Père Nathan

St Joseph dans l'Hadès,
nos enfants dans l'Autel
notre temps se joue dans la 7ème Demeure

Samedi 27 octobre 2012




La vie monastique


Quelquefois il y a des gens qui disent, quand on va chez les moines de Lérins ou dans un couvent : « Mais qu’est-ce qu’ils font ? Ils vivent quoi, là-dedans ? Qu’est-ce qu’ils doivent s’embêter au bout d’une semaine ! »

Ce que nous faisons ici dans la liberté spirituelle d’une vie simple et commune, au cours d’une session de recueillement et de méditation, c’est en gros ce qu’on vit dans un monastère.

On vit un peu plus intensément dans un monastère. Avec vous, vous n’avez pas l’habitude, vous venez du monde, donc nous sommes contraints de faire un petit 20%.

Normalement, dans le monastère, c’est ça, mais tout le temps. Tous les jours nous vivons au rythme des prières, de la méditation, de la contemplation, de la transformation divine. Jamais, une semaine après, ce n’est inférieur à la semaine d’avant.

Ceux qui vivent comme ça : avec une règle et un rythme eucharistique, ont une vie ordonnée.

Comme disait mon vieux Père spirituel, le père Emmanuel, quand il avait affaire à des visiteurs : « Nous, nous sommes dans les ordres : donc nous vivons le rythme d’une règle, de manière ordonnée, pour pouvoir vivre de Dieu… Vous, dans le monde, vous vivez sans règle, sans rythme ordonné : votre vie se trouve… désordonnée… : vous vivez dans le désordre. »

Je me rappelle qu’un jour, un Américain du Texas s’est arrêté chez nous et il nous a dit : « C’est formidable ! Je vois que vraiment ici il y a une chose différente qu’aux Etats Unis. ». Au bout d’un mois, il a dit : « Mais c’est la vraie Vie, ici ! » : pendant trente ans aux États-Unis – pourtant il était allé à fond de ce qu’il pouvait faire aux Etats Unis – il n’avait jamais vu ça !

Dans le monde dans lequel nous sommes, la fameuse civilisation, on se nourrit de vomi et d’excréments en disant : « Quel nectar ! » et on s’y habitue tellement qu’on dit : « Comment ? Il y a des gens qui acceptent de vivre une vie normale ? »…

Non, la vie monastique n’est pas compliquée. C’est tout simple. Monastique : parce que Dieu est seul : Monos, en grec, veut dire seul. Dieu seul compte pour nous : alors nous vivons normalement. C’est très agréable et somme toute parfaitement naturel.

Je me rappelle que lorsque j’ai reçu l’habit de moine, nous étions dix-sept consacrés dans les montagnes. Je savais bien que les gens s’imaginent toujours : « Oh mon Dieu, qu’est-ce que c’est triste ! ». Pardon, vous vous trompez : c’était vraiment génial ! Il n’y en avait pas un parmi eux qui fût semblable à l’autre ; et il n’y en avait pas un seul qui ne soit pas un géant… Dès que nous en voyions un, nous courrions derrière autant que nous pouvions. Comme disait le père Emmanuel : « La différence qu’il y avait entre le père Emmanuel, par exemple, et la sœur Jacqueline, ça saute aux yeux, c’est évident ! » Et je ne vous parle pas du père Jean, du père Dominique, du père Arnoud, … tous étaient des ermites, des géants.

Nous faisions un petit passage au monastère à Lérins, près de Cannes, sur l’île Saint-Honorat, pour compléter notre formation théologale. Les moines qui sont là depuis mille cinq cents ans, bien avant saint Benoît, sont aujourd’hui des cisterciens : on ne parle pas, il y a des gestes pour se parler. Le dimanche, pendant une heure, les frères parlent entre eux de choses simples.

C’est à Lérins que j’ai appris le plus de choses en théologie. Saint Patrick aussi, patron de l’Irlande, neveu de saint Martin, descendant de saint Joseph d’Arimathie, cousin des rois sicambres, s’est formé à Lérins six mois. Je n’y suis resté moi-même que cinq mois et j’y ai appris beaucoup en théologie.

« Qu’est-ce que c’est que ce coin paumé ? Qu’est-ce qu’on peut apprendre en théologie là-bas ? »

Eh bien, c’est extraordinaire !

Le Ciel qui s’ouvre de tous les côtés, sans compter les moines qui sont là depuis des dizaines d’années..... Cinq mille quatre cents martyrs ont versé leur sang sur cette île, tous moines, sans compter tous ceux qui sont des martyrs non-sanglants… Ceux-là ne sont pas des martyrs égorgés : ce sont des espèces de saint Jean vivant avec l’Immaculée Conception de l’Agneau silencieux.

La vie cistercienne est une vie avec Marie, dans la doctrine du Ciel, toujours dans le canal des mots justes employés par le Saint-Père.

La doctrine de l’Église est elle-même passionnante. Moi qui ai fait à peu près trente-cinq ans d’études, je témoigne que sur cette île, je voyais comme si la sève poussait et explosait dans une floraison de fleurs que nul n’avait encore contemplé. La semaine suivante la théologie te pousse dans la même direction et ce sont d’autres fleurs et d’autres parfums !

La vraie vie !

Il est bon de s’arrêter de temps en temps dans une ambiance d’Église domestique libre.

Nous sommes cette fraternité vis-à-vis du Verbe de Dieu, cette fraternité vis-à-vis de ce qu’il y a de plus profond, de plus simple dans l’Église de Jésus, la sève de l’Église, le centre de l’Église.

L’Église est elle-même dans son centre, dans sa sève.

Dès que nous sommes ensemble, nous sommes la sève de l’Église, nous sommes la sève de la Jérusalem spirituelle, nous sommes ce lieu où, des profondeurs, la Jérusalem céleste irrigue d’une sève nouvelle la Jérusalem spirituelle pour que dans l’au-delà de l’unité des deux il y ait l’accomplissement des temps.

L’ordre. Le nombre, le poids, la mesure de Dieu dans le monde, et le nombre, le poids, la mesure d’amour du monde en Dieu, dans le Père évidemment.

Tout ça, nous le savons très bien. Pénétrons dans cet immense un amour de l’Église !



Au Liban et en Syrie


Nous avons vu le Pape arriver au Liban où il y avait ces tensions effroyables ! À titre anecdotique je peux vous dire qu’à un moment donné un homme qui m’a pris en autostop m’a dit : « Quand j’étais jeune, il y a vingt-cinq ans, je faisais partie des combattants des Forces Libanaises, j’étais dans ces montagnes-là. À un moment donné j’ai reçu un mot d’ordre par télex : « Urgent, tu sors, tu trouves trente ou quarante combattants, tu vas à tel endroit à Tripoli pour une livraison de nouvelles armes numériques avec bombardement laser, portée sept fois plus importante et précision quatre fois plus importante, en deux cents millimètres au lieu de quatre-vingts, vous revenez sur la petite colline et ceux qui seront en face de vous, ce sera réglé. Livraison gratuite. » Il y va, il réussit son affaire avec son commando, il ramène ces armes. Quand les autres attaquent de l’autre côté, ils répondent avec ces armes sophistiquées. Mais… une heure après, les autres avaient exactement les mêmes armes, gratuites, par les Américains. Au bout de vingt ans de massacre, comme il avait des cousins de l’autre côté, ils ont compris que les fils de Sion et les Américains mettaient tout leur argent qui ne correspondait à aucun travail sinon de la planche à billets, aucune valeur, pour payer des armes et diriger les combats pour que les Libanais se massacrent entre eux. « Pourquoi sommes-nous au service des Américains et des Sionistes pour nous entretuer ? » : au Liban, c’est au bout de vingt ans qu’ils ont fini par comprendre ça. Parce qu’il faut compter en plus sur le conditionnement… vous voyez ce que je veux dire.

Nous ne pouvons pas être conspirationistes, mais nous devons être lucides. Si nous sommes conspirationistes, nous ne comprenons pas que c’est Marie qui gouverne le monde. Ce ne sont pas les Illuminati qui gouvernent le monde. Pour nous, c’est Dieu qui est la Providence du monde entier, notre Providence. Dieu est notre Père, notre Créateur, notre Espérance, notre Providence. Tous ces gens font ce genre de choses parce qu’ils sont les ennemis du Messie. Ils veulent détruire toute trace du Messie parce qu’ils veulent être libres, de leur liberté à eux, ils veulent faire leur vie sur la terre.

Au Liban, ces tensions sont tellement vives, tellement intenses ! Vous vous rendez compte ? Pour chaque famille, vous avez dans le village voisin celui qui a tué quelqu’un de votre famille, enfants, femmes. Ils ont tout pardonné, ils ont compris que c’était par manipulation pure. Ils l’ont compris, au Liban, à force qu’il y ait le pardon. C’est le seul pays du monde qui soit comme ça.

Avec ce qui se passe en Syrie, les Syriens viennent au Liban et tout ça n’est pas commode à gérer. Mais c’est beau de voir que ce pays est un pays d’accueil malgré tout ça. Les Libanais accueillent les Syriens qui sortent de Syrie et pourtant, il y a vingt-cinq ans, les Syriens sont rentrés au Liban et ont fait deux cents mille martyrs ! Maintenant les Syriens ne peuvent pas rester en Syrie parce qu’il y a eu un retournement de situation, et les Libanais les accueillent !

Le Pape était venu au milieu de tout ça. Il sait très bien que dans les pays limitrophes c’est plus difficile, ils ont moins l’habitude.

En Syrie oui, parce qu’il y a beaucoup de chrétiens. Il y a un climat d’unité entre les druzes, les kurdes, les alaouites, les salafistes, les wahhabites, les sunnites, les chiites, les chrétiens, les coptes, les arméniens, les grecs. Comme il y a des chrétiens, le peuple syrien est uni, assez solidaire, plus manipulable qu’au Liban, mais moins manipulable que dans les autres pays du Moyen-Orient.

