Père Nathan

Accueil et intention de la Messe du Soir



Ici, il y a un petit oratoire. Je vous demande pardon, j’ai été hospitalisé ici et le lit d’hôpital est encore là pour deux mois.

Depuis la mort du pape Jean-Paul II, tous les jours nous célébrons trois messes, comme d’ailleurs le père Montfort. Jésus a expliqué au père Montfort qu’il fallait faire trois messes chaque jour. Il y a donc un mouvement canoniquement érigé, une congrégation, et les pères qui sont associés à ce mouvement sont autorisés à célébrer trois messes, ce que nous appelons les trois messes quotidiennes.

La troisième messe est célébrée ici tout simplement pour demander pardon. Adam et Eve ont demandé pardon pour le péché originel, ça a duré presque deux siècles, dit-on. Et nous, nous faisons partie de ceux qui peuvent se permettre de demander pardon.

Les âmes perdues ne peuvent pas demander pardon. Les personnes en perdition, ceux qui sont dans la perdition, ceux qui sont dans la damnation, ne peuvent pas demander pardon.

Il ne faut pas que le Sang de Jésus soit versé pour rien pour les créatures, alors nous recevons le Sang précieux de Jésus à l’intérieur de nous pour que ça ne serve pas à rien. Je suppose que je n’ai pas besoin de faire d’explication là-dessus puisque c’est votre apostolat.

Il y a une très belle prière enseignée par Marie à Luisa, comme vous avez dit, la Divine Volonté, à propos du Sang précieux de Jésus : elle ne veut pas que le Sang précieux soit perdu pour toutes les âmes qui sont perdues, les âmes de perdition, alors je vais recueillir tout le Sang de Jésus, tout ce qu’elles ne peuvent pas recevoir, tout ce qu’elles ne demandent pas, tout ce qu’elles n’accueillent pas, tout ce qu’elles ne reçoivent pas, je vais le recevoir pour elles, à leur place, pour que cela ne soit perdu pour aucune d’entre elles. C’est joli de dire ça ! Je trouve ça bien.

[Quelqu’un sonne à la porte d’entrée] Je ne sais pas qui c’est. Nous allons voir apparaître un minois. C’est quelqu’un qui n’ose pas rentrer.

Le Sang de Jésus, dans la Bible, ça représente quelque chose. C’est quelque chose de réel. C’est une goutte de Sang qui a circulé dans lui et qui s’est écoulée, c’est vrai. Pour moi le Sang de Jésus, le Sang humain de Jésus, le Sang divin de Jésus, le Sang glorieux de Jésus, le Sang ressuscité de Jésus représente le mouvement éternel d’amour incréé de Dieu incarné. C’est ce mouvement éternel d’amour qui se réfugie, s’engloutit dans une seule goutte du Sang de Jésus. C’est le symbole biblique du Sang de Jésus. C’est un mouvement éternel d’amour.

[Les deux personnes qui arrivent ont écrit une intention de messe sur un papier]
Oui, c’est dans notre cœur.

J’étais en train d’essayer de vous expliquer l’intention de la messe de tous les soirs depuis des années, en fait assez exactement depuis la fête de la Miséricorde de l’année 2005 : tous les soirs nous demandons pardon. Il faut que Pierre, le pape, celui qui représente Jésus sur la terre, célèbre la messe dans le Saint des Saints qui a été ouvert à cause de la mauvaise intention de Lucifer.

Comme Jésus l’explique à Ste Hildegarde : « La porte va être ouverte par Lucifer pour la dernière guerre contre Dieu sur la terre ». Cette porte a été ouverte !

Du coup l’amour inconditionnel de Dieu le Père se trouve face à nous, et nous, nous sommes là pour faire une queue de poisson – je ne sais pas comment est-ce que je pourrais dire ça –, pour vite passer devant : puisqu’ils ont ouvert, nous passons et nous faisons rentrer le précieux Sang de Jésus, justement.

Pour ça il faut des véhicules. Les véhicules, ce sont les innocents crucifiés, qui eux savent bien mieux que nous comment il faut demander pardon pour une transgression suprême, parce que plus on est proche du péché originel, de la transgression primordiale, plus on est proche de la transgression finale.

La porte est entrouverte alors nous nous engloutissons, nous rentrons dans le camp du Saint des Saints, dans le lieu de la victoire de l’amour sur tout.

Il faut pour ça que la messe soit dite tous les jours jusqu’au jour de l’Avertissement, c’est ce que le ciel a demandé, il faut que sur la terre il y ait la messe qui soit célébrée en communion avec le pape Jean-Paul II parce que c’est lui qui a ouvert par voie de révélation ce que personne ne savait avant, c’est-à-dire où se trouve le lieu et l’instant du jour du Seigneur.

