Accueil de la Messe de Père Nathan
La Maternité Divine de Marie



Une fois j’avais assisté à une retraite avec le père Marie-Do sur Marie Mère de Dieu. C’était magnifique ! C’était trop beau !

Une femme, elle est faite pour être mère. Avant même de naître, une petite fille porte déjà le nom de ses futurs enfants. Elle porte leur nid. C’est Alexandra qui disait à la Radio d’Enghien : « Vous savez, Messieurs, je comprends qu’un homme ait une tendance à s’effacer devant une femme parce que nous portons à l’intérieur de notre chair, pas seulement notre chair, tous ces ovules. Ce n’est pas le génome qui caractérise une personne humaine du point de vue de la matière vivante, c’est l’ovule. L’ovule donne les déterminations principales. Cet ovule est là,  porté par une petite fille avant qu’elle ne naisse. C’est la maternité de sa mère qui a engendré cette maternité primordiale qui va donner les caractéristiques, qui va donner la personnalité, les prototypes de l’enfant, de l’être humain, de l’image ressemblance de Dieu. Une mère, elle l’est dès sa conception. »


plateau clonage - Troisième guerre mondiale plateau clonage - Troisième guerre mondiale plateau clonage - Troisième guerre mondiale plateau clonage - Troisième guerre mondiale Clonage humain, on en parle à la radio (5 octobre 2015 sur Radio idFM). Interview par Joëlle Vérain, avec Alexandra Caude Henrion, Pierre Barnérias, Bruno de Vergeron et Père Patrick Nathan : Le clonage, cœur du troisième Secret de la Guerre à Dieu.


Nous ne pouvons pas donner une matière à Dieu pour l’engendrement d’une maternité spirituelle métaphysique d’amour et de lumière si nous ne sommes pas au moins trois, alors il y a la mère, il y a la petite fille qui deviendra mère, et il y a Dieu. La maternité humaine vient de Dieu et elle vient de la vie primordiale aussi. Elle vient de l’Eglise primordiale, comme disait les catéchèses des premiers chrétiens : « Vous êtes l’Eglise primordiale ». Et la petite fille va  porter comme ça. Elle va traverser toutes les années de sa vie. C’est beau ! Elle a un an, deux ans, elle est déjà la mère.

Il y aurait beaucoup à dire sur la maternité.
C’est une icône extraordinaire de la Maternité divine de Marie.

Elle est vierge. Nous voyons bien que la virginité porte la maternité. C’est la virginité qui engendre la maternité, la maternité qui engendre la virginité, et les deux sont indissociables. Nous voyons dans le processus de la nature que l’homme n’est pas comme l’animal et que la signification sponsale du corps de la femme est structurée dans l’herméneutique du don, c’est-à-dire trois en un, un en trois, et cela s’inscrit bien sûr dans une intériorité virginale qui la rend féconde, qui fait qu’elle est mère. C’est cette virginité qui lui permet de faire naître à l’intérieur de la nature humaine d’Adam  de quoi être spirée de l’intérieur de Dieu pour éveiller cette fécondité elle-même. Là encore la virginité domine pour faire que la maternité soit une maternité de vie humaine.

Ensuite, bien sûr, il y a l’affectivité, il y a l’amour, il y a le développement intérieur de l’âme qui se déploie beaucoup plus qu’on ne le pense en fonction de ce dépôt de la mémoire déjà présente à l’intérieur de Dieu dans l’Eglise primordiale des enfants qui doivent être portés dans le nid de l’éternité un jour. Tout cela a été formé par la mère. Il y a une mère à notre maternité.

Et puis après la femme se marie et c’est à cause de cette maternité virginale qu’elle est engendrante dans la nature humaine d’Adam de la viridité. Elle est engendrante de la viridité. La viridité est une vertu qui manifeste la maturité de la pureté de l’homme et de sa force. Avant d’être mère de ses enfants, la femme est la mère de la viridité en elle dans celui qui représente la nature humaine dans son énergie. Il y a de très belles paroles de Sainte Hildegarde là-dessus. Eh bien il y a une maternité là. Donc il y a ces quatre grandes maternités avant même qu’il y ait le mariage, qu’il y ait la conception.

