4ème partie de notre entretien avec Père Nathan
J'ai un enfant non-né, que dois-je faire pour lui ?



Témoignages et questions


Père Nathan. Y a-t-il autre chose ?

Un participant. Serait-il possible de lire les questions écrites ?

Marie-Alice. Il y en a beaucoup et il y en a qui ne concernent pas trop les enfants non-nés. C’est à vous de lire, comme vous savez de quoi vous aviez envie de parler.

Père Nathan. Non, faites votre boulot.

Marie Alice. Je veux bien faire mon boulot mais c’est long. Alors je lis celle-là :

« J’ai eu un témoignage d’une mère de famille qui avait une relation très difficile avec ses deux enfants. Elle est allée voir un Père exorciste qui après un entretien et de longues prières a eu la révélation que cette femme avait déjà eu deux enfants dont elle avait avorté. Dès que cette femme a de nouveau accueilli ses deux premiers enfants avortés, la relation avec ses deux derniers enfants vivants s’est immédiatement améliorée. »

Père Nathan. Ce n’est pas une question, c’est un témoignage. Si ta maternité qui est à moitié bouchée est complètement débouchée, ça va mieux avec les survivants, c’est sûr.


Marie-Alice.

« Un homme a donné son accord pour un avortement à la femme qu’il aimait. Cette femme est ensuite devenue son épouse dans l’Eglise. Le ménage a divorcé et l’homme s’est converti. Dès qu’il a compris la gravité de cet accord d’avortement, l’homme a demandé le baptême spirituel de cet enfant qui était une fille et qui a reçu le prénom de Marie pour son baptême spirituel, sans l’accord de la mère qui n’est pas dans la foi. Plus tard, par une âme privilégiée, l’homme a appris qu’il n’était pas le père biologique de cet enfant qui en fait était le fruit d’une infidélité. »

Père Nathan. C’est très simple, il est le vrai père de l’enfant même s’il n’est pas le père biologique puisque le père biologique pense que cet enfant n’existe pas. Il sait que cet enfant existe, il décide d’en être le père et donc il en est le père.


Marie-Alice.

« Un baptême spirituel peut-il être demandé par un tiers qui n’est pas un des parents biologiques ? »

Vous avez déjà répondu.


« Ces enfants meurent-ils quand la mère meurt ? »

Père Nathan. C’est une bonne question.

Les enfants sont conçus, leurs cellules se multiplient des millions de fois, des dizaines de millions de fois, des centaines de millions de fois, ils délestent donc de leurs cellules staminales embryonnaires, puis ensuite ils naissent mais il y a toujours des cellules embryonnaires qui restent dans le corps de la mère, dans le sang, dans le névraxe et surtout dans la moelle osseuse.

Chaque mère, même si ses enfants ne sont pas avortés, a ces cellules dans son corps. Vous avez eu sept enfants qui sont nés et deux qui ont été avortés, vous avez neuf enfants corporellement en vous dans leurs cellules staminales embryonnaires pendant cinquante ans.

Ces cellules-là sont vivantes, elles portent un fil sans rupture, un fil continu de lumière et de vie de l’enfant par le corps si l’enfant est vivant, s’il n’est pas avorté, s’il n’est pas non-né, et par l’âme s’il est non-né. Et ces cellules staminales embryonnaires vont durer une cinquantaine d’années, d’après ce que dit le professeur Mancuso. C’est beau de voir cela. Du coup, grâce à cela, l’âme de ces enfants grandit. Trente ans après ils ont trente ans.

Pas de chance, trois ans après l’avortement la mère est au Bataclan et elle meurt dans le sacrifice rituel à Satan organisé par les Spetsnaz d’Orient.

Pour les cellules staminales qui sont en elle, que se passe-t-il ? Le corps de la mère meurt, les cellules vivantes et biologiques de la mère meurent toutes. Quatre jours après il n’y en a plus une seule qui soit vivante. En plus on la passe au four crématoire.

Sans être omniscients nous pouvons tout de même suggérer quelques petits points :

Je me situe par rapport à la cause finale,
je me situe dans la Jérusalem spirituelle de Dieu,
je me situe dans l’Ouverture du cinquième Sceau de l’Apocalypse,
je me situe dans le Cœur immaculé de Marie, dans son triomphe à la fin,
je me situe dans la Paternité du Nouvel Israël de Dieu,
je me situe dans cette victoire des Apôtres des derniers temps jusqu’au vol libre dans les Noces de l’Agneau.

Si je me situe là, nous sommes dans le Miracle des trois Eléments et l’écoulement du corps spirituel venu d’en-Haut dans notre corps primordial.

De sorte que si j’en vis par anticipation – mais même déjà au cinquième Sceau de l’Apocalypse, notre génération, c’est un des aspects de la guerre victorieuse du grand Saint des temps d’aujourd’hui, du grand Monarque du Nouvel Israël de Dieu au milieu des multitudes – j’obtiens par le fait et dans le réel même biologique tachyonnique de notre terre, j’obtiens qu’il y ait de la Sainte Famille glorieuse des cellules biologiques staminales embryonnaires glorieuses, le corps spirituel s’écoule dans les cellules staminales embryonnaires de ces enfants.

Vous comprenez ?

C’est de la théologie mystique du corps.

C’est pour ça que l’Eglise a d’abord prononcé le Mystère de l’Immaculée Conception, puis de l’Infaillibilité, puis de l’Assomption. Du coup la Fécondité maternelle du corps de Marie devient royale.

Donc si mon corps s’engloutit en elle, il y a un flux et un reflux et du coup des cellules émanant de la Sainte Famille glorieuse assumée de Jésus, Marie et Joseph engendrent à l’intérieur de moi dans mon corps terrestre un corps spirituel venu d’en-Haut qui est reçu dans mon corps actuel réceptif et disponible par rapport à l’unité du Corps mystique de l’Eglise.

Le corps spirituel venu d’en-Haut est indestructible.

C’est pour ça que dans l’eschatologie, avant qu’il y ait la définition dogmatique, il faut qu’il y ait la mise en place du corps spirituel venu d’en-Haut pour tous ces enfants, ces deux cents milliards, à chaque Messe. Nous avons autorité pour faire cela.

De sorte que si la mère meurt, ne vous inquiétez pas, ces enfants gardent quelque chose biologiquement, ne serait-ce que sur le plan tachyonnique, de leur corps spirituel venu d’en-Haut, et donc ils ont encore quelque chose qui relève de la matière primordiale dans leur âme qui doit encore continuer leur plein développement, épanouissement dans le combat spirituel de l’Eglise militante.

Je ne réponds pas parfaitement à la question, mais un peu quand même.

Une participante. Cela veut dire que leur corps spirituel venu d’en-Haut se met en place beaucoup plus vite que pour nous ?