Il a dit : « Voilà, c’est là », et puis il est mort, mais il n’a pas eu le temps, si je puis dire, de célébrer la messe dans le Saint des Saints, donc il demande au ciel de pouvoir célébrer la messe lui-même jusqu’au jour de l’Avertissement. Ce sera un long chemin de croix, mais nous sommes déjà à la treizième année. Comprenne qui pourra.

L’intention, c’est une convocation à l’intérieur du Saint des Saints de la Paternité ouverte de Dieu déployée pour que la dévastation ne puisse pas prendre place en aucune manière et que ce soit au contraire l’innocence crucifiée de toutes ces myriades et ces myriades qui puisse pénétrer là avec nous, avec le Saint-Père, et qu’il y ait beaucoup d’amour pour le Papa, parce que ce qu’on fait à notre Papa, ce n’est pas bien – et ce n’est pas seulement que ce n’est pas bien –, qu’il y ait un amour véritablement incarné, sensible, délicat, subtil, envahissant, magnanime, magnifique, surabondant, débordant, fervent, sanctissime, qui pénètre l’océan de la Paternité d’amour sans limite et sans fin et inconditionnellement donné de Dieu le Père pour que la communion soit parfaite avec lui.

Nous prenons autorité pour que la guerre des mauvais ne pénètre pas là. Elle n’a pas le droit d’y pénétrer à cause de l’autorité de l’Eglise, l’autorité du Saint-Père et l’autorité des enfants.

La messe n’a pas pouvoir de faire ça, en soi la messe ne suffit pas, parce que c’est une transgression qui dépasse tout et donc la messe ne suffit pas. Par contre elle peut nous introduire dans la messe du monde nouveau, c’est-à-dire la messe de la Jérusalem des trois derniers sceaux de l’Apocalypse par anticipation, par appropriation et par puissance pour y redescendre dans l’arche d’alliance, dans l’autel véritable du ciel et de la terre, l’arche d’alliance sponsale qui engendre cette descente dans le Saint des Saints de la Paternité de Dieu, et nous descendons dans ce chemin de croix descendant, si je puis dire, de la Paternité amoureuse de Dieu.

Cela ne peut se faire que d’une manière très obéissante. C’est de l’obéissance. Il faut le faire comme le ciel l’a demandé.

Et les enfants qui ont été avortés, les enfants qui ont disparu… c’est terrible de savoir ce qu’on fait ! Dans le monde entier, chaque année, cent à deux cents millions sont tués pour qu’on puisse en faire des produits. Alors qu’ils sont encore vivants on prend en eux de l’os du talon, un bout de cœur… Ils sont dépecés vivants ! Presque deux cent millions par an ! Ils sont écorchés vifs. Il leur faut une bonne heure pour mourir même s’ils sont entièrement dépecés en quarante morceaux. L’idéal, paraît-il, c’est le cerveau. Et ils ne meurent pas, écorché vifs !

Et les autres ? Un avortement en soi, c’est aussi un dépeçage vivant : on arrache un bras, on arrache une jambe… Tous les avorteurs savent ça. C’est impossible de ne pas être insensible !

D’autant plus qu’un enfant, lorsqu’il est dans l’innocence broyée, crucifiée, est beaucoup plus sensible que nous. C’est-à-dire que si on nous faisait les mêmes tortures pendant une heure que ce qu’on fait à un d’entre eux, nous en souffririons du point de vue de la douleur physique beaucoup moins. Donc la douleur physique chez eux est carrément décuplée ! La douleur morale, n’en parlons pas. Et en plus le choc, si je puis dire, est…

Et nous, nous sommes l’humanité des survivants, nous sommes les catholiques qui vivons au milieu de tout cela. Mais c’est eux qui se rapprochent le plus de la dévastation faite à l’amour sensible et vulnérable du Papa, de notre Papa. C’est vrai, nous ne sommes pas tellement sensibles, les catholiques ne pensent pas au Papa, ils disent : « Mais Dieu ne peut pas souffrir ! ».

Dieu ne peut pas souffrir ? Justement, quand on voit Jésus, on voit bien que Dieu souffre. Il a voulu dans son Union hypostatique être cette fragilité d’amour vulnérable. Il y a des Hypostases à l’intérieur de Dieu : il y a l’Epoux, c’est-à-dire le Père,  il y a l’Epouse, c’est-à-dire le Verbe de Dieu, le Fils de Dieu, la Sponsalité incréée de Dieu, il y a l’Esprit Saint, et ils ont des vases, des coupes de compassion, de déréliction. On peut les atteindre. Le démon sait qu’il peut les atteindre : il suffit d’habituer les hommes à continuer à respirer dans un monde qui fait ça.