Elle est cinquièmement mère en concevant. C’est la conception dans la splendeur de l’humanité dans la sagesse créatrice de Dieu. La conception est une œuvre qui vient d’en-haut et qui fait la différence avec les générations évolutives du monde de la vie qui n’appartient pas à la maternité. On ne dira jamais qu’une chatte est la mère d’un chaton, une chatte c’est une chatte. Mais pour un être humain, oui.

Ensuite elle porte, elle identifie à l’Acte créateur de Dieu le déploiement et la vastitude de l’âme de l’embryon. Et ça, c’est une fonction maternelle. Parce que l’âme n’a pas la vastitude de l’individuation, c’est là qu’Alexandra disait à la radio : « Ce n’est pas vrai, elle a la vastitude du monde intérieur, elle a la vastitude du monde futur, elle a la vastitude de la maternité qui l’a déjà constituée à l’intérieur de Dieu ». L’âme a la vastitude, non pas de son enveloppant consubstantiel, mais l’âme a la vastitude de sa propre substance et de son acte, donc elle a la vastitude de la ressemblance de Dieu, de la présence créatrice de Dieu, de la Lumière née de la Lumière en Dieu lorsqu’il crée, elle a la vastitude de l’Eglise primordiale.

De donner à l’âme de l’enfant son déploiement dans la vastitude, ça fait partie de la maternité. Même si une femme n’est pas bien éduquée, lorsqu’elle porte un enfant elle sait qu’elle porte le monde entier, elle sait qu’elle porte celui qui crée une vastitude royale, universelle, impériale, au dessus de tout.

Et elle donne son sang pour que le corps puisse s’adapter dans l’apparition sur la tige de sa maternité, la tige de Jessé, pour que l’étoile sorte d’elle. Elle a donné son sang toute sa vie et son sang régulièrement se donne gratuitement, pour montrer qu’elle donne son sang gratuitement. Une mère donne sa vie en donnant son sang et en étant heureuse de devoir donner son sang comme ça pour exprimer l’amour inconditionnel de Dieu à travers la ressemblance de Dieu.

Enfin l’enfant va naître. Elle va engendrer l’enfant, l’enfant va être nourri de son sang, puis ensuite il va naître. La mère est mère par la naissance aussi, nous sommes d’accord.

Puis ensuite la mère nourrit l’enfant quand l’enfant porte ses lèvres à la mamelle et s’abreuve de la nourriture. Elle a donné cette nourriture. Elle a été l’initiatrice de la nourriture de Dieu à la terre. Ici le corps et l’Eglise primordiale trouve sa signification eucharistique dans la Maternité de Marie. Parce que c’est vrai, la mère donne la nourriture. Elle est le sang et elle donne la nourriture. Lorsqu’il n’y a aucune séparation dans la chair entre la mère et l’enfant, le lait coule par aspiration. La mère habille, la mère recouvre, la mère enveloppe, la mère donne.

Elle a ensuite bien sûr la préoccupation du cœur et des vertus, l’inquiétude que l’enfant ne soit pas un saint, car si l’enfant n’est pas un saint, il aurait mieux valu qu’elle ne soit pas la mère. Il n’y a rien de plus terrible pour une mère que de penser qu’un jour l’enfant sera un monstre. Elle a le souci des vertus. Si elle n’éduque pas à l’obéissance parfaite, à l’humilité substantielle, elle est inquiète. Elle est la mère des vertus, la mère du cœur, la mère des qualités humaines, parce que ces qualités-là ne sont pas données, elles dépendent de l’Eglise primordiale et de la maternité humaine, spirituelle et surnaturelle. Même si elle n’est pas chrétienne, la mère a besoin et elle sait qu’elle a besoin d’un secours surnaturel pour pousser l’âme vers l’esprit et l’amour de l’enfant vers les vertus, pour que le cœur de l’enfant puisse atteindre ce qu’il est.