Père Nathan. Pareil. Les lois naturelles du corps biologique restent les mêmes parce que la Sagesse créatrice de Dieu ne change pas ses lois. C’est pour ça qu’il a fallu dix-neuf ans pour que Saint Joseph soit la Source assumée de la création de l’Immaculée Conception. Il faut dix ans plus dix ans, vous savez pourquoi en tant que médecin.


Marie-Alice. Je peux continuer à lire les questions.

« Comment faire pour casser une consécration satanique sur un enfant innocent ? »

Père Nathan. Question très importante, puisqu’il y a des enfants qui sont conçus pour être consacrés à Satan par leur mère, pour être donnés à des prêtres lucifériens, à des personnes des degrés des fraternités et des ateliers. Ce n’est pas une légende du tout et ce n’est pas du conspirationisme de dire cela parce que j’ai des témoignages oculaires en tant que prêtre, et je ne suis pas le seul. Bien sûr qu’il y a de la pédocriminalité occulte dans les ateliers et dans les fraternités de ceux qui ont le pouvoir et des affidés de Lucifer, et il n’y en a pas peu.

Je vais vous dire une chose qui n’est un secret pour personne puisque c’est officiel. Ceux qui arrivent au huitième degré, c’est-à-dire pas un grand degré, doivent consacrer leurs enfants. Ils font une assignation de leurs enfants au sang du corps mystique dans lequel ils rentrent. Au dixième ou onzième degré – cela dépend dans quelle loge ils sont, le Grand Orient, la Loge d’Ecosse, etc, je passe sur ces détails – ils doivent par un rituel bien spécifique considérer que leurs enfants sont à la merci, vie et mort, des vénérables s’ils trahissent. C’est comme cela je crois que l’on a retrouvé le fils de Monsieur Fontanet pendu dans sa cellule au séminaire de Rome. Ils donnent droit sur leurs enfants, vie et mort, s’ils trahissent.

Chez les cisterciens, les bénédictins et dans différentes congrégations j’ai vu des gens qui sont rentrés dans les ateliers, qui ont fait leurs premières initiations et qui ont fait admettre que ce n’était pas la peine qu’ils continuent puisqu’ils rentraient dans la vie monastique catholique.
Mais les assignations, les sceaux, les rituels qui ont été opérés, est-ce qu’ils ont été brisés, arrachés ? Non. Ils rentrent à l’intérieur et qu’ils le veuillent ou non, ils n’en peuvent rien, ils restent des taupes et ils font un mal fou, ils détruisent tout sans même s’en rendre compte. C’est très grave d’accepter quelqu’un qui est passé par là sans le faire passer par au moins dix ans d’exorcismes, de libérations et de renoncements, et aussi de liturgies spécifiques pour inverser en consécration de sainteté ces rituels-là un à un.

Donner toute l’autorité dans la congrégation à ces gens-là est diabolique parce que très vite, au bout de douze ans, ce sont eux qui dirigent ladite congrégation. Excusez-moi de vous le dire mais nous avons démasqué quatre de ces tentatives aux Béatitudes et il y en a d’autres que nous n’avons pas démasquées. Je ne parle pas des autres congrégations, ce n’est pas la peine.

Il est sûr qu’il faut faire très attention. 

Une fois nous étions allés chez un prêtre. Que se passait-il dans ce presbytère près de Perpignan ? C’était affreux. Et en fait il y avait eu effectivement une enfant qui avait été sacrifiée dans un rituel de pédocriminalité occulte. « Oh, cela se passe de manière innocente, c’est pour le bien ! » : les gens font cela en toute bonne conscience. Peu importe, je laisse tomber l’état de conscience de ceux qui font cela. Mais la victime, elle, cela faisait cent vingt ans à peu près qu’elle était là. Ça avait eu lieu là, elle était encore là. Quand on consacre à un enfant à Satan, c’est pour que le cri et le sang soient attachés à ce lieu et servent d’instruments à la puissance de Satan dans ce lieu. Tant que tu ne l’as pas repéré… Nous avons demandé pardon à cette pauvre fille que personne n’avait vue. Pourtant, dans un presbytère, quand même ! Nous l’avons fait bien sûr, elle nous a exprimé ensuite sa gratitude et elle est partie.

Ce sont des victimes. Au Bataclan c’est un sacrifice rituel à Satan, ne vous faites aucune illusion, seulement c’est la première fois que cela prend cette figure. D’habitude cela se fait un à un. Il y a déjà eu des sacrifices rituels collectifs, mais là c’est presqu’ouvertement.

Si vous voulez avoir une petite intelligence de ce que cela représente sur le plan des champs morphogénétiques de la communauté humaine, il y a un livre que vous devriez lire, c’est Le bouc émissaire de René Girard. Lisez Le bouc émissaire. Et Achever Clausewitz, son dernier livre. C’est limpide. Vous avez tous les mécanismes souterrains des champs morphogénétiques de la communauté humaine : comment se constitue une unité solide et durable dans une communauté humaine.

C’est à cause de ça qu’on peut faire des sacrifices rituels individuels ou collectifs pour consolider une unité collective, familiale, fraternelle, celle d’un atelier ou celle d’une action collective ou politique.

Ce sont des mécanismes qui sont souterrains mais qui ont leurs lois. Un peu comme les veines, le sang, tous les circuits nerveux et le squelette constituent des innervations mutuelles pour la solidité et pour l’unité du corps humain. C’est pareil, il y a des lois analogues pour un yetser ara, c’est-à-dire pour une communauté humaine dans le mal.

La guerre eschatologique est basée sur ces connaissances-là.

Face à cette guerre eschatologique il y a le Corps mystique de l’Eglise.

Ça va ?

Un participant. Ça pourrait aller mieux !

Père Nathan, reprenant une réponse de ce participant la veille. « Ça pourrait être pire ! »

Une participante. Ça pourrait être pire aussi, oui.

Père Nathan. Je comprends le scandale de ce Monsieur qui est à ma gauche et qui est un garçon charmant, mais je sais que l’Eglise est infaillible, que « les puissances de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16, 18), qu’elle sait un à un les pas qu’elle doit faire dans la grâce, et que si je mets la charrue avant les bœufs c’est sûr que j’ai perdu la guerre.

Un participant. C’est la stratégie.

Père Nathan. Si je mets la charrue avant les bœufs et que je fonce, il y a la charrue devant, je ne peux plus avancer, je ne peux plus tirer.

C’est là l’infaillibilité de l’Eglise.

Grâce à la Sagesse catholique se nourrissant de la Doctrine infaillible et mystique de l’Eglise et de la recherche de la vérité tout entière, nous pouvons voir les éléments.

C’est le Saint-Esprit qui dirige l’Eglise et nous pouvons voir grâce au Saint-Esprit qu’effectivement ce n’est pas si mauvais que ça que cela ne soit pas encore fait ici et là parce que justement, si nous le faisions, cela détruirait toute la stratégie d’amour et de lumière où nous devons respecter évidemment, d’abord, les priorités de charité, de lumière et de vérité.