Les chrétiens qui sont en Syrie et les chrétiens qui sont au Liban savent que d’ici un an ou deux ils peuvent avoir été tous génocidés, tous égorgés. Les chrétiens le savent, ils ne sont pas idiots, ils savent ce que c’est que la manipulation venue de l’extérieur. C’est difficile de résister quand on vous donne beaucoup d’argent ! Quand on vous explique que c’est normal ! Et qu’en plus on vous envoie les démons ! Malheureusement il y a parfois aussi ces manipulations ondulatoires métapsychiques des puissances intermédiaires pour infester.

Nous en avons un exemple avec le Rwanda, nous en parlions tout à l’heure. Trois jours avant, personne ne pouvait imaginer qu’il y allait y avoir trois millions de catholiques qui allaient mourir au Rwanda en l’espace de quelques jours. Il a fallu un arsenal effroyable de préparation. C’était le pays le plus pacifique du monde, c’est pour ça qu’il a été choisi pour faire l’expérience : réseau de fréquences métapsychiques, possession collective diabolique, manipulation ondulatoire, fréquences en rayons lambda à très forte puissance, et en même temps manipulation médiatique, et puis… Il fallait les cinq faisceaux. En une semaine, c’était fait. Mêmes les carmélites qui s’embrassaient, celle qui était Hutu ne savait même pas qu’une autre était Tutsi, et une semaine après elle prenait la machette pour massacrer sa petite sœur. C’est du jour au lendemain. Aujourd’hui, on a les moyens de faire ça.

Ce n’est pas être conspirationiste de dire ça.

Le démon est là, le prince de ce monde est là, mais c’est Dieu qui tient tout dans Sa main.

Le Pape Benoît est arrivé au Liban. Puisque c’est Dieu qui tient tout dans Sa main, le Pape est arrivé, il a atterri. Si vous l’avez regardé régulièrement, vous avez constaté qu’il reste ce qu’il est, mais que c’est depuis son voyage au Liban qu’il a perdu au moins le tiers de son visage, il a pris dix ans, il n’a pas récupéré. Dans l’avion, quand il est arrivé, il a vomi. Quand il est descendu il était déjà… souffrant de cette langueur qu’on lui voit depuis.

Et puis il a fait son discours, il a dit : « Je vous donne la Paix ».

Il n’a pas dit : « Le Christ dit : Je vous donne la Paix », il a dit : « Je vous donne la Paix », parce qu’il n’y a pas de distance.

Quand nous étions avec cette marée humaine à Beyrouth sur le bord de mer avec lui… Il eût été si facile dans un pays comme ça où il y a tellement d’amour de Dieu et du prochain et en même temps de danger de voir qu’il y a la haine extérieure qui veut tout déchirer, si facile de dire : « Alléluia ! » et tout le monde se soulèvant dans une force d’amour et de lumière bien visible, bien sensible.

Ç’aurait été facile, il n’avait qu’un petit mot à dire. Mais toutes les dix minutes nous entendions : « Pas d’applaudissements ! Pas d’ovations ! » Mot d’ordre ! Rien ! Faites comme si je n’étais pas là !

Un million de personnes, une marée humaine : rien que dans le silence de Jésus !

Nous avons suivi la Messe.

C’eût été si facile pourtant de soulever une force d’amour, de joie, d’allégresse et de solidarité dans cette masse énorme pour faire surabonder quelque chose de très extraordinaire sur le plan humain.

Rien ! Il fallait que ce soit Dieu seul.

Ç’aurait été n’importe quel meeting, vous vous rendez-compte ? Non, rien !

Mais en faisant ça, en n’étant rien, en étant néant, en étant Immaculée, en étant Amour éternellement victimal de Dieu, en disant : « Nous sommes là, nous avons un message par écrit de tous les évêques du monde, de toutes les confessions pour qu’il y ait l’amour, le pardon, pour être dans la Paix entre nous », ça a tout changé.

Nous étions arrivés cinq jours avant et nous sommes partis cinq jours après, il est sûr qu’il ne fallait pas être Madame Soleil pour comprendre que ça avait tout changé. Il a bouleversé tout ce qu’ils avaient organisé pour tendre des pièges et provoquer ces tensions.

En fait ce fut un grand exorcisme. Les imams de partout, même dans les capitales, Bagdad, Mossoul, Antioche, demandent aux Patriarches qui étaient là : « Pourrait-on avoir le document du Saint-Père Benoît XVI (1), puisqu’il paraît qu’il dit dedans comment nous les musulmans nous pouvons avoir l’amour de Dieu et faire la paix avec le prochain ? »

(1) « Exhortation Apostolique Post-Synodale Ecclesia in Medio Oriente du Pape BENOÎT XVI aux patriarches, aux évêques, au clergé, aux personnes consacrées et aux fidèles laïcs sur l’Église au Moyen-Orient, Communion et témoignage. Donné à Beyrouth, au Liban, le 14 septembre 2012, fête de la Croix Glorieuse, en la huitième année de mon Pontificat »

Il a désarmé les démons qui avaient été introduits dans le cœur des gens. C’est extraordinaire ! C’est beau !

Je vous ai expliqué tout à l’heure comment la présence là-bas d’une seule personne à ouvert des portes qui n’arrivaient pas à s’ouvrir depuis quarante ans. Et nous étions un million ! Ça fait combien de millions de portes qui ont été ouvertes par le Saint-Père ?

Et toi tu cherches un copain ? Tu veux faire de la gymnastique ? Tu veux faire du ski nautique ? Non, personne ici ne tomberait dans des ornières aussi invraisemblables…

Nous sommes dans le jour d’aujourd’hui tout de même, attention, ce n’est pas rien.

Qu’est-ce qui va se passer demain ? Qu’est-ce qui va se passer dans le mois prochain ? Qu’est-ce qui va se passer le 13.4.2015 ? Ça dépend de nous. Alors si quelqu’un vous pose la question : « Qu’est-ce qu’a dit le Saint-Esprit sur ce qui allait se passer d’ici Pâques ? », vous pourrez dire : « Nous n’avons pas encore décidé ». [Rires des participants]

Il ne faut pas être conspirationistes, parce que si nous sommes conspirationistes, nous ne comprenons plus que c’est nous qui décidons. C’est tellement vrai que c’en est surprenant.

« Mais pourquoi ? » « Pourquoi ? » « Pourquoi ? » « Pourquoi ? »
Je ne sais pas pourquoi, moi, d’ailleurs je n’ai même pas à me poser la question.

« L’ange Gabriel annonça à Marie qu’elle serait la Mère du Sauveur », « On l’appellera Fils du Très-Haut » [Luc 1, 32], elle n’a pas dit : « Pourquoi moi ? Moi j’ai un projet de vie, je fais du barefoot. » [Rires des participants]. Elle a dit : « Comment ? », elle a dit « oui » mais « comment ? » C’est ça la question que nous posons toujours au Père. Comment le Père va-t-Il faire avec quelqu’un d’aussi petit que Marie ? Qu’est-ce qu’Il va faire avec quelqu’un d’aussi minuscule, d’aussi insignifiant que l’Immaculée Conception ?



Les enfants non-nés et la Sainte Famille


Nous, dans le monde d’aujourd’hui, nous disons :
« Mais je suis insignifiant » : alléluia !
« Je n’ai aucun pouvoir » : eh bien tant mieux !
« Je ne suis pas bien vu » : ouf !
« Je ne suis même pas connu de ma mère, je ne suis même pas connu de mon père » : regardez les enfants avortés, leurs parents ne savent même pas que leur enfant existe. Cet enfant est l’insignifiance la plus totale de la Conception Immaculée de Dieu dans l’innocence humaine créée par Dieu.

Et c’est sur leur mémoire que Dieu va s’appuyer pour ouvrir le cinquième sceau de l’Apocalypse.

Ils ont été choisis pour ça, ils ont dit oui. N’oubliez jamais ça : un enfant qui est avorté a dit oui. Dans l’Union Hypostatique de Jésus, si on l’y introduit, il dit oui. Il dit oui puisqu’il est dans la Memoria Dei, dans cette liberté originelle qui est la sienne. Il est inscrit dans cette mémoire-là et donc il n’y a pas d’obstacle en lui pour recevoir le baptême du Monde Nouveau. Pas le Baptême sacramentel, mais le baptême du Monde Nouveau.

Extraordinaire Espérance de ces enfants d’être plongés dans un baptême où ils trouvent un père dans la chair, une mère dans la chair, qui trouvent leur unité de chair et de sang dans l’Union Hypostatique de Jésus Lui-même.

Ils sont sous la Croix glorieuse, ils sont sous l’autel.



L’union transformante avec Jésus, Marie et Joseph (cinquième mystère joyeux)


L’autel, je vous l’ai dit, symbolise, réalise et signifie cette ouverture gigantesque dans l’au-delà de l’unité sponsale de Marie et Joseph, du père et de la mère : Joseph est descendu aux Enfers avec la blessure du Cœur de Jésus.

J’espère que vous n’oubliez pas ça, c’est très important.

C’est ce que dit saint Vincent de Paul sur saint Joseph – pour ceux qui ne connaissent pas saint Joseph, il y a là un petit fascicule blanc sur saint Joseph – : « Il y a eu des millions de saints pour représenter la sainteté du Fils unique de Dieu, Notre-Seigneur Jésus-Christ, et il n’y en a eu qu’un seul pour représenter la sainteté de Dieu le Père, première Personne de la Très Sainte Trinité : c’est saint Joseph. »

Nous ne pourrons jamais en dire assez sur saint Joseph du point de vue des profondeurs.