Et il faut rajouter encore à la liste, très belle liste sur les quarante caractéristiques de la maternité. Quand vous faites une retraite spirituelle, prenez les trente-trois degrés de l’échelle de Saint Jean Climaque et vous verrez qu’ils correspondent aux caractéristiques, aux propriétés de la maternité de la vie spirituelle dans la chair.

Regardez par exemple uniquement le fait qu’elle sait qu’elle doit être entièrement assumée dans la Paternité éternelle et incréée de Dieu en son effacement contemplatif, virginal, surnaturel, accompli et parfait pour pouvoir donner la nourriture lorsqu’elle donne le lait maternel à Jésus. Elle sait que ça se fait dans l’indivisibilité et que ce qu’elle donne, c’est l’Eucharistie. Parce que la Maternité divine de Marie et la maternité dans la chair sont des maternités contemplatives, sont des maternités conscientes, royales, divines. Elle est Mère de Dieu et Jésus reçoit le lait de l’Eglise pour son Corps mystique vivant entier de la Mère de Dieu. Elle est la Mère de l’Eucharistie et elle est celle qui élargit l’étoile de Jacob au soleil incréé de la nourriture incréée. Et l’humanité de Jésus doit s’adapter petit à petit à la vastitude incréée de ce qu’il est comme nourriture pour le Père.

Cet accompagnement pour donner la vie, la croissance, la sagesse à l’humanité de Jésus pour qu’il demeure à chaque instant ce qu’il est même s’il a assumé la chair, pour qu’il reste en chaque instant ce qu’il est jusque dans la nature humaine elle-même qu’il a assumée, cela appartient à la Mère.

Et nous rajoutons tout de suite : Marie aussi est notre Mère. Mais comme elle est indivisible comme Mère, il y a une seule maternité : maternité vis-à-vis du Verbe de Dieu qui a pris chair et vis-à-vis de nous, elle nous donne à nous ce qu’elle donne à Dieu lorsqu’il se nourrit à son sein. Elle a eu ce souci, ce tourment aussi, cette compassion vis-à-vis de nous de nous adapter au monde divin et incréé de Dieu dans la nourriture qu’elle donne en nous allaitant, et en allaitant Jésus elle sait très bien qu’elle nous allaite aussi. Elle doit non seulement en prendre conscience mais elle doit agir comme Mère vis-à-vis de nous. Elle tourne et elle retourne ces choses dans son cœur. Nous voyons dans l’Ecriture cette Parole un peu énigmatique : « Marie, entendant toutes ces choses, les tournait dans son cœur ». C’est à cause de nous. Que nous soyons présents à la Maternité divine de Marie, c’est une découverte prodigieuse !

Jésus est ressuscité pour sa Mère et pour son Père. Cela aussi c’est la Maternité de Marie qui fait qu’elle nous porte, elle nous engendre à cette résurrection de Jésus pour elle et pour le Père. Nous sommes pour le Père et le fait que nous soyons « ad Patrem », que nous soyons dans l’amour du Père et que nous soyons tout entiers extasiés, transformés, trans-formés d’êtres de la terre en êtres divins pour le Père, en engendrés éternels pour le Père, c’est un fruit de la Maternité de Marie.

Tout commence au premier jour de la Maternité divine de Marie et c’est pour ça que ce n’est pas rien de célébrer cette Messe continuellement, tous les jours, perpétuellement, pour les enfants de la terre qui ont besoin d’être nourris pour devenir les plus grands saints de la sagesse créatrice, rédemptrice et glorificatrice de Dieu dans le temps de la création.

Là, nous allons célébrer la Messe perpétuelle pour les enfants non-nés. Normalement je lis toujours les prénoms mais je ne capte pas, j’ai juste l’image [de la liste des prénoms des enfants inscrits pendant l'année 2016]. Ils sont nommés, ils sont posés sur le corporal. Chaque prénom ! Si la maman a inscrit le prénom de l’enfant, il est là. Pour l’instant il y en a 444 + 4, c’est beau pour le premier jour de l’an 5777 du calendrier d’Israël, tous ces enfants que nous avons eus, que nous avons conçus !