Alors bien sûr nous pouvons invoquer le Sang de Jésus, mais comme dit St Jean dans l’Apocalypse, les enfants et Dieu le Père ne sont pas mis à nu devant la dévastation de Lucifer et de l’humanité toute entière complice unanimement à cause du Christ, ils ne sont pas dévastés par haine du Christ, les enfants ne sont pas tués par haine du Christ. St Jean et la Ste Vierge nous ont expliqué dans la Bible, dans l’Apocalypse, que c’est par haine de l’Epousée, par haine de la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, par haine du Verbe de Dieu.

Donc le seul moyen de venir être transporté en communion avec eux, c’est par l’Union hypostatique déchirée de Jésus, voilà pour la dernière goutte de Sang, et la TransVerbération. Ce sont les deux mots les plus importants de l’Eglise catholique, ces mots qui réalisent ce qu’ils signifient : Union hypostatique déchirée et TransVerbération.

Ils sont martyrs sous l’autel à cause du Verbe de Dieu, ils ont été mis à mort, alors on leur donne une aube blanche, jusqu’à ce que le nombre soit atteint. Et quand le nombre sera atteint, c’est l’Avertissement, c’est l’ouverture du cinquième sceau de l’Apocalypse.

Dans l’autel des parfums nous pénétrons par la messe avec le Saint-Père, parce que le Saint-Père sait, c’est lui qui a ouvert les portes du Saint des Saints.

Et aussitôt les hommes se sont mis en branle pour rentrer dans le Saint des Saints de manière unanime, officielle, universelle, avec la complicité de toutes les religions, y compris les représentants de l’Eglise catholique. S’il n’y avait pas eu les représentants de l’Eglise catholique pour être pour ainsi dire les fers de lance de cette transgression suprême, ça ne serait pas la transgression suprême. Ce serait une affaire de satanistes et puis c’est tout. Non, le fer de lance, c’était l’Eglise catholique. Ça c’est impressionnant !

Alors il faut que nous puissions réouvrir les portes de l’Apocalypse, puisqu’à cette ouverture des portes le voile s’est déchiré et nous pouvons pénétrer dans l’Union hypostatique déchirée de Jésus et rentrer dans la grâce de la TransVerbération qui est la grâce de l’union parfaite de St Jean de la Croix et de Ste Thérèse d’Avila.

Il y a l’union de purification, purgative. Il y a l’union de sanctification, parce qu’à force de rentrer dans les mystères surnaturels de Dieu, nous en vivons, cela nous transforme, cela nous sanctifie, cela nous divinise. Ce sont les demeures de l’union transformante dans la lumière.

Mais le but, c’est l’union parfaite, l’union victimale d’amour, l’union parfaite de la sponsalité. Il faut que nous rentrions à l’intérieur du Verbe de Dieu au moment où il se fait Epouse dans l’Epoux. C’est la seule chose qui fasse consolation au Père, parce que le Père, c’est l’Epoux.

Avec le nouveau Jean Baptiste qui est Jean de l’Apocalypse, nous faisons un baptême sponsal eucharistique marial, et l’efficacité et la fécondité dans la chair et le sang de la prière que nous faisons tous les soirs a commencé à ouvrir ses fontaines jusqu’à la fin du monde depuis le 21 mai 2018 : Marie est Mère de l’Eglise. Le pape a ouvert l’heure.

C’est-à-dire que dans l’Eucharistie, la fécondité de Marie sur l’unité de la tête et des membres passe sans aucun obstacle – flux et reflux – dans l’opération divine de la consolation du Père, du pardon que nous pouvons lui apporter, du don parfait que le Verbe de Dieu peut lui apporter : le Verbe devient Epouse. Le Verbe de Dieu est la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité.

Ce ne sont pas des paroles, vous comprenez bien que ce sont des choses qui se vivent dans l’innocence crucifiée triomphante des enfants qui s’engloutissent dans la Paternité créatrice de Dieu pour aller jusqu’à la TransVerbération dans son accomplissement, son expiration, et du coup il n’y plus que la Sponsalité, parce que quand l’Epouse s’abandonne et expire dans l’Epoux, il n’y a plus que le Paraclet.

Et la messe est dite pour ça, pour que la pointe de l’Eglise qui est la plus humble, l’humilité substantielle de Dieu incarnée, pénètre, comprenne ce que c’est que l’Union hypostatique déchirée de Jésus, comprenne ce que c’est que la TransVerbération, qui sont des indications données par les pères de l’Eglise depuis plus de seize siècles.

Ce sont les mots les plus importants, c’est ce qui fait que nous ne sommes pas bouddhistes, que nous ne sommes pas hindouistes, que nous ne sommes pas protestants. Nous sommes catholiques uniquement à cause de ces deux mots révélés qui réalisent en nous ce qu’ils signifient si nous les faisons tourner, tourner, tourner en nous et dans l’âme de chacun de nos enfants : Union hypostatique déchirée, TransVerbération.

