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Saints du 1er février  

SAINT AGREVE (7ème s.)

D'origine espagnole, il fut remarqué par sa science et sa fidélité à vivre l'Evangile. Il
refusa le mariage pour se consacrer à Dieu et devint évêque du Puy, en Auvergne. Au cours d'un de ses voyages, il fut attaqué et tué par des brigands de grand chemin, qui étaient encore païens. Une source jaillit sur le lieu de sa mort et une localité le rappelle : Saint-Agrève(07).

SAINT ANASTASE DE NAUPLIE (+ 1655)

D'origine grecque, à Nauplie. Peintre de son métier, il perdit un jour sa fiancée. Il se
laissa alors circoncire dans sa folie et fut coiffé du turban musulman. Revenu à lui quelque
temps plus tard, il renia l'Islam et réaffirma sa foi chrétienne. Pour cette raison, il fut
condamné à être décapité. Après son exécution, la foule excitée déchira son corps et le
découpa en morceaux.

SAINT ANDRE DE SEGNI (+ 1302)

D'origine italienne, fils du comte de Segni brillant d'intelligence. Il épousa la pauvreté
et l'humilité de saint François. Son oncle, le pape Alexandre IV, le tira de la solitude où
il s'était retirée dans les Apennins. Il refusa. Vingt-cinq ans plus tard, un autre membre
de sa famille, le pape Boniface VIII eût le même déboire. André refusait d'être cardinal.
Grand théologien, à l'égal de saint Thomas d'Aquin, saint Bonaventure et saint Jean Dun Scot
, ses contemporains, il connût également des extases mystiques étonnants. Son biographe dit
de lui :"Il mena une vie angélique plus qu'humaine."

BIENHEUREUSE ANNE MICHELOTTI (+ 1888)

D'origine française,à Annecy, elle fut marquée par la spiritualité de saint François de
Sales. Elle fonda la Congrégation des Petites Servantes du Sacré-Cœur pour soutenir les
pauvres dans leur dénuement. Elle-même vécut dans l'humilité, les incompréhensions les
plus grandes. Béatifiée en novembre 1975.

BIENHEUREUX ANTOINE LE PÈLERIN (+ 1267)

D'origine italienne, à Padoue, d' une famille aisée, il préféra la pauvreté la plus complète
, donnant ses biens aux pauvres et ne vivant que d'aumônes. " Fol en Christ " selon
l'expression russe, il se rendit en pèlerinage dans tous les lieux saints : Rome, Lorette,
Compostelle, Jérusalem. Pour sa famille, ce n'était que vagabondage. Même ses deux soeurs
religieuses, bien rangées dans le monastère, le méprisaient à cause de cette vie errante où
il n'avait pas même une pierre pour reposer sa tête.

SAINT ALBERT ou AUBERT (+ 1129)

ou Albert. Moine bénédictin de Landevenec en Bretagne, il devint chapelain des religieuses
de Saint-Sulpice, près de Reims. Il est vénéré dans ce diocèse et dans sa Bretagne natale.

SAINTE BRIGITTE DE KILDARE (+ 523)

En breton, on la nomme Brec'hed ou Berhet. D'origine irlandaise, elle fut convertie par
saint Patrick. Elle refusa tous les prétendants qu'attirait sa grande beauté. Elle se retira
à quelques kilomètres de Dublin, formant avec plusieurs de ses compagnes, l'une des
premières communautés religieuses féminines en Irlande. Femme d'une très grande générosité
et d'une énergie exceptionnelle, elle est considérée comme l'une des saintes patronnes de
l'Irlande. Son culte s'est étendu dans le Finistère breton et dans les Côtes d'Armor où
deux localités portent son nom : Loperhet-29213 (Loc-Berhet) et Confort-Berhet. De
nombreuses chapelles lui sont dédiées à Locmariaquer, Noyalo, Merdrignac, etc ...

SAINT DAVID (+ 844)

et ses frères les saints Syméon et Georges de Mytilène. Ils vécurent en Troade, non loin de la Mer Egée,
sur le mont Ida. Syméon voulut imiter les pratiques de saint Syméon le Stylite, servi par son frère Georges qui était dans un monastère voisin, fondé d'ailleurs par saint David. Durant la persécution iconoclaste, Syméon fut exilé et Georges s'en fut prêcher la vraie foi dans les saintes images. Une fois la paix revenue, saint Georges qui avait été contraint d'accepter la charge du diocèse de Mytilène, contribua à l'élection du patriarche saint Méthode. Syméon reprit sa vie de solitaire et David rejoignit ses deux frères dans les demeures célestes en 844.

SAINT EUBERT (3ème s.)

Avec saint Piat et saint Chryseuil, il évangélisa la région de Lille et de Seclin, où ses reliques furent longtemps honorées. L'évêque de Lille, au 19ème siècle, obtint que son culte soit reconnu par le Saint Siège.

SAINTE GALLE (6ème s.)

Vierge à Valence dans la vallée du Rhône. Fort riche, elle ne jugea pas nécessaire de se retirer dans la solitude pour mener une vie d'austérité et de pauvreté. Les malheureux de toute condition venaient dans sa maison comme des amis et elle les servait, aidée de plusieurs jeunes femmes. Sa prière protégea sa ville au moment de l'invasion des Lombards. Elle ne survécut pas longtemps à cette délivrance miraculeuse.

SAINT GUILLAUME REPIN (+1794) et ses compagnons martyrs durant la Révolution française.

Les uns furent guillotinés à Angers, d'autres, religieuses, hommes, femmes, jeunes filles, furent la plupart fusillés à Avrillé en Anjou. Nous les nommons dans ce calendrier à la date de leur martyre, même s'ils furent béatifiés puis canonisés ensemble. Ils sont fêtés ce même jour.

SAINT HENRI MORSE (+ 1645)

Originaire du Suffolk en Angleterre, il se convertit au catholicisme et fit ses études au séminaire anglais de Douai en France, puis à Rome où il entra chez les jésuites. De retour à Londres, il soigna les victimes de la peste de 1636, ce qui n'empêcha pas son emprisonnement sous l'inculpation de trahison. Libéré, il reprit son apostolat neuf années durant. Arrêté de nouveau, il fut livré au martyr à Tyburn. Il fut canonisé en 1970 avec quarante martyrs d'Angleterre et du Pays de Galles.

SAINT JEAN DE LA GRILLE (+ 1163)

Il doit ce surnom à la grille qui entourait son tombeau, pour le protéger tant était grande la dévotion des pèlerins à son égard. Breton de naissance, il entra à Clairvaux et fit profession religieuse dans les mains de saint Bernard lui-même qui l'envoya en Bretagne pour fonder l'abbaye de Buzay et de Bégard. Nommé évêque d'Aleth, il transféra le siège épiscopal à Saint-Malo. Il resta ami de saint Bernard durant toute sa vie.

SAINT NIL DE DAMAS (+ 779)

Placé à douze ans chez un charpentier qui, de chrétien, était devenu musulman, il fut contraint de danser au cours d'un banquet ce qui fut considéré comme un acte d'adhésion à l'Islam. Neuf ans plus tard, son ancien patron le dénonça comme étant resté chrétien. Durant les tortures qui précédèrent sa décapitation, saint Nil dit à ses juges :"Je resterai chrétien. Il vous appartient de me frapper. A moi, il me revient de supporter les coups."

SAINT PAUL TROIS CHATEAUX (5ème s.)

Evêque de ce diocèse de la vallée du Rhône pendant quarante ans, il était originaire de Reims mais sa famille, fuyant les invasions barbares des Francs, s'installa dans la région d'Arles. Il gouverna son Eglise avec beaucoup de sagesse.

SAINT PRECORD (6ème s.)

Un Ecossais qui vint dans la région de Soissons au temps du roi Clovis. Il y vécut ne s'occupant que de Dieu seul qui seule connaît, acceptant que Précord soit appelé un saint.

