleil. Il n=
e portai=
t pas
de couronne d’épine, mais de toutes les plaies de la tête
partaient des rayons qui se dirigeaient horizontalement sur le monde.
Les
rayons de ses mains, du côté et des pieds avaient=
les
couleurs de l’arc en ciel ; ils se divisaient en lignes très
menues, quelquefois aussi ils se réunissaient et atteignaient ain=
si
des villages, des villes, des maisons sur toute la surfac=
e du
globe. Je les vis ça et là, tantôt de loin, tantô=
t de
près, tomber sur divers mourants et aspirer les âmes qui, entr=
ant
dans un de ces rayons colorés, pénétraient dans la pla=
ie
du Seigneur. Les rayons de la plaie du côté se répandai=
ent
sur l’Église placée au-dessous, comme un courant abondan=
t et
très large. L’Église en était toute
illuminée, et je vis la plupart des âmes entrer dans le Seigneur
par ce courant de rayons.
Je
vis aussi planer à la surface du ciel un coeur resplendissant d̵=
7;une
lumière rouge, duquel partait une voie de rayons blancs qui
conduisaient dans la plaie du côté...
...Et
une autre voie qui se répandait sur l’Église et sur
beaucoup de pays...
...Ces
rayons attiraient à eux un grand nombre d’âmes qui, par =
le
coeur et la voie lumineuse, entraient dans le cô=
;té
de Jésus. Il me fut dit que ce coeur était Marie.
J’eus
encore la vision d’une immense bataille. Toute la plaine était
couverte d’une immense fumée : il y avait des taillis remplis de
soldats d’où l’on tirait continuellement. C’&eacut=
e;tait
un lien bas : on voyait de grandes villes dans le lointain. Je vis
saint Michel descendre avec une nombreuse troupe d’anges et
séparer les combattants. Mais cela n’arrivera que quand tout
semblera perdu. Un chef invoquera saint Michel et alors la victoire descend=
ra. ‘=
<=
!--[if gte vml 1]>
Elle
ignorait l’époque de cette bataille. Elle dit une fois que cela
arriverait en Italie, non loin de Rome où beaucoup d’ancie=
nnes
choses seraient détruites et où beaucoup de saintes choses
nouvelles (c’est-à-dire inconnues jusqu’alors)
reparaîtraient un jour.
Saint
Michel descendit dans l’église (démolie à l̵=
7;exception
du choeur et du maître-hôtel) revêtu de son armure, et il
arrêta en les menaçant de son épée, plusieurs
mauvais pasteurs qui voulaient y pénétrer.
Il
les chassa dans un coin obscur où ils s’assirent, se regardant=
les
uns
les autres. La partie de l’Église qui était démo=
lie
fut en peu d’instants entourée d’un l&eacut=
e;ger
clayonnage, de manière à ce que l’on pût y
célébrer parfaitement le service divin. Puis il vint de toutes
les parties du monde des prêtres et des laïques, qui refirent les
murs de pierre ; car les démolisseurs n’avaient pas pu
ébranler les fortes pierres des fondements.
Je
vis la fille du roi des rois attaquée et persécutée. E=
lle
pleurait beaucoup sur tout le sang qui allait se répandre et promena=
it
ses regards sur une tribu de vierges fortes qui devaient combat=
tre
à ses côtés. J’eus beaucoup à faire avec e=
lle
et je la suppliais de penser à mon pays et à certaines
contrées que je lui recommandais. Je demandais pour les prêtres
quelque chose de ses trésors ; elle me répondit : "oui, j’ai de grands trésors, mais on les foule a=
ux pieds."
Elle portait un vêtement bleu de ciel.<=
span
style=3D'font-size:10.0pt;font-family:Verdana;letter-spacing:-.1pt'>
Là-dessus,
je reçus de mon conducteur une nouvelle exhortation à prier
moi-même et à exciter tout le monde, autant que possible,
à prier pour les pêcheurs et en particulier pour les prêtres
égarés. "De bien MAUVAIS TEMPS vont venir", me dit-=
il.
Les
non-catholiques séduiront bien des gens et chercheront par tous les
moyens imaginables à tout enlever à l’Église. Il=
s’ensuivra
une grande confusion.
