Pour nous aider à avancer sur le Chemin d'Amour
et à adopter des enfants non-nés



Pour nous aider à avancer sur le Chemin d’Amour pour les enfants non-nés, voici quelques conseils donnés par Père Nathan à une maman qui aimerait adopter de très nombreux enfants non-nés :


J’ai des enfants qui sont toujours vivants.
Je les ai amenés à l’Eglise, ils sont baptisés, ils ont même des enfants, ils continuent à vivre.

J’ai des enfants qui ne sont pas nés par fausse-couche.
Ils m’ont donné leur prénom, je l’ai reçu.
J’ai consacré à Dieu chacun d’entre eux par la Messe avec leur prénom.
Et aussi deux autres enfants dont je suis la grand-mère.
C’est bien.

En plus, j’ai inscrit ces enfants qui ne sont pas nés à la Messe Perpétuelle des enfants non-nés.

Cela fait quatre opérations différentes.

Mais figurez-vous que j’ai une cinquième opération : j’ai compris que je pouvais adopter des enfants qui ne sont pas à moi, qui ne sont pas à ma famille, dont les parents n’existent plus.

Il y a des enfants – c’est l’immense majorité des enfants d’ailleurs – dont les parents génétiques n’existent pas. Le droit naturel, la philosophie naturelle, la loi naturelle et la loi civile aussi reconnaissent – c’est le fameux jugement de Salomon – que quand la mère génétique dit : « Cet enfant n’est pas mon enfant », celle qui devient la mère génétique de cet enfant est celle qui reconnaît que c’est un enfant. Celle qui pense que c’est un lapin ou un rhododendron n’est plus la mère de l’enfant, elle a perdu le droit parental. Donc le jugement du droit naturel et du iuris civilis est de dire : « Vous pouvez adopter ces enfants et vous devenez la mère et le père. C’est vous qui héritez du droit parental humainement parlant, terrestrement parlant, biologiquement parlant aussi. » D’accord ?

Marie. Oui.

Père Nathan. En raison de cela, je découvre qu’il y a plein d’enfants dont je pourrais être non pas la marraine…

M. … mais la mère,

PN. … mais la mère adoptive. Jusqu’à maintenant ce n’est pas à moi d’expliquer cela, c’est à vous puisque c’est votre cheminement. Vous êtes passée par ce cheminement et vous dites : « Voilà, j’ai demandé aux enfants non-né : « Donnez-moi votre prénom, chaque fois que vous me donnez votre prénom je vous adopte », j’ai ainsi listé 112, puis 47 puis 52 prénoms. « Et donc je vous adopte tous, pas de problème ! » Mais attention, si j'adopte tous ces enfants, il faut quand même que ce ne soit pas un conte de fée. »

M. C’est sérieux.

PN. Ce sont des êtres humains. Vous avez 112 + 57 + 42 prénoms. Si vraiment ces enfants sont vos enfants, alors à ce moment-là ils doivent être vos enfants. Et par conséquent, à un moment donné, ils vont vous dire : « Ce n’est pas ton imagination, ce n’est pas ton désir de concupiscence des yeux, de concupiscence de la chair et de concupiscence de l’esprit, de vanité métapsychique, non, c’est vrai, c’est une maternité responsable. Moi, mon prénom, c’est Iphigénie. » Alors devant Iphigénie je mets une croix en disant : « Elle m’a adoptée et je l’ai adoptée. Iphigénie fait partie des enfants adoptés maintenant. » Il y a une liste potentielle et il y a une liste actuelle. D’accord ? Iphigénie passe à la liste actuelle.

M. D’accord.

PN. Pour adopter ces enfants, je vais choisir parmi ces enfants ceux que j’adopte vraiment, c’est-à-dire ceux que je considère et considèrerai toujours comme mes enfants. Je suis la vraie mère, c’est moi qui ai hérité du droit parental, donc pendant quarante ans, tant qu’il y aura des cellules staminales embryonnaires, je serai la mère, je les prends en charge.