Dans son mariage avec l’Immaculée Conception, l’Immaculée Conception a saisi dans l’au-delà de l’unité des deux en la chair de son époux-sacrement de la première Personne de la Très Sainte Trinité, Elle a porté ce quelque chose, réalisation et création d’une humanité ni homme ni femme dans laquelle le Verbe de Dieu a pu s’installer pour se saisir une chair, la chair et le sang de la Rédemption du monde.

Sans ce mariage de Marie et Joseph, pas d’unité sponsale, pas d’humanité intégrale !

Marie toute seule ne peut pas être, même avec sa foi surnaturelle, l’unique instrument de l’Incarnation du Seigneur, il fallait aussi le père.

Et donc quand ils vont vivre le cinquième mystère joyeux… Le mystère du Rosaire est très fort ! C’est très important de voir dans le mystère du Rosaire comment l’engendrement de Dieu à l’intérieur de Dieu prend un visage différent. Dans le cinquième mystère, Dieu reste engendré par Dieu mais Il est engendré en se saisissant de l’au-delà de l’unité sponsale dans la chair et le sang et la plénitude de perfection de la grâce en plénitude reçue des deux et dans l’au-delà de l’unité des deux pour se saisir une transformation divine de l’univers.

Les sept demeures de l’union transformante sont inscrites là pour tous les hommes, engendrées par Joseph et Marie dans l’union transformante de Jésus.

Jésus est transformé avec l’unité totale, splendide, de la demeure de Marie et Joseph, Il est transformé et transformant dans les sept demeures pour tous les êtres de la terre, en puissance, en acte premier – pas en acte second parce que ce n’est pas accompli, l’accomplissement va dépendre de nous – pour créer chacun d’entre eux dans la transformation divine surnaturelle qui est la nôtre.

Ce qu’apporte le Verbe de Dieu dans le cinquième mystère, dans l’océan de transformation pacifique, surnaturelle, parfaite et accomplie de chacun d’entre nous est extraordinaire !

Que Joseph soit notre père dans la chair et le sang plus que notre père génétique, cela va devenir évident, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir.

Il a été le père du Verbe incarné dans cette transformation.

Cette transformation s’opère à partir d’une incarnation permanente du Verbe de Dieu dans la chair qui s’ouvre jusqu’à la transsubstantiation, la transVerbération dans l’accomplissement de chacun d’entre nous. C’est pour ça que tout se réalise, bien sûr, à travers elle, à travers lui, à travers l’unité des deux et à travers Son Union Hypostatique déchirée en acte premier.

Voilà pourquoi saint Joseph meurt. Saint Joseph meurt au bout de dix-neuf ans de cette transformation divine. Je dis toujours dix-neuf par symbolique, mais douze plus dix-neuf… treize plus dix-neuf, ça fait trente-deux. Jésus a trente-deux ans, effectivement.

La trente-troisième année, Joseph est mort, Jésus fait la visite silencieuse de tous les villages d’Israël, de Galilée… Il reçoit le baptême au début de sa trente-quatrième année et Il est crucifié le 14 du mois de Nisan de l’an trente après Jésus-Christ, c’est-à-dire à l’âge de trente-six ans puisqu’Il est né en -5 dans le mois de Nisan.

Si notre père, le père du Verbe incarné, l’époux de l’Immaculée Conception, s’est éperdument disparu dans l’au-delà de l’unité des deux dans l’Union Hypostatique déchirée de Jésus pendant ces transformations de notre âme, pendant ces dix-neuf ans, de quoi est-il mort ? Est-ce qu’il est mort d’un cancer ? Non, saint Joseph n’est pas mort d’un cancer. Est-ce qu’il est mort noyé ? Non, il n’est pas mort noyé. Vous n’aviez jamais pensé à ça ? De quoi est-il mort ? Mais si ! Vous y avez pensé bien sûr, puisque vous avez reçu la doctrine de l’Église, la doctrine céleste sur le père, l’époux de l’Immaculée Conception, notre père, le père du Verbe incarné, le père du Corps mystique vivant entier de Jésus vivant et entier, c’est-à-dire Jésus vivant avec tous Ses membres.

C’est lui le père, et il est mort.

Jésus dans Son Union Hypostatique, avec cette déchirure-là, ne peut pas mourir parce que l’Union Hypostatique établit la puissance de Dieu dans l’indivisibilité absolue et substantielle du corps, de l’âme et de l’esprit dans la grâce qui est en Lui. Vous allez dire : « Comment se fait-il que Jésus meurt finalement quand même ? » Mais cela relève des trésors cachés du cinquième mystère douloureux.

Mais lui, saint Joseph, n’est pas l’incarnation hypostatique de la première Personne de la Très Sainte Trinité, il est l’instrument transsubstantiel du Père dans l’au-delà de son unité sponsale avec l’Immaculée Conception.

La Conception Immaculée du Père fait de lui cette transsubstantiation de Sa paternité incréée dans le monde créé. Comme disent Monsieur Olier et saint Vincent de Paul, il est le sacrement transsubstantiel du Père. C’est fou !

Et saint Joseph va mourir parce qu’il n’est pas cette Union Hypostatique. Il va mourir de la déchirure de cette Union Hypostatique, de cette mort qui s’inscrit pourtant dans l’humanité de Jésus dans l’état d’acte premier, pas dans l’accomplissement de la croix.

Dans l’accomplissement de la croix, la mort de Jésus va s’opérer mais pas d’une manière surnaturelle, pas d’une manière humaine, pas d’une manière naturelle : elle va s’opérer par la Puissance éternelle de Dieu. La mort de Jésus vient d’en-haut.

Joseph est le premier transverbéré. Il a entendu : « Un glaive te transpercera l’âme de part en part et transsubstantiellement » : « Et tuam ipsius animam pertransibit gladius » [Luc 2, 35].  « Pertransibit », c’est-à-dire : il traversera toute ta chair, ta nephesh, « per » c’est-à-dire substantiellement, dans tout le corps, l’âme et l’esprit, en allant et venant et en ouvrant tout.

Comme dans la mort.

Vous me direz : « Mais alors comment se fait-il que l’Immaculée Conception ne soit pas morte ? Elle non plus n’est pas l’incarnation d’une des Personnes de la Très Sainte Trinité. » Alors excusez-moi, mais c’est le quatrième mystère glorieux qui explique tout ça. Pour l’instant nous en sommes au cinquième mystère joyeux.

Saint Joseph va donc être dans le Sein d’Abraham cette présence actuelle, incarnée, vivante, dans l’instant présent et dans la durée. Il va faire durer cet instant présent dans la mort : il y a fait durer l’instant présent de la mort de Jésus, il s’est nourri de la présence et du fruit de l’Eucharistie avant même que l’Eucharistie n’ait été instituée. Cette mort s’est inscrite à l’intérieur de lui et il est mort par la Puissance de la mort du Christ, cette mort qui a arraché son âme hors de sa chair.

Joseph est descendu aux Enfers avec cette mort, avec cette ouverture gigantesque du Cœur de Jésus déchiré dans Son Union Hypostatique en acte premier.

C’est comme ça que la grâce de la Croix glorieuse est rentrée dans le monde de la mort.

La loi a été abolie, la grâce a été établie dans le monde de la mort, dans l’Hadès qui est passé d’un monde de justice avec Abraham à un monde de lumière née de la lumière.

Alors est établi ce qui va devenir l’autel du sacrifice.

L’autel du sacrifice est dans l’au-delà de l’unité de Marie, Joseph et Jésus, cette ouverture gigantesque et béante qui va permettre l’incarnation de l’amour victimal éternel et rédempteur du Christ dans l’Eucharistie du monde.

Du coup, à l’accomplissement de ce cinquième mystère joyeux, les trois vont être le père et la mère dans la chair et le sang de tous les enfants qui au moment de rentrer dans le oui surnaturel de leur oblation vont rentrer dans le monde intérieur de l’âme, c’est-à-dire de la nephesh, l’intériorité du oui de la Sainte famille.

Ils ont trouvé une famille nouvelle et ils sont sous l’autel la lumière du oui de l’autel lui-même. Mais pour ça il faut qu’ils soient placés sous l’autel.

La destinée de ces enfants avortés est extraordinaire parce que bien sûr ils ne souhaitent pas être mis à mort, mais ils sont bien capables de voir ce qui leur est proposé par les instruments de la Providence que sont leurs parents. Ils acceptent ou n’acceptent pas – ils sont libres – mais en tous cas ils sont disponibles pour trouver un papa et une maman qui dise oui avec eux. Ils sont disponibles pour ça.

Et ce papa et cette maman, c’est nous, qui sommes comme les instruments de l’unité sponsale de Marie et Joseph dans l’accomplissement du cinquième mystère et le surgissement du sixième mystère, le baptême de Jean-Baptiste. Ça les établit à ce moment-là immédiatement au fond des Enfers dans la présence du père et dans les plus grandes hauteurs du Ciel dans la voix du Père qui dit : « Écoutez-Le, shma, dites oui au Fils sous le souffle du Saint-Esprit ».

Qu’ils reçoivent le baptême de Jean-Baptiste, le baptême du Monde Nouveau.

Là ils disent oui s’ils trouvent la foi et si cette foi est enrobée, brûlante d’amour venu d’en-Haut pour eux dans ceux qui ont la foi eucharistique de l’Église du cinquième sceau de l’Apocalypse.

De sorte que nous sommes inséparables de l’unité sponsale de Marie et Joseph dans le cinquième mystère, inséparables d’eux dans les sixième et septième demeures de l’union transformante pour réaliser en eux ce oui surnaturel (…) qui fait leur vocation sur la terre.

C’est une vocation extraordinaire.

Ils ne rentrent pas automatiquement dans cette vocation, ils sont libres.