BIENHEUREUX REGINALD (+ 1220)

Originaire de Saint-Gilles du Gard, il fit ses études puis enseigna le droit canonique à
l'Université de Paris, de 1206 à 1211. Nommé doyen de la collégiale Saint Aignan d'Orléans,
il rencontra saint Dominique lors d'un séjour à Rome et il en devint l'un de ses plus
fervents disciples. Il contribua à l'établissement des Dominicains à Bologne et à Paris.
Son culte fut confirmé en 1877.

SAINT SATURNIN (3ème s.)

et ses compagnons martyrs à Carthage. Ils étaient tous encore catéchumènes, et la plupart d'entre eux, esclaves. Arrêtés, ils furent entassés dans un étroit cachot, les uns sur les autres, sans air et sans lumière, dans une atmosphère suffocante. Condamnés aux bêtes, ils reçurent ainsi le baptême du sang versé, avant d'être achevés par le glaive.

SAINT SEVER D'AVRANCHES (7ème s.)

Né dans une humble famille chrétienne du Cotentin en Normandie, il fut emmené très jeune comme serf par un certain Corbec qui était encore païen. Ses vertus ébranlèrent son maître qui se convertit et le libéra. Séver put ainsi se retirer dans une solitude jusqu'au moment où son grand rayonnement et sa piété décidèrent les habitants d'Avranches d'en faire leur évêque. Une localité rappelle sa mémoire : Saint Sever-14380.

SAINT SEVERE (+ 389)

Evêque de Ravenne, il défendit contre l'arianisme, la foi en la divinité du Verbe de Dieu fait homme, définie au concile de Nicée. Il accompagna le légat pontifical lors du concile de Sardique en 344.

SAINT SIGISBERT (+ 656)

ou Sigebert. Roi d'Austrasie (Nord Est de la France et région rhénane en Allemagne), il gouverna ses Etats avec sagesse et les dota de nombreux monastères pour y faire rayonner la foi. Il mourut à l'âge de vingt-cinq ans sans avoir connu beaucoup de succès durant son règne. Il fut inhumé dans l'église de Saint-Martin de Metz qu'il avait fondée. Il est également considéré comme le fondateur de l'abbaye de Malmédy en Belgique.

SAINT TORQUAT (4ème s.)

Sa vie nous est inconnue, il fut mentionné dans les livres liturgiques du diocèse de Viviers .

BIENHEUREUSE VIRIDIANE (+ 1247)

qui, après avoir multiplié les vivres au temps d'une famine, voulut échapper à l'enthousiasme populaire en vivant en recluse à Castel-Florentino en Toscane (Italie). Ses extases lui donnaient une grande joie intérieure. Saint François d'Assise vint la voir en 1221 pour s'en réjouir avec elle et la réconforter dans les tourments spirituels qu'elle connaissait.

Saints du 2 février

FETE DE LA PRESENTATION DU SEIGNEUR

BIENHEUREUX ANDRE CHARLES FERRAI (+ 1921)

Cardinal archevêque de Milan, il se préoccupa, dès les premières années de son sacerdoce,
des enfants et des jeunes abandonnés. Il fonda pour les ouvriers de nombreuses " Maison du
Peuple " multipliant à leur intention ses initiatives sociales : Maison des enfants, centre
de réducation pour les détenus libérés. Il fut aussi le promoteur de journaux et revues.
Le cardinal soutint également l'Université catholique de Milan qui venait de naître. Enfin,
à dos d'âne ou à pied, il visita quatre fois son grand diocèse, même dans les localités les
plus inaccessibles, là où depuis des temps immémoriaux, les quelques villageois n'avaient vu
un évêque se préoccuper de leur petite bourgade. Il fut béatifié en mai 1987.

SAINTE CATHERINE DE RICCI (+ 1590)

prieure dominicaine de Ricci en Italie qui collabora, par correspondance, avec le pape saint Pie V, avec l'archevêque de Milan, saint Charles Borromée et sainte Marie-Madeleine de Pazzi. Elle soutenait tous leurs efforts en ces temps du grand mouvement réformateur de l'Eglise.

SAINT COLOMBAN (+ 959)

A ne pas confondre avec le saint irlandais fondateur de tant de monastères . Saint Colomban fêté ce jour était un reclus irlandais qui s'en vint à Gand en Belgique, où il vécut en ermite près de l'église Saint-Bavon.

SAINT FLOSCULE (+ 500)

ou Flou. Evêque d'Orléans, il y fut célébré avec saint Aignan. On donna même son nom à une rue de la ville. C'est tout ce que l'on sait de lui.

SAINT GABRIEL (+ 1676)

originaire des Iles aux princes, il était crieur pour l'église du Patriarcat, en ce temps où les cloches étaient interdites. Bousculé par un turc dans la rue, il fut saisi par la foule qui le conduisit au juge et le juge au bourreau.Il fut condamné à mort pour sa fidélité à l'Eglise et au Christ.

SAINT GOAL (7ème s.)

ou Gudgual. Ermite breton qui se retira dans une petite île de la rivière d'Etel près de Lorient. Plus tard, il se retira à Camors où il fonda, avec ses disciples, un petit couvent où il vécut paisiblement jusqu'à sa mort. Plusieurs paroisses du Morbihan l'ont choisi comme saint titulaire de leur église et une des pointes de l'île de Tudy dans le Finistère porte son nom.

SAINTE HADELOGE (8ème s.)

Vierge au monastère de Kintzingen qu'elle avait fondée en Franconie. Elle était fille de
Charles Martel, le vainqueur des Arabes à Poitiers. Son père voulait la contraindre au mariage, elle préféra être l'unique épouse du Christ.

SAINT JEAN THEOPHANE VENARD (+ 1861)

Vénéré à Saint jODARD, Bourgogne, où il fit son séminaire ; il obtint à la Congrégation Saint jean d’y ouvrir là leur premier studium de formation pour le prêtres …Il gardait les vaches de son père, petit laboureur de Saint-Loup-sur-Thouet et lisait les "Annales de la Propagation de la Foi." Ce qui l'enthousiamait. Il entra donc aux Missions Etrangères de Paris et, jeune prêtre, il partit au Vietnam du Nord. Après huit années d'apostolat clandestin, il fut décapité, à trente et un ans, après avoir passé soixante jours plié en deux dans une cage de bois, au point que son sang ne circulait plus. Jamais il ne perdit ni son courage ni sa gaieté. Il répétait alors : "Il faut du courage dans la vie, vive la joie !"

SAINTE JEANNE DE LESTONNAC (+ 1640)

Nièce de l'écrivain français Montaigne qui parle d'elle en ces termes :"Très pieuse, d'humeur joyeuse, intelligente et belle, la nature en avait fait un chef d'oeuvre, alliant une si belle âme à un si beau corps et logeant une princesse en un magnifique palais." Madame de Lestonnac voulait la faire devenir calviniste, ce pourquoi elle l'envoya se refaire une santé dans une famille également calviniste. Montaigne s'en aperçut et son beau-frère qui, lui, était resté catholique, rappela sa fille et se fâcha tellement contre sa femme que celle-ci se le tint pour dit désormais. A dix-sept ans, Jeanne de Lestonnac épousa le baron de Montferrat dont elle eût sept enfants qu'elle éleva avec beaucoup de délicatesse et de fermeté. Après vingt-quatre ans de mariage, elle perdit son époux qu'elle adorait et voulut se faire religieuse chez les Feuillantines de Toulouse. Elle y tomba malade. Guérie, à peine rentrée dans le monde, elle reprit son projet de vie religieuse et fonda la Compagnie de Marie Notre-Dame pour l'éducation des filles, comme les Pères Jésuites qui étaient les éducateurs des garçons. Vers la fin de sa vie, elle fut en butte à deux religieuses jalouses qui la firent destituer. Elle rentra humblement dans le rang et souffrit dans la sérénité les trois dernières années de sa vie.

