Etats Généraux de bioéthique : l’inacceptable négationnisme.
[article du Père Patrick de V.
de Vigilance-clonage
international]
Au diable sa pierre ? A nous le galet !
Propositions d'action bio-ontologique
Pourquoi me direz-vous, ce mot "ontologique" ou
« bio-ontique » au lieu de "bio-éthique"? Parce que chacun
peut, a pu et pourra constater la véritable efficacité des entreprises de
réflexion dites « de bioéthique » : leur efficacité et la
probable finalité de leur mise en place consistent de facto à
désinformer, occulter, nier la question posée par l’agression
ontologique du bio pouvoir … contre tous les principes d’ordre :
métaphysique, ontologique, et aussi disons-le : théologique, biblique,
spirituel, et religieux.
[Qu’est ce que le
Biopouvoir ? C’est l’ensemble des forces du politique et du lobby
scientifique et financier qui s’associent pour imposer des évolutions
inacceptables si elles étaient dévoilées telles quelles au grand jour
(expression de la revue Science et Vie et dans les médias de 2004 à l’occasion
des ébauches de discussions apparues dans les heures de la préparation d’une
loi que Mr Jospin et ses amis souhaitaient novatrice en matière de clonage]
Pour mieux le comprendre, nous proposons ce
schéma :
Le discernement et le jugement sur les
«bio-transformations» [c’est à dire les projets faits au niveau scientifique de «créer du
nouveau » au niveau biologique : clonage animal, clonage humain,
chimères, manipulations essentielles du monde génétique etc.] se décomposent en quatre directions :
1/ Le bouleversement ontologique :
contre l’essentiel de l’humanité ? Pollution ontologique, infestation
cachée du Bien Commun collectif? [Qu’entendons nous par : « essentiel de l’humanité » ?
Il faut entendre sous cette expression tout ce qui appartient à l’essence, au
fondement, au plus important des caractéristiques de la nature humaine, ce qui
fait la substance de son espèce, et qui ne se partage pas avec le monde animal,
ni avec le monde de la vie, plus général, ni avec son conditionnement extérieur
ou intérieur (qui lui est par définition plus inessentiel, plus périphérique,
moins important pour la survie de
l’humain)] (voir exemples de thèmes
et d’idées en note[1])
2/ Deuxième volet : La négation
métaphysique : il s’agit de relever tout ce qui risque de bouleverser les
sources des lois anthropologiques en lien direct avec la régulation de la
nature entière, comme de leur lien avec
3/
4/ L’imprudence éthique : contre la nature, les
droits fondamentaux de la vie, et la dignité de l’existence libre et
ontologique de l’humain, et tout ce qui est au dessus des lois civiles…Par
exemple, on comprend que même si la loi autorisait le bébé médicament
(fabriquer et faire des bébés pour faire des médicaments), une loi supérieure
l’interdirait quand même absolument : celle du bon sens, du Droit naturel
au dessus des lois humaines, et celle de la voix de la conscience encore
éveillée.
5/ La bio-éthique : contre des principes
extérieurs n’intéressant que la conduite à tenir selon des critères
scientifiques, d’efficacité, de faisabilité au plan politique, ou d’économie...
Par exemple on discutera surtout pour indiquer que « après tout », il
est préférable d’investir sur des cellules souches adultes (moins risqué pour
la santé, plus facile, plus économique) que sur des cellules souches
embryonnaires (qui implique de faire d’abord un clone humain avant de
l’utiliser), pour un résultat identique .. [( voir le merveilleux et méritant site de genetique.org)]
Or, l’entreprise bioéthique ne s’inscrit que dans
cette cinquième perspective. Elle écarte par principe, ouvertement, assez
violemment, et anti-démocratiquement, les quatre autres voies… Or ces quatre
autres dimensions de la question s’avèrent beaucoup plus essentielles à la
respiration libre de notre conscience collective ou personnelle !
