Homélie de Père Nathan
pour le 3ème Samedi du Très Précieux Sang de Jésus

La Dévastation de Dieu



La méditation proposée est de St Hilaire de Poitiers, vers la moitié du IVème  siècle. C’est lui qui a défendu Dieu dans le Christ, avec St Athanase, dans le silence muet de tous les autres successeurs des apôtres de cette époque. Il y a eu trente ans de prières et de persécutions contre lui et contre St Athanase.

A ceux que Jésus guérit, le Christ a commandé le silence. En ordonnant le secret, il écarte la vaine gloire, la glorification de lui-même. Il les invite avec précision et fermement de ne rien dire à son sujet. C’est en faisant cela qu’il se fait connaître. Parce qu’observer le silence, cela dépend du sujet à qui on doit le silence. Et par débordement, cette volonté de faire le silence autour de lui permet la réalisation des paroles du prophète Isaïe. La fragilité de la chair toute branlante des païens n’est pas exténuée, mais grâce au silence les voilà réservés pour l’espérance, pour le Salut. La flamme fragile qui ne fume plus que sur la mèche n’est pas éteinte. L’esprit fragile n’a pas été ôté au peuple d’Israël dans les vestiges de sa grâce passée. Dans le silence au temps de la pénitence, il y a la possibilité de faire recouvrer toute sa lumière.

Il est beau aussi, le psaume 9 que nous avons aujourd’hui. C’est le Seigneur qui vient en aide à l’orphelin, à l’innocent sans père ni mère. Parce que l’impie, l’arrogant, le criard, le blasphémateur, le méchant, se campe, et il n’a qu’un seul but, c’est tuer l’innocent sans rien craindre parce qu’on n’a pas à considérer que Dieu est là : « Dieu n’existe pas ! », c’est là toute sa ruse, « On n’en parle pas ». Psaume 9.

Aujourd’hui, dans la chambre de l’enfer, on est en train de précipiter la loi d’abomination dont ont parlé tous les prophètes, du prophète Daniel jusqu’aux prophètes modernes, Marie-Julie par exemple. Cela se fait au pas de course ! En même temps qu’on masque, qu’on empêche les chrétiens de se nourrir de l’Eucharistie d’une manière qui ne soit pas transgressive, en même temps, puisque ça revient au même, il y a cette course intrépide de la loi d’abomination. En 24 heures, vous vous rendez-compte ?, en 24 heures ils vont passer tous les articles ! : alors il y a bien sûr l’homosexualité, le fait de créer des embryons, le fait de créer des êtres humains qui sont en même temps des êtres d’animaux, un mélange entre les deux, des clones, des clones humains animaux, des clones animaux humains, des êtres transgéniques… et dans les articles 17, 18, 19 de la loi, carrément la production jusqu’à la naissance et « l’utilisation » de tous ces embryons transgéniques, clonés, dans toutes les PMA. On sait très bien aussi bien sûr qu’il y a comme raison de cette précipitation la furie addictive qu’ils en ont de boire le sang des innocents broyés et assassinés !

Sur le nombre des représentants du peuple de France, il y en a moins de vingt, sur cinq cent et quelques, qui proposent des articles en disant : « Mais ça ne va pas ! », et ces propositions – quatre secondes pour chacune – sont rejetées ! Cette loi qui avait été discutée par le sénat pendant quatre mois sans s’arrêter est votée là en 24 heures ! C’est comme si tu multipliais la vitesse sur l’autoroute par 120 : c’était limité à 100 km/h, maintenant c’est limité à 12000 km/h ! C’est une furie invraisemblable !

Qu’est-ce qu’il y a de plus grave dans cette furie ? Qu’est-ce qui n’est dit ni par les uns, ni par les autres, ni par la poignée des vingt qui disent : « Mais peut-être qu’on pourrait respecter la constitution concernant les droits de l’homme ? » ? Quelle est la chose la plus atroce ?

C’est que cette loi n’a qu’un seul but, c’est de massacrer l’innocence de Dieu, c’est la dévastation de Dieu lui-même.