J’eus
une autre vision où je vis comment on préparait l’armur=
e de
la fille du roi. Une multitude de personnes y contribuaient. Et ce quR=
17;elles
apportaient consistait en prières en bonnes oeuvres, en victoires sur
elles-mêmes et en travaux de toute espèce. Tout cela allait =
span>de mai=
n en
main jusqu’au ciel, et, là, chaque chose, après avoir s=
ubi
un travail particulier, devenait une pièce de l’armure dont on
revêtait
Je
vis la bataille. Les ennemis étaient infiniment plus nombreux mais la
petite troupe fidèle abattait des rangs entiers. Pendant le comba=
t,
APRÈS L’ORAGE, la foi se rétabli=
ra.
Cependant,
de l’autre côté, ceux qui rebâtissaient se mirent
à travailler avec une incroyable activité. Il vint des hom=
mes
d’un très grand âge, importants, oubliés, puis
beaucoup de jeunes gens forts et vigoureux, des femmes, des enfan=
ts,
des ecclésiastiques et des séculiers, et l=
8217;édifice
fut bientôt restauré entièrement.
Je
vis alors un nouveau Pape venir avec une procession. Il était plus j=
eune
et beaucoup plus sévère que le précédent. On le
reçut avec une grande pompe. Il semblait prêt à =
consacr=
er l’Église
(saint Pierre de Rome) mais j’entendis une voix disant qu’une
nouvelle consécration n’était pas nécessaire, que=
le
très Saint-Sacrement y était toujours resté.
On
devait alors célébrer très solennellement une double
fête : un jubilé universel et la restauration de l’É=
glise.
Le Pape avant le commencement de la fête, avait déjà
disposé ses gens qui repoussèrent et renvoyèrent de=
l’assemblée
des fidèles, sans trouver aucune contradiction, une foule de membres=
du
haut et du bas clergé.
Je
vis qu’ils quittèrent l’assemblée en murmurant et
pleins de colère. Le Pape pris à son servic=
e de
tout autres personnes, ecclésiastiques et même laïques. A=
lors
commença la grande solennité dans l’Église de
saint Pierre.
Les
hommes au tablier blanc continuaient à travailler à leur oeuv=
re
de démolition sans bruit et avec circonspection, quand les autre=
s ne
les voyaient pas : ils étaient craintifs et leurs y=
eux guettaient.
À la fête de
"J’ai
vu ces jours-ci, des choses merveilleuses touchant l’Église. L=
’Église
de saint Pierre était presque entièrement d&eacut=
e;truite
par la secte : mais les travaux de la secte furent aussi
détruits et tout ce qui leur appartenait, ses tabliers et son attira=
il
furent brûlés par le bourreau sur une place marquée d̵=
7;infamie.
C’était purement du cuir de cheval et la puanteur en é=
tait
si grande qu’elle m’a rendue malade.
J’ai
vu dans cette vision
L’Époux
célèbre son mariage, c’est à dire son indissolub=
le
union avec l’Église, comme se renouvelant constamment, et pour=
la
présenter à Dieu le Père, pure et sans tache dans tous=
ses me=
mbres,
il verse incessamment des torrents de grâce. Mais chacun de ses dons =
doit
être porté en compte, et, parmi ceux qui les reçoivent,=
un
petit nombre seulement pourrait se trouver en règle pour
cette reddition de comptes, si l’Époux de l’Églis=
e ne
préparait pas à toutes les époques des instruments qui
recueillent ce que d’autres laissent perdre, qui font valoir les tale=
nts
que d’autres enfouissent, qui paient les dettes contractées pa=
r d’autres.
Avant
de s’être manifesté en chair dans la plénitude des
temps pour conclure dans son sang le nouveau mariage, il avait, par le
mystère de l’Immaculée Conception, préparé
Marie pour être le type primordial et éternellement
immaculé de l’Église.
II
y a vingt ans maintenant que mon fiancé m’a conduite dans la
maison nuptiale et m’a mise sur un rude lit de fiancée o&ugr=
ave;
je suis encore gisante.
Tout
ce qui touche l’Église lui est montré en visions d̵=
7;une
simplicité et d’une profondeur merveilleuses dans les chambres d=
e
Je
me trouvais dans
Elle
avait sur la tête une couronne, sur la poitrine beaucoup de bijoux, t=
rois
chaînes et trois agrafes
de clinquant auxquelles étaient suspendues une quantité dR=
17;instruments,
défigures représentant =
des
écrevisses, des grenouilles, des crapauds, des sauterelles, et aussi=
de
petites cornes, des anneaux, des
sifflets, etc. Son vêtement était écarlate. (Ne serait-elle pas amenée par la révo=
lution
?). Sur son épaule s’agitait un hi=
bou,
lui parlant à l’oreille, tantôt à gauche, tantôt à droit=
e :
il semblait être son esprit fami=
lier.