Il faut donc que ce soit possible pour moi de les porter en vrai. Je peux m’aider d’un support au début. Je peux inscrire sur le Registre d’Adoption des Enfants non-nés les prénoms des enfants dont j’ai reçu le prénom, c’est-à-dire qu’il y a déjà eu une relation personnelle avec eux. J’ai reçu le prénom de chacun de ces onze enfants et donc je désire les inscrire pour que cette adoption soit officielle au regard du droit naturel et du droit civil.

M. Oui.

PN. A ce moment-là vous inscrivez les prénoms des enfants sur le Registre d’Adoption de l’Association qui vous dira : « Mais bien-sûr, chère Madame, merci beaucoup pour ces enfants, nous sommes très heureux de les inscrire sur le Registre des Enfants non-nés ». Cette inscription au Registre d’adoption est tout à fait gratuite. Ainsi nous ne les oublierons pas, ils sont inscrits sur le Registre.

M. C’est aussi pour ça que je vous les ai envoyés.

PN. Oui, mais je ne suis pas un Registre. C’est pour ça que je vous dis qu’il y a une Association qui a été créée.

M. Oui, je la connais, j’ai inscrit huit enfants.

PN. Vous ne les avez pas inscrits pour l’adoption.

M. Non, ce n’est pas pour l’adoption, ce sont les miens.

PN. Vous avez inscrit huit enfants non-nés pour la Messe Perpétuelle, ce n’est pas du tout la même chose. Ce n’est pas parce que vous inscrivez sur le Registre d’Adoption les prénoms des enfants que vous adoptez que ça y est, on a dit une Messe de Justification pour eux ou qu’ils sont inscrits pour la première Communion.

Mon enfant est né, je vais l’inscrire à l’état civil à la mairie, puis je vais à l’Eglise pour le faire baptiser par le Curé, et puis cinq ans après je lui fais faire sa première Communion. Est-ce que c’est la même chose ? Ce n’est pas la même chose, ce sont trois choses différentes.

Donc lorsque vous avez un enfant, vous faites chacune de ces trois opérations.

M. D’accord.

PN. Ce n’est pas vous la maman, ce n’est même pas vous la grand-mère, ils ne sont pas de votre sang, vous voulez les adopter, il faut quand même les inscrire en disant : « Je suis la mère », cela s’appelle l’inscription sur le Registre d’Adoption, « Je veux que l’adoption de ces douze enfants soit officialisée ». Et devant Dieu, devant le droit naturel, vous êtes la mère adoptive, il suffit qu’il y ait des témoins. C’est le droit naturel, le droit romain, le droit humain, cela n’a rien à voir avec le droit chrétien, c’est le droit civil. Mais comme il n’y a pas de Registre dans les mairies pour cela, une simple association suffit.

En même temps c’est très utile parce que si dans vingt ans, dans quinze ans, dans trois ans, vous dites : « Je me rappelle bien des onze premiers, mais le douzième je ne me rappelle plus son prénom », son prénom sera sur le Registre.

Une fois que vos enfants sont inscrits sur le Registre d’Adoption, vous voici à nouveau à la case départ. Vous allez vous préoccuper de chacun d’entre eux maintenant pour leur donner la grâce sanctifiante. Surtout s’ils vous appellent. « Je sens qu’Eléonore m’appelle très fort ! ». Alors vous allez prendre le premier qui se manifeste à vous, ou les trois premiers qui se manifestent à vous, ou les cinq premiers qui se manifestent à vous, c’est à vous de voir.

Puisque vous avez 112 + 57 + 42 prénoms, si vous les prenez un à un et que vous en prenez un par mois, ça fait 112 + 57 + 42 mois, 211 mois, c’est-à-dire presque vingt ans. Si vous dites : « Ce ne sera pas un par mois mais dix par mois », au lieu que ce soit vingt ans, ce sera deux ans. C’est à vous de voir.

Mais vous n’êtes pas obligée d’adopter les 112 + 57 + 42, vous regardez ceux qui en fonction de la manière dont ça vous est venu vous paraissent le plus important, le plus juste de garder et de faire enregistrer.

C’est une prise en charge du sang de ces enfants, de leur corps spirituel qui doit ressusciter, donc c’est à partir de moi que ça doit se faire. Et donc je vais prendre le rythme. D’abord je vais choisir mon quota le plus sérieux possible. Peut-être que ce n’est pas 112 + 57 + 42, peut-être que cela se limitera à une quarantaine, ceux que vraiment je dois adopter. Je vais revenir sur les enfants qui sont mis de côté. Pour ceux que vous prenez pour vous vous ferez comme ça. Supposons quarante, je dis n’importe quoi, c’est à vous de faire le choix.