L’entreprise bioéthique semble avoir été instituée et encouragée par le
Biopouvoir à des fins inavouables: limiter, étouffer et camoufler au maximum le
scandale politique de l’aversion populaire face à l’inacceptable intrusion du
bio pouvoir dans les dimensions de l’essentiel de tous : le lien entre le
corps, l’origine, la personne et la collectivité, l’Humain et sa Source. Elle
a d’ailleurs été lancée institutionnellement par MM. Jospin et Mattéi, les deux
grands acteurs de la libéralisation du clonage de l’homme par la loi !
[images
synthétiques : des clones en maturation venant du ciel technologique, une
chaîne ADN qui montre que nous touchons à la maîtrise des connaissances scientifiques sur le macrocosme comme sur le microcosme, le
doigt créateur divin nouveau, en somme, pour Le remplacer !]
Propositions d'action bio-ontologique :
1/ Prendre enfin le temps de visionner la conférence
de presse du Comité de pilotage des Etats généraux de bioéthique sur le nouveau
site, le "site du Pouvoir": http://www.etatsgenerauxdelabioéthique.fr
2/ Constater que tout est "ficelé" pour que les organisateurs des
Etats généraux n'aient pas de gens convaincus face à eux. Auraient-ils peur de
débattre face à Xavier Lacroix, Mgr Fort, Mgr Rey, Mgr Barbarin, Pierre-Olivier
Arduin, Jean Pierre Dickès, Liberté politique, Vigilance-clonage,
Mais, bien que le sachant, cette conférence de presse nous laisse pantois
devant tant de cynisme… et d'intelligence au service finalement des
"grands projets" de la culture de mort.
Par exemple Mme Bachelot comme M.Léonetti se sont permis d'ironiser sur
leur refus de laisser participer des hommes d'Eglise en tant que "jurés"
ou "grands témoins"… car cela ferait désordre dans un contexte de
laïcité! Ca alors ! Il y aurait donc des sous-citoyens ? Ce qui fait
désordre c'est de refuser d'entendre l'Eglise catholique, qui rappelle la
"dignité de l'homme" qu'il faut préserver. Si tu portes des exigences
bio-ontologiques, tu es un sous-citoyen ?
Ce qui fait désordre aussi, c’est le prolongement du mensonge. ET voici de
quel mensonge nous avons à parler : on a fait croire que la loi de
bioéthique interdisait toute forme de clonage humain ; c’est le contraire
qui est vrai ! La loi française de 2004 condamne en prologue tout clonage
d’homme comme un crime contre l’espèce humaine ? Elle ouvre cependant en
ses articles concrets toutes les portes (reproductif, scientifique,
thérapeutique, import-export) à sa possible réalisation ‘en certains cas’ !!!
On le comprend un peu maintenant avec les autorisations (toutes accordées sans
exception) données par l’AGPH (Agence gouvernementale chargée de donner des
passe-droits au clonage … pour la recherche). Il faut lire les articles de lois
autorisant possiblement «
Pour clouer le bec à vos contradicteurs, ligne par ligne, vous avez l’expertise, très facile et
accessible en pdf : Elle vous fera voir et vous permettra
d’expliquer sans risque d’être contredit, comment, article après article, la
loi détourne le principe d’une condamnation.
Ailleurs ils précisent qu'ils ont recours à un
prescripteur. Ce prescripteur, non révélé pour l'instant, tirera au sort les
jurés et témoins parmi un panel de plusieurs milliers de noms : ainsi nous
serons certains de ne pas avoir de personnalités opposées trop compétentes pour
pouvoir en parler !!. Et les jurés seront formés au débat, en deux week
end, pour garantir leur respect de toutes les opinions… même les plus
condamnables comme l'eugénisme…Bref, si un témoin passe par les mailles du
filet, il devra respecter la règle de ne pas avoir l’air de condamner ceux qui
sont trop libéraux à son goût ! Malicieuses dispositions !
Ils devront aussi prendre en compte les législations
internationales… pour que
! Stop ! [chimères homme-animal exposées à Tokyo] ! Stop !
A nous de visionner cette conférence de presse… vraiment très instructive
sur l'hypocrisie du Pouvoir… car il n'y a rien de "citoyen" dans tout
cela…
3/ Ayant consaté que tout est si bien « ficelé », ne pas penser
qu’il n’y a plus rien à faire qui soit en notre pouvoir. Nous devons nous entraîner
à l'honneur d'avoir ‘combattu’. N'est-ce pas quand tout est perdu si nous le
méritons par la prière et la pénitence… que Dieu se montre? Car Dieu se fera fort dans notre faiblesse, si
nous apportons notre petite pierre ! Si nous apportons notre petite action
humaine.
