Homélie de Père Nathan

31 janvier 2021




Le mois de janvier se termine. C'est le mois de l'Enfance. Le mois de mars est le mois de St Joseph et le mois de mai est le mois de Marie.

Des personnes m'ont demandé de célébrer la messe chaque mois une fois pour tous les enfants qui ont été avortés ou vont être avortés pendant le mois.

Donc aujourd'hui dimanche, nous allons célébrer la messe pour le mois de janvier. C'est le dernier jour du mois de l'enfance de Jésus, de l'enfance de Marie, de l'enfance du Papa, de notre enfance.

Chaque nuit, nous faisons la prière d'autorité pour que le mal qui veut envahir le monde et avance de manière arrogante soit détruit pendant la prière et la messe d'autorité toutes les nuits.

Nous savons qu'entre cette heure de minuit jusqu'à l'heure de minuit qui vient après, il y aura environ dix millions d'avortements.

Alors nous disons le Credo et nous nous préparons pendant une heure de prière uniquement pour ça, petit à petit :

Que par l'immense bénédiction de Dieu, la puissante bénédiction de Dieu, dans notre prière et en nous, toutes les malédictions venant de l'humanité toute entière du passé soient anéanties.

Et que par la puissante bénédiction de Dieu, toutes les malédictions venant de l'humanité d'aujourd'hui, de maintenant, soient anéanties et disparaissent.

Et enfin, que par la puissante bénédiction de Dieu toutes les malédictions qui sont en nous et qui viennent de l'humanité qui vient soient anéanties.

Et qu'il y ait comme une pluie de rosée, une imprégnation en nous et dans la nature humaine humaine toute entière, du Verbe de Dieu, du Dieu tout-puissant, du Dieu qui sauve les hommes, du Dieu qui donne sa vie, du Dieu qui enlève le péché du monde.

Nous rentrons en lui et dans le nouveau passage de la Mer Rouge, le véritable passage de la Mer Rouge, nous rentrons avec lui et nous prenons possession de tous les enfants qui existent sur toute la surface de la terre pour venir avec le nouveau passage de la Mer Rouge rentrer en chacune de leurs âmes - elles sont environ dix millions - pour qu'elles prennent conscience qu'ils reçoivent de Dieu une destruction de toute malédiction en eux, qu'ils puissent dire Oui et qu'ils puissent recevoir, entendre, comprendre la voix, la présence de Dieu dans le Credo, dans le Je crois en Dieu que nous disons à l'intérieur de chacune de leurs âmes.

Et puis nous prononçons les prénoms, et, puisqu'ils ne sont pas encore morts, nous les introduisons à l'intérieur du coeur de Marie et Joseph, à l'intérieur de la Sainte Famille ressuscitée, pour qu'ils puissent recevoir toutes les grâces pour que leur mort soit une mort chrétienne, que leur avortement soit une entrée triomphale, triomphante et invincible dans la sainteté chrétienne de la Jérusalem dernière.

Au bout de trente jours, cela fait environ trois cents millions d'enfants !

Alors une fois par mois, nous prenons ces trois cents millions que nous avons déjà pris dans notre coeur, que nous avons pris dans notre sang, et que nous recevons dans le sang du Christ et dans le corps de Marie et de Joseph transVerbéré, c'est-à-dire transpercé de part en part par le glaive à deux tranchants, nous les y retrouvons et nous célébrons la messe pour qu'ils reçoivent une consécration, une force combative, une force apostolique, une force unitive vers le mariage spirituel accompli et parfait, en plénitude reçue, pour qu'ils rentrent dans la course et pour qu'ils rentrent dans le combat spirituel, mois après mois dans l'année, pour vaincre tout le mal qui se fait dans le monde.

C'est ce que nous demandons d'ailleurs à chaque messe.

Parce que le pape a demandé que désormais à chaque messe nous consacrions la terre toute entière et tous les frères, toute l'humanité, parce que nous sommes tous frères puisque nous sortons d'un même Père et de la fécondité unique d'un Père unique et véritable, le Saint-Père a rétabli la prière à St Michel Archange, et donc après chaque messe nous invoquons St Michel Archange.