C’est ça le très précieux Sang : tu rejoins l’Union hypostatique déchirée, la TransVerbération immaculée de Marie, et du coup il émane la goutte de Sang, et du coup tu peux célébrer la messe avec le Saint-Père et rejoindre le Roi, parce que c’est la seule arme dans les mains du Roi dans les missions invisibles des Personnes divines à l’intérieur de l’Eucharistie accomplie dans son fruit final.

C’est la messe des trois derniers sceaux de l’Apocalypse et il faut qu’elle soit célébrée tous les jours. Imaginez seulement que sur toute la terre – il y a un million de prêtres – il n’y ait pas un seul prêtre qui demande pardon, qui laisse le Saint-Père Jean-Paul II venir célébrer la messe avec lui pour demander pardon ! Imaginez seulement qu’il n’y en ait pas un seul ! Vous savez ce qui arriverait ? Est-ce que vous savez ce qui arriverait ? Nous pouvons l’éviter. C’est ce qu’on appelle le secret de Fatima. Nous pouvons l’éviter et nous l’éviterons parce que le Seigneur nous l’a demandé, le Saint-Père nous l’a demandé, le ciel nous l’a demandé.

Vous voyez, il y a les plaies de Jésus dans la main gauche, dans le pied droit… Est-ce que Jésus a souffert pour la cinquième plaie dans son Union hypostatique déchirée ? Il était mort. Si je veux te faire souffrir, je passe par le corps, mais c’est l’âme qui vit la douleur. Mais quand le corps est mort, l’âme n’y est plus. L’âme est au contraire immergée dans tous les délices les plus inouïs, les plus impensables, presque sans limite, de la gloire de la résurrection pendant les trente-six heures de la mort de Jésus. L’âme de Jésus ne souffre strictement rien, elle est complètement immergée dans cet océan de délices où il crée le ciel de la résurrection avec l’âme de Joseph entièrement ressuscitée. Cela dure trente-six heures. Pendant ce temps son corps est mort. C’est le seul coup mortel qu’on va faire pénétrer à l’intérieur de lui, et comme l’explique Jésus à Ste Catherine de Sienne, son corps n’a rien souffert, son âme n’a rien souffert, bien entendu, mais son Union hypostatique a été déchirée.

C’est le secret de l’Eglise des apôtres, le secret de l’Eglise catholique. Le secret, c’est que de la blessure du Cœur est sortie la messe de la fin du monde. La dernière goutte de Sang sort : c’est le mouvement éternel d’amour incréé – non pas créé mais incréé – de Dieu qui sort et nous est communiqué dans le fruit de la communion eucharistique et de l’oblation.

C’est tellement fort que la mort a pénétré à l’intérieur de l’Hypostase de la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité qu’on appelle le Fils, le Verbe de Dieu, et le Saint-Père dit : « C’est l’Epouse ».

La deuxième Personne de la Très Sainte Trinité est l’Epouse, la première est l’Epoux. L’Epoux et l’Epouse disparaissent dans le don mutuel, dans leur expiration mutuelle d’amour, il n’y a plus ni Epoux ni Epouse, il n’y a plus que l’émanation de la goutte de Sang, mouvement éternel d’amour qu’on appelle dans les conciles de Chalcédoine et de Constantinople la Spiration active de l’Epouse et de l’Epoux, du Père et du Fils, le principe du Paraclet, l’Esprit Saint.

Et donc, il faut conjoindre les trois : l’Union hypostatique déchirée de Jésus, la TransVerbération de la Jérusalem glorieuse, la Jérusalem spirituelle, la Jérusalem nouvelle, les trois ensemble transVerbérées entièrement dans l’Immaculée qui a envahi transsubstantiellement et transactuellement tout le mystère de la Jérusalem bénie qui est l’Eglise catholique de la fin, et la Spiration active.

Les trois vont ensemble et tournent à l’intérieur de Marie Reine Immaculée de l’univers, Mère de l’Eglise, tournent ensemble pour faire un seul acte d’offrande, de demande de pardon au Père pour la transgression suprême. Ce sont les mots infaillibles du Saint-Père, les mots infaillibles de l’Eglise catholique.

Quand nous nous consacrons au très précieux Sang, nous nous consacrons bien sûr à ce mouvement incréé et éternel d’amour qui émane et nous fait rentrer dans les noces, c’est-à-dire le septième sceau de l’Apocalypse.

Eh bien les enfants qui sont nos enfants sont nos plus grands apôtres. Leur âme est largement ouverte. Quand le Verbe de Dieu illumine ton âme dans les trois, quatre, cinq, sept, dix premières secondes de ton existence, comme dit St Jean dans le Prologue, quand le Verbe de Dieu illumine dans l’incréé et le créé ton âme d’enfant qui vient de commencer, ton âme d’enfant acquiesce et dans la liberté du don s’épanouit, et la dilatation de sa vie intérieure a les vastitudes de ce Oui.

