Entretien avec Père Nathan le 3 janvier 2016
J'ai un enfant non-né, que dois-je faire pour lui ?
Père Nathan. Nous sommes entre nous donc cela reste familial, heureusement. Nous allons laissons Minou poser les questions principales, celles que vous lui avez passées. Elle va poser celles qui lui paraissent intéressantes et qui concernent nos préoccupations, parce que le but c’est d’en parler entre nous, et si cela nous intéresse nous, nous supposons que cela va intéresser d’autres personnes.
Un participant. Nous l’espérons.
Père Nathan. Oui, nous le supposons. Ce n’est pas évident, nous ne sommes pas dans une situation très facile. Parce que bien sûr il y a la question des enfants. Il faut s’occuper des enfants non-nés, ce sont eux qui vont avoir le rôle principal à jouer, c’est ce que nous avons retenu des précédentes méditations.
La guerre eschatologique
Dans une guerre il y a des ennemis, il y a un camp et puis il y a un autre camp. La troisième guerre mondiale est une guerre eschatologique. Cela veut dire quoi, une guerre eschatologique ? C’est ce que nous avions dit la dernière fois.
Nous avions dit que la première guerre mondiale, c’était dans les tranchées. C’était terrible !
La seconde guerre, c’était une guerre de génocide, c’était une guerre idéologique et c’était une guerre nucléaire. Cela s’est terminé par l’utilisation de l’arme nucléaire.
La troisième guerre mondiale touche quelque chose de beaucoup plus fondamental et a l’intention d’utiliser pour la destruction de l’ennemi des armes beaucoup plus redoutables que l’atome, l’idéologie et le génocide.
Notre-Dame de Fatima a simplement dit que s’il n’y a pas cette unité autour du Pape dans son Cœur Immaculé, le Démon, les Mauvais ont l’intention de faire une guerre de réduction massive de la population mondiale par des moyens qui ne sont pas les moyens antérieurs et qui touchent la famille, la procréation, la sponsalité.
Ce qui va être mobilisé comme armes, ce sera les moyens psychotroniques en particulier, une guerre métapsychique, une guerre à partir des énergies, des ondes, l’intervention des puissances intermédiaires et puis le désarmement de l’ennemi.
L’ennemi du Mauvais, c’est les hommes, c’est les enfants, c’est la famille. Donc pour désarmer l’ennemi, que fait-il ? Il utilise tout l’arsenal.
Nous avons eu avec le Bataclan comme une annonce. C’était des familles entières qui allaient là au Bataclan. Ils étaient mille cinq cents par exemple. Les parents amenaient leurs enfants. Il y a des messages subliminaux là-dedans. Il y a une consécration à Satan. Il y a une manipulation ondulatoire. Il y a une préparation antérieure. Il y a eu un sacrifice rituel. Il y a eu une utilisation à titre de bouc émissaire pour faire une unité en dehors d’une humanité qui trouve son ferment dans quelque chose qui est bon, qui va vers le bien commun. C’est pour déplacer le ferment de l’unité sociale, de l’unité politique, de l’unité patriotique. On ne va pas dire : « Je suis Charlie » mais on va identifier la dignité de la France dans cette immolation. C’est terrible ce qui s’est passé là. Il a fallu utiliser pour ça des armes. Vous ne pouvez pas soupçonner tout ce qui a été utilisé par les médias, la préparation antérieure, les services secrets, la manipulation de masse.
Un des meilleurs moyens d’arriver à une manipulation de guerre, de destruction massive, ce n’est pas du tout à travers des coups de fusils, des coups de couteaux, la mitrailleuse ou même l’atome, la bombe atomique : on va détruire l’homme et la femme, on va détruire ce qui fait que l’homme peut se défendre, on va détruire sa liberté humaine, on va détruire ses trois puissances de vie spirituelle humaine. On va pour cela utiliser des armes psychotroniques et on va utiliser tous les modes de destruction.
C’est pourquoi il est très important, et c’est là que nous en étions restés avec vous, il est très important de pouvoir rentrer dans l’arsenal qui permet la victoire. L ’ennemi veut absolument cette troisième guerre mondiale.
L’arsenal qui permet la victoire, quel est-il ? La chambre où se trouvent les armes, l’endroit où il faut pénétrer, c’est le Saint des Saints du corps originel de l’homme, là où Dieu apparaît, dans l’instant et le lieu où Il apparaît dans la Procréation dans l’Unité sponsale à l’intérieur de la famille pour la production de la vie humaine, là où Dieu réalise l’Unité de la liberté originelle de l’homme à l’intérieur d’une intelligence, d’une liberté, d’une capacité à se livrer toute sa vie ensuite.