Cette
femme, avec toute sa suite et de nombreux bagages, entra pompeusement dans =
la maison =
de
noces et en chassa tous ceux qui s y trouvaient.
Les
vieux messieurs et les ecclésiastiques eurent à peine le temp=
s de
ramasser leurs livres et leurs papiers, tous furent obligés de sortir, =
les
uns plein d’horreur, les autres pleins de sympathie pour la courtisan=
e. Quelques
uns allèrent à l’Église (probablement de petits =
noyaux
restés fidèles, minuscules églises du silence), d̵=
7;autres
dans diverses directions, marchant en groupes séparés.
Elle
renversa tout ce qui était dans la maison, jusqu’à la t=
able
et aux verres qui étaient dessus.
Il
n y eut que la chambre où étaient les habits de la fianc&eacu=
te;e
et la salle que j’avais vu se transformer en une église
consacrée à
Chose
remarquable, la courtisane, tout son attirail et ses livres fourmillaient de
vers luisants, et elle avait l’odeur infecte de ce scarabée
brillant qui sent si mauvais. Les femmes qui l’entouraient éta=
ient
des prophétesses magnétiques : elles prophétisaie=
nt
et la soutenaient.
Mais
cette ignoble fiancée voulait se marier et, qui plus est, à un
jeune prêtre pieux et éclairé. Je crois que c’=
était
un des douze que je vois souvent opérer des oeuvres
importantes sous l’influence de l’Esprit-Saint. I=
l s’était
enfui de la maison devant cette femme. Elle le fit revenir=
en
lui adressant les paroles les plus flatteuses.
Quand
il arriva, elle lui montra tout et voulait tout remettre en ses mains. Il s=
217;arrêta
quelques temps (donc il entra dans l’=
église
de la courtisane !) : mais comme elle se montrait avec lui press=
ante
et sans retenue, et qu’elle employait tous les moyens imagin=
ables
pour le porter à la prendre pour femme, il prit un air très g=
rave
et très =
imposant
: il
la maudit ainsi que tous ses manèges, comme étant ceux d̵=
7;une
infâme courtisane, et se
retira. (Sans doute ce jeune prêtre
jouira-t-il d’une autorité considérable, soit par sa sainteté, so=
it par
le rang qu’il occupera dans l’Église -Pape, peut-ê=
tre ?- soit par les deux choses ensemble. L’on comprend alors combien la
courtisane attend de lui confirmation
de la doctrine de perdition qu’elle a introduite dans
Alors
je vis tout ce qui était avec elle s’enfuir, céder la
place, mourir et noircir. Toute
Alors,
quand tout fut réduit en poussière et que le silence ré=
;gna
partout, le jeune prêtre revint et avec lui deux autres dont l’=
un,
qui était un homme âgé, semblait envoyé de Rome.=
(
Il
(le vieillard) portait une croix qu’il planta devant
Il
s’éleva un orage impétueux qui passa à travers la
maison et il en sortit une vapeur noire qui s’en alla au loin vers=
une
grande ville où elle se partagea en nuages de diverses grandeurs. (Cette vapeur noire :
les doctrines détestables qui avaient obscurci=
l’Église.
Le tout, hier, hideusement cohérent, se sé=
para
en hérésies distinctes (en petites chapelles) qui =
trouvèrent
refuge dans une ville lointaine)
Quant
à la maison, elle fut de nouveau occupée par un nombre choisi
parmi les anciens habitants (les prêtres et les fidèles qui
avaient résisté à l’infâme séductio=
n).
On y installa aussi quelques-uns de ceux qui étaient venus avec l=
217;impure
fiancée et qui s’étaient convertis. TOUT FUT PURIFIÉ ET
COMMENÇA À PROSPÉRER, Le jardin, les peuples, les diocèses aussi redevint en son pr=
emier
état.
L’ÉGLISE DE PHILADELPHIE
Je vis une grande fête dans l’Église qui, aprè=
;s
la victoire remportée, rayonnait comme un soleil.
Je
vis un nouveau Pape très austère et très énergi=
que.
Je vis avant le commencement de la fête, beaucoup d’é=
;vêques
et de pasteurs chassés par lui parce qu’ils étaient
mauvais.