SAINT JOURDAIN DE TREBIZONDE (+ 1650)

Chaudronnier à Constantinople, un jour qu'il faisait fête avec des collègues turcs, il les entendit se moquer de saint Nicolas. A son tour, il tourna en dérision Mahomet. Ce pour quoi il fut poursuivi. Arrêté, il accueillit joyeusement la sentence de sa mort, mais demanda auparavant le temps de régler ses dettes. On le laissa faire, et il en profita pour distribuer ses biens aux églises et aux pauvres. Puis il revint se constituer prisonnier et eût la tête tranchée.

SAINT LAURENT DE CANTORBERY (+ 619)

premier successeur de saint Augustin sur le siège métropolitain de Cantorbery. Il faisait partie
de la première mission menée par saint Augustin. Il souffrit beaucoup durant la réaction
païenne du roi Eadbaud, après la mort du premier roi chrétien Ethelbert. Il subit
d'ailleurs plusieurs fois une cruelle flagellation.

BIENHEUREUSE MARIA-KATHARINA KASPER (+ 1898)

D'origine paysanne, pauvre et simple, elle vécut toute sa vie dans le travail et les privations, s'employant, avec un inlassable dévouement, à soulager les multiples formes de la misère physique et spirituelle. Pour cela, elle fonda la congrégation des Pauvres Servantes de Jésus-Christ, qui sont actuellement plus de trois mille, en Inde, en Amérique et en Europe

 

saints du 3 février

SAINT BLAISE DE SEBASTE (+ 316)

Il naquit, vécut et mourut, dit-on, en Arménie. Il était médecin quand il fut choisit comme évêque de Sébaste. Il fit d'une caverne du mont Argée sa résidence épiscopale et y guérissait aussi bien les hommes que les bêtes sauvages. Ce pourquoi il fut remarqué par le gouverneur de la Cappadoce qui avait besoin d'animaux sauvages qu'il devait livrer pour les jeux du cirque. Il fit arrêter saint Blaise et voulut le noyer dans un étang. Ce qui ne fut pas possible. Blaise marchait sur les eaux. Revenu sur la berge, il fut décapité.

SAINT ADRIEN et SAINT EUBULE (+ 310)

Deux très jeunes gens originaires de Batania en Palestine, qui furent arrêtés aux portes de
Césarée, alors qu'ils venaient soutenir les chrétiens persécutés. Ils furent tous deux
condamnés à être jetés aux fauves. Saint Eubule fut le dernier martyr de Césarée.

SAINT ANATOLE (3ème s.)

Un ermite qui vivait près de Salins dans le Jura. On dit de lui qu'il avait fuit l'Asie pour
se réfugier en France. D'autres en font un évêque irlandais qui, revenant d'un pèlerinage à
Rome, s'arrêta dans le pays qu'il trouva si beau qu'il y resta jusqu'à la mort pour en
louer Dieu.

SAINT ANSCHAIRE (+ 865)ou Anskar ou Oscar.

Il quitta la Picardie et son abbaye bénédictine de Corbie, qui en ce
temps était un centre très vivant de sciences et de sainteté. Il fonda tout d'abord une
abbaye en Saxe, à Corwey (Corbie) puis il évangélisa les "hommes du nord", les "Normands"
d'abord au Danemark, puis en Suède, avec les armées franques du roi Clotaire. Au nord ouest
de Stockholm, dans l'île de Björke, et dans la région du Russland, il fonda un monastère d'
où il évangélisa les Varègues, ces Normands de l'Est qui descendaient le Dniepr jusqu'à la
Mer Noire et qui furent les "Rus", les premiers chrétiens de Kiev, un siècle avant la
conversion du prince Vladimir. Il revint au nord de la Germanie et se vit confier l'évêché
de Brême où se termina son pèlerinage terrestre. A l'un de ses disciples qui admirait ses
miracles, il répondit un jour "Si j'avais le don des miracles, le premier que je ferais
serait de changer ma mauvaise nature en celle d'un honnête homme."Il est également vénéré
dans les Eglises d'Orient et le synaxaire orthodoxe dit de lui :"Il n'entreprenait rien
sans avoir consulté Dieu."

SAINT CELERIN (+ 280)

confesseur de la foi. Incarcéré à Rome, il endura la faim et la soif, totalement privé de
boisson et de nourriture pendant dix-neuf jours. Relâché ensuite, il retourna à Carthage où il fut ordonné diacre par saint Cyprien.

SAINTE CAELLAINN (6ème s.)ou Céline.

Sainte irlandaise, célébrée dans le martyrologe du Donegal et dont une église à Roscommon perpétue la mémoire.

BIENHEUREUSE CLAUDINE THEVENET (+ 1837)

Elle vécut toute sa vie à Lyon. Adolescente, elle connut les bouleversements de la Révolution française et vit ses deux frères dans un cortège des condamnés à mort. Dans une société déchirée, elle voulut faire revivre l'Evangile et pour cela fonda la congrégation des Filles de Jésus-Marie qui sont maintenant présentes sur tous les continents.

SAINTE IA (+ 450)

Irlandaise, elle passa en Cornouailles avec plusieurs saints missionnaires dont
saint Fingar. Livrée au martyre près de l'embouchure de la Hayle, elle a donné son nom à un
petit village, Sainte-Yves en Cornouailles.

SAINT LAURENT DE SPOLETE (+ 576)

Un saint évêque qui fut surnommé "l'illuminateur", parce qu'il rendait miraculeusement la vue aux aveugles. Sur la fin de sa vie, il abandonna ses fonctions épiscopales et fonda le monastère de Farfa où il vint lui-même partager la vie et la prière des moines.

SAINTE MARGUERITE D'ANGLETERRE (12ème s.)

Célébrée au diocèse du Puy en Auvergne. Lors d'un pèlerinage à Montserrat en Espagne, elle embrassa la vie monastique des cisterciennes de Sauve-Benoîte chez lesquelles elle s'était arrêtée et où elle mourut quelques années plus tard.

BIENHEUREUSE MARIE RIVIER (+ 1838)

Elle était originaire de Montpezat en Ardèche. Passionnée de faire connaître Jésus, alors
que la Révolution française avait propagé l'athéisme, elle fonde les Soeurs de la
Présentation pour donner aux jeunes une formation religieuse et humaine, cer elle souffrait
de la misère de l'ignorance religieuse qui l'entourait. Dans ce but, elle ouvre des écoles
de village, et anime des assemblées du dimanche là où les prêtres manquaient encore. Elle
a été béatifiée en mai 1982.

SAINT NICOLAS DE CHIOS (+ 1822) et ses frères martyrs, les saints Jean et Stamatios.

Durant l'insurrection des Grecs contre le joug ottoman, ils naviguaient pour leur commerce d'huile. Afin de réparer leur bateau détérioré par une tempête, ils s'adressèrent à un chrétien qui, par crainte des Turcs, les leur livra. Deux des marins furent tués, deux autres disparurent noyés. Seuls restèrent les deux frères Jean et Stamatios, qui n'avaient que 18 et 22 ans. Ils refusèrent d'apostasier et furent condamnés à la décapitation. Ils passèrent la nuit qui la précédait à chanter l'hymne "Acathiste" et d'autres hymnes en l'honneur de la Mère de Dieu. Nicolas, le capitaine du bateau, avait été décapité dès son arrestation.

SAINT NICOLAS DU JAPON (+ 1912)

Originaire de la province de Smolensk en Russie, il voulait devenir militaire. Mais une fois ses études finies, il se décida à évangéliser le Japon. Après quatre années à l'académie de Saint Petersbourg, il partit à Khakondate où il apprit seul le japonais. Après des années de patience, il put réunir une petite communauté orthodoxe et transféra son centre missionnaire à Tokyo qui était alors la nouvelle capitale de l'empire. Il ouvrit un séminaire pour la formation du clergé autochtone où l'on enseignait les langues chinoise, japonaise et russe. Durant la guerre russo-japonaise de 1905, il continua d'aimer ses ouailles d'un grand amour et c'est ainsi qu'il fut et qu'il est encore une source de grâce pour l'Eglise orthodoxe du Japon.