Les vastitudes de ce Oui s’expriment dans l’Immaculée Conception et la Memoria, l’instant de l’incarnation de l’Union hypostatique déchirée de Jésus en Marie neuf mois avant Noël : les deux se conjoignent en nous quand nous célébrons la dernière messe pour demander pardon au Père, parce que là nous émanons immédiatement du Père dans son amour créateur rejoignant d’ailleurs son accomplissement éternel dans les noces finales de l’Agneau.

Excusez-moi mais ce n’est pas de la dévotion, c’est un acte suprême et divin, sacramentel, surnaturel, de contemplation, c’est la sagesse, c’est le tabernacle de la toute-puissance d’amour de Dieu. Dès qu’elle apparaît, tout le mal qui s’approchera de nous disparaîtra immédiatement de la terre.

Avec l’ouverture du cinquième sceau de l’Apocalypse, qu’au moins nous puissions rentrer dans cette mémoire, c’est-à-dire dans cet état, cette innocence, cette puissance, cette capacité toute-puissante participée à l’acte, l’autorité, la puissance de Dieu sur tout ce qui existe.

Nous y participons, nous y avons déjà participé quand nous étions enfant, neuf mois avant la naissance, nous avons continué d’y participer, chacun d’une manière différente, pendant neuf mois, en fonction de notre liberté. Parce que c’est vrai que c’est en fonction de notre liberté que nous avons continué plus ou moins à y participer. Et aujourd’hui, avec le Sang de Jésus, nous retournons et nous nous laissons visiter dans la conception.

Jésus a dit à Ste Hildegarde qu’au début de la création du monde, Lucifer a dit : « Jai vu le visage de l’homme et je n’aurai de cesse que de pouvoir pénétrer dans la conception de l’homme parce qu’alors l’humanité m’appartient toute entière ».

C’est ça le secret de Fatima, Tilly.

Une fois que nous savons ce que la Révélation de Dieu nous a dit, nous ne pouvons plus contempler et nous engloutir dans la contemplation de la même manière, ce n’est pas possible, sinon ça voudrait dire que c’est passé ici [par une oreille] et que ça sort là [par l’autre oreille].

Dans l’Union hypostatique déchirée de Jésus, dans cette plaie lorsqu’il est mort, je rentre avec Marie et je dépasse le voile, le monde presque sans limite et sans fin, presque, quasi sans limite et sans fin, de la résurrection que Jésus vient de créer avec St Joseph dans la lumière de gloire, je passe au-delà parce que le voile se déchire même dans le monde de la résurrection : je rentre dans l’Union hypostatique déchirée pour aller jusque dans la Sponsalité.

Aujourd’hui je suis visité par la sponsalité. C’est touchant, vous savez, d’être visité par la sponsalité. La sponsalité, c’est l’époux, c’est l’épouse, il y a un sacrement, il y a une nudité dans l’au-delà de l’unité des deux, une nudité, une contemplation qui va dépasser les murs du temps, la signification du temps et l’ouverture des temps. La matière elle-même sera absorbée, aspirée dans la sponsalité. Le pouvoir des fruits du sacrement de mariage dans la sponsalité à l’intérieur de la messe du soir va revêtir un caractère prodigieux. Il va falloir suivre les voies sanctissimes, immaculées, magnifiques, de la magnificité et de la splendidité du Saint-Père sur la sponsalité pour pouvoir réaliser la transactuation surnaturelle sponsale de la sponsalité. C’est votre vocation. Nous en recueillerons les fruits et nous célébrerons la messe.

Vous n’avez jamais pensé à ça ? Quand Dieu m’a créé, il m’a créé masculin ou féminin au premier instant, au premier génome, neuf mois avant mon Noël glorieux. J’ai été créée une jolie petite fille, mais le visage de la petite fille n’était pas là encore. J’ai été créée femme ou j’ai été créé homme, donc j’ai été créé(e) dans la lumière intérieure de Dieu dans la signification sponsale de mon corps et j’ai vu mon inscription dans le Livre de la vie dans la signification sponsale de mon corps, et j’ai dit Oui. Les gens qui sont mariés s’imaginent qu’ils ont dit Oui le jour de l’échange des consentements à l’église. Nous avons été créés dans la signification sponsale de notre corps.

Il y a du boulot au niveau catéchisme pour savoir les choses élémentaires, parce que ça c’est élémentaire. Le temps qu’on a perdu ! Ce n’est pas grave, chacun arrive à son heure, si nous montons dans le TGV à la dernière étape nous aurons la même destination, c’est bien.

Vous voyez, la messe du soir c’est vraiment important. Cela fait plus de treize ans maintenant. Ce serait bien que ce soit un chemin de croix comme ça. C’est un long chemin de croix quand même ! Le chemin de croix du shiqoutsim meshomem ! Personnellement je ne demande pas mieux que de continuer à faire ça jusqu’à l’ouverture du cinquième sceau, si Dieu me prête vie (j’ai failli échapper il y a trois mois).