Je vis a=
lors
tout près d’être exaucée, la prière "=
QUE
TON RÈGNE VIENNE !"
Le
27 décembre, jour de la fête de saint Jean l’Évan=
géliste,
elle vit l’Église romaine BRILLANTE COMME UN SOLEIL. Il en partait des rayons qu=
i se
répandaient sur le monde entier
"Il me fut dit que cela se rapportait à l Apocalypse de saint J=
ean,
sur laquelle diverses personnes=
dans
l’Église doivent recevoir des lumières et cette
lumière tombera tout enti=
ère
sur l’Église.
Pendant
que le combat s’achevait sur la terre l’église et l̵=
7;ange,
qui disparut bientôt, étaient devenus blancs et lumineux. La cr=
oix
aussi s’évanouit et à sa place se tenait debout sur l’=
;église
une grande femme brillante de lumière qui étendait au loin
au-dessus d’elle son manteau d’or rayonnant.
Ap
3,12
Celui
qui vaincra, j’en ferai une colonne dans le temple de mon Dieu, et il=
n’en
sortira plus ; et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le n=
om
de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ci=
el d’auprès
de mon Dieu, et mon nom nouveau.
Je
ressentis une profonde impression de l’approche du royaume de Dieu. Je
sentis une splendeur et une vie supérieure se manifester dans tout=
e la
nature, et une sainte émotion s’emparer de tous les homme=
s,
comme au temps où la naissance du Seigneur était proche, je
sentis tellement l’approche du royaume de Dieu que je me sentis
forcée de courir à sa rencontre et de pousser des cris=
de
joie.
J’ai
eu déjà le sentiment de l’avènement de Marie dans
ses premiers ancêtres. Je vis leur souche s’ennoblir à
mesure qu’elle approchait du point où elle produirait cette fl=
eur.
Je vis arriver Marie ;
comment cela, je ne puis l’expri=
mer ;
c’est de la même mani&egra=
ve;re
que j’ai toujours le
pressentiment d’un rapprochement du royaume de Dieu. Je ne puis le
comparer qu’à cet autre sentiment dont je parlais. Je l’=
ai
vu s’approcher, attiré par l’ardent désir de beau=
coup
de chrétiens, pleins d’humilité, d’amour et de fo=
i ;
c’était le désir qui l’attirait.
LE RENOUVEAU DE L’ÉGLISE
Dans
l’Église, on vit s’opérer une RÉCONCILIATI=
ON
accompagnée de témoignages d’humilité. Je vis =
des
évêques et des pasteurs s’approcher les uns des autres et
échanger leurs livres : les sectes reconnaissaient lR=
17;Église
à sa merveilleuse victoire et aux clartés de la
révélation qu’elles avaient vues de leurs yeux rayonner=
sur
elle.
J’étais
dans le jardin de
Je
vis plusieurs saints revêtus d’antiques habits sacerdotaux qui
nettoyaient diverses parties de l’église et enlevaient les
toiles d’araignées. La porte était ouverte, l’Agi=
sse
devenait de plus en plus lumineuse. C’était comme si=
les
maîtres faisaient le travail des domestiques : car c=
eux
qui étaient dans
Il
y avait pourtant là un grand mouvement. Il semblait qu’ils dus=
sent
entrer quand l’église serait tout à fait remise en
état: mais quelques-uns alors devaient être chassés et =
mis
de côté.
Pendant
que l’église devenait de plus en plus belle et plus lumineuse,=
il
jaillit tout à coup dans son enceinte une belle source limpide qui
répand de tous côtés une eau pure comme du cri=
stal,
sortit à travers les murs et, coulant dans le jardin, y ranima t=
out.
À
l’effusion de cette source, tout devint lumineux et plus joyeux (le Paraclet étant le dispensateur
de la joie) et je vis au-dessus d’elle un autel resplendiss=
ant
comme un esprit céleste, comme une manifestation et une
croissance future.
Il
semblait que tout allait toujours croissant dans l’église, mur=
s,
toits, décorations, corps de l’édifice, enfin tout=
; et les
saints continuaient à travailler et le mouvement était de plu=
s en
plus
grand dans
Alors
j’eus une nouvelle vision. Je vis la sainte Vierge au-dessus de lR=
17;Église
(il s’agit toujours ici =
span>de
Saint-Pierre de Rome, constant symbole de l’Église en ces visi=
ons), et =
span>autour =
d̵=
7;elle
des apôtres et des évêques. Je vis au-dessous (en ce monde-ci) de grandes processions <=
/span>et des
cérémonies solennelles.