Et à cause de la nécessité des temps, de l'appel du Saint-Esprit, de la demande du ciel, du cri silencieux des apôtres, de l'enfance crucifiée, nous demandons que le Bon Dieu montre sa puissance quand nous faisons la prière à St Michel Archange.

Ça n'a l'air de rien, mais que le pape François ait rétabli la prière à St Michel Archange, c'est d'une très grande puissance ! Elle n'avait pas été rétablie avant lui. On n'était pas interdit de le faire mais là, cette fois-ci, il le demande.

Dans la formule, nous disons : « Très glorieux St Michel Archange, défendez-nous dans ce combat que nous menons contre la méchanceté du démon », et je rajoute : « la méchanceté substantielle du démon, la cruauté substantielle du démon ».

Dans la formule de l'Église, il y a ceci : « Ô mon Dieu, montrez votre puissance au démon, nous vous en supplions ».

Et je crois que c'est une nécessité - inscrite dans l'Évangile deux fois et dans l'Apocalypse une fois - de rajouter : « Montrez votre puissance au démon en faisant miséricorde à toutes ces myriades de tout petits enfants pour qu'ils soient plongés, investis, habités, transformés par la grâce sanctifiante, par la sainteté de la grâce, la grâce de l'innocence divine crucifiée et triomphante de Jésus, et que cette grâce devienne en eux une grâce de triomphe et de victoire sur tout le mal qui se trouve dans le monde ».

Et là nous disons : « Très glorieux St Michel Archange, par le pouvoir qui vous a été donné, précipitez avec eux au fond des enfers Satan et tous les esprits mauvais qui parcourent le monde entier sans s'arrêter pour la perte éternelle des âmes ».

Donc à chaque messe, il faut penser que l'Église, au nom du Saint-Père, avec le pouvoir infaillible du pouvoir des clés du Saint-Père, a engagé à chaque messe depuis environ deux ans, engage chaque jour le combat pour la destruction du mal qui est dans le monde.

Et que le fer de lance, c'est la vie divine qui est donnée, communiquée par inhabitation, par visitation, dans l'âme de tous les enfants qui ont été avortés, pour qu'ils soient revêtus de la robe blanche, c'est-à-dire la robe taler de l'Apocalypse, c'est-à-dire une robe sacerdotale : ils sont les nouveaux prêtres du monde, les nouveaux apôtres du monde.

Il va falloir que nous apprenions, grâce à l'autorité qui est la nôtre dans le sacrement de confirmation, le sacrement du combat.

Dans le sacrement du combat, dans le sacrement du baptême et du combat, nous avons un pouvoir surnaturel de pouvoir parler intérieurement, crier intérieurement, et d'être entendus par les âmes en lesquelles nous crions.

C'est pour ça que quand nous vivons de la volonté, c'est-à-dire de l'amour éternel, de la première Personne de la Très Sainte Trinité dans ce cri du Verbe de Dieu qui en émane pour faire ses délices d'amour à travers nous, nous crions cette force d'amour qu'il y a dans la création et l'engendrement du Verbe de Dieu dans la création toute entière.

Et quand nous crions cela, en raison du sacrement de confirmation, ce cri est entendu, pénètre dans les âmes de ceux qui doivent entendre la lumière surnaturelle et la force brûlante d'amour qui en émane pour les recréer dans une nouvelle conception et dans une nouvelle naissance, dans une grâce de sainteté qui se mélange comme l'eau se mêle au vin et se transforme en participation au sang du Christ, et nous engendrons à ce moment-là la vie divine par surabondance.

Cette vie divine qui se forme dans chacune de ces âmes des enfants fait la plus grande gloire de l'Église : l'animation immédiate de la sainteté et de l'union transformante dans tous ces enfants.

Notre journée, notre messe, nos prières sont structurées, sont déployées, sont pénétrantes, efficaces, fécondes, actuelles, dans ce combat d'amour, dans ce combat apostolique des apôtres des derniers temps.

Nous savons très bien que nous sommes dans l'heure du shiqoutsim meshomem.