BIENHEUREUX ODERIC DE PORDENONE (+ 1331)

Originaire du Frioul italien, il se fit franciscain et vécut longtemps comme un ermite. Ses supérieurs en firent un missionnaire qui se rendit en Asie Mineure, en Chine et au Tibet. Après seize ans de cette missin apostolique, il rentra en Europe pour en parler au pape d'Avignon. Mais il mourut en chemin. Son culte a été confirmé en 1775.

SAINT OLIVIER (+ 1050)

Un moine bénédictin d'Ancône qui se sanctifia en suivant fidèlement la Règle de son Père saint Benoît.

SAINT PHILIPPE DE VIENNE (6ème s.)

On sait de lui qu'il fut évêque de Vienne en Gaule à partir de 540 jusqu'à sa mort. La voix populaire en a fait un saint.

SAINTE RADEGONDE (5ème s.) ou Aragone.

Non pas la Reine de France . Mais cette sainte fut de sang royal par son martyre à Chaumont
en Bassigny dans le département de la Haute-Marne, avec sainte Oliviera. Les Huns d'Attila voulurent attenter à leur honneur. Elles préférèrent la mort

 

SAINT YADIN (+ 257)

un martyr africain d'après une lettre de saint Cyrille de Carthage

 

Saints du 4 février : s’effacent devant le jour du Seigneur

Saints du 5 février

SAINTE ADELAÏDE (+ v.1015)

D’origine germanique,
Abbesse de Villich en Rhénanie, près de Bonn en même temps que du monastère de Sainte-Marie du Capitole, près de Cologne, monastères fondés grâce à la générosité de son père, préfet de cette région.

SAINTE AGATHE (+ 251)
D’origine sicilienne, son nom signifie "beauté". Le gouverneur de Palerme ou de Catane la convoitait et, malgré une entremetteuse, il ne la persuada pas de céder à sa passion. Les bourreaux rivalisèrent de sadisme pour la vaincre. Une seule chose est sûr : elle garda jusqu’à la mort la pureté qu’elle avait vouée au seul Christ. Elle y gagna sa place dans le canon romain de la prière eucharistique avec saint Lucie, sainte Agnès et sainte Cécile.

SAINT AGRICOLE (+ 420)
Il est mentionné dans la liste épiscopale de l’ancien diocèse de Tongres dans le Limbourg belge.

SAINT ANTOINE D’ATHENES (+ 1777)
Fils de chrétiens pauvres qui vivaient à Athènes, il fut engagé par un commerçant albanais musulman. Il fut ainsi vendu cinq fois à des maîtres différents qui essayèrent en vain de le convertir. Acheté enfin par un chaudronnier chrétien de Constantinople, il fut reconnu par un de ses anciens maîtres qui, mécontent d’avoir été obligé de s’en séparer, prétendit qu’il avait renié l’Islam. Ce pour quoi, Antoine fut arrêté. Condamné à la décapitation, son bourreau le frappa légèrement à trois reprises pour que la douleur le fasse céder. Voyant que c’était en vain, il l’égorgea.

SAINT AVIT (+ 525)
Cet évêque de Vienne en Gaule, issu d’une noble famille, succéda à son père qui était lui-même évêque de Vienne. Le roi Clovis, même avant son baptême, le consultait. Par son prestige, sa foi et son savoir-faire, il fut l’un des plus grands artisans de la disparition de l’arianisme en Gaule. Excellent diplomate, bon orateur, écrivain fécond, il a laissé plusieurs traités de théologie, des homélies et des poèmes fort bien versifiés.

SAINT BERTOU (+ 8ème s.)
ou Bertulphe ou Bernon. Né en Germanie de parents païens et poussé par le désir de devenir chrétiens, il s’en vint en Artois où il reçut le baptême, et là, fonda un monastère pour y chanter la gloire de Dieu.

SAINT INDRACT (+ v. 710)
Il dut bien exister puisque deux légendes parlent de lui. Dans l’une c’est un chef irlandais qui rentrant d’un pèlerinage à Rome fut massacré par des Saxons encore païens, près de Glastonbury à ses reliques furent enchâssées, avec celle de sa sœur Drusa, massacrée elle-aussi. Une autre légende le fait contemporain de saint Patrick au 5ème-6ème siècle.



BIENHEUREUX JEAN MOROSINI (+ 1012)
Bénédictin de l’abbaye de Saint Michel de Cuxa, dans les Pyrénées catalanes, il était d’origine vénitien. Il s’en retourna à Venise vers 982 comme abbé de l’abbaye de Saint-Grégoire-Majeur. Il est appelé bienheureux dans beaucoup de manuscrits qui nous détaillent sa vie.

SAINT LOUIS IBARCHI (+ 1597)
Ce jeune japonais de douze ans était enfant de choeur chez les missionnaires franciscains quand il fut arrêté et crucifié à Nagasaki avec vingt autres martyrs canonisés en 1867.

SAINT MODESTE (+ 722)
Moine à Salzbourg en Autriche, il fut nommé évêque régionnaire de la Carinthie et contribua ainsi à l’évangélisation de cette province autricihienne.

SAINT PHILIPPE DE JESUS (+ 1597)
Il naquit à Mexico de parents espagnols et se fit franciscain à Puebla. Il n’avait pas, disait-il, cette vocation. Il quitta l’Ordre en 1589 et partit faire commerce aux Philippines. Mûri par l’existence, il revint à sa première vocation et rejoignit les frères mineurs à Manille. Envoyé au Mexique, il fit naufrage pendant la traversée et échoua au Japon. Là il fut arrêté et crucifié à Nagasaki en 1862. "Notre vie n’est pas entre nos mains, mais en celles de Dieu".

SAINT POLYEUCTE DE CONSTANTINOPLE (+ 970)
Il fut réduit, dès sa jeunesse, à l’état d’eunuque par ses parents, dans l’espoir de le faire entrer dans la cour impériale. Mais lui préféra devenir moine et son zèle pour la foi le fit élire patriarche, avec l’accord de l’empereur. C'est ainsi qu'il rencontra la princesse de Russie, sainte Olga, venue se faire baptiser par lui.

SAINT VOUE (+ 700)ou Wodoel

Reclus, originaire d’Irlande, il est l’un des héros les plus connus des traditions de la région de Soissons. Le récit légendaire de sa vie alla s’embellissant au cours des siècles. La seule chose assurée c’est qu’un saint reclus donna son nom autrefois à une rue de la ville

 

saints du 6 février

SAINTE DOROTHEE (3èMe s.)

Originaire de Césarée de Cappadoce, le gouverneur lui appliqua les édits de Dioclétien et pour la faire renoncer à sa foi, la livra à deux soeurs, Christine et Calliste qui avaient apostasié. Elle les fit revenir au Christ. Le gouverneur, furieux, les fit attacher dos à dos et brûler vives. Quant à sainte Dorothée, elle eût la tête tranchée en même temps qu’un avocat païen, qui, voyant leur courage, se mit à confesser lui aussi le Christ.


SAINT ALDRIC (+ 1200) ou Elric.

Issu du sang royal des Carolingiens, il vint frapper à la porte des religieuses du couvent de Fussenich dans la région de Cologne. Il s’offrit en service pour les moniales qui lui confièrent la garde de leur troupeau. Si grande fut sa sainteté, qu’il fut enterré dans le choeur de l’église. Il avait à peine vingt ans.

SAINT AMAND (+ 679)
Un des grands missionnaires de l’époque mérovingienne. Né en Aquitaine, il s’en vint d’abord mener quelques années de vie solitaire en Flandre puis partit sur les routes évangéliser la Flandre et le Brabant. Cet évêque "régionnaire", c’est-à-dire itinérant exerça son zèle surtout dans le nord de la France et en Belgique. Il lui advint même d’être battu jusqqu’au sang et jeté dans la rivière par ceux qu’il voulait convertir. Il attendit 90 ans pour se reposer dans l’une des abbayes qu’il avait fondées et dont la localité prendra son nom : Saint-Amand-les-Eaux-59230.