<=
!--[if gte vml 1]>
<= o:p>
Je
vis de grandes bénédictions répandues d’en haut =
et
beaucoup de changements. Je vis aussi le Pape ordonner et
régler tout cela. Je vis surgir des hommes pauvres et simples dont <=
/span>plusie=
urs
étaient encore jeunes. Je vis beaucoup d’anciens dignitaires
ecclésiastiques qui, s’étant mis au service des mauv=
ais
évêques, avaient laissé en oubli les intérê=
;ts
de l’Église, se traîner sur des béquilles, comme
boiteux et paralytiques (et, cette, l’=
;image
est symbolique) ; ils furent amenés p=
ar
deux conducteurs et reçurent leur pardon. Toutefois : Je vis u=
ne
quantité de mauvais évêques, qui avaient cru pouvoir fa=
ire
quelque chose d’eux mêmes et qui ne recevaient pas pour leurs
travaux la force du Christ par l’intermédiaire de leurs saints
prédécesseurs et de l’Église, chassé et
remplacés par d’autres. Les ennemis qui
avaient pris la fuite dans le combat ne furent pas poursuivis ; mais ils se
dispersèrent de tous côtés. Je vis le
sacerdoce et les ordres religieux se relever après une longue
décadence. Il me semble qu’une masse de gens pieux avait surgi=
et
que tout sortait d’eux et se développait. Je vis d=
ans l’Église
de saint Pierre, à Rome, une grande fête avec beaucoup de
lumières et je vis que le saint Père, ainsi que beaucoup d=
217;autres,
a été fortifié par le Saint Esprit. Je vis a=
ussi
en divers lieux du monde, la lumière descendre sur les douze hommes =
que
je vois si souvent comme douze nouveaux apôtres ou prophètes d=
e l’Église. LE PAPE FUTUR Je le vis
à la fois doux et sévère. Il savait s’attacher l=
es
bons prêtres et repousser loin de lui les mauvais. Je vis tout se
renouveler et une église qui s’élevait jusqu’au c=
iel. Je vis un
nouveau Pape très ferme. Il y a eu dans l=
’Église
spirituelle une fête d’action de grâces ; il y avait
là une gloire splendide, un trône magnifiquement orné,
Saint Paul, Saint Augustin et d’autres saints convertis (serait-il, ce futur Pape, un converti ?)
figuraient là d’une manière toute spéciale. C=
217;était
une fête où l’Église triomphante remerciait Dieu =
d’une
grande grâce qui ne doit arriver à sa maturité que dans=
l’avenir
(la vision est du 27 janvier 1822, jour o&u=
grave;
l’on fêtait dans le diocèse de Munster, J’ai vu aussi dans cette visi=
on
beaucoup de chrétiens rentrer dans l’Église. Ils entrai=
ent
à travers les murs de l’Église. Je vis q=
ue ce
Pape doit être sévère et qu’il éloignera de
lui les évêques tièdes et froids. Mais beaucoup de temps
doit encore s’écouler jusque-là. Je le vi=
s (ce futur Pape) en bas dans l’&eacu=
te;glise
entouré d’autres hommes pieux : il avait été
lié avec ce vieux prêtre que j’ai vu mourir à Rom=
e,
il y a quelques jours. Le jeune homme
était déjà dans les ordres et il semblait qu’il
reçut aujourd’hui (2 janvier 1822) une dignité. Il n’est pas Romain mais italien, d’=
un
endroit qui n’est pas très éloigné de Rome, et il appartient, je crois, à=
; une
pieuse famille princière. LE LIVRE AUX SEPT SCEAUX Il
y eut une grande solennité dans l’Église et je vs au-de=
ssus
d’elle une nuée lumineuse sur laquelle descendaient des
apôtres et de saints évêques qui se réunissaient =
en
choeurs au-dessus de l’autel. Je vis parmi eux saint Augustin, saint
Ambroise et tous ceux qui ont beaucoup travaillé à l’ex=
altation
de l’Église. C’é=
tait
une grande solennité ; la messe=
fut
célébrée, et je vis au milieu de l’église=
un
grand livre ouvert où
pendaient trois sceaux du côté le plus long et deux sceaux
à chacun des autres
côtés. Je vis aussi en haut l’apôtre saint Jean et=
j’appris
que c’étaient des révélations qu’il avait eues à Patmos. Le =
livre
était placé sur un pupitre dans le choeur. Avant que ce livre fût ouvert, il était
arrivé quelque chose que j’ai oublié. C’est dommage qu’il y ait cette
lacune dans la vision. Le
27 décembre, jour de la fête de saint Jean l’Évan=
géliste,
je vis l’Église romaine brillante comme un soleil. Il en
partait des rayons qui se répandaient sur le monde entier. Il
me fut dit que cela se rapportait à l’Apocalypse de saint Jean,
sur laquelle diverses personnes dans l’Église doivent recevoir
des lumières et cette lumière tombera tout entière sur l=
217;Église. [Nous allons, une fois encore, retrouver cette
secrète et mystique nécessité à <=
span
style=3D'font-size:10.0pt;font-family:Verdana;color:maroon;letter-spacing:-=
.1pt'>la
LE RETOUR A L’UNITÉ
CHRÉTIENNE
<=
span
style=3D'font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman"'>
[Mais quelle est donc cette chose qui advint avant q=
ue
le Livre ne soit ouvert et qu’Anne Catherine dit
avoir oubliée ? Ne serait-ce=
pas,
précisément, la rupture du sixième sceau=
?]