[cet enfant est le résultat de manipulations
génétiques à base d’uranium]
On comprend mieux le titre de cet article: "Au diable sa pierre
..." :
Bon : Il n'est même pas question que l'on nous
laisse être de simples auditeurs aux trois forums "citoyens" et au
colloque final ? Mais il y a encore les "espaces régionaux de
bioéthique" qui peuvent nous être ouverts… Les réunions qui s'y tiendront
peuvent permettre de faire réfléchir des participants : parmi ces
participants , il se trouvera toujours, immanquablement, de futurs jurés ou de
futurs "grands témoins". En effet, ces "espaces bioéthiques
régionaux" ont lieu sous la gouverne des CHU ; ils naviguent donc
dans la pépinière des "grands témoins" choisis dans un panel de 700.
Le remue-ménage organisé par le Pouvoir pour donner
l'illusion de "démocratie" aboutit finalement à un grand
brassage d'idées… qu'il croit pouvoir contrôler. (pour ce genre d’idées que le
pouvoir voudrait sans doute évacuer, voir en note quelques aveux de nos députés
lors du vote de la loi supposée aujourd’hui en discussion[3])
En ce grand brassage d'idées, le diable "porte
une pierre"… et nous pouvons porter notre petit galet, comme David face à
Goliath.
Le Saint Esprit prolongera le fait de notre présence
dans ces réunions, comme un levier, comme le souffle sur le levain d’une
pâte ! Mais c'est à nous de trouver moyen de participer à ce brassage
d'idées, pour qu'il y ait "brassage" et non endoctrinement exclusif
de la culture de mort.
4/ Comme toujours: prière et action. Prions, car tout
dépend de Dieu, mais agissons comme si tout dépendait de nous. D'abord prier
par saint Joseph… car saint Joseph est Patron de l'Eglise universelle, si
malmenée de nos jours et que l'on refuse d'écouter. St Joseph est "l'homme
de la situation". Pourquoi ? Parce qu’il est l’homme de
Comment lui remettre notre incapacité ? En le
priant d'intercéder auprès du Saint Esprit avant et pendant les Etats
généraux de bioéthique… Et, dès que
En allant à tout le moins nous éclairer
nous-même : considérer au moins un peu les dimensions ontologiques de
cette ultime Transgression dans la page
« Institut Nazareth » du site de Vigilance clonage International…
(Voir enfin, plus bas, une liste de réunions déjà
annoncées).
A nous de lire les 27 pages de cette Instruction:
c'est peu et cela suffit pour que nous soyons imbattables, au cas par cas.
Servons-nous des indications données dans « Institut
Nazareth »… par exemple. Servons nous des cas
étudiés dans Dignitas personae. Avec ces quelques lignes, nous avons
largement de quoi participer à la rubrique "contribution" du site du
Pouvoir ….
(sans faire de copier/coller, attention : voir
plus bas la règle !):
http://www.etatsgenerauxdelabioethique.fr
où l'on demande notre avis, pour une fois, sur chaque
cas, avec la "promesse" de le publier dans ce site. Là aussi vous
pouvez, peut-être, faire réfléchir des internautes, futurs "jurés ou
futurs "grands témoins".
Et le Saint Esprit fera le reste. Mais attention: les
"espaces bioéthiques régionaux" sont sans doute aussi
"verrouillés" que les forums "citoyens", au moins par
l'état d'esprit ambiant, eugéniste et on ne sait si vous pourrez semer
utilement. A essayer cependant.
5/ Pourquoi enfin ne pas créer nos propres
"espaces" ouverts, eux, au grand public? L'expression "espaces
bioéthiques régionaux" étant déjà prise et confiée aux CHU, je vous
propose l'expression:
"espaces bio-ontiques régionaux"
Pourquoi donc, ce mot "ontologique" ou
« ontique » au lieu de "éthique"?