C’est beau, vous voyez hier nous avons dit le Rosaire entier, nous avons dit les vingt mystères du Rosaire. Nous ne le faisons pas souvent, c’est dommage. Il faudrait, il faut bien le reconnaître. Moi j’aurai ce souci, à titre personnel. C’est nécessaire. Il faudrait faire ça avant chaque Messe en fait. Comme c’est important ! Parce qu’à chaque fois que nous célébrons le Rosaire, Notre-Dame du Saint Rosaire, nous passons comme cela, l’air de rien, sur les quarante engendrements actuels, incarnés, féconds, vivants et efficaces de la Maternité divine de Marie sur nous, et là du coup nous pouvons célébrer la Messe en pénétrant dans … j’allais dire les télomères de l’intention eucharistique incréée de Dieu.

C’est beau aussi de regarder avec la Sainte Famille, parce que la veille c’est la Sainte Famille et puis après c’est la Maternité divine de Marie.

C’est vrai que St Joseph est au principe de l’Immaculée Conception. Mais l’Immaculée Conception est pour la Maternité divine. L’Immaculée Conception, c’est la fécondité de l’Union hypostatique déchirée de Jésus, de la Corédemptrice elle-même. Et cette grâce de la Corédemption qui vient envahir les premiers instants de la nature blessée de Saint Joseph neuf mois avant sa naissance est engendrée par Marie en lui au premier jour de sa conception. Pas au premier instant mais au premier jour, c’est vrai. Elle est la Mère de sa rédemption de son époux. Il faudrait faire une préparation au mariage comme cela, tu vois.

Elle est la Mère de la rédemption de son époux et du coup l’époux devient le principe de ce qui doit se déployer en elle en Maternité. Il devient le principe de ce qui est immaculé, de ce qui est conçu de Dieu en elle pour se déployer en Maternité. Il en est le principe, c’est vrai. Cet aller retour de l’époux et de l’épouse fait un mélange particulier dans la sponsalité et dans la fécondité sponsale.

Mais c’est Dieu qui en décide. C’est la divine, éternelle et incréée Volonté de Dieu qui en décide. Voilà pourquoi la Maternité divine de Marie ne peut se faire que dans l’assomption. Si Marie, en disant : « Me voici pour faire ta volonté, qu’il me soit fait selon ta parole », n’avait pas été de l’intérieur dans toutes les parties potentielles, extensives et intensives, de sa chair, de son sang, de son âme, de son esprit et de sa plénitude de grâce, si elle n’avait pas été entièrement assumée à l’intérieur du monde incréé de la Paternité incréée de Dieu, elle ne serait pas Mère de Dieu. Elle a été absorbée, dévorée par la Spiration active de la Paternité de l’Epoux, c’est vrai, et il n’y a plus rien eu du tout en elle de sa volonté divine parfaite. Parce que la plénitude de grâce est une volonté divine parfaite. Elle a donc renoncé à sa volonté humaine, bien qu’elle fût une volonté divine parfaite, pour pouvoir être assumée.

Et c’est pour ça que tout au long de sa vie, son tourment c’est de donner la vie divine et incréée à chacun d’entre nous. « Elle tourne toutes ces choses dans son cœur ». La Maternité n’est pas égoïste. Quand on voit un chat ou un chien qui défend ses petits, c’est envers et contre tous les autres. Mais la Maternité divine ne défend pas le Fils unique de Dieu, parce que c’est pour et à l’intérieur de tous les autres, et non pas envers et contre tous les autres, ce n’est pas une maternité égoïste, c’est une Maternité inconditionnelle, universelle et divine. C’est la différence qu’il y a. Nous voyons dans les familles humaines cette espèce d’égoïsme effroyable : c’est le patrimoine familial, même si les autres doivent mourir : cela n’appartient pas à la maternité humaine. Tout le capital de Dieu qui lui est confié et dont elle est la source se déploie inconditionnellement, librement, et dans la vastitude de Dieu lui-même. Notre nature humaine est bien faite.