C’est une loi qui ne vise pas l’humanité, mais elle vise le regard de Dieu qui est un regard d’amour qui prend sur lui de créer et d’aimer dans un amour vraiment sans limite et sans fin, dans un amour créateur, dans un amour paternel, dans un amour innocent, fragile, vulnérable, dans un amour inconditionnel, s’intensifiant à chaque instant de l’histoire des hommes et jusqu’au fond de l’éternité, et en chacun. Dieu est innocent du mal.

L’impie se tient tapi, plein de suffisance, caché, et son but, c’est tuer l’innocence de Dieu, c’est tuer, c’est dévaster, c’est massacrer à coups de pioche, de hache, c’est broyer les entrailles de la Paternité de Dieu directement, ouvertement. La chambre de l’enfer est là sous nos yeux.

Et Jésus dit de garder le silence. A l’époque de St Hilaire de Poitiers et de St Athanase, il n’y avait qu’une seule manière, si je puis dire, c’est de souffrir, broyé, dévasté, dans un cri silencieux qui atteigne les oreilles de toute la terre et de tout l’univers : proclamer la divinité de l’Innocent. L’Innocent c’est Dieu, l’Innocent c’est Jésus. Dieu a vu le mal, Dieu a vu la souffrance effroyable. Il l’a regardé, il l’a pris dans sa main et il s’est établi au milieu de nous dans le silence de l’amour, de la grâce. Et c’est le seul moyen pour que le jugement ait lieu.

Le jugement, c’est quoi ? C’est : « Ce qui est grave dans ce que vous faites, ce qui est terrible, ce qui est dévastateur à l’infini et éternellement, c’est que vous avez perdu la foi ». Le jugement désigne où est l’abomination. « Vous avez perdu la foi et votre cœur s’est glacé » : la glaciation, la congélation de la charité, de l’amour de Dieu.

Pour qu’il y ait un jugement, il faut un temps de silence, le silence de l’innocence de Jésus qui est un enfant dans le sein de la Vierge Marie. Et il conçoit lui-même dans ce silence de quoi venir rejoindre, absorber et intégrer le cri silencieux des innocents, des orphelins sans père ni mère, et recueillir aussi le cri silencieux de Dieu le Père devant cette dévastation sur lui-même. Dans ce silence Dieu peut vivre.

On voit Jésus enfant qui vient de naître et qui se blottit contre l’Immaculée sa Mère, la Mère de sa divinité, lui étant d’ailleurs le Père de son humanité. Il se blottit dans la Mère et l’Engendrante de sa divinité avec le Père, et c’est là qu’il abreuve son silence, le silence de son jugement et de notre oraison. A l’intérieur de nous Jésus enfant se blottit dans la divinité qu’il reçoit de sa Mère avec le Père et il nous attire. Vous voyez comme il est né, l’Innocent. L’innocence de Dieu ! Dieu est innocent du mal mais il prend dans sa droite tout le mal et toute la souffrance et les fait pénétrer dans la divinité engendrée par la Mère avec le Père dans le sein virginal de l’Eglise silencieuse, de l’Eglise de la Jérusalem dernière.

C’est quand même frappant, quand on voit la loi d’abomination, ce degré de tortures et de tourments infligés à Dieu ! Infligés aux enfants aussi puisque c’est pour « l’utilisation », voilà le mot de l’article de la loi : « l’utilisation » des enfants ! Mais « l’utilisation », c’est quoi ? C’est la torture ! Sinon il n’y pas de production… le sang des enfants n’est plus à leur disposition pour leur bien-être ! Alors c’est un degré de torture visible qui est une icône de la torture, du supplice dévastateur infligé à l’innocence de Dieu, à sa présence d’amour inconditionnel.