Or,
le
Pape n’était pas dans l’Église. Il était
caché
[S’il était caché, c’est qu=
’un
autre peut-être, avait usurpé sa place ?]
Je
crois que ceux qui étaient dans l’Église [ceux qui faisaient encore partie de la vérit=
able église
par leur attachement secret au Pape invisible ?] ne sav=
aient
pas où il était. Je ne sais plus s’il priait ou s’=
;il
était mort, mais je vis que tous les assistants, prêtres et
laïques, devaient poser la main sur un certain passage du livre
des Évangiles et que sur beaucoup d’entre eux, descendait co=
mme
un signe particulier, une lumière que leur transmettaient les saints
apôtres et les saints évêques. Je vis aussi que plusieur=
s ne
faisaient cela que pour la forme.
L’É=
glise
d’iniquité enfin vaincue, l’Église
restaurée rassemble ses fidèles.
[Mais tant et tant, séducteurs ou sédui=
ts
dans l’église des mauvais jours, se rallieront-ils si facileme=
nt ? Car, hélas ! On le sait, l’iniquité se dressera une
dernière fois dans l’apogée de la suprême Abom=
ination
de la désolation aux jours de l’homme de péch&eacut=
e;. Combien,
parmi les ralliés, seront-ils à faire amende honorable que po=
ur
ne point perdre une place ?]
Je
vis beaucoup d’anciens dignitaires ecclésiastiques qui s’=
;étant
mis au service des mauvais évêques, avaient laissé =
en
oubli les intérêts de l’Église, se traîner =
sur
des béquilles, comme boiteux et paralytiques ; ils furent amenés par deux conducteurs et reçurent le=
ur
pardon.
Au deho=
rs,
autour de l’Église, je vis arriver beaucoup de juifs qui voula=
ient
entrer, MAIS QUI NE LE POUVAIENT PAS ENCORE.
[Or, c’est Israël tout entier (Israël=
en
tant que peuple) qui doit enfin reconnaître et adorer <=
span
style=3D'font-size:10.0pt;font-family:Verdana;color:#993300;letter-spacing:=
.05pt'>Celui
qu’il a crucifié. Et là,
peut-être, ne se donneront-ils pas, demain, d=
8217;un
élan unanime, à l Antéchrist qui, lui, sera le
maître du monde ?]
À
la fin ceux qui n’étaient pas entrés au commencement
arrivèrent, formant une multitude innombrable : mai=
s je
vis alors le livre se fermer tout à coup, comme sous l’impulsi=
on d’un
pouvoir surnaturel.
Tout
au fond, dans le lointain, je vis un sanglant et terrible combat et je vis
spécialement une immense bataille du côté du nord et =
du
couchant.
Ce
fut une grande vision très imposante. Je regrette beaucoup d’a=
voir
oublié l’endroit du livre sur lequel on devait mettre le doigt=
.
[Mais si le livre ici se ferme, =
n’ayons
pas la témérité de le vouloir ouvrir.]
&nbs=
p; &=
nbsp; &nbs=
p; &=
nbsp; &nbs=
p; &=
nbsp; &nbs=
p;
J’ai appris, par une vision, que vers la fin du monde, une bataille sera livrée contre l’Antéchrist, dans la plaine de Mageddo.<= o:p>