Je n’ai pas répondu à la question : « Comment est-ce qu’on fait pour briser une consécration satanique sur un enfant innocent ? »

Sainte Hildegarde : entre minuit et trois heures nous avons toute autorité pour rejeter dans l’aquilon et dans le vide ce que les Mauvais ont fait dans le plein. Pour cela je vous fais référer au livre qui a été tapé où nous voyons les prières de la nuit. Vous verrez, c’est à la fin de ce livre qu’il y a la prise d’autorité pour la destruction de toutes les conséquences, séquelles, assignations, etc, faites aux enfants consacrés à Lucifer par leurs parents, consacrés à leur vénérable, consacrés à leur loge.

La prière de délivrance n’est pas très compliquée, il y a une formulation qui est proposée. Vous avez un petit livret sur un site catholique. Nous avons entendu parler du site catholiquedu.net je crois. En tout cas ce n’est pas maçonniquedu.net, ce n’est pas bouddhistedu.net, c’est catholiquedu.net. Dedans il y a un petit livre en pdf qui s’appelle Combat Spirituel et on m’a dit que pages 38 à 42 il y a une prière pour eux, pour arracher une assignation sur quelqu’un. Il faut la savoir par cœur, c’est vite appris par cœur.


Quelle est la question suivante ?

Marie-Alice. Vous ne voulez pas regarder vous-même ? Celles-là. Vous avez vos lunettes. Je ne sais pas si elles vous intéressent ou pas. Il y a deux ou trois questions auxquelles j’ai l’impression que vous avez déjà répondu.

Père Nathan.

« Comment briser les malédictions qui pèsent sur une famille après un avortement ? »

Il n’y a pas de malédiction sur une famille où il y a eu un avortement. Personne n’a dit du mal. Et nous, nous disons du bien et nous nous réjouissons parce que cet enfant existe, il est vivant et cela fait un enfant de Dieu de plus pour glorifier Dieu éternellement. Dieu l’a créé dans le Oui et l’innocence divine, donc il n’y a qu’une bénédiction pour un enfant avorté, la malédiction n’existe pas. Vous comprenez bien qu’il n’y a pas de malédiction sur une famille après un avortement. Il y a un manque de charité, d’accord, il y a une chose à faire, il y a une mission à accomplir, il y a une sainteté à actuer, mais il n’y a pas de malédiction. Qui a prononcé la malédiction ? Personne n’a dit du mal.

Sauf la névrose des séquelles négatives de la conscience de culpabilité, donc Agapè pneumato-surnaturelle n°9, 10, 11 et 12 : délivrance des conséquences négatives de la conscience de culpabilité.

Vous devez tous faire cela au moins une fois dans votre vie pour vous débarrasser des conséquences négatives de la conscience de culpabilité, parce que la conscience de culpabilité est spirituelle, ce n’est pas le sentiment de culpabilité, lequel est psychologique.

Les conséquences négatives du sentiment de culpabilité sont désastreuses mais elles sont désastreuses psychologiquement. Cela fait des gens tordus, névrotiques, prozactiques, mais c’est psy.

Tandis que quand ce sont les séquelles négatives de la conscience de culpabilité, attention !, là c’est spirituel. Alors il faut s’en débarrasser par l’Agapè pneumato-surnaturelle. Arrêtez avec ces Agapè-thérapies psycho-métapsychiques prétendument spirituelles, où en plus on fait intervenir la bénédiction chrétienne dessus. Agapè pneumato-surnaturelle, s’il vous plaît. Le combat porte sur le plan surnaturel dans la métaphysique du corps, de l’âme et de l’esprit. Si vous avez fait vingt ans d’Agapè-thérapies, vous avez perdu vingt ans, pendant vingt ans vous avez essayé de réparer tous les problèmes qui sont venus de votre…


« Comment intégrer les enfants à la Communion eucharistique ? »

« Comment faire participer les enfants à chaque Sacrement
et leur permettre de participer au salut du monde ? »

Je crois que nous l’avons dit.


« A la création, existe-t-il dans l’essence humaine advenue la masculinité et la féminité ? Cette question se pose pour répondre à l’affirmation de certains que nous sommes sans sexe masculin féminin dès le départ. »

La masculinité ou la féminité n’apparaît pas à la constitution en un milliardième de seconde du nouveau génome, nous le savons déjà avant. Non seulement elle n’apparaît pas après, mais nous savons déjà si cet embryon sera masculin ou féminin alors qu’il n’existe pas encore dans le génome. Est-ce vrai, Madame la docteure en médecine ?

Une participante. Oui.

Père Nathan. OK. Y a-t-il une autre question ?


« Que deviennent les corps des enfants avortés dans les hôpitaux ? »

Ils partent dans les cométiques ! 80% des cosmétiques sont faits avec des organes biologiques qui viennent des avortements. Toutes celles qui utilisent ces cosmétiques participent directement à l’avortement. Et d’après la Sainte Eglise toute participation directe et sans voile à l’avortement opère l’excommunication ipso facto. Donc j’engage les femmes à ne jamais mettre de rimmel ou autre produit cosmétique à moins d’avoir vérifié avant qu’il est dans le cas des 12% où il n’y a pas d’extraits biologiques qui tous viennent d’un enfant avorté. Quiconque continuerait le sachant est excommunié ipso facto par un décret infaillible du Saint-Père écrit noir sur blanc dans Evangelium Vitae.

Une participante. Ce sont des extraits biologiques d’animaux, pas d’êtres humains.

Père Nathan. Non, ce ne sont pas des extraits biologiques de l’hippopotame.

Une autre participante. Dès qu’il y a écrit extraits biologiques, ça vient des enfants avortés ?

Père Nathan. Eh oui ! Mais vous êtes belles, mesdames, sans peinture abortive.

Y a-t-il une autre question ?


« Guérison de l’arbre généalogique »

Il y en a, des livres écrits sur ce sujet ! Est-ce que la guérison de l’arbre généalogique sert à quelque chose ? Personnellement je suis philosophe donc c’est le réalisme qui compte, pas l’imagination. Il faut donc exorciser toute imagination, à tout prix.

Ceci étant, il y a quand même quelque chose de réel. Je suis issu de ma mère, ma mère est elle-même est issue de sa mère, etc, et nous remontons comme cela. Il y a une mémoire de l’humanité. Je descends d’Abraham. Le Roi de France descend d’Abraham par Isaac et Jacob, et même le roi David, et même cela se rencontre avec la tribu de Gad, et en plus par le jumeau du fils de Jacob. Et puis il y a une bénédiction, et c’est sur mille générations. Bref, il y a quelque chose qui se suit. Il y a du réel, c’est évident.

Heureusement qu’il y a l’Immaculée Conception, parce que l’Immaculée Conception lave mille fois, mille générations.