Prenons pour mieux comprendre ce que vient d’expliquer
le Pr A. Broca, coordinateur de l'Espace Ethique de Picardie : Il nous
semble que, à sa suite, il faut aller plus loin que l’actuelle "bioéthique.
Nous dirions, nous, qu’il est plus juste de parler "de
bio-ontologie" pour replacer l'essentiel, les sources de l’essentiel
au centre de cette réflexion. Nous sommes parvenus, tout de même, en ce temps
où, dit-il, la technoscience et la finance se voudraient prépondérantes et
totalitaires: cf http://www-ethique-picardie.fr
Comme quoi les animateurs des espaces éthiques confiés
aux CHU peuvent avoir de bonnes idées. Tout n'est pas mauvais. Que ceux
d'entre-vous qui savent organiser la venue de conférenciers prennent donc
contact avec nous et nous les mettrons en rapport avec des spécialistes de ces
questions.
[Images virtuelles :
faisons des embryons clonés, amas de cellules souches embryonnaires : nous
tiendrons en main de nouveaux êtres
humains]
* * * * * * *
Principe de base à retenir pour
« De
l’avis de tous les Sages d’Israël, c’est une vérité constante, certaine,
incontestable que Dieu donne, l’envoyant du ciel, l’âme pure à tout homme dès
le principe de sa formation dans le sein maternel » Rabbi Manassé Ben
Israël (autorité incontestée de la tradition doctrinale)
Le
pape Jean-Paul II devant l’Académie pontificale confirme le consensus
scientifique et religieux : « l’âme spirituelle créée par Dieu est le
fondement de la dignité de l’être humain, cette âme imprègne et vivifie
le génome » : dès la première cellule (28/2/1998)
Réunions diverses
Mars
25 au 28 mars
28 mars
30 mars
Avril
1 avril - Paris - Les rendez-vous de bioéthique à
l’Académie nationale de médecine et de l'espace éthique de l'AP-HP : Droits
de la personne et caractéristiques génétiques – Aspects individuels et
familiaux : secret, partage de l’information, consentement de la personne,
accès individuel aux tests.
6 avril - Amiens - Réunion ouverte à tous organisée
par l'espace éthique hospitalier Amiens Picardie sur le thème: Cellules
souches embryonnaires et chimères – Provenance des cellules souches ? Qu’en
est-il des biobanques de cellules de cordon ombilical ?En savoir plus sur le site de
l'espace éthique hospitalier Amiens Picardie
[image virtuelle d’un hybride futur, chimère bien
« réussie », femme-animal]
27 avril - Paris - Conférence Transplantation et
judaïsme Association des médecins israélites de France et le Fonds
social juif unifié.
28 avril Perpignan
- Conférence sur les problèmes techniques et éthiques concernant « la fin
de la vie » organisé par le Diocèse de Perpignan
En savoir plus sur le site de la
conférence des évêques de France
29 avril :
Paris - Les rendez-vous de bioéthique à l’Académie nationale de médecine
et de l'espace éthique de l'AP-HP : Droits de la personne et
caractéristiques génétiques – Aspects collectifs : dépistage des maladies
génétiques dans la population, examens génétiques avant la conception et la
naissance Télécharger le pré-programme des
rendez-vous de bioéthique à l’Académie nationale de médecine et de l'espace
éthique de l'AP-HP
29 avril - Paris - Les rencontres du Réseau de
recherche en éthique de l‘INSERM : Vulnérabilités et lois de bioéthique.
Autour des avancées en génétique. Télécharger le pré-programme
Mai
6
Télécharger le pré-programme des
rendez-vous de bioéthique à l’Académie nationale de médecine et de l'espace
éthique de l'AP-HP
11
18
En savoir plus sur le site de
l'espace éthique hospitalier Amiens Picardie
19 mai
26 mai
27 mai
Juin
2 juin
9 juin
10 juin
11 juin
11 juin
16 juin
17 juin
Tout ce qui
suit est copié-collé depuis : http://www.etatsgenerauxdelabioethique
Organisation des trois forums citoyens régionaux qui se concluront par
un colloque national
Les forums citoyens seront un élément central
des débats publics.
