< Retour vers "Autres cultes"

< Retour vers index Islam

Témoignage d'une catéchumène de l'Islam à Paris

Ce témoignage n'est pas un jugement sur l'Islam mais plutôt , une mise en garde pour nos frères musulmans qui ne seraient pas vigilants sur l'éducation de leurs enfants fréquentant certains lieux de culte qui sont sensés dire la vérité de l'Islam.
Ces lieux étant souvent isolés dans des sous-sols ou dans des appartements loués, dans le but d'initier des jeunes gens à de fausses doctrines en utilisant des interprétations déformées des paroles du Coran ou des Hadîths , ne cherchant à travers leurs commentaires qu'à manipuler des innocents pour leurs intérêts particuliers, ce qui, de plus, divise le monde musulman, puisque c'est toute une rééducation qu'il faudra mettre en place pour parvenir à retirer de l'esprit de ces jeunes un endoctrinement mauvais devant Dieu.
Un jour où j'errais dans mon quartier, un petit groupe de jeunes garçons m'accosta pour me demander ce que je faisais seule à une heure aussi tardive.
Vivant une grande difficulté familiale, je leur dis que je ne savais plus que penser de la vie. Leur gentillesse et leurs propos me touchèrent beaucoup ; quand l'un deux se mit à me parler de Dieu, c'était un sujet nouveau pour moi puisque dans ma famille, exceptée une tante, plus personne ne pratiquait, et Dieu était bien loin de nos préoccupations.
Après un bon moment passé avec eux, ils me proposèrent de me présenter quelques filles de leur entourage pour m'aider à comprendre et à étudier le Coran car, m'avait t-il dit, " tu es en grand danger de ne pas connaître la parole donnée par Dieu dans le Coran ".
Après quelques jours, on me demanda de quitter mon milieu familial car toute ma famille étant impie, il ne me fallait plus la fréquenter. Etant majeure, cela ne causa aucun problème.
Tout d'abord me dirent-ils : " il ne te faudra pas sortir de l'appartement où tu te trouves car il faut que le mal qui est en toi sorte, et il est plus difficile pour une femme d'aller au paradis surtout si dans sa vie elle n'a jamais prié ".
Au bout d'une semaine dans cet appartement, je constatais qu'aucune femme n'était présente, je finis donc par poser la question et la seule réponse qui me fut donnée : " pour l'instant tu n'es pas assez pure pour côtoyer des musulmanes ".
Pour moi, l'enfer allait commencer ! Je me retrouvais entourée d'hommes qui ne me laissaient jamais seule, afin de surveiller tous mes faits et gestes. On m'imposa de changer de vêtement : en guise de robe une djelläba et un voile que je ne devais quitter sous aucun prétexte, sauf la nuit pour dormir, enfermée dans ma chambre, aucun homme ne devait voir ma longue chevelure qui m'avait t-on expliqué " est le signe de la séduction où Satan se cache ".
Je finis vite par me rebeller, en hurlant que je n'étais pas d'accord avec ces idées ; en réponse un des hommes me frappa violemment en me disant que " désormais j'étais soumise à leur autorité, que Dieu lui même l'ordonnait ".
On me donna une liste de paroles que je trouverais dans le Coran : " Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Allah a élevé ceux-ci au dessus de celles-la "(4,38) ; " Reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les "(4,34).
Certaines paroles étaient bien inscrites dans le Coran mais d'autres n'y faisaient aucunement référence. Ils finirent par me persuader qu'à ce train-là, " jamais place pour moi ne serait au Paradis et que l'enfer regorgeait déjà de beaucoup de femmes, que Dieu n'aurait aucune pitié pour moi, qu'Il me retirerait mes cheveux un à un, mes ongles ne seraient pas épargnés, que je ne pouvais pas imaginer toutes les autres souffrances qui m'attendaient ".
Après des mois passés dans cette ambiance bien difficile pour une fille comme moi, déjà bien fragilisée par la vie, je me soumis à toutes leur paroles. Je fus préparée à me former au terrorisme, en tant que femme. Mon allure et mon origine occidentale permettrait des opérations faciles à réaliser sans éveiller le soupçon ; il fallait se préparer, par exemple, à pénétrer dans l'enceinte du Vatican pour engager, le moment venu des opérations de repérage, puis de destruction de l'Eglise Catholique et du Pape. Une femme, c'est plus facile… pour beaucoup de coups durs ; mes péchés passés m'interdisaient absolument d'échapper à l'Enfer éternel, d'autant que j'étais une femme… Il n'y a pas de pardon ni de rédemption dans l'Islam… La seule voie de salut pour moi, c'était donc le " martyre ", mourir au combat de la guerre sainte contre les impies et les blasphémateurs, en offrant ma vie pour cela.
C'est ainsi que les jeunes gens eux aussi sont peu à peu enfermés dans ce dilemme : mourir en kamikaze ou aller en Enfer, étant donné leurs péchés de jeunesse ! ! Et ceci d'autant plus qu'immédiatement accueillis par Dieu au Ciel, Allah mettra à leur disposition un bonheur très grand, preuve : huit femmes vierges magnifiques à leur usage personnel, et même des " mignons " s'ils le désirent… Voilà pourquoi ils se préparent, avant leur " martyre ", en se revêtant de plusieurs couches de vêtements, parce que ce sont ces vierges merveilleuses qui vont les déshabiller béatifiquement pour une volupté perpétuelle… Bref, un idéal du Ciel basé sur la volupté sexuelle la plus débridée et la plus contraire aux commandements de Dieu ; non pas la vision béatifique de Dieu, mais l'impureté béatifique de leurs instincts surexcités ; et les vierges et les " mignons ", esclaves de leurs exigences de voluptés sans limites, ils seront bien au Ciel, eux aussi, mais à l'état d'objets : un ciel qui m'apparut peu à peu le cercle du mal absolu, comme dans l'atmosphère où je m'étais laissée enfermer dans ces locaux…