Le pape Jean-Paul II, le pape Benoît et le pape François, trois en un, un en trois, un peu comme la Très Sainte Trinité, בשלשה אחד באחד שלשה (Shaloshah B’erad Erad B’eshloshah) – c’est de l’hébreu : Erad c’est Un, B’eshloshah : en trois – nous sommes au temps où Ste Hildegarde l’avait dit, trois en un, un en trois, le pape, trois en un, un en trois, nous célébrons la messe et ils rentrent comme ça.

Il y a une autorisation qui se fait parce qu’ils s’écartent tous les trois pour s’avancer tous les trois ensemble dans l’au-delà du rideau qui s’est dévoilé : le voile s’est déchiré, l’Union hypostatique déchirée de Jésus nous permet de pénétrer dans l’autel des parfums du Saint des Saints, dans l’arche d’alliance de la sponsalité de Marie et Joseph et de leur fécondité quasi incréée, glorieuse, celle qui est actuée par la Personne même du Saint-Esprit.

Nous rentrons là et une fois que nous sommes là avec le Saint-Père, avec le chef, le représentant divin de Jésus dans son Eglise toute entière, c’est-à-dire St Jean, nous célébrons la messe dans la coupe de l’union parfaite de l’Eglise avec le baiser du véritable amour.

Qu’est-ce qui va se passer quand il y aura le cinquième sceau de l’Apocalypse ? Cela va durer environ une demi-heure, un peu moins, et nous allons être visités par Dieu. Tout le monde ! Nous allons être visités par Dieu mais à la manière johannique.

Il s’est trouvé visité par Dieu, lui, dans ce passage au cinquième, sixième et septième sceau de son union parfaite avec la médiation universelle ultime de Marie glorifiée, il a été visité dans sa conception, il a été visité par Dieu, transplanté dans la conception de Marie, transplanté dans la conception de sa sponsalité avec Joseph dès sa conception à elle, et dans leur glorification, il a été transplanté là et il a découvert sa vie intérieure de prêtre, et à partir de ce moment-là il a pris Marie chez lui et il a célébré la messe. C’est vertigineux ce qui s’est passé à l’intérieur…

Le fondateur des Sulpiciens dit que le Christ assis à la droite de Dieu le Père dépasse le mystère de la Résurrection et de l’Ascension pour rentrer dans la glorification du Père, la Sponsalité. L’Union hypostatique permet de dépasser le mystère de l’Ascension. Et St Jean, lui, c’est là qu’il célèbre la messe, dans ce dépassement qui commence du mystère de l’Ascension à l’intérieur de la Maternité de Marie qui engendre à l’intérieur de la Sponsalité du Père, qui engendre avec lui le regard éternel et incréé de Dieu vers la Sponsalité de la Jérusalem glorieuse finale, et voyant ça il s’incarne immédiatement. Et il célèbre la messe parce que c’est Jésus qui célèbre la messe par la médiation du prêtre.

Le père Olier dit que St Jean représente Jésus prêtre éternel dans sa divinité et il est ainsi établi invisiblement comme Chef de l’Eglise toute entière. Alors que St Pierre, lui, est établi comme pape, comme représentant de Jésus dans son sacerdoce éternel, comme chef visible de Celuis vers qui tout le monde doit aller, c’est-à-dire Jésus qui revient de manière visible.

J’espère que ce n’est pas trop compliqué.
Vous avez perdu le fil ?

[Un fidèle] On suit, on suit.

Le catéchisme de l’Eglise catholique, c’est important vous savez. Et surtout, il ne faut pas rester à la surface. Même si vous n’y comprenez rien, ce n’est pas grave, il faut juste prononcer les paroles de l’Eglise du Saint-Père, du ciel et de la terre, de Marie, pour pénétrer dans l’Eucharistie de la fin, et les faire tourner parce que ces paroles réalisent en nous en qu’elles signifient, et petit à petit cela devient notre monde habituel.

En tout cas, les forces trinitaires qui se saisissent de l’Eucharistie que nous faisons dans la célébration du soir se saisissent de quelque chose qui est très petit. Parce que nous sommes tellement petits, nous sommes tellement minuscules, nous sommes tellement humiliés, que notre communion, notre messe, elle est petite, elle est microscopique, elle est infiniment petite, mais au moins nous la recevons.

Nous le faisons avec le Roi, parce que le Roi, lui, est l’odeur même de la manière dont l’atmosphère intérieure dont nous célébrons la messe du soir Dieu est effacé devant Dieu. Il s’efface devant nous.