Ils se tiendront dans trois grandes villes
françaises, représentatives de la mobilisation régionale.
I - Les conditions d’accès à l’AMP :
faut-il élargir les conditions d’éligibilité à l’AMP ?
III - Faut-il légaliser la gestation
pour autrui ?
IV - Quels contrôles des techniques et
quelles sécurités des pratiques ?
Que sera-t-il fait des contributions ?
Toutes les contributions seront-elles publiées ?
Que se passe-t-il en cas de refus de mise en ligne d’une contribution ?
Un contributeur pourra-t-il demander le retrait de sa contribution ?
Qu’est-il attendu des contributeurs ?
Dernier
rappel et résumé du principe de réflexion :
PLUS QU'UN
PROBLEME ETHIQUE, S'AGIT-IL BIEN PLUTOT D'UNE MENACE METAPHYSIQUE ET
ESCHATOLOGIQUE ?
|
Ces projets de loi
s’inscrivent dans un cadre
baptisé du mot de “ bio éthique
”. |
Ce terme ne
convient plus à la gravité de la question, laquelle relève de la décision
solidaire et sacrée de toute l’humanité. Elle appelle la vigoureuse
affirmation de l’indignation religieuse universelle, et la démarcation de
tous les sages, de toutes les autorités métaphysiques, politiques, et
religieuses, pour la défense des droits du Créateur et pour la survie de
l’humanité. |
|
1-
Les droits du Créateur : |
En
introduisant dans l’ovule féminin un nouveau noyau totipotent, ne provenant
pas du poids ontologique de l’unité de complémentarité de deux êtres humains
différenciés sexuellement. On pénètre là où Dieu fait habiter sa présence
vivifiante dans le corps du nouvel enfant, y exprimant sa Paternité en y
réalisant l'unité du corps et de l’âme. Le nouvel être humain cloné,
déstructuré car conçu en dehors de tout désir d'enfant, produit par des
manipulations glaciales visant à les réduire à l'état d'esclaves dont le
développement sera forcé artificiellement à forces d'électrochocs violents.
L'image de Dieu: unité de vie et d’amour ” n’est plus inscrite dans l’origine
de ce corps. Il s'agit d'une profanation
de l'Acte créateur de Dieu |
|
2-
Les droits du Créateur et de l’être humain innocent: |
En obligeant le Créateur à engendrer la vie
de l’homme dans un génome qui n’est plus apte à garder en la mémoire de son
corps, sa marque biologique d’image et ressemblance (par provenance d’une
communion sponsale entre deux personnes ) de Celui qui lui donne la vie, on
cherche à Le priver du droit le plus grave: en l’obligeant à créer une vie nouvelle dans un corps humain qui
ne sera plus, en toute sa personne,
image et ressemblance de Dieu, on oblige le Créateur à coopérer à une transgression . Sans
compter que l’être humain ainsi créé se trouvera dans l’incapacité de porter
en son corps originel l’unité de toute la nature et de l’univers dans lequel
il est inscrit comme homme. |
|
3-
Les droits de la Nature: |
Tout l’univers trouve son unité, son
équilibre, son harmonie en fonction des perfections du corps originel de
l’homme ; si l’homme par une décision collective, ou publique, supprime à
certains êtres par sa technologie la possibilité d’être au cœur de
cette unité, il établit une contradiction interne dans les lois de régulation
de la nature entière. En dérégulant
par une contradiction interne le cœur et le lieu de l’unité de toutes les
lois anthropiques de notre univers avec les lois créatrices de Dieu, nul ne
peut écarter l'hypothèse du risque de conséquences que cette atteinte va
entraîner sur les harmonies de
l’ensemble des lois de l’univers, du fait de leur corrélation à celles du
corps spiritualisé de l’homme ? (cf Barrow : “ le Principe anthropique ” ;
J.Desmarets & D.Lambert: ”Le principe anthropique”, travaux de Hawkings
et autres colloques internationaux sur l’unité épistémique aujourd’hui
établie entre l’homme en son origine et sa fin d’une part, et d’autre part
les lois de l’unité de l’univers constantes des lois naturelles, des
énergies, des mouvements fondamentaux de l’univers). |
- La nature selon ce principe ne manquerait pas de se
dérégler avec une violence qui ne surprendra plus personne. |
[image
virtuelle et futurible d’un hybride, chimère « réussie » et développée,
homme-singe]
[1] -
1 La création de matière première humaine peut-elle donc être
considérée comme quelque chose de neutre, anthropologiquement ?