BIENHEUREUX ANDRE D’ELNON (+ 690)
Disciple de saint Amand auquel il succéda comme abbé, il est considéré comme un saint et ses reliques furent " élevées sur les autels ", ce qui à l’époque équivalait à une canonisation.

BIENHEUREUX ANGE DE FURCI (+1327)
Originaire des Abruzzes, à Chieti, il entra dans l’Ordre des Ermites de Saint Augustin, fit ses études à Paris où il enseigna comme lecteur en théologie. Puis il vint à Naples où il passa le reste de sa vie à enseigner la théologie. Provincial de son Ordre, il refusa plusieurs fois de devenir évêque. Son culte fut confirmé en 1888.

SAINT ANTOINE DEYNAN (+ 1597)
Enfant de choeur avec Louis Ibachi que nous avons fêté hier, ce jeune japonais avait treize ans quand il fut lui aussi crucifié à Nagasaki, pour avoir courageusement affirmé sa foi et son amour du Christ.

SAINT BARSANUPHE (6ème s.)
et saint Jean, son disciple. Ermite à Gaza, il a laissé de nombreux écrits de "direction" spirituelle. Séridos, l’abbé d’un monastère voisin, venait lui apporter, une fois par semaine, les Saints Mystères, trois pains et un peu d’eau. C’est à cette occasion qu’il dictait ses enseignements spirituels. Il transmettait ainsi à ses disciples la loi de liberté que l’on acquiert en se dégageant de tout souci du monde. Au bout de quelques années, il laissa sa cellule à l’un de ses disciples, Jean. Et lui-même partit plus solitaire encore pour ne plus rencontrer personne, pas même pour lui apporter quelque nourriture.

SAINT BARTHELEMY LAUREL (+ 1627)
Mexicain, il fut frère laïc (frère convers) chez les franciscains qui l’assignèrent en mission à Manille aux Philippines. Il y étudia la médecine et fut alors envoyé au Japon, où quelques années plus tard, il fut arrêté et condamné à être brûlé vif à Nagasaki.

SAINT BONAVENTURE DE MEACO (+ 1597)
Il était d’origine japonaise et devint tertiaire franciscain, aidant les religieux comme catéchiste. Il fut lui aussi crucifé à Nagasaki.

SAINT BRYNOLPHE DE SKARA (+ 1317)
ou Brynolf, évêque de Skara, après avoir été chanoine de Linköping en Suède. Il fut étudiant puis enseignant à Paris durant dix-huit ans, au collège parisien des scandinaves. Son zèle apostolique fut très grand et sa doctrine très appréciée par ses diocésains.

SAINT CONSTANTIEN (+ 570)
Fêté au diocèse de Laval, il était originaire de l’Auvergne, se forma à la vie religieuse près d’Orléans, au célèbre monastère de Micy-Saint Mesmin, et s’en vint solitaire dans la forêt de Javron en Mayenne. Le roi Clotaire lui donna des terres pour y édifier un monastère.


SAINTE FAUSTA (3ème s.)
Issue d’une famille chrétienne de Cyzique en Asie Mineure, elle fut orpheline à treize ans. A peu de temps de là, le sénateur Evilassios voulut la convaincre de sacrifier aux idoles. Ce qu’elle refusa. Apparemment frêle, elle confessa le Christ alors qu’on lui avait rasé la tête en signe de deshonneur. Mise à nue pour l’humilier encore davantage, elle fut soumise à une cruelle flagellation. Evilassios, touché de compassion, la fit relâcher et crût au Christ. Dénoncé à son tour, il fut arrêté, torturé tandis qu’on enfonçait des clous dans les chevilles de Fausta. Puis, ils furent étendus sur un gril incandescent. Le préfet Maxime s’ouvrit à son tour à la grâce de Dieu, et, quittant ses vêtements lui aussi, alla s’étendre, à leurs côtés en disant :"C’est avec vous que je veux être, saints de Dieu."

SAINT INA (8ème s.)
Qui fut roi des Saxons occidentaux, enrichit le monastère de Glastonbury, abdiqua et se retira pieusement à Rome. Mais sa mémoire resta fidèlement en Angleterre.

SAINT JACQUES (+ 460)
Contemporain de Théodoret de Cyr, l’auteur de l’histoire des moines de Syrie, il en était aussi l’ami et c’est ainsi que nous connaissons ses exploits ascétiques. En particulier de n’avoir ni toit ni abri et, ainsi, de vivre et dormir, nuit et jour, en plein air, malgré la neige en hiver et l’ardeur du soleil en été, décharné par le jeûne, portant autour du cou, des reins et des bras, de lourdes chaînes, mais priant sans cesse. Avec le temps, Théodoret obtint tout de même qu’il accepta quelques soins élémentaires.

SAINT JULIEN (4ème s.)
Médecin à Emèse en Phénicie, il était resté fidèle au Christ bien qu’autour de lui de nombreuses apostasies marquèrent cette persécution de l’empereur Maximien Galère. Ayant appris que l’évêque de la cité et quelques autres fidèles étaient condamnés aux bêtes, il alla les rencontrer en prison pour soutenir leur foi. Arrêté, il fut lui-même livré à la torture, puis enfermé onze mois en prison. Enfin, on lui enfonça douze clous dans les mains, les pieds et le visage. C’est ainsi qu’il fut chassé de la prison. Il se traîna hors de la ville et là, il remit son âme à Dieu.

SAINT PAUL MIKI (+ 1597)
JAPON ; …
. En février 1597, vingt-six chrétiens sont arrêtés : des jésuites, des franciscains, des laïcs tertiaires de saint François, des enfants de choeur... Parmi eux, Paul Miki, premier jésuite japonais et prédicateur passionné. On les promène de ville en ville, pour l’exemple, pour dissuader ceux qui seraient tentés d’embrasser la religion interdite. Torturés, les martyrs continuent à prêcher et à chanter pendant leurs supplices avant de finir crucifiés sur une colline proche de Nagasaki, face à l’Occident, comme pour narguer cet horizon d’où venait le christianisme.

SAINT PHOTIOS (+ 891)
L’Eglise orthodoxe fait mémoire du saint patriarche de Constantinople. Il était apparenté à l’impératrice Theodora et avait reçu une éducation des plus raffinées et des plus intellectuelles. Professeur renommé de philosophie aristotélicienne, il fut aussi un bon diplomate auprès du calife de Bagdad. Ordonné patriarche en 858, il connut de graves dissenssions entre le Saint Siège romain et le patriarcat de Constantinople, acceptant la primauté d’honneur du Siège Apostolique de Rome et son pouvoir d’arbitrage en matière dogmatique, mais refusant la prétention du pape Nicolas I, assez autoritaire d’ailleurs, d’imposer les usages de l’Eglise romaine :"L’abolition des petites choses transmises par la tradition, conduit, disait-il, au mépris complet des dogmes." Esprit missionnaire, il fit appel à saint Cyrille et à saint Méthode pour évangéliser les Slaves et les Khazars de la Russie. Il rétablira l’unité avec le Pape Jean VIII.