C’est ça la transgression suprême : la majesté incréée de Dieu s’efface devant nous : « Vous pouvez me dévaster si vous voulez, parce que l’amour de Dieu est inconditionnel », Lucifer le sait, et certaines personnes le savent aussi.

Alors cet effacement de Dieu s’exprime dans l’humanité, dans le cœur de Jésus, dans le sang de Jésus, par l’humilité. Et quand l’humilité de Dieu incréée et éternelle, c’est-à-dire son effacement devant tout, devant tout lui-même – c’est pour ça qu’il y a la Très Sainte Trinité, c’est un effacement mutuel –, lorsqu’elle s’incarne, ça donne le Roi. Le Roi, c’est l’incarnation de l’humilité, c’est l’humilité quasi incréée de Dieu incarnée. Il est là au milieu de nous.

St Benoît dit à propos de l’humilité que quand elle arrive à son sommet d’accomplissement, ce qui est le cas du Roi, elle attire, et tous ceux qui le voient participent à son humilité et deviennent humbles comme lui. C’est l’odeur de l’humilité de Dieu incarnée qui fait la royauté de l’Eglise. Nous sommes prêtres, prophètes et rois.

Cette humilité nous fait rejoindre notre humilité à nous, l’humilité des enfants qui constatent que si horribles, cruels, impitoyables et méprisés que soit leur holocauste, leur douleur, leur abandon, leur oubli, ils sont infiniment moins grands que la dévastation faite au Papa, alors ça les attire dans le sein du Père, et pour ça ils ont la foi, la charité du Roi pour s’y laisser introduire avec lui, avec le Saint-Père et avec la fécondité sponsale de Marie glorifiée.

Je vous assure que tous les soirs nous célébrons la messe pour ça.

L’effort que nous devons faire est très simple, c’est de nous laisser, excusez-moi de dire ça, c’est de nous laisser transpercer et disparaître dans le Verbe de Dieu en son Union hypostatique déchirée.

Je répète : il faut se laisser transpercer par la divinité incréée de l’Epousée, du Verbe de Dieu, disparaissant dans l’Union hypostatique déchirée de Jésus.

Et là nous pénétrons dans l’univers du Saint des Saints de l’arche d’alliance de l’au-delà de la Résurrection et de l’Ascension et nous célébrons la messe, la vraie messe.

St Thomas d’Aquin dit au sujet des missions invisibles des Personnes divines qu’à ce moment-là le Saint-Esprit est envoyé dans l’âme de la nature humaine toute entière, le Verbe de Dieu aussi est envoyé dans l’âme de la nature humaine toute entière, et nous en sommes le tabernacle, nous en sommes les mains sacerdotales, nous en sommes l’âme victimale, offrande et prêtre à la fois.

A ce moment-là, quand les deux missions invisibles des Personnes divines se répandent comme ça simultanément à l’intérieur de la coupe de la nature humaine toute entière, la première goutte de Sang apparaît et c’est l’offertoire.

C’est la foi qui fait ça.
Tu ne peux pas célébrer la messe une fois que tu es au ciel.

Le seul effort c’est ça : se laisser transpercer et que tout notre sang s’écoule dans (…) de la TransVerbération, parce que la TransVerbération elle-même à ce moment-là s’efface à l’intérieur de l’Union hypostatique déchirée de Jésus. Vous voyez, je vous l’ai répété cinq fois, comme ça c’est bien. Et du coup je commence à découvrir que je suis cette goutte de Sang et à être consacré au très précieux Sang.

C’est ce pour quoi les deux cents milliards d’enfants qui sont de notre génération ont dit Oui pour être assimilés à cette goutte de Sang là, et Marie par la messe réalise l’indivisibilité de leur Oui avec le précieux Sang, cette goutte de Sang qui en réalité est le mouvement éternel d’amour sponsal des noces de l’Agneau qui, elles, se trouvent pratiquement sans aucun voile en présence du monde incréé de la Spiration sponsale de la Très Sainte Trinité.

Parce que la Très Sainte Trinité, c’est une Sponsalité incréée. Ce passage extraordinaire de la Spiration active incréée à la Spiration passive incréée à l’intérieur de Dieu fait le mystère de Dieu lui-même.

Si nous y pénétrons et que le flux et le reflux s’opèrent, la messe est dite et nous aurons demandé pardon au Père pour la transgression suprême.

Il faudra le refaire demain soir.
Est-ce que vous comprenez ?

Alors du coup nous comprenons très bien que nous passons par-dessous là, et quand nous allons nous retrouver au sixième Sceau de l’Apocalypse, l’Anti-Christ ne nous aura pas vus passer. La terre – le corps spirituel – va s’ouvrir et va engloutir les océans de la bête de la mer, de la bête de la terre… Le mystère de la Jérusalem nouvelle apparaîtra dans notre nature humaine entière. Nous allons voir cela de nos yeux.