Donc ce n’est pas la peine de prendre une génération en disant : « Ah, il y a eu ici à la vingt-et-unième génération… ! Ah ici, à la dix-huitième… ! Ah ici le cousin germain du cousin germain de la belle-sœur de la putain qui a fait le bâtard de la quatorzième génération ! » : ça peut durer vingt siècles de thérapies, vous n’aurez pas fini sur l’arbre généalogique. Vous n’aurez jamais fini, même au bout de vingt siècles sans vous arrêter, en faisant exactement ce qu’il y a à faire une chose après l’autre.

Soyons réalistes. Il me semble que le seul réalisme, si vous avez écouté le Professeur Alexandra Henrion Caude l’autre jour à son émission Clonage humain, on en parle à la radio, pour expliquer ce qui se passe :

Quand vous êtes un embryon, quand vous venez d’apparaître à la vie, quand vous êtes un être humain, il n’y a pas que le génome qui fait que vous êtes ce que vous êtes. Les déterminations principales de votre personnalité même spirituelle, et en tout cas biologique, et en tout cas du corps animé métaphysiquement, ne sont pas nécessairement le génome. Il y a d’autres déterminations qui ont une importance dans le conditionnement de votre personne, de ce que vous êtes dans votre personne, et du conditionnement aussi de votre acquiescement à votre mission.

Nous le voyons bien, l’Immaculée Conception est bien sortie de quelque chose qui la précède.

Et Alexandra disait : « Je suis une femme, dans la salle il y a une femme, les autres sont des hommes, nous ne sommes que deux à avoir porté des choses extraordinaires, parce que si on peut faire un génome, si on peut fabriquer un clone, ce que nous, nous portons, personne ne pourra jamais le produire : les ovules. Personne ne pourra créer des ovules, personne ne pourra jamais créer ce que nous, les femmes, nous portons. Les ovules qui ont donné naissance à mes cinq enfants, et les ovules que je porte qui donneront naissance peut-être aux enfants qui vont venir, je les portais tous sans exception avant de naître, donc quand j’étais dans le ventre de ma mère, c’est ma mère qui a créé ces ovules dans mon corps de petit embryon, nous avons donc été deux à créer avec l’influence maternelle de l’ovule que je suis, donc cela remonte à la grand-mère. »

Donc chaque ovule est déterminé par trois générations biologiquement parlant. Ils sont tous là avant la naissance, il n’y a pas un seul ovule qui est constitué après la naissance d’une petite fille. Pas un seul. N’est-ce pas Docteur ?

Une participante. Oui.

Père Nathan. Vous voyez, j’ai bien suivi vos leçons.

Le Professeur Alexandra, un des plus grands chercheurs internationaux sur la génétique, dit que l’ovule apporte la détermination principale d’individuation et de personnalité. Ce n’est pas le génome. Le génome apporte de quoi faire l’unité dans l’Un, spirituellement parlant, de tout le complexe de la personne. Il n’y a pas de génome dans l’ovule. L’ovule, personne ne pourra jamais le produire. Un clone, on pourra. Donc si on veut faire un clone, ça ne sera jamais une copie, parce que la détermination principale vient sur trois générations avant déjà, et ce sera toujours deux ovules différents de toute façon.

L’ovule et le génome ne sont pas les seules choses qui font la nature personnelle, métaphysique et spirituelle de l’être humain, j’allais dire comme instrument dans l’unité du corps, de l’âme et de l’esprit, il y a aussi les mitochondries, etc. Je trouve cela très bien, je préfère passer par le support matériel.

Pour nous, le salut est dans le corps de l’homme.

Le Verbe de Dieu est venu déterminer, imprégner hypostatiquement le corps de l’homme.

Donc arrêtez de passer par les trucs métapsychico-dingos des blessures généalogiques.


« Les initiés, tel que le Docteur (…)

Un participant. Pierre Simon.

Père Nathan.

« … pour la France, qui ont élaboré le projet de loi sur l’IVG, ont-ils organisé leur stratégie sur la base d’un projet de sacrifice rituel à Satan ? Le Docteur (…) avait été grand maître du Grand Orient de France. »

Que ce soit du Grand Orient de France ou de n’importe quel autre atelier, c’est toujours la Pieuvre noire, c’est un seul corps mystique irrigué par un seul sang, celui de la Pieuvre noire et de Lucifer. L’Eglise les considère tous comme appartenant à un seul corps mystique.

Maintenant, le Docteur (…) ...

Marie-Alice. Celle-là est finie, c’est celle-là maintenant.

Père Nathan. Non, je n’ai pas répondu à la question.

Marie-Alice. Ah bon ? Pardon.

Père Nathan. Vous allez exaspérez les personnes qui ont posé la question. A-t-il organisé sa stratégie sur la base d’un projet de sacrifice rituel à Satan ? Evidemment. Cela fait partie de la guerre eschatologique.

Ceux qui sont ici et qui nous écoutent sont sensés avoir assimilé votre premier interview : M et le 3ème secret, la Lumière Divine, votre second interview : Le Cinquième Sceau de l’Apocalypse,
votre troisième interview : La Procréation Sponsale dans le Sanctuaire de la Conception de l’Homme, votre quatrième interview : Le Cœur Primordial pour la Victoire du Cœur, ainsi que votre cinquième interview : La Victoire Immaculée, dans lesquelles la réponse est donnée à cette question. Nous ne partons pas à partir de rien, nous prenons la suite de ces interviews sur M et le 3ème secret.

La guerre contre la procréation est une guerre eschatologique et elle est menée par des affidés qui savent ce qu’ils font. Chaque étape compte et ils respectent les étapes.

L’Eglise aussi respecte les étapes, elle fait ce qu’il faut.

Cette loi de 1974 ne pouvait pas être votée avant qu’il y ait eu un Shiqouts Meshom sur les Sacrements qui touchent le corps de l’Eglise. Donc tant qu’on n’avait pas dévasté l’engendrement dans le Corps du Christ du pouvoir épiscopal, sacerdotal et eucharistique dans sa force de communion unitive de la paix dans le monde, il était impossible de sortir la loi sur la destruction de la présence de la ressemblance divine de Dieu avant la naissance. Tout cela est expliqué dans les interviews que vous avez magistralement dirigées.

Deux cents milliards d’avortements, ce n’est pas rien ! Il n’y a que sept milliards de survivants ayant le même âge. A côté, deux cents milliards d’enfants avortés avec leur cri silencieux, cri de mort ! Tu te rends compte ? Chaque personne survivante sur la terre porte continuellement le poids de trente cris de mort, d’incompréhension, de confusion : « J’ai la gratitude d’exister, mais ma vie ?! » Ce cri de mort, de soif, de détresse et d’absence de réponse est un poids métaphysique étonnant ! C’est sûr que c’est l’intention des affidés de Lucifer.

Vous trouverez cela dans le site qui s’appelle catholiquedu.net. Il y a une page très intéressante, vous verrez. Je l’ai vue il y a trois ou quatre jours. Il y a marqué « Non-nés » à un endroit, vous tombez sur la page Non-Nés, une page complètement dingue qui explique justement l’intention métaphysique collective dans le combat eschatologique, l’effet que produit sur les champs morphogénétiques de la surface de la terre ce cri silencieux qui domine toutes les consciences humaines morphogénétiquement parlant.