C’est ce que les filles de Caïn n’ont pas compris lorsqu’elles se sont laissé duper par les anthropoïdes possédés par Satan. Et le déluge n’a pas suffit à faire comprendre que c’était une duperie. Mais le shiqoutsim meshomem le fera comprendre. Parce que Marie dans sa Maternité divine a engendré dans l’Eglise johannique de quoi comprendre que c’était une duperie, pourquoi c’était une duperie et en quoi c’était une duperie, une séduction qui a pour but d’amener la nature humaine entière dans la réprobation éternelle. C’est vrai que si la Maternité divine de Marie cette année n’intervient pas, l’humanité est en danger de réprobation éternelle universelle ; elle le mérite, c’est sûr ; elle le désire, c’est probable.

Mais voici que sur la tige de Jessé apparaît une triple floraison et que l’étoile devient un soleil qui resplendit dans le soleil incréé de la splendeur du Père pour que la Maternité divine de Marie obtienne de nous le surgissement de ce soleil dans l’intensité lumineuse et vivante de l’instant présent, de l’instant présent qui fera l’ouverture des temps. Je souhaite, je désire et j’ai envie de décider que ce soit cette année, et si ce désir est unanime avec tout le déploiement de la Pentecôte consciente des vertus incréées du Père à l’intérieur du nouvel Israël de Dieu, amen, qu’il en soit ainsi.

Et je me nourrirai à la mamelle de la Maternité divine de Marie. Ce n’est pas une mamelle symbolique. Ce n’est pas un lait symbolique, c’est un lait concret bien incarné, de chair et de sang. C’est un réconfort, c’est une force. Qu’est-ce qu’elle nous donne quand elle nous donne le lait, quand elle nous donne son sein en cette année ? C’est délicieux en plus. C’est très doux. Il n’y a rien de trop. Il n’y a rien de moins. C’est liquéfiant. C’est le fruit des sacrements. C’est une manne qui s’adapte à la nourriture éternelle de Dieu dans notre nourriture. Elle est notre Mère et je me nourrirai à travers elle du fruit des sacrements.

Je ne prendrai plus jamais la terre comme un lieu de combat, parce que ma terre c’est la Maternité divine de Marie, et la Maternité de Marie n’est pas un lieu de combat, c’est un lieu d’amour et de lumière, un lieu d’assomption et de nourriture de paix.

Alors nous allons célébrer la Messe avec tous ces enfants.
C’est chouette, je suis très content que ça fasse 444 + 4.

C’est vrai, toutes ces Eucharisties qui n’ont pas été célébrées et qui auraient dû être célébrées, c’est impressionnant !, toutes ces Messes qui n’ont pas été dites et qui auraient dû être dites, tous les mots de l’Eucharistie qui ont été dits et qui n’ont pas dits comme ils auraient dû être dits, nous avons autorité, avec la Maternité divine de Marie, nous avons autorité pour qu’elles soient dites dans la Jérusalem spirituelle du Monde Nouveau. Nous avons autorité pour qu’elles soient dites, pour que ce soit comme si elles étaient dites, pour qu’elles soient de fait dites dans la Maternité divine de Marie et dans le sacerdoce 444 fois et 4 fois pour tout l’univers.

Et combien de prêtres sur ces deux cents milliards qui sont morts depuis quarante-quatre ans ? Sur ces deux cents milliards dépecés, broyés, déchiquetés, combien ont été créés par Dieu, brûlés dans la Maternité divine de Marie de la terre, pour être prêtres selon l’ordre de Melchisédech, c’est-à-dire à la fois victimes et prêtres dans la grâce ultime de l’accomplissement de toute chose ?

Eh bien Dieu ne renonce pas à ce qu’il a décidé pour eux.
Et toutes ces Messes qui n’ont pas été dites seront dites par eux.