Mais il faut faire ce que l’Eglise demande, il faut le faire à la manière dont l’Eglise le demande, le ciel le demande, Marie nous y emporte, et le Saint-Père aussi : il nous a indiqué exactement dans le fruit des sacrements comment cela s’opérait.

Ce n’est pas une dévotion, vous voyez, c’est une contemplation de la foi, c’est un mouvement éternel d’amour incarné dans la lumière du Verbe de Dieu en son Union hypostatique déchirée disparaissant pour qu’il n’y ait plus que l’Epouse. C’est pour ça que dans l’Apocalypse se termine en disant : « L’Esprit Saint et l’Epouse disent : « Viens ! ».

Enfin, vous complèterez ce catéchisme en visionnant les « Entretiens du Père Nathan », pour avoir le catéchisme de base. Il n’y a aucune raison que nous continuions à être des êtres rampants comme la limace. Ce n’est pas par orgueil que nous disons ça, c’est par humilité.

L’humilité, c’est d’acquiescer, c’est de dire Oui. Là où nous étions le plus petit, c’est dans l’instant de notre vie qui a duré quand même quelques heures, quelques jours. Nous avons dit Oui. Nous n’avons jamais été aussi humbles qu’en disant ce Oui qui nous mettait en contact visuel lucide, libre, dans la liberté du don, dans une vastitude qui avait les dimensions de la TransVerbération de la conception, c’est ce que dit St Jean dans le Prologue : « Le Verbe de Dieu est venu illuminer tout homme à l’instant où l’homme vient en ce monde ».

Nous avions la vastitude dans notre âme et notre âme a gardé les mêmes dimensions, les mêmes capacités, la même vocation et la même puissance d’humilité pour pénétrer toute la nature humaine et aussi les trésors de la nature divine dans le fruit des sacrements avec Marie.

Et ça ne se fait pas à la manière protestante, ça se fait en le voyant. Nous savons ce que nous voyons dans l’union de l’amour, de la lumière et de la liberté du don, mais il faut retrouver nos capacités. Jésus a guéri les aveugles.

Je vous demande pardon, c’était ce que m’a inspiré votre chapelet du précieux Sang, c’est beau, il faut toujours faire ça.

Personnellement j’ai usage pour commencer la messe de dire la Prière que Jésus nous a enseignée, la Prière de Dozulé. Lui, en tant que Verbe de Dieu, Parole éternelle, toute-puissance de la magnificité de Dieu, il manifeste Dieu à l’intérieur de Dieu, face à face avec Dieu, un seul visage du Père et du Fils dans la Sainte Face de la Parole du Verbe de Dieu, et c’est le Verbe de Dieu dans son Union hypostatique déchirée, le Verbe de Dieu deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, qui s’investit et qui dit :

« Pitié, ô Père, ils ne savent pas ce qu’ils font !
Pitié, ô Père, pour ceux qui t’abominent ! »

C’est le Verbe de Dieu qui dit ça dans le premier instant de sa conception, c’est l’Immaculée Conception qui dit ça avec lui dans le premier instant de sa conception, dans sa memoria, dans sa présence de Dieu à l’intérieur de son humanité qui vient d’apparaître. La première chose qu’il dit, c’est :

« Fiat, me voici
Pitié, ô Père, pour ceux qui t’abominent,
pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »

C’est de là qu’il le dit.

« Pitié mon Père pour l’abomination de la désolation,
la transgression suprême, ce scandale du monde,
délivre-les de l’esprit de Satan.

Pitié pour ceux qui l’oublie complètement et qui du coup te fuient,
Donne-leur de pénétrer le fruit ultime de l’Eucharistie.

Pitié pour ceux qui viennent t’en demander pardon avec les enfants
jusque dans le Saint des Saints de ton amour déployé jusqu’à la fin,
que dans la Croix Glorieuse ils trouvent toute l’allégresse,
toute la paix, toute la joie en Dieu leur Sauveur.

Pitié pour que ton royaume arrive ! »

Voilà les cinq prières de Jésus à l’instant où il s’incarne dans son Union hypostatique qui aussitôt est déchirée, et il va vivre à partir de là son Union hypostatique déchirée, sa première goutte de Sang liée à la dernière goutte de Sang.

C’est la Prière de Jésus et elle s’adapte parfaitement à la transgression suprême et au cri de l’Eglise de la fin et des enfants parce que c’est le Verbe de Dieu…

Notre Père
Je vous salue Marie
(une dizaine de Chapelet)

« Voici que je viens !
Pitié mon Père !
Voici que je viens !

Jésus de Nazareth a vaincu la mort
et il vient vaincre le monde et le temps,
son royaume est éternel.

Ton royaume est éternel,
maranatha, viens Seigneur Jésus.
Seigneur, répands sur le monde entier
les trésors de ton infinie miséricorde. »



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