Nous sommes miraculeusement au-dessus d'un abîme d'effroi divin, de dévastation métaphysique en Dieu lui-même, un abîme tellement profond que même les anges n'y peuvent pénétrer.

C'est comme par miracle que nous passons depuis quelques mois, quelques années, au-dessus de cet abîme sans y être engloutis par le démon de l'enfer, le meshom, le prince de la dévastation de toute chose.

Si nous passons au-dessus de cet abîme effroyable de détresse, de dévastation, de désolation de Dieu, c'est parce qu'il y a un chemin, une ligne pure.

Ce chemin, c'est le chemin sur lequel toute malédiction dans la nature humaine et dans le monde s'écarte et s'épure. C'est le nouveau passage de la Mer Rouge et nous passons sur ce chemin.

Bien sûr, à un moment donné, c'est l'évangile d'hier (Marc 4, 35-41), c'est l'évangile d'aujourd'hui (Marc 1, 21-28), sur ce chemin, si nous n'y prenons pas garde, si nous manquons d'amour surnaturel, si nous manquons d'amour pour le Papa, pour le Père, pour la Sainte Famille, pour l'enfance de la conception de Marie et sa naissance, pour l'enfance de la conception de Jésus et sa naissance, et pour l'enfance de la conception de la Sainte Famille, l'humanité nouvelle, et de sa naissance, nouveau Noël du monde glorieux, si nous ne sommes pas inscrits dans un amour identifié à cette enfance (...) Marie et Joseph, eh bien évidemment nous allons nous trouver dans une barque, nous allons nous trouver dans une Église qui est secouée par toutes les puissances qui sont ébranlées.

C'est la tempête !
Une tempête effroyable !

C'est une tempête effroyable dans laquelle l'Église avance grâce à l'amour, grâce au témoignage, grâce à l'union transformante surabondamment pénétrante dans l'âme de tous les enfants qui sont dans l'innocence divine crucifiée et triomphante de Jésus pour être investis du sacerdoce apostolique de l'Église de la fin, celle qui a autorité pour faire éclater les temps et la victoire sur le mal qui s'approche de nous.

En ces jours-là une tempête effroyable secoue toutes les eaux du firmament, toutes les eaux d'en-haut et toutes les eaux d'en-bas, c'est le shiqoutsim meshomem.

Nous voyons très bien dans l'évangile qui nous a été donné pour la fin du mois de janvier que la tempête est tellement effroyable que la barque... Il y a plusieurs barques d'ailleurs sur le lac de Galilée ce jour-là, la barque de Pierre et plein d'autres barques. La mer se soulève et les bateaux se mettent presque à la verticale, on se demande comment ils ne se renversent pas. Et l'eau rentre dedans ! Les apôtres, les disciples, tous ceux qui sont dans les barques s'accrochent à la moindre... pour ne pas se noyer. C'est épouvantable !

Jésus, lui, il est sur un coussin à l'arrière et il dort.

La tempête est tellement épouvantable que c'est absolument certain que tout est terminé, qu'il n'y a plus aucune espérance. Alors St Pierre et St Jacques s'accrochent sur les côtés, sur les bordures, pour ne pas tomber, s'accrochent au mât. L'eau commence à envahir entièrement tous les bateaux : c'est-à-dire la préoccupation, le bruit et le souci du temps.

Je me demandais toujours ce que faisait St Jean, le disciple que Jésus aimait, pendant ce temps-là. St Jean, il faisait comme les autres, mais il voyait Jésus là-bas sur son coussin. Dans son coussin Jésus s'enfonçait profondément et il était dans un sommeil mystérieux. En hébreu on dit une tardemah.

Jésus s'enfonçait pendant la tempête de la fin du monde, à cet instant-là il s'enfonçait dans un sommeil mystérieux, le sommeil mystérieux où il trouvait la paix dans l'unité de Marie transVerbérée et de Joseph qu'il était en train de transglorifier dans la lumière de gloire en rassemblant les deux dans une immense unité indivisible du sommeil mystérieux de Jésus Marie et Joseph.

St Jean a été témoin de ce sommeil mystérieux de Marie au bout de vingt ans de vie commune avec elle : la Dormition.