Une participante. La loi Veil c’est 75.

Père Nathan et un participant. 74. (Le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le 29 novembre 1974, il est arrivé devant le Sénat le 13 décembre 1974, le Sénat a voté le 20 décembre, le texte a ensuite été étudié en deuxième lecture à l’Assemblée nationale et la loi a été promulguée le 17 janvier 1975.)


« Nous corrigeons l’orateur : il y a deux cent vingt mille avortements minimum par jour dans le monde, statistiques de l’ONU »

Dans le monde. Si je vous dis deux cents milliards en quarante ans, ça fait cinq milliards par an, donc deux cents vingt mille, nous en sommes loin.

Une participante. Deux cent vingt mille par jour, multiplié par trois cent soixante-cinq.

Père Nathan. Je n’ai pas ma calculatrice, alors…


Marie-Alice. J’ai l’impression que vous avez déjà un peu répondu à certaines des questions suivantes :

Père Nathan.

« Les enfants non-nés sont encore vivants par les cellules staminales embryonnaires dans leur maman, oui ou non ? »

Les enfants non-nés, ce n’est pas parce qu’ils sont non-nés qu’ils sont morts.

Marie-Alice. Vous en avez déjà parlé.

Père Nathan. Par exemple, vous avez un enfant…

Un participant. Quatre-vingts millions trois cents mille (80300000).

Une participante. Par an.

Père Nathan. Quatre-vingts millions par an ?

La même participante. Quatre-vingts millions trois cents mille.

Le même participant. Sur la base de deux cent vingt mille avortements par jour dans le monde.

Père Nathan. Et deux cents milliards divisé par quarante (200000000000 / 40) ?

Le même participant. Cinq milliards (5000000000).

Père Nathan. Cinq milliards par an. Divisé par trois cent soixante-cinq (5000000000 / 365) ?

Le même participant. Je répondrai tout à l’heure.

Père Patrick. Nous avons perdu la guerre avec vous. Il faut tirer immédiatement.

Le même participant, en riant. Je vous aime beaucoup. Qui aime bien châtie bien.

Père Nathan. « Si je mets au monde des enfants, c’est toujours au septième mois. Tiens, c’est bizarre, celui-là, au huitième mois il y est encore, et au neuvième mois il y est encore. » Donc au huitième mois il n’est toujours pas né, au neuvième mois il n’est toujours pas né, c’est un non-né mais il vit encore. Ecoutez, nous ne sommes pas autorisés à être idiots, d’accord ?

C’est quoi, la mort ?

Ce n’est pas le médecin qui va nous dire ce que c’est que la mort. Le médecin n’en sait strictement rien. Il peut savoir que les ondes cérébrales sont là, que les ondes cardiaques sont ici…

J’étais allé voir le vieux Père Emmanuel qui était dans son lit à l’hôpital de Nice, il y avait l’écran des ondes cérébrales, l’écran des ondes cardiaques, et un troisième, je ne sais plus à quoi il servait.
« Ah, Patrick, tu es là ! Tu le sais, cela ne me fait pas trop plaisir.
- Oui je sais mon Père mais je viens vous voir quand même.
- Bon, alors écoute, je profite que tu sois là, je vais te dire deux trois petites choses.
- Mon Père, je suis venu voir si vous alliez bien.
- Je vais te dire deux trois petites choses, je pense que c’est important. »
Je n’avais pas du tout envie qu’il me dise ces deux trois petites choses. D’un seul coup je vois les écrans :
« Vous savez, mon Père, je ne crois pas…
- Ah mais je te dis… ! » 
A ce moment-là, les ondes s’arrêtent sur les écrans.
« Mon Père, arrêtez, vous allez mourir !
- Ecoute Patrick, quand on va voir un malade on ne regarde pas les écrans, c’est le malade qu’on regarde pour voir s’il est encore vivant. »

Le médecin, lui, considère que la mort est là dès que le cerveau n’a plus aucun mouvement, ni le cœur. Pour le troisième signe, il faudrait demander. Pour le médecin, s’il y a les trois signes ensemble, ça y est, il est mort, vous pouvez mettre la cravate, vous pouvez enlever le masque, c’est fini, on ne peut plus rien faire. Là le médecin peut signer l’avis de décès.

Est-ce que l’âme est sortie du corps ? Réponse : non.

Qui est-ce qui l’a dit ? Le Pape Karol Wojtyla le 24 février 1998 a indiqué que c’est l’âme spirituelle qui imprègne et vivifie le génome de l’homme.

Et il n’y a aucun appareil pour déterminer s’il y a encore la vivification de la memoria Dei dans le génome, il n’y a aucun instrument. Et pour cause. Ils pourraient faire l’instrument mais ils ne le feront pas, ils ne veulent pas le faire.

L’âme reste toujours là, présente, pour retrouver, c’est cela la Providence extraordinaire de Dieu, pour retrouver cet état de liberté extraordinaire qu’elle avait perdu parce que son cœur, son cerveau et son mental fonctionnaient. Par une miséricorde inouïe de Dieu l’âme retrouve sa lucidité et sa liberté embryonnaires.

Le capital de l’âme est un capital de vie, il est très limité avant de sortir, donc il rentre dans ce qu’il y a de plus petit du point de vue de l’animation et principal au point de vue métaphysique, il met toutes ses forces, et donc c’est la memoria Dei qui fonctionne le mieux, et donc uniquement le génome qui est encore vivant.

Et il y a des gens qui disent : « Quand je serai mort, passez-moi à la crémation ».

Un participant. C’est terrible, cela !

Père Nathan. Je peux vous dire que quand il passe à la crémation, l’âme est encore là, elle vivifie et anime le corps entier. Vous me direz : « Jeanne d’Arc est bien passée par là ». Mais quand c’est ton enfant qui te fait cela, ton époux, ton épouse, même si tu l’as demandé…

Vous voyez que c’est un acte sacrilège par rapport à l’existence initiale, primordiale, créatrice de cette personne qui est ton propre enfant, ton propre mari. C’est terrible ! Le Démon arrive à décrocher le début et décrocher la fin et à se les prendre pour lui. Vous avez les deux axes.

En fait l’âme est toujours là, je peux vous le dire. C’est le service du prêtre qui va voir les personnes quand elles sont âgées et qu’elles sont en train de mourir, et lorsqu’elles sont décédées. Je peux savoir, quand elles sont décédées, si je peux donner les derniers sacrements, si l’âme y est encore. Cliniquement, le médecin dit : « Il est mort », il signe l’avis de décès, mais le prêtre est capable de voir si l’âme est encore dans le corps. S’il n’est pas capable de le voir il ne faut surtout pas qu’il soit prêtre.