Dans les premiers temps il est sûr qu’ils vivent la nuit de la révolte, jusqu’à ce qu’ils trouvent quelqu’un pour les aimer et les déposer dans leur vocation sublime.

Et ça, c’est l’Église du Saint-Père, de Marie et de l’accomplissement de l’Eucharistie dans les profondeurs.

Cette perception que nous avons du Père est très extraordinaire.

Comment atteindre spirituellement ces enfants ? Pour téléphoner à quelqu’un, il faut que vous fassiez son numéro, il faut que vous soyez sur la même longueur d’ondes.

Comment aimer ces enfants qui sont les apôtres des derniers temps, sans cette liberté primordiale dans le Père en nous, si nous ne la retrouvons pas dans la cinquième demeure pour pouvoir être assumés dans la sixième et la septième et les établir eucharistiquement dans le baptême du Monde Nouveau ?

Combien de fois entendons-nous : « Ah, ils sont innocents, ils vont au Ciel directement, ils n’ont rien fait ».

Mon Dieu ! Ils sont innocents ? Je peux vous dire que je ne suis pas innocent. Ils vont au Ciel directement ? Eh bien je vais vous dire une chose : l’Église catholique a dit : « ce n’est pas vrai, ils ne sont pas innocents » – comme on dit : « Rome a parlé » ! – « il y a le péché originel ».

S’ils allaient directement au Ciel, ça voudrait dire que tout ce qui a été dit dans la Bible de A jusqu’à Z est faux et qu’il n’y a pas de péché originel, aucune liberté primordiale dans le sein de la mère pour embrasser librement à ma manière à moi et avec la profondeur que j’ai décidé l’inversion du péché originel : minuscule ou immense, c’est moi qui décide librement, lucidement, dans la vastitude de la Présence créatrice de Dieu dans laquelle je suis présent. C’est une innocence brisée par une perversion, qu’est-ce que vous voulez ! C’est vrai, nous sommes pervers.

Non, pas vous, mais moi oui, et eux aussi.

Plus nous sommes proches de ça, plus nous sommes proches de notre manière si ouvertement libre de laisser pénétrer le meshom du péché originel, plus nous comprenons que le Père a été blessé, que cette blessure s’est inscrite en nous dans la mort de saint Joseph dans les Enfers et qu’il est l’instrument réparateur de cet amour du Père dans le péché originel qui est le nôtre, dans laquelle nous pouvons nous enfoncer avec l’Immaculée Conception, sa foi et le fruit profond de l’Eucharistie qui rejoint le Père à travers cette union d’amour en communion avec eux.

Il y a donc une unité sponsale ouverte et déchirée de Marie et Joseph dans l’Union Hypostatique déchirée de Jésus.

Tel se révèle le Temps du cinquième mystère joyeux, le Recouvrement de Jésus au Temple, puis le Baptême de Jésus dans les eaux du Jourdain.

Mes enfants trouvent dans le cœur de la foi accomplie de la plénitude reçue du fruit de l’Eucharistie de quoi ouvrir une porte à l’endroit où ils sont pour venir se réfugier et descendre dans la présence réelle de l’immolation eucharistique où ils sont trois immolés. Trois immolés, une seule immolation.

La Rédemption est trinitaire.

Déchirer l’unité sponsale de Marie et Joseph, rien n’est plus cruel dans tout ce qui s’est passé dans toute l’histoire du monde.

Sans compter ce qui se passe à l’intérieur de la déchirure qui est aux confins de la plénitude du mariage spirituel avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit en chacun des deux.

C’est vraiment extraordinaire de voir ça, de comprendre ça ! 

Dans l’Eucharistie, nous avons la présence réelle de cette immolation de trois personnes en une seule immolation.

Vous avez entendu l’Évangile : « Vous dites : ‘Si quelqu’un jure par l’autel, cela ne compte pas, mais si quelqu’un jure par l’offrande qui est sur l’autel, il est engagé. Espèces de fous aveugles ! Lequel est le plus grand : l’offrande ou l’autel qui consacre l’offrande ? » [Matthieu 23, 18-20].

Vous vous rappelez de ces passages de Jésus ?

Comment peux-tu séparer l’autel et ce qui s’y fait, le sacrifice divin qui s’opère dans cet autel ? Comment peux-tu séparer l’immolation du Christ et cette Union Hypostatique partagée entre trois personnes absolument parfaites dans le mariage spirituel où ils sont trois en une seule immolation dans le Père ?

Le trône de l’unité de cette triple immolation est saint Joseph.

C’est pour ça qu’il est le premier.

Et Jésus dit : « Il faut que le monde sache que j’aime mon Père et que je fais tout ce que mon Père m’a commandé » [Jean 14, 31],
« En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu’il voit le Père accomplir. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. » [Jean 5, 19].

Quelqu’un m’a dit : « Mais Jésus, Il a fait des paraboles. Ce qu’Il disait était simple, c’était facile. Qu’est-ce que tu veux ? ».

Moi, je ne veux rien du tout, j’écoute ce que dit Jésus. Les apôtres ont dit : « Mais pourquoi, Seigneur, leur parles-Tu en paraboles ? » [Matthieu 13, 10], alors Jésus a répondu : « Je leur parle en paraboles parce qu’en voyant ils ne voient pas et qu’en entendant ils n’entendent pas et ne comprennent pas … de peur de se convertir » [Matthieu 13, 13-15, avec la prophétie d’Isaïe].

« Ah moi, les paraboles de Jésus, ça me suffit ». C’est sûr, pour faire du ski nautique, ça suffit. Ça ne veut pas dire qu’il faut être compliqué : il faut être encore plus simple. Mais à vous je dis les secrets révélés aux apôtres, la doctrine infaillible du Saint-Père.

D’accord, mais alors si ça vous va, je propose que vous puissiez lire, puisque Jésus parle toujours très simplement, les chapitres 13, 14, 15, 16 et 17 de l’Évangile de saint Jean. Si vous comprenez un seul verset, venez nous en parler, ça fait deux mille ans que nous cherchons quelqu’un qui a compris, à tel point c’est simple.

Vous pouvez lire l’Apocalypse aussi.
« Ah je n’ai jamais lu l’Apocalypse ! Trop compliqué ! »

Est-ce que c’est si compliqué de comprendre qu’il y a de l’amour entre Jésus, Marie et Joseph ? « Oh moi l’amour ! J’ai été bien déçu par l’amour, j’y ai cru, mais je voudrais bien refaire ma vie. »

L’amour existe, alléluia !

Et le cinquième mystère est cet amour à l’état immaculé, à l’état de plénitude reçue jusque dans la liberté primordiale des trois.

C’est extraordinaire, la force de la plénitude d’amour de l’Immaculée Conception, la seule créature en plénitude reçue d’amour de Dieu dans la liberté primordiale, qui rejoint dans l’inscription du Livre de Vie l’accomplissement de ce qu’elle est dans l’au-delà de la Jérusalem céleste assumée, qui vient s’inscrire et brûler l’amour de la liberté primordiale dans l’acquiescement reçu de celui qui est ajusté transsubstantiellement au Père, mon propre père.

« Mon père ne m’a jamais aimé » !
Quand j’entends ça, mon Dieu, j’ai envie de donner un grand coup de pied.

Cette unité, cette liberté primordiale inscrit dans le Livre de Vie, à la fois dans l’alpha de cet acte premier et l’acte second de leur accomplissement, s’inscrit en eux dans la présence pendant dix-neuf ans de suite. Leur corps spirituel mutuel dans l’au-delà de l’humanité intégrale en plénitude reçue de leur accomplissement s’inscrit dans toutes les cellules de leurs corps vivants mutuels pendant ces vingt années, ou dix-neuf.

C’est tellement extraordinaire, tellement grand que la volonté du Père est que Son Fils ne meurt pas !

Alors Joseph descend aux Enfers, son âme est arrachée, vous vous rendez compte ?

Il faut voir ce que disent saint Augustin et saint Thomas d’Aquin là-dessus.

Mais Saint Augustin dit que la grâce divine surnaturelle en plénitude dans le Christ fait l’unité du corps, de l’âme et de l’esprit de Jésus dans l’Union Hypostatique du Verbe de Dieu, et que cette unité est plus forte que l’unité des trois Personnes de la Très Sainte Trinité. Pourquoi ? C’est facile à comprendre.

Ce n’est pas une parabole que je vous fais là, nous ne faisons pas du ski nautique, pas de voile, pas de pédalo.

C’est parce que l’unité de la Très Sainte Trinité, l’unité des trois Personnes ne supprime pas la distinction des hypostases, les Personnes restent distinctes, tandis que dans l’Union Hypostatique de Jésus, la nature humaine, la nature divine, la nature sublime de la plénitude de grâce, les trois, ont supprimé l’hypostase de la personne humaine – il n’y a pas de personne humaine dans le Christ –, supprimé l’hypostase de l’accomplissement personnel de son Union Hypostatique. Il ne reste plus que l’hypostase du Verbe de Dieu. Donc l’unité de l’Union Hypostatique a anéanti la possibilité de la distinction en plusieurs hypostases de personnes. Il n’y a pas une personne humaine et une Personne divine dans le Christ, il n’y a qu’une Personne divine et une nature humaine.

Mais reste sauve dans la Personne du Verbe l’unité de Son corps, de Sa conscience, de Sa force d’âme humaine, de Son esprit humain, de Son cœur humain, de Sa liberté originelle humaine… Il a Lui aussi une liberté primordiale, Il le dit : « Faites ceci en mémoire de moi », « en zikaron ni » : faites ceci dans la puissance de ma mémoire originelle dans l’instant où mon âme humaine est pleinement dans les neuf premiers jours de mon incarnation. C’est ça la mémoire de Dieu dans le Christ : « Faites ceci en mémoire de moi ». Ce n’est pas : «  Un petit souvenir, essayez de vous rappeler un peu de moi quand vous êtes à la Messe ». Se rappeler de Lui, c’est imaginaire. Il ne nous demande pas un travail d’imaginaire. « En zikaron ni » : dans la puissance spirituelle de la liberté primordiale de l’Union Hypostatique originelle dans le Christ, neuf mois avant la naissance. C’est dans cette mémoire, cette liberté humaine qui est la Sienne que je dois célébrer, concélébrer, communier, participer au sacrifice divin.