Il a été témoin du sommeil mystérieux de Jésus au pied de la Croix avec elle tandis qu'il portait à l'intérieur de lui la puissance comme les chutes du Niagara de tous les océans de la grâce venue d'en-haut en elle et surabondant en lui.

Et de là il a pu être englouti, précipité dans le sommeil mystérieux de St Joseph pendant mille deux cent quatre-vingt-dix jours au moment où ce sommeil mystérieux se conjoint au sommeil mystérieux du Christ en lui pour faire rentrer sa nature humaine dans la lumière de gloire de la vision béatifique, la face de la première Personne de la Très Sainte Trinité.

Ces trois sommeils mystérieux réunis en un font le sommeil mystérieux du Christ dans l'Église de Pierre.

Il s'y enfonce délicieusement, pacifiquement, glorieusement.
C'est son refuge.

C'est le refuge de l'humanité amoureuse du Verbe de Dieu dans l'innocence crucifiée.

C'est son triomphe. C'est là où il repose sa tête, il soutient sa tête et sa droite l'étreint, et il y est englouti.

Au milieu de la tempête, nous le savons, c'est beau ce passage de l'évangile d'hier et d'aujourd'hui, parce que les apôtres, finalement, c'est qui ?

Eh bien je dis que c'est St Jean qui s'est approché le plus possible de l'arrière de la barque, et avec St Pierre qui s'est précipité derrière lui il réveille Jésus, c'est-à-dire qu'il pénètre dans ce mystère de la tardemah des enfants, des apôtres des derniers temps, « Tu as ta main gauche sous ma tête, et ta droite m'étreint », qui étreint la sainteté de l'Église des derniers temps, la sainteté de l'Église de la Parousie.

Je suis sûr que le coussin qui est à l'arrière du bateau, c'est la grâce de la Parousie répandue dans les enfants de leur conception jusqu'à la naissance dans la sanctissime sainteté immaculée de Marie et Joseph.

Et il se réveille !
Alors ça, ça réveille la fécondité de Marie, Joseph et Jésus dans la Croix glorieuse à l'état de résurrection pour engendrer le corps spirituel de la première résurrection, la grâce de la Parousie.

Jésus se lève aussitôt et dans ce relèvement il se met debout. On se demande comment parce que le bateau est presque à la verticale, presque bouleversé ! Mais il se met debout, parce que dans le corps spirituel on marche sur la mer, et il dit : « Silence ! Tais-toi ! » à la tempête, à la mer et au vent.

Aussitôt il se fait la paix, un calme immense !

Et Jésus pose la question : « Où est votre foi ? ».

La réponse du Saint-Père, elle dit : « Notre foi, elle est dans la destruction et la victoire sur Satan précipité au fond des enfers par l'Église dans l'Eucharistie avec la fécondité maternelle de Marie et le royaume de St Joseph notre Père qui se répand comme ça. Notre foi, elle est là. »

Et aujourd'hui, dans la synagogue de Pierre, dans la synagogue de la ville de St Pierre, de Simon, dans la synagogue du Saint-Père, le démon proclame, crie, hurle au milieu de la synagogue : « Jésus, je sais qui tu es ! ».

Il a fait taire la tempête, la mer et le vent. Qui est celui-ci qui arrête les éléments avec la puissance de la Parousie, la grâce de la Parousie ?

La grâce de la Parousie, elle doit être reçue à l'intérieur du véritable Israël de Dieu pour la victoire sur le meshom, et c'est une grâce spéciale.

Qui est-il, celui qui fait taire la mer, la tempête et le vent ? A quel point ils lui obéissent ! Chaque instant lui obéit ! Les puissances de l'enfer lui obéissent ! Qui est-il, celui-là ?

« Je sais qui tu es ! Tu es le Qadosh de Dieu, la Sainteté de Dieu, c'est toi ! Tu es venu pour notre perdition ! ».

Et Jésus dit la même chose que debout sur la barque de Pierre, parce que c'est la même chose, il lui dit : « Tais-toi ! », « Silence ! Tais-toi ! », et aussitôt l'humanité possédée par le meshom est précipitée par terre dans des convulsions semblables aux barques qui étaient dans la tempête, soulevées de tous les côtés, se tournant et se retournant.

