" La loi sur le clonage est passée!! " Memento

Bioéthique: premiers travaux sur embryon humain dès cette année (d'Aubert)

Le 8 juin 2004 Le ministre délégué à la Recherche François d'Aubert a souhaité que la recherche française puisse engager dès cette année des travaux sur les cellules souches embryonnaires humaines, en présentant mardi en deuxième lecture au Sénat le projet de loi sur la bioéthique.

Aux termes du texte adopté en décembre par les députés, ces recherches, en principes interdites, peuvent être autorisées "à titre exceptionnel" par l'Agence de biomédecine, pour une période expérimentale de cinq ans, si "elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs".

Invoquant les "délais prévisibles" pour la mise en place de cette agence, M. d'Aubert a préconisé un "dispositif transitoire" qui "permettra très rapidement après la promulgation de la loi de délivrer les premières autorisations d'importation, d'utilisation et de conservation de cellules souches embryonnaires humaines".

"Il est important pour l'avenir de notre recherche que la France, qui possède des équipes expertes ayant fait leurs preuves par des travaux sur des cellules souches somatiques et des cellules souches animales, puisse dès cette année participer à part entière à l'effort international déjà largement initié, en Europe et aussi aux Etats-Unis, au Japon ou en Australie", a-t-il expliqué.

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Le Sénat adopte en deuxième lecture le projet de loi sur la bioéthique

PARIS (AFP) - 09/06/2004 06h27
- Le Sénat a adopté en deuxième lecture dans la nuit de mardi à mercredi le projet de loi sur la bioéthique, qui lève pour cinq ans l'interdiction des recherches sur l'embryon humain et autorise la sélection d'un embryon afin de donner naissance à un "bébé médicament".

Le principal amendement introduit par les sénateurs dans le texte voté le 11 décembre par l'Assemblée nationale vise à restreindre le nombre d'embryons surnuméraires disponibles pour la recherche, suite à l'abandon par un couple de son projet parental par fécondation in vitro.

Aux termes de cet amendement, le projet parental, sauf demande expresse du couple, prend fin cinq ans après la création des embryons. Il est alors mis fin à leur conservation.

Le Sénat a également fait droit à un amendement communiste visant à élargir, en matière de don d'organe entre vifs, le cercle des donneurs de "premier rang" qui n'ont pas à soumettre leur décision à un comité d'experts.

La gauche n'en a pas moins voté contre le projet de loi qui, selon elle, marque un "recul" par rapport au texte initialement déposé par le gouvernement de Lionel Jospin en janvier 2002.

Le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy a défendu de son côté le "diagnostic préimplantatoire" qui doit permettre de concevoir un bébé en vue d'une greffe du sang de cordon ombilical à un frère ou une soeur atteint d'une anomalie génétique incurable.

"Il s'agit là d'un sujet difficile, mais il me semble que la loi proposée s'entoure des précautions nécessaires, a-t-il dit, ajoutant: "Au total, ce projet me semble équilibré. Il devrait permettre à notre pays d'avoir une législation montrant ce qu'est notre vision de l'homme."

La discussion générale a vu s'affronter deux conceptions opposées de l'embryon, considéré par Anne-Marie Payet (UDF, la Réunion), André Lardeux (UMP, Maine-et-Loire) ou Bernard Seillier (NI, Aveyron) comme "un être humain".

Bernard Cazeau (PS, Dordogne) a raillé "les faux semblants d'un embryon sacralisé". "Un artefact de laboratoire, qui est une construction humaine, n'existant nulle part dans la nature, ne saurait être assimilé à une entité dotée d'humanité et encore moins une personne réelle", a-t-il lancé.

Pour le PCF, Guy Fischer (Rhône) a fait valoir que la question du "+statut+ de l'embryon est tranchée depuis la loi sur l'IVG en 1974". "La recherche sur l'embryon doit être autorisée de manière pérenne", a-t-il insisté.

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La loi votée le 11décembre à 17h00 autorise de fait le praticien à réaliser
la conception d'enfants humains par voie de clonage.