Mais si les Mauvais arrivent à décomposer et à briser cette unité dès le premier instant de la conception, tous les hommes leur appartiennent, parce que cela veut dire que les Mauvais engendrent dès la conception des champs morphogénétiques dans les puissances spirituelles de l’homme, de la femme et de l’enfant qui permettent aux puissances intermédiaires d’y pénétrer avec des armes psychotroniques, et donc il n’y a aucun être humain qui peut échapper à la manipulation métapsychique ontologique. La troisième guerre mondiale a pour but qu’il n’y ait aucun être humain qui puisse échapper.
C’est pour ça que la petite de Fatima, Lucie, a expliqué que c’est dans l’Unité sponsale que l’enjeu se situe parce que c’est l’Unité sponsale qui est le lieu de la production du champ de bataille, plus particulièrement le monde biologique de la génétique, là où Dieu apparaît dans l’apparition de la mémoire ontologique.
La Paternité de Dieu est impliquée
C’est une guerre cette fois-ci dans l’homme, dans l’humanité sur la terre, entre Dieu Créateur Père Fils et Saint-Esprit, et Lucifer qui veut avoir plus, ou plus exactement totale mainmise, total contrôle sur les libertés humaines dès la conception.
C’est cela la troisième guerre eschatologique.
Quand la Vierge à Fatima est apparue en 1917 elle a dit de compter cent ans, donc 2017.
Elle a dit que tout à fait à la fin son Cœur Immaculé triomphera.
Cela veut dire que nous sommes mal barrés. Nous le voyons bien, que nous sommes mal barrés. Nous pouvons éventuellement regarder les armes qui sont produites sur le plan logistique, la logistique tachyonnique, la logistique ondulatoire, la logistique métapsychique. Mais qu’on en arrive à manipuler mille cinq cents personnes pré-désignées pour gesticuler dans les messages subliminaux dans un Bataclan à se consacrer à Lucifer et à Satan en disant : « Je donne ma vie et ma mort, j’arrive avec mes enfants » ! Et ceci sous l’influence de services spéciaux dont je me garderai bien ici de donner l’origine géographique.
En tout cas cela ne vient pas des saints, cela ne vient pas du Roi de France, cela ne vient pas du grand Saint qui, lui, va justement s’interposer.
Alors nous pouvons dire aussi que c’est une guerre entre le véritable Israël de Dieu et la Synagogue de Satan. C’est comme cela que Saint Jean le dit dans l’Apocalypse.
Nous en étions là.
Les trois puissances spirituelles de l’être humain
L’intelligence spirituelle
Nous avons parlé ici pendant certaines méditations de ce fait que si nous ne faisons pas d’actes d’adoration, alors nous finissons par oublier que nous avons une intelligence spirituelle. Si nous n’exerçons jamais spirituellement notre intelligence humaine, l’intellect agent, si nous n’exerçons que l’intellect possible et jamais l’intellect agent, nous finissons par oublier que l’intellect agent existe.
Là où nous sommes le plus fort contre le Mauvais, contre les Mauvais, c’est avec ce qu’il y a de plus grand dans notre dignité humaine, c’est là où nous avons une intelligence spirituelle.
Notre intelligence humaine est spirituelle.
L’intelligence spirituelle est cette lumière de l’intellect agent. Elle passe par notre corps mais elle le dépasse complètement. Elle a besoin du corps pour s’exprimer, pour s’exercer.
Mais nous ne savons plus, nous avons oublié au bout de trois générations que nous avons une intelligence spirituelle. Les hommes et les femmes de l’humanité d’aujourd’hui, pas à 100% mais à 100% - υ – c’est-à-dire moins une quinzaine de personnes dans le monde –, ne savent plus ce que c’est qu’un acte d’intelligence humaine.
D’où la grégarisation des conversations communes. Vous avez remarqué que les conversations ne sont pas très intelligentes, elles sont d’une grossièreté, d’une grégarité effroyable ! Les hommes d’il y a deux mille cinq cents ans tremblent dans leur tombe en écoutant l’intelligence des hommes d’aujourd’hui !
La régression de la lumière spirituelle chez les hommes d’aujourd’hui est effroyable ! On n’a jamais vu dans toute l’histoire de l’humanité une grégarisation, un anéantissement aussi total de la puissance de lumière de l’homme. Pareil pour les forces d’amour.
Marie-Alice. C’est grave alors !