SAINT VAAST (+ 540)
ou Gaston, évêque d’Arras. Catéchiste du roi Clovis, il reprit l’évangélisation de l’Artois qui était retourné au paganisme. De nombreuses localités en Normandie et dans l’Artois se sont placées sous son patronage : Saint Vaast en Cambrésis par exemple

saints du 8 février

BIENHEUREUSE JACQUELINE (+ 1239) François d’Assise l’appelait "frère Jacqueline" Elle avait épousé le seigneur de Marino, Gratien Frangipani. Restée veuve prématurément, avec deux enfants, elle consacrera sa fortune à aider les fondations de saint François. De multiples détails la rendent agréable. Elle recevait le Poverello dans son palais romain sur le mont Palatin et pour lui, confectionnait une certaine crême aux amandes qu’il trouvait délicieuse et que l’on appela la "Frangipane" en lui donnant le nom familial de frère Jacqueline. A la veille de sa mort, saint François lui fit écrire :" Je dois te mander que la fin de ma vie est proche. Mets-toi donc aussitôt en route si tu veux me revoir encore. Apporte je te prie de cette bonne chose que tu me donnais quand j’étais malade à Rome." Elle vint à Assise munie de tout ce qu’il fallait pour ensevelir son ami : un voile pour couvrir son visage, le coussin où sa tête reposerait, le drap de cilice qui envelopperait son corps et la cire nécessaire aux funérailles. Elle restera à Assise après les funérailles de saint François, pour être près de ceux qui avaient connu "le petit pauvre", donnant toute sa vie à la prière et aux oeuvres de charité
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SAINT CUTHMAN (+ 889)
Originaire d’une famille chrétienne anglo-saxonne, dans le Sussex, il pourvut à la subsistance familiale après la mort de son père, parfois même en mendiant, ce qu’il faisait avec beaucoup d’humilité et de douceur. Puis il bâtit une petite cabane pour lui et sa mère fort âgée afin de suivre ce commandement : "Tu honoreras ton père et ta mère longuement." Il mourut pauvre berger. Les habitants du lieu le vénéraient comme un saint.

SAINT ETIENNE DE MURET (+ 1124)
Fils du vicomte de Thiers en Auvergne, il est confié à 12 ans au doyen du chapître de Paris et lorsque celui-ci est nommé évêque de Bénévent en Italie, Etienne le suit. Après sa mort,en 1078, il rentre à Thiers, renonce à tous ses biens et gagne la forêt de Muret où il mène une vie de grande austérité dans la solitude des hommes et la présence de Dieu. Au bout de quelques temps, des disciples le rejoignent et cette petite communauté d’ermites bénédictins quitta, après sa mort, s’établit à Grandmont dans le Limousin dont le nom devient celui de cette congrégation rattachée à l’ordre bénédictin. C’est le roi d’Angleterre Henri II qui obtint sa canonisation en 1189.

SAINT JEAN DE MATHA (+ 1213)
Né en Provence, il fit ses études à Paris où il reçut l’ordination sacerdotale. Il rencontra saint Félix de Valois et ensemble décidèrent la fondation de l’Ordre des Trinitaires pour le rachat des captifs chrétiens avec l’appui de l’évêque de Paris, Eudes de Sully. Il parcourut la France, l’Italie et l’Espagne pour développer son Ordre. Il s’en fut en Tunisie pour libérer à prix d’or les captifs que les pirates barbaresques amenaient comme esclaves sur les marchés du Maghreb. Il fonda plusieurs maisons dans le Languedoc, la Provence et le Dauphiné, régions qui jadis avaient eu à souffrir des hordes sarrasines. Il meurt à Rome, libre de tout, mais épuisé de fatigues, ayant consacré toute sa vie à l’oraison et aux prisonniers.

SAINT JEROME EMILIEN (+ 1537)
Il fut fait prisonnier par les armées de l’empereur germanique et comme il eût le temps de réflêchir et de méditer sur sa vie, il se convertit. Délivré miraculeusement par l’intercession de la Vierge Marie, il décida de consacrer sa vie aux miséreux, aux malades, aux enfants abandonnés et aux prostituées repenties dont il pensait qu’elles pouvaient renouer avec une vie nouvelle. Il fonda une congrégation à Somasca en Lombardie, et pour cette raison on les appela les "Somasques". Il vécut intensément sa vocation et mourut de la peste en soignant les pestiférés.


SAINTE QUINTE (+ 249)
La veille du martyre de saint Appoline que nous fêtons demain, elle refusa d’adorer les idoles et fut Fils du roi de Serbie, Etienne le Premier Couronné, il se retira sur la Sainte Montagne de l’Athos, mais fut appelé à devenir archevêque de Serbie à la mort de saint Arsène. Il s’endormit en paix après avoir dirigé l’Eglise avec amour de Dieu et dévotion. Ses reliques reposent au mnastère de Pecs.

SAINT THEODORE LE STRATILATE (4ème s.)
Originaire de la région d’Amasée, il fut nommé général dans l’armée de l’empereur Licinius et gouverneur de la ville d’Héraclée. Un jour qu’il accueillait l’empereur, celui-ci, admirant le bon ordre de la cité, lui proposa une fête avec l’offrande d’un sacrifice aux dieux païens. Il refusa, fut arrêté et torturé sur le chevalet par des coups de nerf de boeuf et des débris de céramique qui lui arrachaient la peau. Des enfants s’amusèrent à lui crever les yeux. Puis n’étant revêtu que du signe de la croix qu’il traça sur lui, il inclina la tête et reçut d’un coup de glaive la couronne de la gloire.

saints du 9 février

SAINT ALTON (8ème s.)
Moine irlandais qui évangélisa la Bavière. Ermite près d’Augsbourg, il fonda, grâce à Pépin le Bref, le monastère qui prit son nom, Altonmünster.


SAINTE APOLLINE (+ 249)
Vierge et martyre à Alexandrie en Egypte lors d’un moment où l’empereur Dèce, sans organiser une véritable persdécution, laissait les païens donner la chasse aux chrétiens et les tuer comme ils voulaient, sans qu’ils soient punis pour ces meurtres. Saint Denis d’Alexandrie, dans une lettre à son ami Fabien, évêque d’Antioche, raconte comment elle fut prise par les païens au cours d’une émeute. Elle n’était plus jeune, et c’est pourquoi ils s’amusèrent à l’édenter. Ils lui brisèrent une à une toutes les dents puis la menacèrent de la jeter vivante dans le bûcher qu’ils venaient d’allumer si elle ne reniait pas sa foi. Brûlée par le feu de l’amour du Christ, elle s’excusa auprès d’eux de ne pouvoir le renier, puis elle s’élança d’elle-même dans les flammes.

BIENHEUREUX BERNARD (+ 1486)
Né à Catane en Sicile, Bernard de Scammaca se livra d’abord à une vie de plaisirs et de débauches. Mais Dieu ne refuse jamais la conversion d’un pêcheur que sa grâce poursuit. Bernard revint de ses égarements et entra dans l’Ordre des dominicains, se livrant à des oeuvres d’une pénitence effrayante. C’était l’époque des "flagellants" en Allemagne et de Savonarole à Florence. En 1825, le pape Léon XII approuva le culte qui lui était rendu chez les Frères Prêcheurs.

SAINT BRAQUE (+ 576)
Honoré à Ménat en Auvergne. C’est au cours d’une chasse, dont il était grand amateur, qu’il rencontra saint Emilien, un pieux ermite, qui le conduisit à la poursuite de Dieu. Il devint à son tour solitaire pour s’en aller un jour rejoindre la multitude des saints du ciel.

SAINT CHAMASSY (6ème s.)
ou Eumache. Natif de Périgueux dans une pauvre famille, il fut mis au service d’une dame qu’entourait beaucoup de domestiques. Chargé de conduire les bêtes aux pâturages, il s’occupait surtout de Dieu, ce qui lui valut des reproches de sa maîtresse. Il put enfin suivre sa vocation d’ermite et la localité où il mourut porte toujours son nom : Saint-Chamassy(-24)

BIENHEUREUX MIGUEL CORDERO (+ 1910)
qui naquit en Equateur, à Cuenca, en 1854. Lorsque les Frères des Ecoles chrétiennes s’établirent en Amérique du Sud, ils commencèrent par l’Equateur. Après avoir été leur élève, Miguel sollicita d’être admis dans l’Institut. Il fut le premier sud-américain à y entrer. Il enseigna à Quito pendant quarante ans, composant des manuels scolaires qui sont devenus et sont encore des classiques dans tous les pays de langue espagnole. Chassé de sa patrie par des gouvernants anticléricaux, il séjourna à Paris puis en Belgique et enfin en Espagne. Lorsqu’éclata la révolution espagnole de 1930, ses reliques furent renvoyées en Equateur et reçues en triomphe. Un imposant monument les accueillit auprès de Quito.