« Mais si Dieu n’existe pas ! » : voilà leur ruse, c’est que personne n’en parle. Alors parmi les chrétiens, les prêtres, les évêques, les chrétiens de bioéthique, les alerteurs de cette loi horrible, pas un seul ne parle de Dieu. Pas un seul ! Dans la prière que nous en faisons, pas un seul ne se réfugie à l’intérieur, ne regarde le mal, la souffrance, le tourment, la dévastation qui est faite à Dieu. Le jugement vient et va montrer où est le péché : ils n’ont pas cru, ils n’ont pas la foi en Dieu. Comme à l’époque de St Athanase, aucun évêque, aucun prêtre ne croyait plus à la présence divine substantielle hypostatique de Dieu dans le Christ. Nous sommes dans quelque chose de semblable et nous avons une icône à travers l’innocence des enfants dépecés.

On dit : « Un enfant n’existe pas » : eh oui, si l’enfant n’existe pas, il ne risque pas de souffrir ; « Il n’a pas d’âme » : eh oui, s’il n’a pas d’âme depuis le premier génome... ; et puis : « Un embryon quand on le torture ne souffre pas ».

Alors je ne vois pas pourquoi on le torture s’il ne souffre pas, pourquoi il produit des litres d’adrénaline. Eh bien c’est exactement le contraire. Quand Dieu s’est fait enfant, quand il était sur la croix, quand on l’a flagellé, quand on l’a couronné d’épines, quand on l’a écrasé et broyé, quand dans son agonie il était broyé de l’intérieur, sa divinité était aussi dévastée, son humanité également, son humanité a été entièrement broyée ! Et comme il se réfugiait sans arrêt dans l’enfance de la gestation de la divinité de Marie lui offrant cette divinité pour régénérer sans arrêt son corps d’innocent crucifié, la sensibilité à la souffrance était centuplée à chaque fois. Parce que Dieu n’a pas une peau de rhinocéros, d’hippopotame blindé, non ! La souffrance a une ampleur, une intensité délirante, furieuse.

Pour les enfants de la loi d’abomination dans la chambre de l’enfer c’est pareil. Il faut savoir que les enfants qui sont des embryons, quand on fait le dépeçage, leur âme reste encore. On ferait la même chose sur des adultes, en une ou deux minutes ils sont morts. Tandis que là tu arraches ici, tu arraches le bout de talon, tu arraches… Il faut voir les descriptions inouïes de l’utilisation de ces enfants ! Alors à ce moment-là on s’aperçoit que l’âme de l’enfant est toujours là. Les membres même arrachés les uns à côté des autres et mis en tas sur la table continuent à bouger, à vivre. Même la main de l’enfant qui dit : « Mais je t’aime » désigne celui qui le fait. Pourquoi ? Parce que le corps embryonnaire a une plasticité, une sensibilité, une proximité de l’Acte créateur de Dieu, qui fait qu’il survit très bien à toutes ces tortures, et sa souffrance est au centuple d’une souffrance d’une torture que pourrait subir un adulte. La sensibilité à la souffrance dépasse les limites du pensable. Vous voyez ce que je veux dire ?

C’est pour ça que Lucifer a trouvé comment rentrer dans la conception et la gestation pour en faire un lieu de torture absolue et s’en abreuver ainsi que les affidés des élites de ce temps. Il n’a pas trouvé d’autre icône pour montrer la souffrance de Dieu dans le Saint des Saints dans sa vulnérabilité.

Du coup nous sommes appelés en ces jours-ci à regarder cela, à voir ce mal, à pénétrer cette souffrance et de la main droite, c’est-à-dire dans notre union, à recevoir la divinité d’amour incarné, réel, substantiel, transsubstantiel de Dieu en nous dans le silence, à nous introduire à l’intérieur de ce mal assumé, de cette souffrance reçue, en y recevant le mystère de la foi. C’est-à-dire : nous touchons là jusqu’à la racine éternelle de la présence créatrice de Dieu et aussi de la procession intime de la conception de Dieu à l’intérieur de Dieu.

C’est la porte dans laquelle nous sommes introduits pour recevoir Celui qui est Envoyé de Dieu, parce que la dévastation de la Paternité vivante de Dieu, son supplice, son innocence dévastée, sa désolation substantielle et transsubstantielle, fait notre nourriture dans l’Hostie. C’est notre seule nourriture dans la Jérusalem dernière. Le meshom durera jusqu’à la fin du monde. C’est notre seule nourriture. Nous vivons avec Jésus en nous, Enfant et Hostie.

