L'ISLAM : LA MISE EN PLACE DU CORAN ÉCRIT
LES
SOURCES DU LIVRE DE L'ISLAM
Dans sa thèse de licence, en 1874, Adolph von Harnack, après un
travail systématique, en vint à conclure que "le mahométisme
n'est qu'une lointaine dérivation de la gnose judéo-chrétienne,
et non une religion nouvelle".
Les récents travaux de Hanna Zakarias (décédé en
1959), fin critique, fondateur des Archives doctrinales et littéraires
du Moyen Age, fondateur de l'Institut Sainte-Sabine à Rome, membre de
la section historique de la Sacrée Congrégation des Rites, à
la suite de trente années de travail minutieux, nous révèlent
que MAHMET (Mohamed) ne peut être l'auteur du Livre sacré de l'lslam
: L'auteur est un religieux, moine judéo-chrétien, appartenant
à une communauté ébionite.
Saint IRÉNÉE nous avait déjà expliqué au
deuxième siècle que les juifs ébionites niaient la Divinité
de JÉSUS (alayhis salâm) reprochant aux chrétiens de la
gentilité (Rome) leur abandon de la Loi (Torah) de Moïse.
Ce rabbin ébionite se réfère, fréquemment, dans
les sourates (de l'hébreu " SIRAH " : ensemble de versets bibliques)
du livre sacré de l'Islam (appelé plus tard le coran), et à
l'Ancien Testament duquel il s'inspire tout le temps, ainsi qu'aux littératures
rabbiniques et gnostiques, mais il cite peu le Nouveau Testament. Le CHRIST,
dans la vision ébionite, n'est guère plus qu'un successeur de
Moïse. Il croit à JÉSUS, comme prophète et messie,
(alayhis salâm), mais non pas en sa Divinité.
Comme tout scribe ébionite, il puise ses proclamations dans "les
ouvrages ... apocryphes" rejetés par les apôtres et leurs
successeurs ("apo" signifie "de côté" et "crypto"
signifie "pour les cacher" : ce sont des livres mis à l'index).
Ce sont des pseudépigraphes, ouvrages non signés, et mis sous
le compte d'un personnage célèbre pour lui donner du poids, du
prestige, selon une méthode efficacement utilisée par les néoplatoniciens
gnostiques.
Il s'agit de :
- l'Évangile de l'Enfance (écrit en syriaque),
- le Protévangile de Jacques le mineur,
- l'Évangile du pseudo Matthieu (rédigé d'abord en hébreu),
- l'Évangile de Thomas,
- I'Apocryphe du Livre des Jubilés (dont le rabbin tire l'histoire de
Satan, le lapidé et les remontrances d'Abraham à son père
: cf. Siderski : Légendes musulmanes du coran)
Environ 25 % des sourates du livre coranique sont des recopiages littéraux
des textes de ces livres. Leur but ? Ruiner la foi dans la Divinité de
JÉSUS ( alayhis salâm )
. Le CHRIST y est rattaché directement à Moïse. Malgré
les 1500 ans qui les séparent, le coran en fait un neveu de Moïse,
la Vierge MARIE étant soeur d'Aaron et de Moïse ! ! ! (l'Islam se
montre très méprisant de toute vérité fondée
historiquement)
1. Pour ruiner la foi des arabes, le coran affirme que JÉSUS ( alayhis
salâm ) n'est pas le FILS DE DIEU : " Les chrétiens disent
'Dieu a un fils' ... parle pour sa Gloire ! Non, Jésus est aux yeux de
Dieu ce qu'est Adam ... le formant de la poussière ... Dieu lui dit "sois"
et il fut. "
Donc, le VERBE, déposé en la Vierge MARIE, est créé
et non pas engendré (contraire au credo )
2. Détruire la foi de la TRINITÉ dans l'UNITÉ :
Les arabes chrétiens croyaient à la Sainte Trinité et usaient
du mot TAKTELIT pour la désigner. Ils distinguaient aussi les trois Personnes
par le mot OUKNOU d'origine syriaque. L'auteur ébionite s'élève
avec force contre ce dogme : " Vous qui avez reçu les Écritures,
ne dites point "Il y a Trinité", cessez de le faire ! cela
vous sera plus avantageux car Dieu est unique, gloire à Lui ".
" A quiconque donne des "associés" à Dieu [ foi
dans l'incarnation du Fils en Jésus ], Dieu interdit le Jardin ( le paradis)
et celui-là aura le feu ( l'enfer ) comme refuge ... "
2. JÉSUS ( alayhis salâm ) n'est pas mort sur la croix (thèse
gnostique pour renverser la foi en la rédemption) On retrouve cette thèse
:
- dans "le Pseudo Barnabé" : Judas eut "l'apparence de
JÉSUS ( alayhis salâm ) et fut crucifié à sa place"
- dans "Basilide", gnostique des premiers siècles, on substitua
à JÉSUS ( alayhis salâm ) , Simon de Cyrène !
- les manichéens du 3ème siècle affirmaient également
que "JÉSUS n'était mort qu'en apparence". affirmation
hérétique du docétisme (mot qui vient du grec dokein -
sembler, paraître).
Autant de formules reprises mot à mot dans les textes écrits arabes
de l'Islam coranique.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le président Sadate, au Caire,
a du donner satisfaction aux fondamentalistes islamiques, en interdisant la
deuxième partie du film de Zeffirelli où JÉSUS( alayhis
salâm ) meurt sur la croix... puisque, expliquaient-ils, "c'est une
insulte à la révélation divine, rejetée par le Coran,
l'envoyé du ciel n'ayant pu subir un supplice d'esclave".
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