SAINT NICEPHORE (+ 260)
A Antioche de Syrie. Il demanda à mourir à la place d’un prêtre apostat, posa joyeusement sa tête sur le billot que l’apostat venait de quitter par peur de la mort. Il reçut ainsi la couronne du martyre que le prêtre venait de laisser échapper.

SAINT PIERRE DE DAMAS (8ème s.)
contemporain de saint Jean Damascène, il combattit les héréries des manichéens et blâmait ouvertement l’Islam. Arrêté sur l’ordre du calife Walid, il eût la langue coupée et fut exilé en Arabie où, sans pouvoir parler, il continue d’annoncer la vraie foi par sa vie et ses écrits, et de célébrer les saints Mystères avant de trouver dans le ciel la juste récompense de ses travaux.

SAINT SABIN (5ème s.)
Evêque de l’Italie. Nous savons peu de choses de lui, mais le pape saint Grégoire le Grand nous dit qu’il rendit un jour visite à saint Benoît qui aimait saint Sabin à cause de sa sainte vie

 

saints du 11 février

NOTRE-DAME DE LOURDES

SAINT ADOLPHE (+ 1222)
Il décida de mener une honnête vie religieuse, ni trop, ni pas assez. Pour cela, il s’en fut faire une retraite spirituelle chez les cisterciens de Clèves. En conclusion, sa décision fut nette :il demandait de rentrer chez eux y vivre la pauvreté. Admis, il y passa quelques années, puis fut élu évêque d’Osnabrück où il se montra si parfait que, dès le lendemain de sa mort, on le plaça sur les autels. Les pauvres avaient sa préférence. Il passait de longues heures dans leurs cabanes, tandis que les chanoines qui l’accompagnaient restaient dehors à se morfondre, à se plaindre et à l’admirer.


SAINT DIDIER (+ 608)
Evêque de Vienne, originaire d’Autun en Bourgogne, il fut exilé par la reine Brunehaut puis assassiné par lapidation, déjà à moitié étranglé durant le chemin de son supplice. Plusieurs localités portent son nom, en particulier le lieu de son martyre : Saint Didier-sur-Chalaronne-01140.

SAINT GAUDIN (+ 700)
Evêque de Soissons, très vif et très véhément à réprimander les vices, il fut prit à partie par des usuriers à qui il reprochait leur avarice. Ils le noyèrent dans un puits de la ville.

SAINT GEORGES DE SERBIE (+ 1515)
Originaire de Kratov en Serbie, il quitta très jeune son pays pour ne pas être enlevé, comme tant d’autres adolescents, pour servir à la cour du roi Bazajet et renier sa foi. Il exerça la profession d’orfèvre à Sofia où il s’était réfugié, mais, remarqué par les Turcs en raison de ses qualités, il refusa de céder à leurs tentatives de lui donner une meilleure situation s’il acceptait de renier sa foi. Il avait alors dix-huit ans. Arrêté, il fut livré à la foule qui le lyncha, lui crachant au visage et le frappant durant le chemin qui le conduisait au bûcher. Comme ses liens avaient déjà brûlés, un turc lui asséna un coup de bâton à la tête et c’est ainsi qu’il s’envola vers Dieu.

SAINT GREGOIRE II (+ 731)
Pape. Comme diacre, il avait participé aux discussions du concile de Constantinople en 692 qui marqua déjà les dissensions entre l’Eglise de Rome et Byzance. L’empereur de Byzance voulut imposer ses taxes sur les territoires soumis à la juridiction du Pape et l’exarque de Ravenne se heurta à un conflit avec les détachements de l’armée locale qui soutenait le Pape. Le conflit s’étendit au domaine théologique quand l’empereur, prenant position dans le domaine dogmatique, attaqua le culte des saintes Images et déposa le patriarche de Constantinople. De militaire, le conflit devint en même temps doctrinal. L'exarque de Ravenne soutenant alors le Pape réussit à empêcher les Lombards encore païens de prendre part aux campagnes militaires. Malgré tant de soucis, saint Grégoire n’oubliait pas l’évangélisation des peuples germaniques et il accepta et mandata la mission de saint Boniface. On retient cela et son combat pour le culte des icônes.

SAINT ODON (+ 880)
Evêque de Beauvais, il jouissait d’une grande estime dans l’épiscopat. Charles le Chauve lui confia la charge d’élever ses enfants et de traiter diverses affaires du royaume. Il fut un excellent médiateur entre Hincmar de Reims et le pape Nicolas Ier en raison de son grand attachement à l’Eglise de Rome. Une localité conserve sa mémoire : Hondainville-60250.


SAINT PIERRE DE GUARDA (+ 1505)
Originaire de Guarda, dans le centre du Portugal, il passa trente années de sa vie, comme franciscain, au couvent de Saint Bernard de Madère, dans les plus humbles fonctions de cuisinier. Ce fut son oratoire. Il s’y mettait à genoux et l’on disait que des anges venaient le remplacer et surveiller son ouvrage pour que sa contemplation n’en soit pas dérangée.

SAINT SATURNIN (+ 304)
et ses compagnons, martyrs à Carthage, arrêtés pendant qu’ils célébraient les Saints Mystères. Les uns furent mis à mort après de cruelles tortures. L’un des enfants de saint Saturnin, ayant affirmé :"C’est de ma propre volonté que j’ai assisté à nos réunions avec mon père et mon frère." fut jeté en prison. C’est là, en prison, que beaucoup moururent sous les coups, la faim, le froid, la pesanteur des chaînes, l’infection des lieux. "Un martyr plus obscur mais pas moins méritoire que le martyre sanglant sur la place publique."

SAINT SEVERIN (+ 507)
Abbé de Saint Maurice dans le Valais suisse, il fut le modèle d’une patiente humilité. Déjà gravement atteint par la maladie, il n’en part pas moins vers la France, appelé par le roi Clovis qui attendait un miracle de guérison de sa part. On le rencontre alors à Paris, auprès de la reine sainte Clotilde, enfin dans le Gâtinais où il recevra de Dieu la récompense de ses bonnes actions

SAINTE THEODORA (+ 867)
L’Eglise orthodoxe fait mémoire de cette impératrice qui convoqua le concile de 843, rétablit le culte des saintes icônes et fixa, au 1er dimanche de Carême, la fête du Triomphe de l’Orthodoxie sur les iconoclastes, ceci au temps où elle fut régente de l’empire. Elle fut une bonne épouse et une bonne souveraine, tempérant par sa douceur et sa patience, la cruauté de Théophile, son impérial époux, qui avait renouvelé avec une violence jamais atteinte la persécution contre les confesseurs de la vraie foi orthodoxe dans le culte des saintes icônes. Régente à la mort de Théophile, elle éleva son fils Michel, qui n’avait alors que 4 ans, puis écartée du pouvoir par ce même fils, Michel II, sainte Théodora passa les dernières années de sa vie dans le monastère de Gastria, où elle avait été contrainte de prendre le voile.

 

saints du 12 février


SAINT ANTOINE (+ 901)
Patriarche de Constantinople, il mit tout en oeuvre pour rétablir l’unité de l’Eglise compromise en 867 par la querelle entre le patriarche saint Photios et le Pape saint Nicolas Ier.

SAINT ANTOINE DE SAXE (+ 1369)
et ses compagnons martyrs, Grégoire de Tragurio, Nicolas de Hongrie, Thomas de Foligno et Ladislas de Hongrie. Frère franciscains, ils furent tués par le roi Bazarath pour leur foi catholique, dans la ville de Widden en Yougoslavie, dénoncés par un moine orthodoxe.

SAINT BENOIT D’ANIANE (+ 821)
Echanson de Charlemagne, ce Wisigoth né en Languedoc deviendra moine à Sainte-Seine l’Abbaye en Bourgogne avant de retourner dans son pays natal pour y fonder une abbaye sur les bords de l’Aniane. Au moment du concile d’Aix la Chapelle en 817, il préside une réunion de tous les Pères abbés bénédictins de l’empire carolingien pour la concordance des Règles bénédictines.

