Père Nathan
Messe Perpétuelle
1er octobre 2016
Suite
Bon, l’heure est arrivée, c’est vrai, et donc nous constituons nos troupes – si je puis dire – et nous célébrons la Messe pour la première fois avec la première légion.
Nous continuerons à le faire, bien sûr.
Nous nous donnerons rendez-vous le 21 novembre pour le 153ème jour, notez ça dans vos calendriers, vers le 21 novembre, pour la Présentation de la Vierge à peu près, le 153ème jour, pour que nous puissions y mettre la deuxième cohorte, et que ce soit une Messe de Baptême cette fois-ci, parce que c’est cela, Jean Baptiste a été baptisée par la Visitation.
Ce sera vraiment une consécration des premières cohortes dans le Sacré-Cœur de Joseph, de Marie et de Jésus, et dans le Cœur du Roi. Quatre, toujours : יהוה (yod, hè, vav, hè), quatre Cœurs en un seul Amour brûlant, palpitant. C’est pour les consacrer à ce moment-là à ce Cœur ouvert qui va commencer à battre avec celui de Jeanne, avec celui de Jean et celui de Jean Baptiste.
Nous nous donnerons rendez-vous ensuite pour le 28 décembre pour la troisième Messe récapitulative pour la troisième cohorte.
Et puis ma foi, si l’Avertissement, l’ouverture du cinquième Sceau, a lieu entre temps, alleluiah ! Il y a une certaine Marga… Je ne sais plus où est-ce qu’elle est. En Espagne ? C’est Helen Le Goaëc nous fait partager cela, son frère la connaît bien, elle est suivie par le même père spirituel et l’évêque depuis vingt ans. Je crois que c’est d’elle qu’on entend qu’à Pâques 2017 il y aura le grand Miracle de Garabandal. Le grand Miracle de Garabandal, tout le monde sait qu’il aura lieu cinq mois après l’Avertissement. Bon, Marga est comme toutes les autres mysticos, mais je l’aime bien. Pourquoi pas, après tout ? Il y a quelque chose là, parce qu’effectivement, quatre mois après le mois de novembre, c’est fin mars, début avril. Et trois mois après Pâques, on arrive assez vite à la naissance de Jean Baptiste. C’est un point par rapport à nous. Nous, nous voulons nous entraîner. C’est un très bon champ d’entraînement. Nous nous entraînons comme si le 153ème jour c’était le jour de l’Avertissement, et puis quatre mois après la Pâque, voilà, la naissance, la nativité, la force, la respiration, le cri de la nativité dans la transfiguration de toute chose. Le grand Miracle, ce sera très beau. Quand on parle des évènements, quand on parle de l’Avertissement, quand on parle de l’ouverture du cinquième sceau de l’Apocalypse, on oublie que c’est un évènement à trois visages, de manière contemplative : c’est l’Avertissement, c’est le grand Miracle et c’est la ténèbre sur tout ce qui est du monde ancien et qui part.
Le fait de savoir que nous sommes les survivants de la terre et que ce sera à nous de traverser ça dans le Oui de la gratitude, ce n’est pas comme si ce n’était pas à nous d’avoir à le vivre. « Ah, je préfère les carottes ! », « Je ne mange pas ça parce qu’il y a une mouche dessus ! » : il faut faire attention, nous ne pouvons pas vivre pareil : il s’est levé et il L’a suivi sans discuter. C’est important !
Nous sommes mobilisés, comme disait mon vieux père spirituel.
Tout est mobilisé là par la vie spirituelle, par la vie d’offrande.
Nous nous offrons en victime.
Regardez ce que nous disons la nuit, n’est-ce pas extraordinaire ? : « Transperce-nous de tes flèches et fais couler notre sang dans les plaies », transVerbération, « du Cœur immaculé uni au Cœur Sacré, unis au Cœur parfait, pour donner Vie », je forme la Vie divine dans la cinquième demeure, « pour donner Vie, Consolation », Paraclet, ouverture à l’accueil de Paraclet, « Gloire et Amour », Sponsalité incréée dans le Baiser du véritable Amour. Dans la cinquième demeure, c’est ça que je vis. « Jésus, Marie Joseph, vous êtes les Cœurs d’Amour, je vous aime, consumez-moi, je suis votre victime d’Amour, amen », sixième demeure, « je suis votre victime d’Amour, amen », septième demeure, « consumez-moi, je suis votre victime d’Amour, amen ».
Voilà, nous sommes tous mobilisés sur les cinquième, sixième et septième demeures, mobilisés intérieurement, et nous emportons tous les êtres qui ont existé, qui existent et qui existeront dans chaque respiration de Jésus, chaque respiration de Marie, chaque parole prononcée par Joseph, chaque mouvement, chaque goutte de sang, chaque pas, chaque son de voix prononcé par Jésus, par Notre-Dame, par Saint Joseph sur la terre, et aussi dans les espaces de la résurrection où ils vivent pour pénétrer, agir et se montrer à chaque être humain de la terre, chaque musulman visité à la demande de ceux qui prennent autorité pour qu’Ils le fassent librement et sans obstacle.
J’emporte tout cela dans le mariage spirituel, dans l’offrande victimale, la miséricorde. C’est une consécration, l’offrande victimale.
Je m’offre comme victime.
Psychologiquement, c’est plus facile de vivre en victime que de vivre comme responsable, alors on s’abandonne comme une lavette. Psychiquement c’est plus facile d’être victime que d’être responsable. Quand tu es responsable, tu te lèves et prends les choses. Cela, c’est la cause seconde. Nous rentrons maintenant dans la cause instrumentale. Là c’est plus difficile. Spirituellement c’est l’inverse : d’être victime, c’est le sommet, c’est plus grand que d’être responsable. Alors si nous sommes des bras carrément cassés, c’est génial comme cadeau parce que du coup c’est plus facile spirituellement d’être victime d’Amour.
Nous allons demander ça à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus puisqu’elle est la dernière qui est rentrée dans la cohorte aujourd’hui.
Suite : présentation de la Liturgie