Ces deux évangiles que nous avons pour la fin du mois de janvier sont des évangiles de l'enfance. C'est l'enfance de Jésus, de Marie et de Joseph dans l'enfance crucifiée et triomphante, qui est victorieuse du mal dans la Parousie d'un seul coup.

« Silence ! Tais-toi ! », et la paix se fait aussitôt.

Je trouve beau ce que dit l'évangile de l'aveu du démon, du meshom, à Jésus dans les enfants crucifiés qui passent devant nous dans le monde nouveau de la Jérusalem qui apparaît en l'ouverture des temps.

Ils passent devant nous parce qu'ils sont en affinité avec la grâce de la Parousie. Pourquoi ?

Parce que leur âme est toute proche, presque sans voile, avec l'engendrement de la paternité de Dieu dans leur conception et dans la conception du Verbe de Dieu, la crucifixion de leur innocence, leur destruction, la haine de Satan contre tous ces enfants, la méchanceté substantielle du démon, sa cruauté substantielle vis-à-vis d'eux, est tellement effroyable, tellement effrayante que du coup ils sont très proches de la grâce d'affinité avec la Passion et la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de sa conception jusqu'à son Noël, jusqu'à sa Nativité, dans la Sainte Famille glorieuse de la Croix glorieuse.

Ce sont eux qui sont le plus en affinité avec cette sainteté terminale, sublime, quasi substantielle et substantielle de Dieu dans le Christ Jésus en son enfance, dans sa conception et dans son Noël glorieux.

Alors ces enfants passent devant nous, c'est le nouveau passage de la Mer Rouge, et ils rentrent dans la dureté du roc pour venir abreuver d'une eau nouvelle, celle de la vie éternelle, le passage dans le Corps mystique spirituel et entier de Jésus vivant qui est le passage du Jourdain.

Ils passent devant nous et ils sont appelés comme St Jean, à cause de cela, ils sont appelés à rentrer dans le Royaume où le Père est rassasié par Jésus vivant, par son Fils vivant, par son Épousée vivante, par son innocence triomphante vivante, par son offrande vivante.

Le Père, au milieu du meshom de sa dévastation décidée par les hommes jusqu'à la fin du monde, est envahi par les noces de l'Agneau à travers eux. Il est dans une ivresse, une joie qui comblent sa dévastation.

Parce que Dieu est désolé de voir sa création entre les mains des possédés du démon du meshom.

Alors cette pénétration, cette entrée dans le Saint des Saints de Jésus et de son innocence divine triomphante avec tous ses enfants viennent réjouir, viennent donner une ivresse d'allégresse, de joie, de consolation à la paternité de Dieu dans le Saint des Saints.

Ils passent devant nous pour venir être cette joie parfaite eucharistique.

Ce royaume où Jésus entier et vivant dans sa conception, dans sa présence réelle, dans sa voix, dans sa mémoire rassasie le Père pour toujours et fait sa joie éternelle dans la coupe qu'il déverse en chaque Eucharistie en raison de l'autorité du Saint-Père d'aujourd'hui, ce royaume-là, les enfants de la terre et du monde nouveau peuvent y être introduits.

Ils sont introduits dans ce royaume dans la barque du véritable sanctuaire et ils sont appelés comme St Jean, de manière johannique, à y demeurer jusqu'à la venue du Fils de l'Homme venant sur les nuées du ciel, sans mourir jamais jusqu'à son retour, comme St Jean : « S'il me plaît qu'il demeure jusqu'à ce que je vienne, que t'importe, toi suis-moi ».

La foi est une détermination de lumière, d'amour et de sainteté substantielle en Dieu qui a un relief, qui a une parole, qui a une détermination, qui a sa vie, qui a son image et sa ressemblance parfaitement visible, parfaitement audible.

Nous la recevons, et si nous la recevons c'est pour y rentrer, c'est pour en vivre, et pour qu'elle fasse notre mariage spirituel, qu'elle fasse notre vie dans sa plénitude d'accomplissement, en plénitude reçue, nous y entrons avec eux.