Presque huit mois s'étaient écoulés sans que je sorte dehors ou que je puisse appeler ma famille, qui, je l'avoue, me manquait beaucoup. Me souvenant qu'une de mes tantes était pieuse depuis toujours, je me permis de demander s'il était possible d'aller la voir, puisqu'elle n'était pas une impie, elle croyait en Dieu et priait beaucoup. Il ne me fut pas permis de m'y rendre, sous prétexte qu'elle était maudite, elle aussi, car elle disait aimer Jésus.
Une fois de plus, ils bafouèrent la religion Chrétienne en m'expliquant " que les chrétiens ne priaient pas un Dieu unique mais trois dieux, et que Dieu les châtierait pour de tels blasphèmes. Que le devoir de tout musulman était de proclamer l'Islam, la seule et vraie Révélation de Dieu. Nous devions participer à l'extermination de tous ceux qui ne voulaient pas se convertir à l'Islam, et que tuer au nom de cette cause était voulu par Dieu lui même. Qu'une guerre contre les chrétiens était imminente car il fallait châtier ces faux adorateurs, que la Croix ne leur barrerait plus pour longtemps la route, et que Dieu était avec eux pour ce grand combat qu'ils devaient mener ".
Après être sortie de cet appartement, aidée par un jeune musulman qui lui-même, secrètement, ne supportait plus ces enseignements, il me présenta à sa famille qui tinrent un dialogue complètement différent de celui que l'on m'avait inculqué. Ils finirent par me faire prendre conscience des divisions qui se trouvaient au sein des musulmans, que des intégristes cherchaient à enseigner des mensonges en se servant comme appui du Coran et des hadîths.
Ils me permirent de ne jamais retourner dans cet appartement et de pouvoir continuer mon chemin spirituel, me faisant découvrir que le Coran parlait d'une Vierge et de son Fils qui ne pouvait être que Marie et Jésus (sourate 19).
Voulant en savoir plus sur ces deux personnages, on m'offrit le Nouveau Testament, mon cœur fut touché et je me convertis quelques années plus tard au christianisme.
Je remercie cette famille musulmane qui m'ouvrit les yeux et m'aida à échapper au pire des enseignements que l'on puisse inculquer à des jeunes, déjà brisés par la vie et qui n'ont plus rien à perdre, même leur propre vie.


TEMOIGNAGE LEFORT

A Nanterre, dans les années soixante, un ami musulman lettré m'a conseillé de lire le Coran en ajoutant : "Tout, absolument tout, est vrai. " J'ai été surpris par le ton du texte, mais sincèrement, j'ai cherché à me laisser convaincre. Je me souviens très bien que c'est à la sourate 4/24 que j'ai achoppé pour la première fois : Les femmes mariées ne vous sont pas permises, sauf vos esclaves. Le musulman croit que Dieu lui permet d'avoir des relations sexuelles avec toutes ses esclaves, même si elles ne sont pas consentantes, même si elles sont mariées avec un autre homme. Dieu aurait voulu que des femmes soient créées pour l'unique jouissance des hommes, sans liberté, sans amour ? Ce ne serait plus une condition humaine... Une note renvoyait à la sourate 33/52 : Prophète, nous t'avons permis les captives que Dieu t'a fait acquérir à la guerre... Je suis retourné voir mon ami musulman. Il m'a expliqué qu'il fallait accepter le Coran dans sa totalité. Refuser une poussière du Coran serait refuser tout le Coran. Continuant la lecture, j'ai buté alors sur la question de l'enfer promis aux non-musulmans, même s'ils sont sincères. Mais c'est en lisant la sourate 5151: Vous qui croyez, ne prenez pas de juifs et de chrétiens pour amis... que j'ai compris que, malgré mon respect pour l'Islam et ses croyants, je ne serai pas musulman. J'ai continué à chercher, j'ai alors découvert l'Évangile qui m'a séduit.

SUITE >