D’accord, tes oreilles ne fonctionnent pas, ta conscience réflexive ne fonctionne pas, mais ta capacité spirituelle réceptive fonctionne très bien, ta passivité spirituelle disponible fonctionne très bien, ton acquiescement à ce que tu reçois fonctionne très bien.

Un participant. Dans le catéchisme de l’Eglise, l’Eglise n’est pas formelle à ce sujet.

Père Nathan. Attendez, je n’ai pas fini. « Les enfants non-nés sont encore vivants par les cellules staminales embryonnaires dans leur maman, oui ou non ? »

C’est pareil, les enfants non-nés n’ont pas de circulation cérébrale, n’ont pas de circulation cardiaque et n’ont pas de circulation mentale, mais ils ont encore une vie de l’âme dans la terre du temps.

C’est très simple, dès lors que vous avez le principe de la démonstration métaphysique de l’existence de l’âme dans le corps embryonnaire et l’instant exact, après vous comprenez tout le reste.

C’est pour ça que tout est suspendu à la démonstration métaphysique inrenversable de l’existence de l’âme spirituelle créée par Dieu dès le premier génome.

Donc si on a fait perdre trente ans à l’humanité et à l’Eglise pour que cela ne se dise pas, pour que cela ne se sache pas, ça fait trente sur quarante.

Un participant. L’Eglise autorise la crémation. Dans le catéchisme elle la tolère, elle permet de le faire.

Père Nathan. Oui, c’est toléré. Mais ça ne veut pas dire que tu fais cela le lendemain. Si tu le crémationnes, attends au minimum une semaine.

Un participant. J’ai une information à dire sur la crémation. Quelqu’un travaillait là-bas et deux ou trois fois par an il voyait les cercueils qui se cabraient.

Père Nathan. Le bois ?

Le même participant. Non, ce n’est pas le bois parce qu’ils sont tous faits de la même manière. C’est avec le corps, quand il brûlait. Deux ou trois fois par an il a vu les cercueils qui se levaient dedans, du coup il a arrêté de travailler.

Père Nathan. A l’intérieur du cercueil le feu te prend, tu te cabres dans le cercueil. C’est un phénomène du corps face à un feu violent, c’est vrai, ça opère cet instinct-là. C’est tout à fait normal, en effet. Mais cela ne fait pas plus mal que de recevoir une balle de mitrailleuse dans la tête, ça ne dure pas longtemps, tu grilles en quatre secondes.

Un participant. C’est plus long que ça.

Un autre participant. J’ai eu des témoignages de gens qui étaient à l’œuvre, ils m’en ont fait le témoignage il n’y a pas longtemps, ils disaient qu’il y avait un souci, c’est que cela mettait de plus en plus de temps à ce que la totalité, le cercueil et le corps de la personne, soit en cendres. Cela leur posait problème parce que ça faisait de l’énergie en plus à dépenser. Il me l’a dit sur un plan très technique. Cela m’a fait froid dans le dos !

Père Nathan. Excusez-moi mais quand quelqu’un meurt, il faut se préoccuper de son âme, si vous voulez bien, il faut lui donner les derniers sacrements, il ne faut pas lui cacher qu’il va mourir.

« Oh le pauvre ! Il ne faut pas lui dire qu’il est en train de mourir ! Le pauvre ! Vite la morphine pour qu’il n’ait pas l’impression qu’il va mourir, vite les états seconds, vite le… » comment est-ce que tu appelles ça ?

Une participante. Le sédatif.

Marie-Alice. L’euthanasie.

Père Nathan. Comme ça il ne se rend pas compte qu’il meurt. J’ai vu cela : une jumelle qui a fait en sorte que sa jumelle meure sans qu’elle sache. Elle était la seule sur huit cents personnes qui ne savait pas qu’elle allait mourir dans une heure. Elle ne savait pas qu’elle allait mourir parce que ça l’aurait fait souffrir. On lui a arraché sa mort. 

« Oh ça nous ferait souffrir de savoir qu’elle ait souffert !
- De quoi nous occupons-nous ? Nous l’aimons ou nous ne l’aimons pas ? Si nous l’aimons nous avons confiance. Nous sommes responsables de notre vie et de notre mort, nous prenons pleine possession de nous-mêmes dans la vie et dans la mort. De refuser la vie à quelqu’un au moment même de sa mort, cela veut dire qu’il y a une haine féroce métaphysique contre elle, c’est parce qu’on est entièrement psy. »

La seule chose à faire : « Make en good Confession, a good Communion and come back » : les Sacrements.

La personne est censée être décédée, ce n’est évidemment pas vrai, et je vois la famille qui la laisse comme ça dans le… comment est-ce que vous appelez ça ?

Une participante. Le funerarium ?

Une autre participante. La morgue.

Père Nathan. C’est incroyable ! Alors qu’il suffit de se mettre à côté, vous voyez tout de suite si elle est là. Vous le voyez, ne vous inquiétez pas, cela se perçoit assez vite, surtout si vous avez l’habitude d’être maman ou papa parce que vous savez si un enfant est là ou pas. Vous priez, vous vous apercevez qu’il y a la réponse, parce que la prière c’est de la lumière, donc vous priez à deux. Dans l’unité des deux vous voyez très bien si vous êtes tout seul ou si vous êtes deux à prier.

Vous n’êtes jamais mort de votre vie ? Est-ce que quelqu’un a fait l’expérience de la mort ? C’est dommage. Il faudrait que vous priiez pour faire l’expérience de la mort.

Ça m’est arrivé deux fois de faire l’expérience de la mort. Je vous assure que quand votre âme s’en va, qu’il ne reste pratiquement plus rien, que votre capital de vie est en train de disparaître, vous croyez que vous ne le savez pas ? Et s’il y a quelqu’un qui vient à côté de vous, votre capital de vie est tellement anéanti, ça va partir…

J’ai vu mourir des ermites avec le Père Emmanuel, ce sont des choses suaves. Les moines, les religieux, les ermites meurent entourés par les autres, c’est délicieux, c’est génial, c’est fou !

Tandis qu’un mari, son épouse et ses enfants disent : « Ah il ne faut pas qu’il souffre ! », « Est-ce qu’il a souffert ? », « Ah, quel bonheur, il n’a pas souffert ! » : complètement psy !

Je me rappelle, je me disais : « Je vais essayer de prier, toute ma vie c’est de prier », et je ne pouvais même pas faire un seul mouvement de disponibilité à la prière. Pas seulement d’actuer une prière, mais de disponibilité à la prière. Cela demande une force.

Tu entends le médecin à côté : « Ah oui, il est déjà à bout, prenez sa tension ». Pas besoin de prendre la tension, tu es à la fin. La famille est là : « Est-ce qu’il souffre, Docteur ? ».