Le Saint-Père a établi que cette année, c'était ce royaume-là, dans lequel St Joseph, du ciel jusque dans notre terre, venait faire resplendir dans l'Église les enfants du monde nouveau.

Donc les bruits, les tempêtes, les vents, les hurlements de ceux qui sont dans la perdition sont des pièges.

Nous, nous suivons le Saint-Père dans l'Eucharistie et la fécondité de la grâce de la Parousie, parce que le monde est sauvé par Jésus dans l'Église de la Jérusalem de la Parousie qui doit s'ouvrir dans les temps qui viennent, qui sont les nôtres, parce que c'est au pouvoir des clés de l'Église.

Je suis frappé de voir comme cet évangile, cette bonne nouvelle, ressemble étrangement au songe de St Jean Bosco. Cette tempête, et toutes les barques qui sont autour de la barque de Pierre ! Cette tempête effroyable !

Nous allons nous amarrer aux deux colonnes, les deux colonnes qui font le rideau du temple, du Saint des Saints de la paternité dévastée de Dieu, les deux colonnes de l'Eucharistie et de Marie, comme si le Saint-Père venait prendre en St Joseph et faire l'union profonde, pour que la paix se fasse dans les trois blancheurs.

Nous sommes vraiment arrivés dans les temps de l'ouverture de la consolation du Père.

Le Fils dans l'Eucharistie et le Corps mystique du Christ dans l'Eucharistie, l'Église vivant dans l'immaculation de l'innocence triomphante de Jésus triomphant et glorieux dans son innocence crucifiée, descend jusque dans le Saint des Saints de sa propre conception à l'intérieur du Père pour rassasier le Père eucharistiquement, c'est notre action de grâce, et le combler d'une ivresse d'allégresse, de joie, dans le vin des noces, de la coupe, la coupe qui se déverse, la coupe de la paternité incarnée qui se déverse du ciel dans la terre.

Quand le pape a prononcé au jour de l'Immaculée Conception, le 8 décembre dernier, que l'heure est arrivée que la paternité glorieuse puisse déverser du ciel à la terre le Royaume de la paternité glorieuse de Dieu incarnée sur la terre, le Règne de St Joseph, il a indiqué que l'heure est arrivée cette année.

C'est cette année ! Il va y avoir le mois de mars, puis il va y avoir le mois de mai, et alors on va à ce moment-là aboutir au Noël glorieux du mois à partir duquel le Saint-Père a décidé de consacrer, c'est-à-dire d'aspirer à l'intérieur du temps de la terre et de l'humanité toute entière où tous nous sommes frères dans la main du Créateur, de la paternité vivante de Dieu, la Sainte Famille glorieuse.

Il faut bien sûr que ce soit dans l'oraison, le silence. J'aime beaucoup ça : « Silence ! Taisez-vous ! ». L'union transformante est la ligne pure, le chemin dans lequel nous rentrons pour passer au-dessus de l'abîme et faire l'éternelle volonté du Père pour réaliser la fécondité de Jésus crucifié et glorifié dans le monde à jamais.

L'Apocalypse le dit : « Il se fit un silence d'environ une demi-heure ».

Ce sont les enfants qui nous l'apprennent dans leur cri silencieux triomphant et victorieux de tout le mal qui est dans le monde : ils nous apprennent ce silence d'une demi-heure.

Tout le reste est un mensonge cruel d'une méchanceté substantielle.

Prière d'autorité ! La messe est dite trois cents millions de fois chaque mois ! Et nous rentrons derrière eux pour célébrer mystiquement la messe dans un grand silence jusqu'à ce que le mariage spirituel se fasse et que nous en débordions, et que ce mariage spirituel ce soit nous, et que nous ce soit ce mariage spirituel. « Jésus dormait sur un coussin à l'arrière ».

La leçon de la bonne nouvelle, de l'évangile d'aujourd'hui, elle est claire, elle est lumineuse !
Il faut être aveugle pour ne pas la voir !
Il faut être sourd pour ne pas l'entendre !
Il faut être rempli du démon pour ne pas s'y introduire à fond !



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