Vous voyez, on représente quelquefois dans les icônes la Mère de Dieu et l’Enfant dans le cercle de l’Hostie. Aussitôt né dans notre monde, aussitôt englouti dans l’étreinte de la lumière de gloire à l’intérieur de la lumière de gloire communiquée à la nature humaine de son Père, aussitôt il pénètre dans l’Eglise de Marie. Il se fait prisonnier d’amour de cet embrasement, de ce feu brûlant, de cette pentecôte d’amour pour embraser tous les espaces intérieurs de la dévastation de Dieu. Il est lui-même devenu dévastation pour que de dévastation à l’intérieur de la demeurance de la dévastation il n’y ait plus qu’une seule ouverture, celle de l’Hostie, celle du fait que Dieu s’est fait prisonnier d’amour.

Et cette Hostie à l’intérieur de nous, eh bien c’est nous, parce que dans la dévastation il s’efface silencieusement dans la sainte Famille et dans la lumière de gloire il disparaît dans le face à face éternel et incréé de Dieu, et il nous laisse à nous toute la place : toute la place à Marie, toute la place à Marie à l’intérieur de nous, toute la place à Marie à l’intérieur du sacerdoce de la Jérusalem dernière, toute la place à Marie à l’intérieur de l’Hostie, toute la place à Marie à l’intérieur de sa fécondité divine de l’Epousée dans la chair et dans l’univers et l’Hostie, toute la place à nous qui sommes les membres vivants de l’Hostie vivante de Jésus vivant.

A ce moment-là Jésus ne peut pas être perçu autrement que comme l’innocent, comme l’enfant : un tout petit bébé ! Si nous devions voir ce qu’il y a dans la transsubstantiation de l’Hostie, nous verrions que c’est un tout petit bébé, tout petit, silencieux, disant Oui. Il n’a pas eu peur de prendre chair dans le corps d’une Vierge pour établir le jugement dans le silence de l’enfant. Le silence de Jésus vivant en nous, c’est un silence d’enfant.

Jésus vit en nous dans un silence éternel et en même temps immortel d’enfant jusqu’à ce que soient attirées, absorbées, recueillies, assimilées, assumées en lui toutes nos conceptions et toutes nos enfances surnaturellement recréées dans cet admirable amour de la Jérusalem dernière et du monde nouveau.

Mais pour ça il faut avoir un amour fou pour Dieu. Il n’y a que lui qui compte pour nous. C’est ça le message du Précieux Sang de l’an 2020.

Après tout, nous ne condamnons personne, personne n’a à être condamné, si je puis dire. Les évêques, les prêtres, les catholiques s’offusquent à peine, ils disent : « C’est horrible ! » mais sans être du tout envahis d’amour pour Dieu, pour venir avec l’humanité toute entière l’étreindre dans la lumière immaculée du Paraclet de l’Hostie, de tous les fleuves sans limite et sans fin d’eau vive du Saint-Esprit en eux pour cela vienne remplir, consoler, glorifier Dieu en lui-même présent. Nous ne sommes pas du côté de Lucifer mais nous ne condamnons pas, nous ne jugeons pas. Pourquoi ? Parce que Jésus a dit : « Restez en silence », parce que c’est dans le silence d’environ une demi-heure que le jugement va s’en déployer.

« Je suis venu pour un jugement. Pour montrer où est le péché substantiel : c’est que vous ne croyez pas en Dieu et vous ne croyez pas en moi. C’est ça le péché. La preuve ! Et mon jugement consiste, deuxièmement, à dévoiler ce que c’est que l’esprit du monde : les méchants, les cruels, les tortionnaires, les ogres, sont les véritables visages de l’esprit de ce monde à l’arrivée de la bête et des événements. Le jugement, c’est pour montrer la véritable profondeur de Lucifer dans le mal. » Voilà les trois jugements.

Alors la ligne pure est tracée pour rentrer à l’intérieur de nous, et dans la chair transsubstantiellement restaurée en nous dans le corps spirituel être le cri silencieux non seulement de ce triple jugement mais le cri silencieux que Jésus vient rechercher sans arrêt en sa Mère pour trouver de quoi être le consolateur de Dieu en étant lui-même Dieu à l’intérieur de cette consolation.