Et tous les psys de service arrivent à la fin pour les soins palliatifs, ils font bien attention que tu ne sois actué en rien sur le plan spirituel dans tes forces terminales : Elisabeth Kubler Ross, la transformation métapsychique de la mort humaine en mort métapsychique. Cela fait partie de la guerre eschatologique, c’est sûr, c’est tout un ensemble. Tous les champs morphogénétiques engloutissent le spirituel uni au corps dans le monde métapsychique qui peut partir en astral et qui donc est incorporé aux forces de l’Anti-Christ. Tout est basé là-dessus. Tout cela est ésotérique.

Mais par contre quelqu’un s’approche de toi, même s’il ne te touche pas la main, et il dit : « Je vous salue Marie pleine de grâce ». Mais attention, c’est un Je vous salue Marie où c’est la présence, la voix – la voix c’est la présence –, la présence de Marie qui reçoit l’Ave Maria de l’Ange Gabriel. A ce moment-là quelqu’un a dit un Je vous salue Marie à côté de moi. Enfin ! Je ne l’ai pas dit parce que je ne pouvais pas, mais il y avait quelqu’un qui priait et du coup c’était ma prière. Cela change tout !

Si le Sacrement des malades est donné à ce moment-là, ah !
Je peux vous raconter les cinq fois où c’est arrivé à mon arrière-grand-mère.

Alors c’est important de donner l’aide de charité, de lumière, de force, de vie à la personne en fonction de ce qu’elle est.


Autre chose maintenant :

« Avec les différents moyens de contraception abortive, comment une mère peut-elle savoir le nombre d’enfants non-nés sortis d’elle ? »

Il ne faut pas aller voir un médium, ni Madame Soleil :
« Esprit es-tu là ? Combien y en a-t-il ? 
- Trois et demi. »

S’il y en a eu beaucoup à cause du stérilet porté six ou sept ans et à cause des moyens contragestifs, quatre ou cinq en clinique, trois ou quatre fausses-couches, il y en a au moins une quarantaine, tu peux de toute façon faire une approximation.

Il faut que tu aimes chacun d’entre eux. Par exemple nous étions vingt à vingt-cinq là, je vous aime, chacun d’entre vous. Est-ce que vous avez un peu d’amour pour moi aussi ou pas ? Non, mais moi je vous aime. Je reconnais que je suis un peu exaspérant, le Père Emmanuel aurait dit : « Je me demande comment ils arrivent à te supporter, c’est pour ça que j’ai fait péter tous les écrans ».

Vous les aimez, vos enfants, vous les aimez tous et chacun.

Prenez un joli coussin couvert de soie, brodé d’or, un sourire dessus, une plume, un yoyo sur le coin, une tétine, enfin débrouillez-vous, et chaque soir vous pensez à eux. Au jour anniversaire, ne vous inquiétez pas, ils donneront leur nom et à la fin de l’année vous saurez combien il y en a.

Ce n’est pas la seule méthode.

Un participant. Et vous vous en occupez pendant quarante ans, il faut les suivre.

Père Nathan. Excuse-moi, tu as eu des enfants ?

Le même participant. Oh oui !

Père Nathan. Tu t’en es occupé juste pendant six mois ?

Le même participant. Non. Après vingt ans on commence à être un peu libre.


Père Nathan.

« Comment obtenir le prénom de l’enfant ? »

« Une maman qui a avorté peut-elle baptiser son enfant ? »

«  A quel moment l’âme spirituelle est-elle créée par Dieu ? »

Je croyais que je l’avais dit.

Marie-Alice. C’est ce que je vous dis : il reste quelques questions auxquelles vous avez probablement déjà répondu. Celle-là par contre ce n’est pas sûr.

Père Nathan. C’est moi qui fais tout votre boulot. Tout l’aspect pédagogique c’est que justement c’est vous qui posez les questions et moi qui réponds, c’est ce qui fait l’intérêt des auditeurs.

Marie-Alice. Oui mais j’ai eu les questions au dernier moment.

Père Nathan. Donc je vous pose la question, comme ça cela va les intéresser. C’est l’aspect dynamique de la chose qui fait que c’est intéressant, c’est parce que vous me posez les questions, je réponds, et je vous pose des questions, vous me répondez, du coup ça passionne les gens parce qu’ils se retrouvent dans les questions que vous posez ou dans les réponses que je fais, vous comprenez ?

Marie-Alice. Oui mais je veux respecter les gens qui ont écrit les questions.

Père Nathan. Ah d’accord, c’est ce que je n’avais pas compris.

Marie-Alice. Donc je ne trie pas.

Père Nathan. Donc vous respectez aussi les auditeurs, ceux qui nous écoutent.

Marie-Alice. Voilà. Après c’est vrai que je devrais des fois me dire : « Là vous avez déjà répondu ».

Père Nathan. Mais évidemment. Et donc c’est cela qu’il faut lire ?

Marie-Alice. J’ai l’impression que ce sont des questions que peut-être… Je ne sais pas, regardez.

Père Nathan. Nous l’avons déjà lu.

Marie-Alice. Nous avons répondu, bon.


Père Nathan.

« Comment intégrer les enfants à la Communion eucharistique ? »

Les enfants non-nés je suppose.

Je vais en profiter pour dire aussi comment intégrer les assistants à la Messe qui n’ont pas le droit de communier à la Communion eucharistique.

Vous n’avez pas le droit de communier. Et pourtant vous devez recevoir la Communion, parce que si vous êtes à la Messe c’est pour recevoir la Grâce, la Bénédiction, la Communion, la Miséricorde et la Présence réelle.

L’Eglise est très miséricordieuse puisqu’elle vous dit : « Vous n’avez pas le droit de vous approcher matériellement de la Communion eucharistique mais vous êtes priés de venir à la Messe », un peu comme pour les catéchumènes, « sans vous approcher de la Communion matérielle de l’Eucharistie, parce que vous faites partie du Corps mystique de l’Eglise et que vous avez besoin de recevoir la Présence réelle de la Communion eucharistique. Vous devez donc la recevoir le plus que vous pouvez, et Saint Thomas d’Aquin dirait : « Au centuple de ceux qui la reçoivent par intinction matérielle dans la bouche » ».

Quand vous assistez à la Messe vous communiez à la Présence réelle de Jésus cinq fois, sinon il n’y a pas de Transactuation surnaturelle de la Transsubstantiation eucharistique dans les Noces de l’Agneau de la Messe. Cinq, ce n’est pas compliqué, c’est toujours cinq pour cela, vous avez l’habitude. D’ailleurs vous avez Fruits des Sacrements où ces choses-là sont explicitées, sur un site qui s’appelle je crois…

Un participant. … catholiquedu.net

Père Nathan. … catholiquedu.net : Fruits des Sacrements.

Vous êtes divorcé et remarié par exemple. L’Eglise vous dit : « Venez à la Messe mais pour ne pas scandaliser les gens qui ne sont pas censés être au courant que vous vivez comme frère et sœur…
- Mais nous vivons comme frère et sœur.
- Oui mais les gens ne sont pas censés être au courant, donc pour ne pas scandaliser les faibles vous ne vous approchez pas, sauf si tout le monde est au courant que vous vivez comme frère et sœur. Vous n’avez pas le droit de vous approcher pour recevoir la Communion, mais venez quand même, vous allez la recevoir la Communion, ne vous inquiétez pas. »

Il faut donc que vous appreniez dans votre catéchisme, et dans le catéchisme que vous faites à vos enfants d’ailleurs, qu’il y a cinq manières de communier à la Messe.