Ces quarante, je les inscris aussitôt sur le Registre d’Adoption. C’est décidé, ils sont adoptés.

Sur ces quarante, je vais demander au Seigneur de m’aider à en prendre trois, quatre ou cinq en charge chaque mois. Ils vont se manifester à moi, il y aura un contact, il y aura une symphonie, il y aura une complicité, il y aura tout ce que vous lisez dans le site non-nes.com, il y aura une joie ! Chaque mois je vais consacrer à Dieu ces trois, quatre ou cinq enfants par une Messe qui va donner à chacun la grâce qu’il n’a pas reçue puisqu’il n’a pas été baptisé. On appelle ça la grâce de justification. Donc une Messe sera célébrée pour chacun.

M. Je les ai baptisés, ces enfants.

PN. Vous avez fait célébrer la Messe déjà pour eux ?

M. Non, je les ai baptisés moi-même.

PN. Je vous ai déjà dit que ce n’est pas la même chose de faire le Baptême de désir.

M. D’accord, c’est un Baptême de désir.

PN. Si vous regardez bien le catéchisme des enfants non-nés pour leur justification, faire le Baptême de désir ce n’est pas les baptiser, c’est leur donner une grâce actuelle pour qu’ils désirent le Baptême.

M. C’est important déjà.

PN. C’est très important. Mais ce n’est pas le Baptême. Si vous priez pour un bouddhiste, il désire le Baptême, il vient à l’Eglise : « Je désire le Baptême. – Ah bon ? D’où ça vient ? – Je ne sais pas, ça vient de temps en temps. Parfois j’ai le désir et parfois je n’ai pas le désir. » Parce qu’un catho prie pour toi, tu as le désir de Baptême. Un catéchumène vient avec le désir de Baptême mais il n’est pas baptisé. Donc le désir de Baptême, ce n’est pas le Baptême.

Vous dites : « J’ai baptisé ». L’Eglise demande qu’on ne dise pas cela, le Pape a demandé qu’on ne dise pas cela. Pourquoi le Pape a-t-il demandé qu’on ne dise pas cela ? Parce que ce n’est pas vrai. L’enfant n’est pas baptisé. Ce n’est pas parce qu’il y a le désir de Baptême qu’il est baptisé. La preuve, c’est qu’un catéchumène qui n’est pas baptisé et qui a le désir de Baptême ne peut pas communier. C’est pareil pour les enfants non-nés. En plus on ne peut pas baptiser quelqu’un qui est mort.

M. Par anticipation, m’a répondu un prêtre.

PN. Par anticipation, oui, je suis tout à fait d’accord. J’allais passer mais puisque vous nous faites revenir là-dessus, je reviens là-dessus. Si vous avez un désir de Baptême et que vous mourez et que vous attendez le Jugement dernier, vous serez baptisée au Jugement dernier. C’est donc un désir de Baptême qui est Baptême par anticipation du Jugement dernier. Mais ce n’est pas un Baptême pour le temps d’aujourd’hui. C’est la pratique courante de toutes les paroisses, vous voyez cela tout le temps. Et ce sont les mêmes règles pour toutes les âmes. C’est pareil pour les enfants non-nés. Donc nous respectons ces choses-là.

M. C’est donc un Baptême de désir.

PN. Vous avez exprimé le désir de Baptême de l’Eglise pour ces enfants pour qu’ils puissent embrasser ce désir de Baptême pour eux-mêmes.

M. Voilà.

PN. Dans la Messe de Justification il ne s’agit pas de cela : il s’agit de leur donner la grâce qu’ils n’ont pas reçue, n’ayant pas reçu le Baptême. Il faut qu’ils soient justifiés dans leur âme, qu’ils puissent recevoir la grâce sanctifiante et être des membres vivants du Corps mystique vivant de Jésus vivant : c’est une des cinq caractéristiques du Baptême mais ce n’est pas le Baptême. Cette grâce-là ils peuvent l’obtenir par l’Eucharistie. Voilà ce que Rome a dit. C’est du catéchisme. Je vous l’ai déjà dit : sur le site non-nes.com, vous avez les cinq grands points du catéchisme élémentaire de la Doctrine sur la Justification des enfants non-nés. Il suffit d’aller regarder ce catéchisme élémentaire.