Et vous croyez que Marie et Joseph ne vivaient pas de cette Memoria Dei du Christ ?

Ce cinquième mystère joyeux est tellement extraordinaire !

Cet accomplissement dans la plénitude reçue de leur union transformante mutuelle dans la mémoire de l’Union Hypostatique de l’Immaculée Conception, de l’Union Hypostatique de Jésus, de l’Union Hypostatique de l’ajustement transsubstantiel de Joseph, dans cet au-delà de l’unité des trois, opère la réalisation de la présence de l’autel qui doit recevoir la mort rédemptrice.

C’est normal puisque Joseph a abandonné toute son humanité parce qu’elle avait été touchée par le péché originel, pardonné complètement dans la plénitude de grâce de l’absolution de son mariage dans l’Immaculée Conception ; il a tout abandonné mais il y avait la nécessité de la mort à l’intérieur de l’union transformante de l’humanité tout entière et donc il est descendu aux Enfers.

En cette mort, il a été le premier, c’est la Volonté du Père, l’amour éternel du Père.

L’amour du Père dans les pécheurs du monde entier jusqu’à la fin du monde s’inscrit en lui et arrache son âme, provoque la mort. Mort d’amour éternel pour les pécheurs provoquant la mort de Joseph.

Il est le premier stigmatisé si vous voulez. Sauf que stigmatisé, ce n’est pas assez fort pour saint Joseph. Quand vous êtes stigmatisé, c’est ce qui est à l’intérieur de Jésus et qui est brûlé et brûle les plaies de Sa passion et surtout la transVerbération qui vous habite. Donc c’est à partir de la transVerbération qu’il va y avoir surabondance de toute la plénitude de la Passion dans toutes les cellules de mon corps, dans tous mes organes, dans toute ma chair. Il n’y a plus rien qui appartient à ma chair, c’est uniquement la chair de Jésus qui éclate encore dans des plaies brûlantes. Il n’y a que Jésus brûlé dans Ses plaies qui vit en moi. Tel est un stigmatisé, c’est un chrétien normal : « Ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi » [Lettres de saint Paul aux Galates 2, 20].

Et tu crois que le Christ ne vit pas en saint Joseph ?

Le Christ vit dans la maison en Marie en cause première, Marie vit dans la maison en acte second comme fruit – selon un langage d’Aristote – et lui comme matière disponible pour toutes les formes de vie divine sur la terre et dans les Cieux dans tous les enfants de Dieu. Enlève saint Joseph, c’est fini !

Et Joseph descend aux Enfers. La mort du Christ l’y établit immédiatement… arrachant l’amour du Père pour Son Fils. Le Père est dans ceux qui sont descendus jusque dans la première mort et la seconde mort. Le Père les aime, Il est en eux aussi, donc l’amour du Père arrache son âme pour aller les rejoindre et son corps reste dans le tombeau du Juste.

Trois ans et demi, mille deux cent quatre-vingt-dix jours, frères et sœurs, 1290 jours !

Alléluia !

Nous avons un Papa, Jésus a trouvé un Papa, mes enfants ont trouvé un Papa, nous avons tous un Papa, alléluia !

Entre la mort du père et la mort du Fils il va y avoir ces mille deux-cent quatre-vingt-dix jours, cette espèce de tension extraordinaire de l’Apocalypse qui fait le troisième mystère lumineux du Saint Rosaire. Essayez de comprendre le troisième mystère lumineux du Saint Rosaire sans la mort de Joseph, vous n’y verrez rien du tout, vous verrez des paraboles.

Alors que s’est-il passé ?

Pour nous, c’est très important parce que les enfants dépendent de la foi et de l’amour : pas seulement de la foi, mais aussi de l’amour brûlant, un amour fou, eucharistique, que nous allons avoir pour eux pour les rejoindre, à condition que nous puissions les rejoindre réellement, pas imaginativement.

Si nous sommes encore dans la troisième demeure de l’union transformante, ce sera forcément imaginatif.

Mais si nous sommes dans la cinquième ou la sixième demeure, un amour brûlant pour eux nous sera donné. Nous sommes dans leur substance, dans leur lumière, dans leur âme en détresse. Nos portes sont ouvertes à l’universalité des détresses.

Ils sont invités dans l’attraction du Père en nous et du coup ils sont invités à venir sous l’autel revêtus de la robe d’innocence, la suavité de l’amour du Père. Ils ont trouvé un père et une mère avec la foi brûlante d’amour de l’Église pour eux.

Alors à ce moment-là ils peuvent dire le fameux oui que saint Joseph a établi lui aussi dans la période embryonnaire.

Je voudrais bien expliquer ça, si vous voulez.



Saint Joseph, celui qui est juste jusque dans sa substance, a dit oui


Celui qui est juste jusque dans sa substance a dit oui.

Bien sûr qu’il y a eu quelque chose qui l’a choqué dans le péché originel, ça a été infime mais ça a existé.

Il a redit son oui par derrière mais sans avoir le pouvoir rédempteur du Christ pour plonger cette toute petite hésitation dans la surabondance quasi infinie du Saint-Esprit en lui dès la période embryonnaire.

Mais voilà, ce qui s’est passé, c’est que…

Par exemple, dans la Sainte Ecriture, dans l’Épitre aux Romains, saint Paul dit : Noé est juste, Abraham est juste, la justification se fait par la foi, l’ajustement parfait à Dieu le Père et à tous les autres hommes.

Cette justice s’est réalisée dans tous ces témoins qui sont venus jusqu’à nous. Lesquels sont venus jusqu’à nous ? Marie et Joseph.

Et nous voyons Jérémie sanctifié dans le sein maternel, nous voyons Jean-Baptiste sanctifié dans le sein maternel, baptisés surnaturellement dans la grâce chrétienne dans le sein maternel. Combien en voyons-nous comme ça dans l’Écriture, qui reçoivent la grâce surnaturelle du baptême, lavés du péché originel, avant la naissance ?

Même des saints du monde moderne, par exemple saint Nicolas de Flue. Il a eu dix-neuf enfants et il est devenu le président de la République de Suisse – enfin ça ne se dit pas comme ça –. Une fois qu’il a éduqué ses dix-neuf enfants, il est parti ermite et on est venu le chercher pour être le fondateur de la Confédération helvétique. Ce n’est pas mal : président de la République, moine, ermite, père de dix-neuf enfants. Il a été sanctifié dans le sein de la mère et il dit : « Je me rappelle encore aujourd’hui lorsque j’ai été visité plusieurs mois avant ma naissance par la Très Sainte Trinité et le Christ ».

Jean-Baptiste aussi s’en rappelait.

L’Immaculée Conception se rappelle de son Immaculée Conception, elle n’a jamais oublié.

C’est à cause du péché originel que nous ne vivons pas de cette liberté primordiale du oui originel. Nous recevons le baptême mais nous n’en recevons pas le fruit. Nous disons : « Mais moi je n’y arrive pas, ça ne me vient pas à l’esprit de vivre de la Memoria Dei », nous n’arrivons pas à vivre de ce que dit Jésus : « En mémoire de moi », dans la mémoire de la nature humaine tout entière, vivre ce que nous sommes, là où nous sommes vraiment libres primordialement, de manière simple.

Le bon vieux père Emmanuel disait : « Mais enfin, si j’ai une vie d’Enfer, de torture même éternelle, ça m’est égal parce que j’existe, et le fait d’exister me met une joie ! Je dis oui, j’ai toujours dit oui, et même si je dois aller en Enfer je continuerai à dire oui. Je suis heureux d’exister, ça dépasse toutes les tortures. »

Il avait raison.

Même au niveau non pas de l’existence mais de la vie intérieure de notre liberté primordiale qui est toujours là – elle est toujours là, elle est en acte premier –, si nous ne voulons pas vivre de cette liberté originelle de notre conception immaculée dans l’Immaculée Conception, dans l’Union Hypostatique de Jésus immaculé neuf mois avant Sa naissance, dans l’ajustement aussi du Père, ça veut dire que notre liberté d’adulte refuse de vivre encore aujourd’hui notre au-delà du péché originel.

Et donc nous ne sommes pas encore dans la grâce et le fruit du baptême que nous avons pourtant reçu sacramentellement.

Les enfants, eux, reçoivent donc…

Pourquoi ? Comme saint Joseph dans le ventre de sa mère, recevant la visite, à cause de son aspiration dans sa liberté d’ajustement au Pardon : il ne faut pas oublier qu’il est dans l’onction, il a dit oui à tout ce qui pouvait lui arriver pendant ces quarante premiers jours ; il y a certainement eu une ombre mais cette ombre a été enveloppée, sans pouvoir faire disparaître l’ombre, de ce oui à tout ce qu’il devait être dans la vie malgré cette ombre. Il devait être ce que Dieu voulait. Ce que Dieu voulait c’est qu’il soit libre, l’époux de l’Immaculée Conception. Dans cette liberté il était capable d’atteindre la substance même de ce oui, dans son terme, dans son objet, dans son acte, dans sa lumière. Du coup, la réponse de Dieu s’est faite et il a été sanctifié surnaturellement dans le sein de sa mère.

Il ne faut pas oublier qu’il a la bénédiction primordiale.

Sans compter que chez lui – nous y reviendrons si vous voulez une autre fois – cette sanctification va se renouveler de manière prodigieuse à la conception de Marie.