Et Marie engendre en nous et en lui la divinité elle-même de Dieu pour que la proximité que nous avons avec Dieu soit si grande que nous puissions parler de sponsalité et que ce soient les Noces de l’Epoux et de l’Epousée. Nous nous engloutissons là parce qu’à ce moment-là l’enivrement en déborde jusque dans la substance hypostatique même de Dieu, et à travers là, dans l’ensemble enveloppant de la création toute entière pour le monde nouveau.

C’est Jésus qui n’a ni père ni mère qui vit en nous, c’est Jésus enfant, c’est Jésus nourrisson, c’est Jésus qui ne parle pas, c’est Jésus qui ne respire pas, c’est Jésus qui revient à sa conception et à sa gestation pour que la fécondité de la paix sans limite et sans fin, paix substantielle de Dieu engendrée par Marie en lui, fasse de Jésus enfant vivant en nous de quoi engendrer l’enfance, fasse vivre en nous l’innocence triomphante et divine, la gloire et la victoire de l’amour sur tout dans l’Agneau, dans l’Agneau enfant et l’enfant Agneau de Dieu.

Le « Je suis » qui est le nôtre, c’est le « Je suis » de cette émanation à l’intérieur de Marie en même temps qu’émane du milieu de nous comme membre vivant de notre oraison la divinité elle-même de l’Epousée.

Et que ce soient des noces d’amour parce que ce qui fait notre tourment à nous, notre supplice, c’est de ne pas être assez enfoncés dans l’intimité de Dieu, et de Dieu seul.

Dans les douze jours qui viennent du Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, du Précieux Sang qui s’écoule dans les artères de notre humanité anéantie, il faudra creuser cela pour nous y introduire, nous y fondre, et faire déborder cette innocence divine, immaculée, invincible, une ligne pure dont la propriété est ce fait que lorsqu’elle s’avance et qu’elle pénètre, le mal disparaît de la terre, et de la faire déborder dans tous les innocents ouverts :

Tous les musulmans, deux milliards de fois à chaque fois cette pénétration de la miséricorde de l’innocence du cœur brûlant immaculé, et les deux milliards d’êtres du Levant, de Chine, pénétrés à chaque fois en creusant dans le Précieux Sang de quoi les faire pénétrer de la rosée du feu incréé et immaculé comme la neige du cœur de Jésus immaculé avec cette liqueur dans chaque être humain, dans chaque homme, chaque enfant, chaque femme, deux milliards de fois pour chacun, âmes largement ouvertes.

Déposer dans la sainte Russie, déposer dans le royaume de France, dans le Roi, dans cette communion avec le Roi pour en faire déborder le sang immaculé de sa charité absolument substantielle et parfaite, impérative, dans le Oui universel de la nature humaine.

Faire descendre et faire surabonder, faire rayonner cette même innocence de l’Hostie avec tout ce qui s’en déploie de parfums immaculés, de parfum de nard, de parfum de myrrhe, de parfum d’aloès et de liqueurs délicieuses dans toutes les innocences, myriades et myriades d’innocences acquiesçantes de l’amour de Dieu lui-même pour lui-même en lui-même et se débordant en lui-même dans l’ouverture et la réceptivité de ce parfum, le parfum de St Joseph.

Nous allons creuser dans le Très Précieux Sang cette capacité de pénétrer avec Jésus enfant irrésistiblement dans tous les peuples, dans tous les membres du peuple d’Israël véritable, pour qu’ils reçoivent le baptême de la venue du Fils de l’Homme venant sur les nuées pour le jugement, c’est-à-dire pour la rédemption du monde, pour le dépouillement total de Lucifer et de ses affidés.

Il va falloir creuser ce chemin, s’y approfondir et en être les instruments. « Je suis l’Immaculée Conception de la divinité de l’Epousée dans le Saint des Saints pour tout l’univers de l’innocence, parce que le Oui demeure là et la mèche fume encore ».



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