Donc je vais dire à ces quarante enfants que j’ai choisis : « Il y aura une Messe pour chacun d’entre vous, pour votre Justification, ce jour-là c’est pour vous seul ». Alors ce sera une fois par mois, ce sera deux fois par mois, ce sera trois fois par mois, ou bien chaque jour du mois, au fur et à mesure que le Saint-Esprit me le dira. Peut-être que ça va vous être donné comme…

M. … une cataracte ?

PN. … comme les vagues de la mer sur la plage : Eléonore … André … Iphigénie … Marie-Solange … Alice … Philippon … Vous les recevez et vous faites célébrer une Messe pour chacun nommément.

Cela, tous les prêtres accepteront. Vous dites : « J’ai un enfant, il n’est pas né c’est vrai, mais je voudrais qu’une Messe soit célébrée et que l’Eglise accompagne mon amour de mère pour cet enfant, pour qu’il soit porté dans la Miséricorde de l’Eglise aussi ». Si vous présentez la chose comme cela, aucun prêtre ne vous refusera de célébrer cette Messe. Mais si vous arrivez avec la bannière de Jeanne d’Arc et un grand cheval en disant : « J’ai adopté un enfant, je vais le baptiser et vous allez célébrer la Messe de Baptême pour mon enfant », le prêtre va vous dire : « Ecoutez, allez chez les bouddhistes ». Le prêtre est là pour la foi et la charité. Si vous dites : « J’ai un enfant, voilà son prénom, il n’est pas né, c’est un enfant à moi et je voudrais vraiment qu’une Messe soit célébrée pour lui pour que la Miséricorde de l’Eglise puisse le porter avec moi dans l’Eucharistie », il n’y aura pas un seul prêtre qui refusera. Si un prêtre refuse, c’est sûr qu’il y a eu un problème dans la formulation de la demande. Vous comprenez ce que je veux dire ?

Supposons qu’il soit strictement impossible de trouver un prêtre. Vous vous adressez au site : « J’ai trois prénoms, est-ce que vous pourriez trouver un prêtre pour qu’il célèbre une Messe de Justification pour chacun ?, voici mon téléphone pour que le prêtre me prévienne de la date, pour que je puisse m’y unir » et l’association va s’occuper de trouver un prêtre.

Et dans la foulée vous pouvez dire : « Je donnerai 22 euros par enfant, parce que comme ça il y aura 17 euros pour la Messe de Justification et 5 euros pour l’inscription à la Messe Perpétuelle ». Mais vous pouvez le faire séparément si vous voulez.

M. Vous comprenez ce que j’ai fait là : il y a deux cents milliards d’enfants qui sont perdus et qui ne peuvent pas entrer, ça m’a crevé le cœur.

PN. Vous pouvez vous occuper aussi d’eux, mais il ne s’agit pas de cela. Quand vous avez eu votre aîné, vous l’avez amené au Baptême.

M. Bien sûr.

PN. Et vous pleuriez des larmes de sang parce qu’il y a six millions d’enfants qui ne sont pas baptisés dans le monde ?

M. Je ne me suis pas posé la question quand mon fils a été baptisé.

PN. C’est le même problème. C’est votre enfant. Ma cousine a adopté deux enfants, ce sont ses enfants. Il y a peut-être un milliard d’enfants qui sont sans parents dans le monde. Elle s’occupe de son enfant qu’elle a adopté. Elle demande au Seigneur de s’occuper des autres enfants qui ne sont adoptés par personne, mais concrètement elle s’occupe des enfants que Dieu lui a confiés.

Ici, il s’agit de cela. C’est une association qui aide les mères à s’occuper des enfants que Dieu leur a confiés. Cela peut être par nature, par génération (vos petits enfants) ou par adoption. Sachant que pour les autres il y a autre chose à faire : c’est justement le fameux Baptême de désir. Vous pouvez les atteindre tous par le Baptême de désir, mais c’est autre chose.