Quand Marie est conçue dans son Immaculée Conception à partir de l’Union Hypostatique de Jésus sur la croix, lui est déjà établi dans la sanctification de son âme dans le mariage spirituel parfait à l’intérieur de l’Union Hypostatique déchirée de Jésus à l’intérieur de la spiration du Saint-Esprit qui est son fruit.

À raison de quoi, évidemment, quand l’acte créateur de Dieu de l’Immaculée Conception est établi là, Joseph est immédiatement baptisé dans l’Immaculé Conception.

Si bien que quand treize ans plus tard il doit se marier avec elle, il la connaît déjà. Et le jour de son mariage, je ne peux pas vous en parler : ce n’est pas indescriptible mais comme vous n’aimez que les paraboles, j’en resterai là.

Ce qui est très important, c’est que c’est dans le sein de sa mère, très vite, qu’il a été sanctifié.

Marie, c’est dans l’instant de sa conception.

C’est ça la liberté. Marie était libre, Joseph était libre.
Nous aussi nous sommes libres.
Il ne faut pas dire que nous ne sommes pas libres.

« Ah oui, elle a eu de la chance, elle a eu un privilège » : non, il n’y a pas de privilège, nous sommes libres.

Pour ça, il faut que vous fassiez les exercices d’Agapè pneumato-surnaturelle.

Depuis que nous nous retrouvons ici, depuis deux ans, nous avons fait tous ces exercices.

Refaites-les, prenez les chapitres 16, 17 et 18 de l’Agapè pneumato-surnaturelle, vous avez des exercices de trois minutes chacun pour retrouver facilement, immédiatement, l’odeur, l’expérience, la mémoire originelle de votre vie initiale.

C’est enfantin. Il n’y a aucune distance entre la liberté de Dieu et la nôtre dans ces actes des exercices spirituels pneumato-surnaturels des chapitres 16, 17 et 18.

Faites-les ! Jésus nous le dit : « Faites ceci en mémoire de moi ».

« Moi ça ne m’intéresse pas, je vais à la Messe, je communie, ça me donne des forces, alléluia ! » Comme ça tu vas pouvoir pécher de manière un petit peu moins consciente ?



La communauté du Phare


Quand nous étions à la Communauté du Phare, c’était trop beau ! C’est une des périodes les plus fantastiques de ma jeunesse, c’était merveilleux, c’était génial ! Nous accueillions tous ces gars qui étaient partis en astral avec du LSD, de l’acide, de la cocaïne, de l’héroïne. Moi, je ne sais pas ce que c’est. Je ne sais pas ce que c’est que l’opium, l’herbe… et j’étais le seul au milieu de tous ces gars-là. Ils avaient arrêté puisqu’ils s’étaient tous convertis avec Jésus. Ils passaient, nous en avons accueillis quatre à cinq mille. Ils arrêtaient d’un seul coup toute la drogue, ils arrêtaient tous ces paradis artificiels et ils se donnaient à Jésus. Jésus remplaçait, leur donner des grâces infuses, des vertus infuses : ce sont les transformations de la première demeure. C’était charismatico complètement dingue, mélangé avec des flash-back d’acide… un vrai poème ! Il y avait des miracles, comme l’eau transformée en essence quand il n’y avait plus d’essence !
Une fois, c’est moi qui conduisais – je ne sais pas pourquoi ils m’avaient donné le volant –, c’était une vieille guimbarde de douze places, nous descendions une montagne, ça descendait fortement, et à un moment donné, plus de frein… C’est une anecdote, excusez-moi, de temps en temps il faut des paraboles ! D’ailleurs quand Jésus faisait des paraboles, c’était toujours des histoires vraies. J’étais à 40km/h… Une voiture en face, je ne pouvais pas aller sur la montagne, donc il fallait attendre que la voiture passe ! 50, 60km/h… Je leur dis : « Préparez-vous, y’a plus d’frein, on va voler ! … deux cents mètres de l’autre côté ! » Ils étaient tous là : « Ah ben c’est vraiment un sale trip ! » [Rires des participants]. La voiture passe, j’ai fait ce que j’ai pu, j’ai pris mon volant, j’ai tourné au plus vite et la voiture est allée sur le versant de la montagne, elle a volé sur l’autre bord de la route… heureusement elle a tapé sur une pierre et elle est repartie de l’autre côté, nous nous sommes écrasés sur la montagne. Tout le monde était vivant ! Tu fais faire ça à un cascadeur, il n’y arrivera pas.

Si tu es dans la première demeure, ‘achtung cacahuète’ !



La septième demeure et les apôtres des derniers temps


Saint Joseph, Marie et Jésus sont dans la septième demeure.

Les catholiques sont dans la septième demeure ; sinon ils sont protestants de fait, au mieux.

Dans la septième demeure, nous avons un corps qui même biologiquement ne vient plus de nos parents : c’est le corps spirituel venu d’en-Haut.

C’est extraordinaire de comprendre que Dieu est notre Père à travers saint Joseph et le corps spirituel de saint Joseph.

Mais pour ces enfants, comme c’est facile dès que nous leur donnons de l’amour surnaturel dans le fruit accompli de l’Eucharistie des derniers temps, dans l’accomplissement de l’Église tout entière ! À chaque Eucharistie, c’est ça que nous allons chercher : nous allons chercher dans l’Eucharistie l’accomplissement de la présence réelle du fruit accompli de la plénitude reçue de l’Eucharistie de l’Église de la fin du monde. C’est cela que nous prenons, c’est avec cela que nous recueillons les enfants pour les placer sous l’autel, c’est-à-dire comme soubassement de foi, d’espérance et de charité à l’autel. Les enfants restent dans la foi, l’espérance et la charité – tandis que Marie et Joseph ne sont plus dans la foi, l’espérance et la charité, ils sont dans la vision béatifique –, ils font donc partie de l’autel, ils sont le soutien de l’autel pour l’ouverture, justement, de la septième demeure de l’accomplissement de l’Église tout entière.

Les apôtres des derniers temps, c’est eux.

« Mais ils n’ont rien fait, ils sont au Ciel ». Non, ils ne sont pas au Ciel, ils ont une destinée plus haute, plus profonde, plus élevée, plus mariale, plus ultime que nous.

C’est ce que dit la doctrine du Saint-Père.

Quand vous allez au Ciel, vous avez atteint un certain degré de brûlure de charité surnaturelle et divine. Dans votre pèlerinage terrestre, la charité surnaturelle ne cesse d’augmenter, il n’y a aucune cause diminuante dans la charité surnaturelle.

Par exemple, l’amour de charité surnaturelle de Marie a atteint un degré d’affinité avec l’amour surnaturel qui brûle le cœur de Jésus, il n’a jamais cessé d’augmenter jusqu’à atteindre ce degré d’affinité. Sinon l’Assomption est totalement impossible. Il y a un lien de nécessité entre la Résurrection de Jésus et l’Assomption de Marie, et pour ça il faut qu’il y ait une affinité dans l’intensité de charité d’amour surnaturel dans le cœur humain de Jésus qui est ressuscité et dans le cœur humain de Marie qui n’est pas ressuscitée.

Donc la charité surnaturelle augmente au cours du pèlerinage terrestre jusqu’à atteindre le sommet pour lequel nous avons dit oui – parce que nous sommes libres, bien sûr – et nous sommes fixés à ce degré de charité à la fin de notre pèlerinage terrestre.

Alors l’enfant, lui, non seulement il n’a pas le droit de vivre, mais en plus, il irait au Ciel avec le degré de charité qu’il a atteint à la fin de son pèlerinage terrestre ?

Non, le Seigneur va leur donner sous l’autel l’occasion de vivre de la foi, de l’espérance, de la charité et surtout de la dépendance parce que ça ne dépend pas d’eux, ça dépend de la foi de ceux qui sont sur la terre. Eux, ils sont morts. C’est comme saint Joseph : ça dépend de la foi de Marie. Ça dépend de la foi de ceux qui sont sur la terre dans l’Eucharistie à condition de la vivre dans l’union transformante des sixième et septième demeures pour leur ouvrir les portes de l’acquiescement où ils veulent bien s’engloutir en nous dans l’union transformante de la septième demeure pour recevoir le baptême, la fameuse suavité de l’union transformante qui lave, c’est vrai, quelque part, la tache du péché originel et qui les établit sous l’autel, c’est-à-dire dans le soutien par la foi immaculée de l’innocence, l’espérance accomplie du fruit de la plénitude reçue terminale de l’Eucharistie de l’Église, et la charité brûlante jusqu'à ce que la charité ne cesse d’augmenter dans le cœur de tous les hommes du cinquième, sixième et septième sceau de l’Apocalypse.

Alors, lorsqu’ils auront atteint un degré de charité bien plus sublime que celui de sainte Hildegarde, ils seront emportés à la rencontre de Dieu, du Fils, les enfants marqués du sceau royal du Paraclet, pour l’ouverture de la sixième demeure, du sixième sceau, les Noces de l’Agneau. [A Jean-François] Tu es d’accord ?

Je racontais ça à Jean-François quand il m’avait apporté son deuxième enfant au baptême à Aups. Ce n’est pas une chose difficile, c’est une chose très simple. Bien sûr que les enfants ne sont pas au Ciel, ils sont dans le Royaume de la grâce. Ils ont une vie beaucoup plus intéressante que la nôtre, aussi souffrante, mais l’innocence les plonge dans une telle plénitude d’amour et d’océan pacifique d’amour dont ils sont les récepteurs, les diffuseurs, les transformateurs. Ils entraînent, ils crèvent le plafond inférieur de la mort, de l’hadès, du meshom, pour l’Église tout entière pour qu’il y ait la possibilité pour le Père d’ouvrir le baptême du Monde Nouveau, le cinquième sceau de l’Apocalypse.