Vous vous mettez à l’intérieur de la Patène et vous vous plongez dans le Calice au moment de l’Offertoire et vous êtes en communion avec l’Offertoire qui va devenir le Corps du Christ. Ça y est, vous avez communié une première fois.

A la Transsubstantiation vous communiez aussi puisque vous vivez ce que l’Esprit Saint fait, une attraction prodigieuse de la Transsubstantiation eucharistique en vous puisque vous rentrez dans l’Union Hypostatique déchirée de Jésus et vous communiez à la Présence réelle transsubstantiée par la foi, l’espérance et la charité.

Ensuite vous avez le Per ipsum et cum ipso, le Notre Père, et au moment où le prêtre met le petit bout de l’Hostie pour les Noces de l’Agneau, aux Noces de l’Agneau vous communierez. La Présence réelle de cette Communion de l’Agneau est présente réellement à cet instant de la Messe, donc vous vous envolez comme la douce colombe vers les Noces de l’Agneau, vous recevez la Communion à ce moment-là.

Au moment de la Communion matérielle où les gens s’approchent, vous restez tranquillement à votre place et vous demandez à votre Ange gardien de vous amener l’Hostie et de vous faire communier mystiquement à la Présence réelle.

Enfin, cinquièmement, à l’action de grâces, et c’est cela la Communion principale : restez-là avec ceux qui ont reçu la Communion et qui laissent se déployer la disparition des apparences du pain et du vin en eux par la digestion, à ce moment-là la Présence réelle qui est en eux se communique à tout le Corps mystique présent dans cette église-là et vous recevez réellement, substantiellement, la Présence réelle elle-même sans le Sacrement.

Mais si tu t’approches en disant : « Ils nous cassent les pieds, moi je vis comme frère et sœur, je vis chastement, alors leur jugement ils se le mettent dans leur poche et je communie », du coup tu ne reçois rien du tout.

Tu es quand même marié avec quelqu’un d’autre devant Dieu, tu es quand même marié devant les hommes, tu es quand même marié devant les enfants, et tu es marié avec quelqu’un qui est marié avec quelqu’un d’autre sacramentellement, donc si tu t’approches avec un Sacrement brisé d’un Sacrement qui est là, tu brises dans le Sacrement brisé le Sacrement qui n’est pas brisé, et donc tu ne reçois rien du tout. Tu reçois indignement et donc tu ne reçois aucune des cinq Communions de la Messe.

Tandis que si tu restes là tu reçois dans la Présence de la Res beaucoup plus, sans aucune comparaison, que celui qui s’est approché matériellement du Sacramentum en Communion parce que lui il y a droit.

Tu t’habitues à vivre de la Communion à la Présence réelle du Sacrement. Tu le vis, tu peux en être certain, mieux que tous ceux qui se sont approchés, parce que tout ton capital de vie de foi et de Communion eucharistique se réalise dans cette Communion-là.

Cette Communion-là est la Communion principale. C’est celle qui est féconde, c’est celle qui donne la Vie, c’est celle qui opère la transformation surnaturelle et en plus c’est celle qui est admise justement à la multiplication dans l’infiniment grand de la Communion donnée partout, toujours, à jamais.

Donc si tu fais comme cela, tu vas recevoir une Communion et cela va t’intégrer au Corps mystique de l’Eglise de manière miséricordieusement beaucoup plus forte que ceux qui s’approchent sacramentellement.

Quand nous nous approchons matériellement, nous avons un capital de vie qui est limité dans la foi, l’espérance et la charité, donc nous faisons très attention au moment où nous communions matériellement, nous disons : « Amen », nous sommes contents, nous disons : « Merci Seigneur que l’Hostie soit en moi », nous mettons moins d’action de grâce dans la Présence réelle lorsqu’elle apparaît à l’état pur, c’est vrai.

Donc l’Eglise ne condamne pas les gens, elle leur dit par miséricorde comment il faut faire pour qu’ils reçoivent les bienfaits eucharistiques de cette Communion mieux que les autres. Ce n’est pas du tout une condamnation, c’est au contraire une intégration dans quelque chose de plus grand sur le plan de la miséricorde et dans la fécondité universelle du temps et de l’Eternité.

L’Eglise n’a jamais rejeté un pécheur, jamais, mais elle indique le chemin par miséricorde et elle explique aussi pourquoi.

Eh bien quand il s’agit des enfants, c’est pareil. Les enfants sont là puisque je les porte avec moi, ils me portent, et donc ils reçoivent, bien sûr, ces cinq Communions. A chaque fois je dis : « Ceci est mon corps livré pour vous », vous dites : « Pour vous, c’est pour moi et c’est deux cents milliards de fois pour tous ceux que je porte en moi ». Et donc vous les faites communier mystiquement aux cinq formes de la Présence réelle communiquée par Communion et ils reçoivent exactement de la même manière.

C’est une miséricorde prévenante prodigieuse que l’exercice de la nourriture donnée aux enfants non-nés à chaque Messe, et cela s’apprend. Cela, l’Anti-Christ ne pourra pas l’empêcher. Et c’est cela qui donne la victoire.

Et pareil pour les autres Sacrements.

Vous passez la Porte Sainte pour le Jubilé, vous obtenez l’indulgence plénière, tout le mal est détruit en vous. Passez la Porte Sainte avec ceux que vous portez deux cents milliards de fois, et en une fois vous avez obtenu l’indulgence plénière pour deux cents milliards d’enfants.

Il y a du mal aussi en eux puisque le péché originel est là, il y a encore des séquelles du péché originel, et peut-être qu’il n’y a pas eu d’année jubilaire depuis 1975 du point de vue de la miséricorde jubilaire. J’espère que vous y avez pensé, n’est-ce pas ? Il faut donc bien sûr que le mal avec les séquelles, la peine, les satisfactions, la peine due au péché et tout le mal qui est d’eux et dont ils sont aussi les récepteurs soit totalement détruit en eux. J’espère que vous l’avez fait. Si vous ne l’avez pas fait…

Marie-Alice. Nous pouvons y retourner.


Un participant. J’ai une réponse sur le nombre d’enfants avortés : par jour treize millions six cent quatre-vingt dix-huit mille (13698000).

Un autre participant. En France ?

Père Nathan. Dans le monde. Quatorze millions. Quand nous serons à quatorze le Chemin de Croix descendant pourra s’ouvrir.

 

Je vous salue Marie pleine de grâces, le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le Fruit de vos entrailles est béni
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs
maintenant et à l’heure de notre mort
Amen



Retour à l'Accueil