Donc vous me dites : « Mais les 112 + 57 + 42, j’ai une motion intérieure qui m’indique que ces enfants-là je devais quand même les prendre en charge ».

M. De toute façon je me suis engagée donc je ne peux pas revenir en arrière. C’était peut-être impulsif…

PN. Vous dites la même chose que moi au fond, d’accord ?

M. Oui.

PN. « Il me semble que ces 112 + 57 + 42… vous me faites faire une sélection … il me semble que je me sens de devoir les prendre tous en charge ». Est-ce que c’est juste ou bien est-ce que je suis complètement en dehors de votre pensée quand je dis cela ?

M. Je me sens engagée pour les prénoms que j’ai choisis. C’était peut-être un peu imprudent et un peu au-dessus de mes forces mais Dieu pourvoira. Je me sens engagée, je me sens responsable.

PN. C’est une proposition que je vous fais, de faire une première sélection. Vous êtes sûre que pour ceux-là vous vous engagez.

M. Oui, je vais faire une première sélection.

PN. « Je serai vraiment la maman de ceux-là, Dieu me les confie ». Et puis sur l’autre liste vous mettez ceux que vous pensez que le Ciel vous confie, sans que ce soit une priorité, une évidence, une certitude totale, mais vous ne les laissez pas tomber. Quelle est l’autre chose que vous pouvez faire pour eux ?

J’ai des enfants, ils sont à ma charge c’est vrai, mais je ne peux pas m’en occuper. Les prénoms m’ont été donnés et je veux être aidée par une maman adoptive ou une famille adoptive de substitution, donc je propose à l’association des enfants non-nes.com une liste d’enfants dont le prénom m’a été donné, je les confie à l’association pour que l’association trouve des personnes pour adopter ces enfants à leur tour par rapport à la possibilité que ces personnes auront de les aimer, de les accueillir pour toujours dans leur cœur et dans leur famille, de faire célébrer pour chacun une Messe de Justification et de les faire communier chacun chaque jour grâce à la Messe Perpétuelle.

Vous aurez donc bien fait quelque chose pour eux puisque vous aurez reçu pour eux leur prénom dans votre cœur et vous les aurez confiés à l’Eglise. C’est ce qu’il y a marqué dans le Bon Samaritain. Vous les avez amenés jusqu’à l’auberge et confiés à l’aubergiste pour qu’ils soient soignés et qu’il s’occupe d’eux.

L’association propose d’adopter tous ces enfants à ceux qui viennent sur le site en disant : « Je voudrais adopter des enfants mais je ne reçois pas particulièrement de prénoms, donc je veux bien adopter des enfants dont les prénoms ont déjà été donnés et que leur maman veut proposer à l’adoption ».

Il y a beaucoup de mamans qui refusent d’avorter, vont à Magnificat, donnent leur enfant à la naissance et ne voient plus leur enfant à partir de la naissance. Comme ça elles n’avortent pas, elles savent qu’elles n’ont pas tué l’enfant et elles savent que quelqu’un va adopter l’enfant.

Là c’est pareil, donc vous n’aurez pas rien fait.

M. Quand je parle de listes de prénoms, ce sont des prénoms que j’ai choisis, je ne les ai pas reçus. Parce que je pensais que c’était une première ouverture pour eux. Mais j’ai été un peu impulsive. En revanche, les huit que j’ai inscrits à la Messe Perpétuelle, leur prénom a été confirmé.

P. Les prénoms des enfants que j’ai inscrits sont des prénoms que j’aime, qui font partie de ma vie.

PN. L’essentiel c’est que tu les gardes. (à M.) Et pour vous c’est pareil, l’essentiel c’est que ce soit vivant, ce n’est pas la manière dont c’est venu, mais c’est que vous alliez jusqu’au bout. Et vous ne pouvez pas faire tout cela toute seule. Comment pouvez-vous garder 211 enfants dans votre cœur concrètement ? Mais vous pouvez contribuer à ce que chacun de ces 211 enfants aillent jusqu’au bout de leur participation à l’apostolat des derniers temps. Voilà la possibilité qui vous est offerte.



Dessin de Yann Le Goaec



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