C’est une mission qui est très grande.

Comme il y a encore des cellules staminales embryonnaires dans le corps de leur mère – pendant quarante-cinq à quarante-neuf ans, ça dépend des femmes – ces enfants dans leur âme ne cessent de grandir. Trois ans après ils ont trois ans, sept ans après ils ont sept ans, et ils deviennent adultes, trente, quarante, cinquante ans.

Souvent on représente tous ces enfants avortés comme des embryons, c’est ridicule. Dix ans après, ils ne sont plus des embryons, puisque l’âme – Concile de Vienne – est la forme substantielle du corps. Leur corps à eux a vieilli, même s’il est sous mode de cellules staminales embryonnaires dans la moelle osseuse de la mère.

Quelle joie pour eux de pouvoir avec ces cellules staminales embryonnaires qui sont les leurs dans cette plénitude de préparation surnaturelle d’une sainteté inouïe dans la charité, l’oblation, cette proximité sans aucune entrave avec l’autel, avec ces trois immolations en une seule plaie, trois personnes en une seule immolation… Cette proximité, ils en sont la coupe, la fleur, ils en sont le froment, ils en sont la robe, ils en sont le revêtement, ils en sont le sacrement, c’est-à-dire la présence réelle, la présence vivante sur la terre. Est-ce que vous comprenez ça ?

C’est très important de comprendre que pour pouvoir les atteindre, il faut que nous puissions nous-mêmes être comme eux, trouver l’Immaculée Conception dans notre conception, trouver cet ajustement transsubstantiel de Joseph dans son mariage avec l’Immaculée Conception dans notre conception, et notre conception dans l’Union Hypostatique de Jésus conçue, ces quatre conceptions en une seule conception pour trouver à l’intérieur de notre foi, notre espérance, notre charité, la grâce du baptême, notre véritable identité physique, corporelle, de chair, de sang et de grâce. Alléluia !

Alors à ce moment-là, nous pouvons comprendre ce qu’ils vivent.

Et que c’est extraordinaire !

Le premier fruit de l’Eucharistie est le triomphe de Dieu sur Lucifer … à travers cette union que nous avons avec ces enfants dans la Sainte Famille glorieuse.

Leurs cellules staminales embryonnaires encore présentes dans le temps de la terre viennent se conjoindre et subsister mystiquement dans le Verbe de Dieu qui irrigue les cellules staminales sponsales glorieuses de Marie, Joseph et Jésus dans la gloire de leur résurrection. Ils deviennent corporellement leur père, leur mère, et à travers eux nous avons trouvé un père et une mère dans la chair dans le corps spirituel venu d’en-Haut.

On entend quelquefois : « Ces pauvres enfants qui ont été avortés, ils sont des victimes, il faut les aider, il faut prier pour eux ».

Non, ce n’est pas comme ça : c’est nous les victimes, c’est nous les pauvres gens.
Oh, ils ne nous méprisent pas, ils comprennent que nous sommes très loin !
Et ils ouvrent la porte du cinquième sceau de l’Apocalypse.
C’est dit noir sur blanc dans le Livre de l’Apocalypse.
Ils sont les apôtres des derniers temps.

Regardez comment ces cellules staminales, ce corps spirituel primordial se conjoint au corps spirituel venu d’en-Haut lorsqu’ils sont comme unis, fondus si je puis dire, dans les cellules staminales glorieuses de la sponsalité de Marie et Joseph au Ciel. C’est quand même inouï ! Ce flux et ce reflux permet au corps spirituel venu d’en-Haut de nous établir dans le Monde Nouveau, le Règne du Sacré-Cœur qui doit se répandre partout à partir des sillons du nouvel Israël de Dieu sur la terre.

Pour nous ces cinquième et sixième mystères sont très grands, très forts !

Effectivement, dès que le cœur immaculé de Marie est dans la profusion, le déluge, l’océan de paix qui est en elle, dès qu’elle pénètre avec Joseph dans la mort de tous les hommes du monde, dans l’innocence crucifiée, déchirée de tous les hommes du monde, elle trouve à travers l’âme séparée de saint Joseph à l’état pur l’instrument de la présence directe de la première Personne de la Très Sainte Trinité qu’elle avait déjà trouvée dans la supervenue du Saint-Esprit dans l’engendrement du Verbe dans l’Incarnation : elle le retrouve là en mêlant les deux dans l’unité de l’Un.

Alors du coup, le Ciel s’ouvre.

La première Personne de la Très Sainte Trinité ouvre le Ciel, c’est-à-dire le monde angélique lui-même, à la Parole du Père, à Son Fils dans l’Incarnation pour l’opération du Saint-Esprit.

Que tous puissent L’écouter et dire : « Me voici ».

Les anges ont dit : « Me voici » au jour du baptême de Jésus dans le Jourdain.

Ils ont attendu ce jour-là. Impressionnant !

Il faut que nous puissions rentrer dans cette réalité vivante. Il n’y a aucune distance entre cette réalité-là et nous. La distance, nous pouvons la mettre si nous voulons, mais en fait cette distance n’existe pas. Reste là, simplement, reste et respire. Cette respiration te montre dans le silence qu’il n’y a aucune distance.

Pendant l’oraison, je fais le silence sur tous les éloignements.

Dès que j’ai une pensée, une inquiétude, une préoccupation, un mouvement, c’est tout simplement l’expression incarnée, libre, obstinée, diabolique, de fuir cette unité sans distance avec Dieu. Dès que j’ai une seule inquiétude, c’est que je suis réprouvé.

Il ne doit y avoir aucun mouvement d’inquiétude en nous, parce que c’est la signature d’un éloignement que nous choisissons pour éviter de vivre l’oraison, pour éviter de vivre la cinquième et surtout les sixième et septième demeures.

« Il va y avoir la guerre, la troisième guerre mondiale, le message a dit qu’il y aurait quatre milliards et demi de morts ! 
- Ça dépend de toi, calme-toi, ne t’inquiète pas, c’est à toi de choisir.
- Ah bon ! Ça va mieux ! »

« Est-ce que je vais faire du barefoot la semaine prochaine ? », « Est-ce que je vais trouver mes médicaments ? Mon Prozac ! », « Est-ce que je vais rencontrer l’homme de ma vie ? Le quatrième ! » (ou le douzième), « Est-ce que je vais rater le cinquième épisode du feuilleton ? ». [Rires des participants]

Il y en a des personnes qui ont des inquiétudes différentes, comme disait saint Benoît : « Qu’est-ce que j’vais pouvoir inventer pour pouvoir être en retard à l’Office ? Si je pars maintenant, je risque d’être une minute en avance, je ne vais quand même pas faire ça ! Vite mon sac, il faut que je trouve ce papier. Si je pars maintenant j’ai quatre minutes de retard… c’est ’core pas assez… » [Fou rire des participants]

L’immaculée est arrivée en avance.

C’est pour ça que nous ne comprenons pas l’Immaculée.

Elle est arrivée treize ans avant Jésus.

« Ah j’avais pas pensé à ça ! D’accord… mais c’est l’Immaculée Conception ! »

L’humilité, la simplicité, c’est ça.

Dieu nous a choisis avant d’exister en nous.

Dieu n’a pas créé le monde parfait, comme j’ai entendu à France Culture qu’ils disaient que les chrétiens disaient : « Les chrétiens disent : si Dieu a créé le monde, le monde est parfait ». Une agrégée de philosophie et de littérature qui confond Candide de Voltaire avec la doctrine chrétienne ! C’est exactement le contraire. Alors j’ai zappé et je suis tombé sur une radio chrétienne. Ah, ça au moins ça doit être bien ! [Rires des participants]. Mais ce n’est pas drôle ! On interrogeait une théologienne de l’université catholique d’Angers sur l’homoparentalité… C’est la première fois de ma vie que j’ai entendu un tel concentré de çonneries – pourtant c’est marqué dans la Bible : les femmes se taisent dans l’assemblée chrétienne  – : « Les homosexuels, nous ne pourrons évidemment jamais éviter ce devoir de charité de les accepter tels qu’ils sont, il faut comprendre leurs blessures, ça ne veut pas dire que l’identité… » … bref ! Et l’interviewer de la radio chrétienne avait l’air enchanté : « Ah oui, évidemment, ça permet de comprendre. Oui, c’est délicat. » C’est délicat ?



Le shiqoutsim meshomem et l’homosexualité


Vous savez, il y a un lien direct entre ce qu’on appelle l’homosexualité, l’homoparentalité, et cette espèce de refus diabolique de Marie et de Joseph.

La sponsalité immaculée dans la chair et le sang est quelque chose qui est insupportable pour le Diable, pour Lucifer.

Du coup il veut rentrer dans le Saint des Saints où Dieu crée l’homme homme et femme.
« Zachar u nekeva bara Elohim » [Genèse 1, 27] : Il le créé masculin et féminin, époux et épouse, dès la première cellule dans le oui originel de la liberté primordiale.

Le Diable veut rentrer dans cette chambre nuptiale originelle pour arracher ça : c’est l’abomination de la désolation.

L’ange Gabriel a parlé à Marie parce qu’elle était dans ce sanctuaire de son Immaculée Conception primordiale d’épouse, et qu’elle était mariée, qu’elle était fondue, disparue dans l’au-delà de l’unité des deux avec l’identité primordiale d’époux de saint Joseph ajusté à l’Époux incréé éternel.

C’est parce qu’il y avait cette unité sponsale que l’ange Gabriel est venu.

C’est pour ça qu’il est venu cinq cent trente ans avant pour dire au prophète Daniel : « Quand on rentre dans cette unité sponsale dans le Saint des Saints du corps originel pour arracher ça, c’est le shiqoutsim meshomem, c’est l’abomination de la désolation » [Daniel 9, 26-27].