Il ne faut pas l’oublier, il y aura une première résurrection : c’est l’Epître aux Thessaloniciens, puisque nous parlons de la Parousie, qui m’avait tellement impressionné quand j’avais quatorze ans : « Frères, je vais vous enseigner une chose, parce que je ne veux pas que vous restiez dans l’ignorance. C’est l’Adon lui-même, Jésus, qui nous l’a enseigné de sa propre bouche. Nous ne mourrons pas tous. Le péché est pour tous mais nous ne mourrons pas tous. Et nous qui serons encore vivants au jour du Seigneur, nous resterons vivants. Mais il faut que les justes – voilà nos 444 + 4, notre cohorte - ressuscitent d’abord. »

Il y aura une résurrection à partir, précisément, de ce qui est primordial dans la mère et porté encore par la mère après la mort de l’enfant. La mère continue à porter le corps de l’enfant vivant après sa mort le temps d’un jubilé. Est-ce que ce n’est pas la partie potentielle la plus importante de la maternité d’une femme sur la terre lorsqu’elle se nourrit du fruit des sacrements ? J’ai crois bien que oui. Ils ressusciteront d’abord. Et donc toutes ces Messes qui n’ont pas été dites et qui auraient dû être dites, elles seront dites au centuple, de la manière dont elles auraient dû être dites et avec le fruit qu’elles doivent en porter.

Voilà, j’ai fait ma pub pour le site non-nes.com. Inscrivez les enfants. Inscrivez-les ! Portez-les. C’est beau de voir comment la maman a porté Samuel à Elie le grand prêtre pour qu’il soit inscrit dans le Saint des Saints du temple, comment Anne et Joachim ont porté l’Immaculée Conception dès l’âge de trois ans dans le temple à Siméon Ha Naci pour qu’elle soit inscrite dans le temple. Inscrivez-les.

C’est la maternité qui décide de la nature de la fécondité éternelle de la foi de ces enfants. C’est écrit dans l’Epître aux Romains : ça dépend de la maternité. Pour ce qui concerne la charité, c’est autre chose. Mais l’inscription dans le degré de sainteté sublime de l’enfant dépend de la mère et du sacrement qu’elle représente vis-à-vis du père. Nous aurions bien avantage à lire la Bible, vous savez, plutôt que des messages, ou des développements gnostiques ésotérico-diaboliques, ou des intuitions vides de sens.

Alors nous allons dire la Messe pour eux et en même temps nous savons qu’à chaque fois que nous célébrons la Messe pour eux, nous nous engageons pour des dizaines d’années tous les jours. Ils ressusciteront d’abord et ils seront emportés pour célébrer, donc ils seront célébrants. Epître aux Thessaloniciens. Alors nous serons emportés à travers les airs avec eux.

Il ne faut pas voir du tout le truc à la manière des adventistes du 7ème jour, toutes ces élucubrations protestantes tellement ridicules : « Ça se passe comme ça ! Toi tu seras là, moi je serai là, toi tu seras emporté et moi je vais rester sur le fauteuil : « Non, toi tu es trop gros, lui il est plus léger, ça marche mieux », alors on va voir s’envoler Serge. » Et moi ? Moi je ne suis pas pris ? Et lui il est pris ?

[P.] Moi je ne le vois pas comme ça. C’est quelqu’un qui mourra, quelqu’un qui vivra. L’un mourra, l’un vivra, l’un mourra, l’un vivra.
[P.N.] Non, il n’y a pas de réincarnation non plus.
[P.] Mais ce n’est pas de la réincarnation, et on meurt.
[P.N.] Non, ce n’est pas comme ça que ça se passera. C’est un vol. Le vol, dans la Bible, ça représente quelque chose. On sera emporté. C’est un emportement. Nous voyons très bien comment Marie a été emportée à travers les airs pour rentrer dans la Maternité divine et que le Verbe prenne chair. C’est de cette manière. C’est une manière contemplative où la chair elle-même est assumée dans le mariage spirituel, celle qui touche le monde incréé du divin et qui fait qu’on est assumé en Dieu, et on redescend à ce moment-là pour célébrer.