SAINT CHRISTOS LE JARDINIER (+ 1748)
Originaire d’Albanie, il s’en vint à Constantinople comme jardinier maraîcher. Un jour de marché, il fut pris à partie par un Turc qui le dénonça, le fit condamner et décapiter.

SAINT ETHELWOLD (+ 740)
Il était compagnon de saint Cuthbert, l’un des plus grands saints de l’Angleterre. Il fut prieur puis abbé du monastère du Vieux Melrose en Ecosse et fut élu évêque de Lindisfarne.

SAINTE EULALIE (+ 304)
Une fillette de douze ans, la plus populaire des martyres espagnoles, qui avait peine des souffrances qu’elle voyait infligées aux chrétiens. Elle n’hésita pas à le dire en face du gouverneur qui la fit arrêter et, sur le champ, mise sur un bûcher et brûlée vive. La nouvelle de ce crime se répandit très vite en Occident. La légende embellit son histoire tellement elle était touchante. Au 5ème siècle, on la retrouve dans presque tous les sermonnaires et le plus ancien poème en langue d’oïl, la "cantilène de sainte Eulalie", disait d’elle "Bel avret corps, bellezour anima, voldrent la veintre li Deo inimi." Elle avait un beau corps, mais une âme plus belle encore. Voulurent la vaincre les ennemis de Dieu, mais point n’y parvinrent.


SAINT MELETIOS (+ 381)
"Luminaire de l’Orthodoxie et modèle de vie évangélique", disent de lui les synaxaires. Originaire de la Petite Arménie de Cilicie, il avait une vaste culture et une grande vertu. D’abord évêque de Sébaste, puis élu patriarche d’Antioche, la plus grande métropole de l’Orient à cette époque, il fut plusieurs fois exilé par les empereurs ariens. Retiré dans ses propriétés de Cappadoce, il eût de nombreuses occasions de rencontrer saint Basile. L’avénement de l’empereur Théodose le Grand lui permit de retrouver son trône patriarcal. Il joua un rôle prépondérant au concile oecuménique de Constantinople en 381 pendant lequel il mourut. Saint Grégoire de Nysse prononça son éloge funèbre.

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BIENHEUREUX THOMAS HEMERFORD (+ 1584)
Né en Angleterre il se convertit au catholicisme et fit ses études sacerdotales au collège anglais de Rome. Revenu dans son pays, il fut pendu à Tyburn-Londres pour sa fidélité à l’Eglise romaine, avec quatre compagnons. Il fut béatifié en 1929.


saints du 13 février




BIENHEUREUSE CHRISTINE DE SPOLETE (+ 1458)
D’origine, elle commença par une jeunesse frivole, c’est le moins qu’on puisse dire. Et puis, elle découvrit les exigences du Christ, se convertit et voulut expier avec de grandes mortifications. Elle mourut à Spolète. Elle avait vingt-trois ans.


BIENHEUREUSE EUSTOCHIUM DE PADOUE (+ 1468)
Elle était fille d’une religieuse de Padoue qui avait eu un moment d’égarement dans sa vie monastique. Eustochium reçût le nom de Lucrèce Bellini et devint à son tour religieuse à 17 ans. Fille du péché, elle se sentait possédée du démon et souffrit les mauvais traitements infligés à cette époque aux possédés : emprisonnée, nourrie de pain et d’eau seulement, humiliations et brutalitéss. Elle vécut tout cela avec patience et humilité. Elle put faire malgré tout sa profession religieuse et lorsqu’elle mourut à vingt-quatre ans, on découvrit sur sa poitrine le nom de Jésus qui s’y était gravé. Elle est toujours vénérée à Padoue.

SAINT FULCRAN (+ 1006)
L’un des saints les plus étonnants de France, à Lodève, ascète rigoureux. A la mort de l’évêque, le clergé et les fidèles souhaitent que Fulcran lui succède. Il se cache mais il est découvert. Sacré évêque, il commence à parcourir aussitôt son diocèse, visitant les malades, soutenant les hôpitaux, aidant les pauvres, reprochant aux puissants et aux riches leurs scandales. Il enseigne, il catéchise, il fonde des monastères pour que la prière soit permanente. Il construit des églises. Ayant donné toute sa vie à l’Eglise, dans la plus grande disponibilité et la plus grande humilité, il meurt en paix. Miracles durant sa vie, et surtout après sa mort  ne surpassent pas les actes étonnants de sa charité pastorale

SAINT FUSQUE et SAINTE MAURA (+ 250)
A Ravenne, dénoncée avec sa nourrice, sainte Maura, comme chrétiennes par leur propre famille, elles comparurent devant le tribunal du gouverneur et furent condamnées à mort.

SAINT GILBERT (+ 1009)
Originaire du Vermandois, il fut d’abord chanoine à Saint Quentin, puis évêque de Meaux. Nous connaissons peu de chose de ses actes épiscopaux, mais nous le voyons souscrire à une charte en faveur de l’abbaye de Saint Denis. Il signe des donations à plusieurs autres abbayes en Ile de France et dans le pays chartrain.

SAINT LEZIN (7ème s.)
Grand écuyer à la cour du roi Clotaire Ier, il renonça au monde à la veille de son mariage. Bientôt élu au siège épiscopal d’Angers, il s’appliqua à servir le Christ et son peuple comme il le faisait auparavant pour le roi et son gouvernement. Une localité perpétue sa mémoire : Saint Lézin-(49).

SAINT MARTINIEN (+ 830)
Originaire de Césarée de Palestine, il renonça au monde à dix-huit ans et alla pratiquer la vie ascétique au milieu des ermites de cette région. On raconte que près de succomber à la tentation devant une femme de mauvaise vie, il se reprît en allumant un brasier dans lequel il se plaça en disant :" Comment supporteras-tu le feu éternel où tu seras plongé si tu approches cette créature ?" Elle se convertit et se retira. Martinien mit sept mois pour être guéri de ses blessures et décida de vivre à l’étranger. Il se rendit à Athènes d’où il parvint au paradis.

SAINT PIERRE DE VERCEIL (+ 1010)
En pèlerinage vers les lieux saints. Il fut un temps prisonnier à Babylone, mais revint dans son évêché où son ministère épiscopal le conduisit à la sainteté, plus sûrement que tous les pèlerinages.

SAINT POLYEUCTE (+ 259)
Légionnaire romain, décapité en Arménie pour sa foi chrétienne alors qu’il n’était encore que catéchumène. Il reçut ainsi le "baptême de sang". Corneille reprit les "Actes" de son martyre pour en faire une tragédie qui est conforme à la vérité historique.

SAINTE PRISCILLE (1er s.) et son époux saint Aquila
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Ils s’étaient tous deux installés à Rome où ils exerçaient le métier de fabricant de tentes. Juifs expulsés par l’édit de Claude, ils s’établissent à Corinthe et c’est là qu’ils rencontrent saint Paul qui travaillait avec eux. Il les salue d’ailleurs dans plusieurs de ses lettres (Romains 16.3 - 2 Timothée 4.19) Ils s’installèrent à Ephèse et c’est probablement là qu’ils accomplirent leur martyre.

SAINT VOLUSIEN (+ 499)
Evêque de Tours, il était originaire de l’Auvergne. Nous ignorons les circonstances qui le firent venir sur les bords de la Loire, mais sa présence avait été remarquée par les tourangeaux qui le choisirent pour évêque en 491. Comprenant que la conversion récente de Clovis à l’Eglise catholique était redoutable pour son autorité dans son royaume, Alaric, roi des Goths, très attaché à l’arianisme et dont l’autorité s’étendait sur la Touraine, fit exiler saint Volusien à Toulouse. Chassés par les troupes victorieuses de Clovis, les Goths se replièrent sur l’Espagne, emmenant avec eux saint Volusien. Aux environs de Pamiers, dans l’Ariège, ils s’en débarrassèrent en lui tranchant la tête.