Quelle est sa portée théologique?

Le texte du projet de loi voté par le Parlement n'interdit pas le clonage
humain en France : L'article 15 contre le clonage reproductif restreint
l'interdit à toute « intervention ayant pour but de faire naître un enfant
génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée » :
il autorise donc le clonage reproductif à partir d'embryons non-nés: proprement
incroyable!!

Le nouveau texte ouvre la France à la libéralisation du clonage
thérapeutique : L'article L2151. 2 n'interdit plus que la « constitution
d' embryon » par clonage à des fins thérapeutiques (*) et non plus la «
conception et la constitution » : il autorise donc la production d'enfant
humain par voie de clonage, si elle n'aboutit pas à un 'embryon constitué'
(implanté 8 jours après la fécondation-conception dans un utérus maternel ),
ou s'il se développe en éprouvette : disposition inouie . La recherche
clonage est libre quant à elle pour 5 ans.

Théologie de l'événement : autoriser l'inacceptable « intrusion de l'homme
dans le Sanctuaire de la Vie» : Cette heureuse formule de M. Jacques
Chirac au Forum de Lyon
(8 février 2001) trouve son fondement dans une
vérité biblique et théologique. Elle se résume ainsi :
est appelée « Abomination de la Désolation » , « Sacrilège dévastateur », dans la Sainte Ecriture, le fait que l'autorité des hommes s'introduit pour y faire son
opération propre dans le Sanctuaire du Saint des Saints: lieu réservé au
Créateur seul dans notre monde. Or, le Christ dit que ce Temple est le corps
de l'homme( Jean 2: ' Il parlait de son corps'), et le Pape indique que
l'instant et le lieu, c'est l'apparition du premier génome dans la première
cellule (IVe Assemblée à Rome, Acad. pont. p. la Vie 24 fév. 1998 - Doc.
2179 - 05 avril 1998) : instant et lieu Sacré, où le Créateur se rend
présent pour donner l'âme vivante immortelle:
Autoriser la conception par voie de clonage par la loi serait, à proprement
parler, La Transgression Suprême contre Dieu, directement, sans aucun
intermédiaire: une agression contre le Créateur dans l'unique lieu et
instant où Il se rend présent en notre monde comme Père de la Vie et
Donateur d'esprit de vie.

Philosophiquement, on dirait qu'il s'agit non seulement d'une agression
contre la vie, mais contre la Source transcendantale de la vie...

Du point de vue théologique, métaphysique, eschatologique, Rome a considéré
que c'était un "gouffre pour toute l'humanité" ( voir Mgr SGRECIA du
20/12/2000), un délire nazi ( Cardinal Ratzinger )... . Voilà pourquoi le
Primat des Gaules vient de déclarer, ce 10 décembre 2003, qu'il s'agissait
d'une « transgression sans précédent ». Pourquoi? Mais parce que c'est Dieu
qui est bien là, présent actuellement dans cette première cellule
totipotente donnant l'âme spirituelle à l'enfant dans le " Saint des Saints
" réservé à Dieu seul et à SA présence personnelle créatrice, vivifiante et
paternelle à l'instant même où Il réalise le terme de sa relation de
Créateur à créature en notre monde. D'après l'Ecriture, quel est l'effet
dévastateur de cette transgression, "délit et catastrophe pour
l'avenir" (Mgr Sgreccia, Conseil Pontifical pour la vie, 20 décembre 2000) : la
'Désolation ' métaphysique jusqu'à la fin du monde qui frappera toute la
terre, à commencer par les responsables principaux du pays et leurs
familles... ( voir Prophéties concernant la destruction de Paris )

(*) remarquons heureusement que l'article pénal et l'article préliminaire
L-2151 incrimine la conception et la constitution d'embryons à des fins de
recherche ( l'article L-2151-2 du code de la Santé est rédigé de la même
façon)

lettre d’information sur la loi bioéthique, deuxième lecture
objet : corriger la désinformation de la Fondation Lejeune, et de son organe « gènethique.org »


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