C’est un emportement, oui, bien sûr, à travers les airs. Nous le savons bien, nous qui sommes les coutumiers de Sainte Hildegarde, quand on dit à travers l’atmosphère, les airs, quand nous lisons Saint Jean de la Croix, quand nous connaissons la doctrine infaillible de l’Eglise catholique, nous savons très bien ce que signifie l’atmosphère : l’atmosphère, c’est la vie contemplative. C’est ça l’atmosphère, pour un catholique. C’est la vie contemplative, c’est le diaphane de la résurrection qui s’ouvre pour pénétrer dans ce qu’il est et on est emporté, et on voit, et on redescend dans le monde, portant tout. Regardez ce que fait le ministère de Hénoch le patriarche. Si vous voulez comprendre, c’est ça. Ce n’est pas un emportement des adventistes du 7ème jour : ça, ça fait rigoler. Non, nous serons emportés.

Il y a quelque chose qui pour nous est important je crois, c’est que Jésus a dit ça, et « Je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance, c’est l’Adon lui-même, Jésus, qui nous l’a dit de sa propre bouche : nous ne mourrons pas tous, nous resterons vivants ». Bien sûr ! Ça appartient à la Maternité divine de Marie d’engendrer la grâce des élus de la fin dans la Jérusalem glorieuse dans l’emportement d’Hénoch et dans la célébration de la glorification, de la divinisation de toute chose avec tous les fruits de tous les sacrements qui auraient dû être célébrés et qui n’ont pas été célébrés.

Rendez-vous compte ! Il faut quand même se rendre compte de quelque chose d’inouï ! Si nous avions tous été comme l’Immaculée Conception depuis Adam et Eve ! Un petit calcul : environ deux cents milliards d’êtres humains ont été créés par Dieu depuis Adam et Eve et un nombre équivalent ont été tués par les hommes depuis quarante ans. L’heure des ténèbres est là ! Rien qu’à des chiffres comme ça nous le voyons. Mais si ces deux cents milliards d’êtres humains avaient été l’Immaculée Conception chacun à sa manière et au même degré ? Toutes les Messes qui auraient été dites et tous les fruits des sacrements qui en auraient émané !

Ça appartient à la Maternité divine de Marie de donner cela en partage à sa production quant à sa fécondité universelle finale. Et nous devons en être les récepteurs dans le corps spirituel venu d’en-haut. « Nous qui serons encore vivants, nous ne mourrons pas tous ». Et l’avènement du Monde Nouveau n’est pas une petite chose.

« Oh, il va y avoir (...), tout le monde va réaliser son péché, et puis une semaine après on aura oublié. Ben oui, c’est vrai, c’est une sacré expérience mais… » : Ce ne sera pas comme ça ! Il ne faut pas se moquer de Dieu ! Quand nous sommes dans la Maternité divine de Marie, nous ne pouvons plus nous moquer de Dieu en faisant des élucubrations absurdes. Nous ne sommes pas des disciples de Gurdjieff et de René Guénon. Nous sommes des disciples de Jean, de Iohannan ben Zebeda. Nous sommes des disciples de l’Apocalypse. Nous sommes des disciples de Jésus de la fin : nous sommes des disciples du Fils de l’Homme venant sur les nuées du ciel réaliser le Baiser du véritable amour jusqu’à nous dans l’instant présent de la Messe que nous célébrons pour être les vivants de son Jour qui vient.

Il y a une première résurrection vous savez, quand nous célébrons la Messe perpétuelle que nous allons célébrer là. Nous atteignons, nous touchons, nous pénétrons si je puis dire le temple de leur corps spirituel dans le Saint des Saints encore vivant, et de là nous rejoignons leur âme pour qu’elle se nourrisse de la Maternité divine de Marie tous les jours de manière eucharistique.

Ce n’est pas une petite fécondité, ce n’est pas une petite maternité, ce n’est pas une petite royauté. Le temps de l’Eglise devient un temps royal divin à l’état pur. La Maternité divine de Marie est une Maternité divine pour former la vie intime de Dieu en lui-même à l’intérieur, et en plus en plénitude accomplie, en plénitude reçue, dans ceux qui ont dit Oui à l’immolation. « Jésus, Marie, Joseph, je vous aime, je suis votre victime d’amour, amen ».



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