D’arracher l’amour dès le Saint des Saints où Dieu apparaît dans Son unité toute simple avec l’homme, la femme et l’enfant dans sa liberté et son corps spirituel primordial, et dans son inscription dans le Livre de la Vie, déjà de vouloir ça, de penser que ça c’est normal pour la thérapeutique, pour la recherche scientifique, c’est engendrer l’acceptation universelle dans l’humanité d’une homosexualité parfaite.

Il n’y a pas d’homosexualité s’il n’y a pas ce shiqoutsim meshomem.

C’est l’indifférentiation sponsale qui est derrière.

Le clonage provoque l’existence d’un être humain sans le poids de l’unité sponsale. L’homoparentalité provoque l’existence d’un enfant, même dans son développement d’adulte, sans le droit à savoir, le droit de vivre, le droit d’exister dans l’amour primordial, dans la liberté, et dans la liberté accomplie, laquelle s’inscrit bien sûr dans l’image ressemblance de Dieu qui est Époux et Épouse et spiration du Saint-Esprit – c’est ça la Très Sainte Trinité dans l’unité.

Voilà ce qu’on aurait attendu de la grande théologienne de l’Église catholique d’Angers.

Ce n’est pas seulement l’Église qui dit ça, c’est la nature.

Et ce n’est pas parce que c’est un interdit.

Si vous êtes homosexuel, soyez béni, mais au moins prolongez cette bénédiction dans le Cœur de Jésus, dans l’Eucharistie, dans l’innocence divine originelle, dans votre mémoire.

Faites comme saint Joseph, retrouvez cette mémoire dans l’Immaculée Conception pour retrouver votre identité originelle librement.

À ce moment-là votre corps spirituel primordial rejoindra votre corps spirituel venu d’en-Haut, et celui-là n’est pas un corps spirituel d’homosexuel.

Faites cela pendant une semaine et à la fin de la semaine vous n’êtes plus homosexuel.

Donc c’est une maladie au sens propre, c’est un mal qui vient de ce qu’on dit.

L’humanité dit non à Dieu et du coup elle devient homosexuelle.

Ce n’est pas génétique.

Si c’était génétique, ça voudrait dire que Dieu crée des homosexuels : vous vous rendez compte de l’injure, de la haine de Dieu qui est derrière ça ?

« D’accord ! Moi je ne suis pas homosexuelle, je vais chercher un mec » : c’est une maladie aussi, ça ! Mais ne t’inquiète pas, puisque Dieu est là.

Mes enfants, eux, ils s’inquiètent de savoir s’ils vont refaire leur vie ?

Ils sont plus grands que toi, tu ne crois pas ?

Ils sont dans la foi, dans la nuit, l’espérance, la charité.
Ce ne sont pas des embryons.
Ils sont plus grands que toi.

Est-ce qu’ils ont une inquiétude ? Non, pas d’inquiétude, dès qu’ils sont revêtus de la robe de suavité, de splendeur, d’innocence triomphante de Jésus crucifié, étant supportés précisément dans le corps spirituel venu d’en-Haut à travers les cellules staminales de leurs mères qui les ont tués. Comme ça ils portent en même temps et la souffrance, et la déchirure, et la splendeur d’un océan pacifique, un déluge de paix universelle, absolue, invincible, surabondant, qui se donne sans mesure à tous à travers eux. Du coup ils n’ont aucune inquiétude.

Ils ont été choisis par Dieu, et nous aussi, alléluia !

C’est ça, les cinquième et sixième mystères du Rosaire. Moi j’aime bien.



Le Règne du Sacré-Cœur et les musulmans


« Oh je suis fatigué ! J’en ai assez entendu comme ça ! On va essayer de digérer ça ! On va regarder la télé, ça va nous faire penser à autre chose ! Enfin on verra bien ! »

Vous voyez, aujourd’hui, il n’est plus question de rentrer dans le drame de la tiédeur.

Nous nous mettons à fond avec Dieu et avec Jésus le Christ notre Seigneur, notre Libérateur, notre Rédempteur, notre Amour, notre Tout, tout ce qui fait qu’Il vit en nous et que nous ne vivons plus rien de nous, qu’il n’y a plus que Lui qui vit dans la plénitude de Son corps vivant et entier.

À chaque fois que nous offrons Son corps, c’est Son corps vivant et entier avec tous Ses membres.

Son âme, c’est toutes les âmes qui sont une seule âme avec le Christ transVerbéré dans la subsistance du Verbe éternel de Dieu.

Quand c’est Son sang, c’est le sang de Jésus et de tous les hommes repris dans le Sang de Jésus qui a circulé dans le sang de tous les hommes. Et la subsistance dans le Verbe de Dieu de chacun et de tous dans le Corps mystique vivant et entier de Jésus vivant et entier.

C’est sous la protection de saint Michel Archange que nous sommes placés pour vivre ça dans son développement intérieur sans limite dans le miracle des trois éléments pour le Règne du Sacré-Cœur et la disparition du mal.

Avec ça nous décidons qu’il ne doit pas y avoir de troisième guerre mondiale. C’est avec ça, ce n’est pas en regardant la télé.

D’abord la septième demeure, merci.

D’abord l’oraison.

D’abord le miracle des trois éléments.

Être d’abord catholique.

Pas de tiédeur.

Le Saint-Père a atterri et le mal a disparu du Liban.

Et pourtant, quand j’ai téléphoné en France, on m’a dit : « Il paraît que c’est une catastrophe au Liban, un attentat horrible a eu lieu ! » En fait il y a eu une bagarre de cabaret à Tripoli entre des salafistes et d’autres musulmans. Au Liban, c’est la première fois que des musulmans pacifiques s’en prenaient à des musulmans salafistes. C’était à trois cents cinquante kilomètres de Beyrouth.

Quand nous avons repris l’avion pour retourner, il y avait une petite famille syrienne musulmane. Maintenant ce ne sont plus les bonnes sœurs qui ont la guimpe, ce sont les petites jeunes femmes mariées musulmanes. Elles sont belles comme tout.

J’ai l’habitude d’aller voir les carmélites. Par une certaine indiscrétion spirituelle, on regarde quand même leur visage, on pénètre du coup leur âme puisque le regard pénètre l’unité du corps, de l’âme et de l’esprit, on voit tout de suite cette carmélite qui est dans l’union transformante de la septième demeure. Si la carmélite parle beaucoup, elle n’est pas dans la septième demeure, c’est sûr. On voit tout de suite celle qui est dans la sixième ou septième demeure à son visage tranquille, paisible, dans la nuit mais c’est Dieu qui est là.

Alors cette petite Syrienne qui avait trois enfants avec son mari qui était là, c’était une carmélite.

Le Saint-Père a dit aux musulmans : « Les chrétiens, c’est vous. C’est à vous d’aimer et de faire la paix ».

Je suis allé en Syrie et j’ai vu les chrétiennes dans les quartiers chrétiens… et des musulmanes toutes contemplatives. Les musulmans le voient, ils aiment Dieu. Après le passage du Saint-Père à Beyrouth, c’était aveuglant.

Le mal disparaît et la nature baptismale du regard et de l’union transformante des gens pouvait se voir tout simplement puisque les préjugés avaient tous sauté, donc le visage naturel et surnaturel des gens était là à l’état libre. Impressionnant !

Ce qui va se passer au jour de l’Avertissement, à l’ouverture du cinquième sceau. Le Saint-Père l’a déjà mis dans ses armoiries. Le maure, la couronne, le Règne du Sacré-Cœur. C’est l’Islam qui sera le fer de lance du Règne du Sacré-Cœur.

Nous en avons vu une icône dans l’avion, c’était extraordinaire.

Il y en avait une autre qui était Palestinienne – tu étais à côté d’elle d’ailleurs – : une paix, une écoute, un regard, une souffrance offerte, un amour aussi, une réceptivité !

J’ai revu ça grâce à Dieu quand je suis repassé à Rimont. J’ai vu une Chinoise, sœur Agathe, qui était passionniste, elle avait la guimpe aussi, elle ressemblait à la Syrienne, elle était belle !

Les croisés avaient raison quand ils disaient : « Dieu reconnaîtra les siens ». Bon, on exagère avec cette phrase. C’est qu’ils étaient bien capables de voir que chez les musulmans il y avait des saints qui vivaient de la grâce chrétienne sans le savoir, et que parmi les croisés il y avait des gens qui étaient baptisés, qui vivaient des sacrements et qui étaient aux antipodes de l’Église catholique.

Le Saint-Père est arrivé au Liban et tous les faux-semblants sont partis, tous les maques sont tombés, Satan a disparu, Lucifer a disparu, les gens se sont dit : « Mais oui, après tout, il n’y a aucune inquiétude à avoir, nous avançons dans la paix, nous continuons pour que la paix se répande partout ». Ça se voyait presque à l’œil nu sur des centaines de kilomètres.

C’est ça le Règne du Sacré-Cœur : vous avancez et le mal disparaît.
« Tout le mal qui s’approche de moi disparaît de cette terre ».

Il faut apprendre la prise d’autorité. C’est un apprentissage de foi, d’espérance et de charité.
Mais c’est vrai qu’il faut pour cela que nous soyons un instrument divin.

Dans les cinquième et sixième mystères du Rosaire, nous voyons ce que c’est qu’un instrument divin.

L’époux de l’Immaculée Conception est un instrument divin. Il est l’instrument du Père.

Et le Père, Lui, à travers nous aime tout ce qu’Il crée dans l’amour où Il se donne ….
sans compter et sans mesure.

 

Je vous salue Marie pleine de grâce
le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus le fruit de vos entrailles est béni

Sainte Marie Mère de Dieu
priez pour nous pauvres pécheurs
maintenant et à l'heure de notre mort

Amen



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