-
2 Porter un regard neutre sur l’humanité est une
perversion : posséder, objectiver l’homme c’est le détruire
-
3 Nous ne pouvons pas souscrire à l’idée d’une technologie
toute puissante d’une science qui serait toujours bonne, a priori de
l’aveuglement positiviste qui postule une capacité illimitée de l’homme à
s’adapter à ses artifices
-
4 La constatation éplorée, et tragique, de l’absence
d’institutions ou d’espaces autorisés pour faire face au sentiment
d’effondrement de civilisation qu’induit en notre espèce le traitement
anarchique du vivant dans un REGARD INDEPENDANT du biopouvoir
-
5 Le désarroi du politique devant l’incontestable absence
d’un éclairage d’ensemble des implications anthropologiques et ontologiques de
ces questions urgentes
-
6 L’assujettissement croissant du Droit à un univers qui se
met en place sur la base d’un vide de Sagesse et d’une Raison coupée de
ses racines identificatoires, psychiques, spirituelles, affectives et
métaphysiques. Accepter la création d’embryons humains par exemple au titre de
la recherche sur le clonage établit que l’utilité médicale est devenue la
valeur suprême en matière de Droit
-
7 La mutation inquiétante et anarchique des normes et limites
qui donnent à l’homme sa place dans l’Univers et dans
-
8 L’accusation d’obscurantisme dirigée contre ceux qui
cherchent à prévenir des mutations irréversibles qui menacent l’indépendance du
Droit, la capacité même de pouvoir penser, l’autonomie de la conscience, les
harmoniques de l’altérité, de la liberté et de la vie
-
9 La constatation que les cercles d’éthique et de
bioéthique n’ont pas su retenir ni transmettre le fragile édifice de sagesse,
ce travail inestimable de la civilisation, et qu’ils se laissent envahir par
une forme de débat QUI DEMANTELE celle-ci, en s’enfermant dans un système clos
sur le critère de l’efficacité mesurable, ou de faisabilité sociale, véritable
psychose collective menaçant l’ouverture libre et naturelle de l’espèce humaine
à ce qui la dépasse en la finalisant
-
10 L’incohérence d’une domination positiviste et évolutionniste qui
traite la cellule originelle de l’être humain comme une amibe, comme elle
désire transformer artificiellement ses interrelations familiales ou sociales
comme on conditionne déjà certaines catégories d’espèces animales ou végétales.
-
11 La question de la limite au-delà de laquelle la résistance
psychique à la réduction de tout le vivant au statut d’objet expérimental ou
commercialisable fera inéluctablement passer à une mutation psychique,
ontologique et anthropologique aussi désastreuse qu’incontrôlable
-
12 La perte du sens et des repères fondamentaux appelant des
experts en humanité qui puissent hautement dire les lumières irréductibles et
sacrées, qualitatives et ontologiques, étrangères au quantifiable et au
démontrable (au sens de la preuve expérimentale des scientifiques), et au-dessus
d’elles parce qu’elles sont le fruit d’une induction savante au-dessus de
toutes les ambitions de l’hypothético-déductif…
-
13 La distinction nécessaire et urgente, encore à faire,
entre les expérimentations salutaires propres à toute avancée du Progrès,
et les entreprises empoisonnées de l’instrumentalisation légalisée de
- 14- L'embryon passerait ainsi du monde des hommes à celui des choses que les hommes exploitent, enjeu symbolique et surtout politique, montrant que la logique sous-jacente consiste à "exproprier la subjectivation pour mieux s'approprier l'objet", "c'est-à-dire, à l'aide d'un faisceau d'arguments "scientifiques",ou, pire justifié de «bio-éthique» (!) à interdire l'identification du jeune embryon comme d'un "soi" pour ainsi avérer son caractère non entitaire
[2]
L’ENJEU
ONTOLOGIQUE Sacré se comprend ainsi :
Il vient de ce que : le
Créateur se rend présent pour créer l'esprit vivant et l'âme immortelle à
l'instant et dans le lieu où apparaît le premier génome: dans la première
cellule (Pape JP II). Le Créateur,
Etre premier et Source de tout ce qui existe (position philosophique
d’Aristote), en cet instant initial et unique pour nous, S’est rendu présent
à nous en y communiquant l’esprit vivant.
