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LA RÉDACTION DES PREMIÈRES SOURATES DU CORAN

C'est dans ces débuts du septième siècle que les forces religieuses, présentes en Syrie et en Palestine, entreprennent de donner une culture spirituelle à cette nouvelle recomposition.
C'est surtout les juifs de la synagogue ébionite qui espèrent rallier le monde arabe à la conquête de Jérusalem, pour le retour du Peuple élu, dans la Ville Sainte.
Le christianisme est, quant à lui, affaibli, loin de ses sources, enténébré par des doctrines qui le vident de sa substance (Arianisme, Nestorianisme).
La prédication de la LOI de MOÏSE (Torah) aux arabes de Yathrib (Médine) et Thakif (La Mecque), par un auteur inconnu, rabbin génial, ébionite, installé en Arabie, date de cette époque. Les arabes étaient déjà chrétiens, il s'agissait de les ramener à la Torah de Moïse, et les détourner de la foi en la Divinité de JÉSUS CHRIST (alayhis salâm)
A l'époque où commence "la Prédication" contenue dans le futur livre de l'ISLAM, la Mecque constituait un carrefour de biens, d'hommes et d'idées de grande importance.
Avant ces guerres incessantes entre Byzance et l'Asie Mineure, les trafics de l'orient passaient au nord du désert de Syrie. A cause de ces troubles continuels, les trafics d'or, d'encens, de bêtes et de richesses diverses, passèrent par le sud, à partir des rives de la Mer Rouge : la Mecque était devenue une nécessité commerciale.
Après les victoires islamiques de la deuxième moitié du septième siècle, Bagdad ( en Perse) ouvre, à nouveau les routes anciennes de la vallée de l'Euphrate, et la Mecque retombera dans la ruine, ainsi que toute sa région.
L'importance de la Mecque n'aura été que passagère, mais suffisante en durée et en intensité, pour permettre la naissance de l'épopée religieuse de l'ISLAM...


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