Réalisant alors l’unité substantielle entre le corps, l’ âme et l’esprit,
Il est en cet instant et en ce lieu du principe embryonnaire, et en cet
instant et ce lieu seulement, Donateur
de vie, Créateur et Père de notre animation, de notre liberté vivante, de
notre subsistance rationnelle et immortelle. Et cette Présence Personnelle,
vivante, Lumineuse, Paternelle,
métaphysique et divine à la fois n’a pu jaillir que dans cet instant initial. |
Il vient également de ce que : Cette
loi a été appelée à l’avance "loi d'abomination" par |
[Si l’agression contre l’innocence et
la dignité humaine (tri embryonnaire, congélation d’enfants-embryons,
avortements, recherche destructive, bébés médicaments et autres horreurs)
blessent indirectement la loi de Dieu,
et la création de Dieu... un saut abyssal se franchit lorsque la main de
l'homme s’attaque à la source transcendante
de la vie, cette Source qui fait toute la dignité et le fondement de
tout respect dû à la vie humaine dès le commencement.. La transgression vient
ici se muer en agression directe contre
[3]
-1 : -«On touche aux fondements mêmes de la
vie humaine » Marc Laffineur, ,
- 2 : « la question de la nature, et donc du statut
de l’embryon : Nous ne pouvons nous y soustraire longtemps (…)
Nous allons engager notre responsabilité dans le domaine le plus fondamental
qui soit : celui qui met en jeu la nature de l’homme (…) Nous sommes
nécessairement amenés à nous interroger sur le moment à partir duquel nous
‘estimons’ être en présence d’un être humain (…) En autorisant
l’expérimentation sur l’embryon qui ne peut donner son consentement libre, on
prend une décision unilatérale à son égard…Il devient un moyen alors que
lui-même doit être sa propre fin » J Cl. Guibal,
- 3 «il s’agit d’un réel clivage philosophique » Y
Roudy,
- 4 « Le (1e) stade de l’embryon
humain est le point de rencontre entre l’humain et l’invisible : on ne
peut le réduire au désir de ses géniteurs (...) nos législateurs devront
préférer les principes aux pratiques (…) Nul ne peut prétendre détenir la
vérité parce que l’homme n’a jamais cessé de se demander quand il commence … à
exister » B. Perrut,
- 5 : et l’inénarrable hypocrisie de M. JF Mattei, auteur
de la loi : « on risque de lever définitivement et de façon
irrévocable un interdit pour répondre à un besoin temporaire de la
recherche, [je demande] que le repère du tout début de la vie ne soit pas
déplacé »,
- 6 : « chacun d’entre nous est unique
et original » Roger Meï,
- 7 : « ..L’homme risque lui-même de changer
son être : Prométhée littéralement déchaîné …. L’humanité passe du
‘fatalisme de la naissance ‘ à ‘ la naissance choisie ‘ et à ‘ la
sélection néonatale’ (…) Nous devons forger nos critères
en fonction de l’idée que nous nous faisons de l’homme : ce faisant, nous
révèlerons les fondements de notre civilisation » J.CL.
Guibal,
- 8 : « ‘ Il s’agit de la maîtrise totale de l’homme sur
son espèce, de la modification du schéma aléatoire créée par la nature …. d’un
monde libéré de ses chaînes religieuses et morales qui donne naissance à une
nouvelle espèce’ [écrit Michel Houellebecq], qui annonce la fin de
l’humanité telle que nous la vivons. C’est donc un débat éminemment sociétal
qui nous réunit. «.
- 9 : « Où trouver nos repères, sinon dans la
philosophie et la théologie qui donnent sens aux valeurs que le législateur
traduit en règles de droit » J.CL. Guibal ]