Père Nathan. C’est grave, oui, bien sûr.
Quand nous sommes créés au départ, neuf mois avant la naissance, il n’y a pas de cerveau mais nous sommes quand même dans un corps, les cellules de ce corps se multiplient. De l’intérieur notre âme est spirituelle et notre intelligence est d’une puissance inouïe neuf mois avant la naissance, elle est contemplative, elle peut pénétrer, elle sait ce qu’elle voit, elle assimile ce qu’elle voit et elle en vit.
Le Dragon à sept têtes et à dix cornes – cela s’est fait en quatre ou cinq générations – a réussi à faire en sorte que l’intelligence embryonnaire n’existe plus du tout chez l’adulte.
Donc les hommes les plus intelligents du monde d’aujourd’hui sont les enfants non-nés. Ils sont évidemment – c’est sans comparaison – plus intelligents que nous du point de vue de la force de la lumière, de la vie contemplative.
Nous avons oublié que nous étions des êtres humains. C’est une victoire très grande pour les Mauvais. Cinq générations font cent ans. Ils ont réussi à faire régresser les puissances spirituelles qui font qu’un être humain est un être humain et qu’il n’est pas une colombe, qu’il n’est pas une tourterelle, qu’il n’est pas un aigle. On dit que les éléphants sont très intelligents, oui, je veux bien, mais leur intelligence n’est pas spirituelle.
Voilà pour l’intelligence spirituelle.
Nous avons trois puissances de vie spirituelle.
Le cœur spirituel
Nous avons une capacité d’aimer, la voluntas, nous avons un cœur spirituel.
Les tourterelles s’aiment mais elles n’ont pas de cœur spirituel, elles ne savent pas ce que c’est qu’un amour spirituel, elles ne savent pas ce que c’est qu’un amour substantiel, elles ne savent pas ce que c’est qu’un amour humain. Jamais les tourterelles ne vont au-delà du couple de tourterelles.
Or quand vous êtes un embryon, que vous n’avez pas encore de concupiscible, pas d’irascible, que les cellules nerveuses ne sont pas encore là, que les cellules cardiaques ne sont pas encore en train de pulser au dix-neuvième jour, que le cœur ne bat pas encore, même quand le cœur bat, vous avez un cœur spirituel qui fonctionne, je tiens à vous le dire.
Regardez Saint Jean-Baptiste, c’est lui qui perçoit l’amour du Verbe Incarné qui vient se nourrir dans le cœur de Jean-Baptiste qui pulse de l’amour de bénédiction spirituelle qui se trouve dans le cœur de l’embryon à l’intérieur du sein d’Elisabeth et qui vient puiser de cet amour que Lui, Jésus, n’a pas parce que Son cœur ne bat pas encore.
Jésus se nourrit de l’amour qu’il y a dans le cœur de Jean, Il trouve un amour plus grand dans le cœur de l’embryon Jean que dans Son propre cœur humain.
Il réalise là le prodige du miracle de la production de l’émanation d’amour dans la communion de deux personnes.
Je trouve très parlant que cela n’ait pu se faire qu’entre deux embryons.
Ce n’est pas pour dire que pour les êtres humains adultes il est impossible d’aimer humainement.
Tout ce que fait Jésus dans Sa vie, c’est pour montrer où nous devons nous placer à la fin des temps. A la fin des temps nous ne pourrons pas faire autrement.
Pour les adultes, si vous voulez mener une guerre adulte, la guerre est perdue.
C’est pour ça qu’il y a le Mystère de la Visitation. Je vous invite à regarder le Mystère de la Visitation. Il faut contempler le Mystère de la Visitation dans les Mystères du Rosaire et voir ce que cela signifie philosophiquement.
C’est important ce qui se passe dans l’embryon, ce qui se passe dans les enfants.
Or les enfants qui ne sont pas nés ont cette expérience-là et ils en ont la mémoire.
Nous non.
Prenez des enfants qui ont treize ans, quinze ans, ont-ils la mémoire d’un amour spirituel, c’est-à-dire où le corps, l’âme et l’esprit sont embrasés dans l’au-delà de l’unité des deux d’une manière humaine qui leur permet de respirer dans l’assouplissement, l’abandon, la paix, les rendant capables, à partir de là, de pacifier d’amour tous les espaces de l’univers ?
Font-ils cette expérience-là ?
Sont-ils capables de faire un acte d’amour humain ?
Est-ce qu’ils l’ont déjà fait ? Oui.
Est-ce qu’ils se rappellent l’avoir fait ? Non.
Est-ce qu’ils ont la vertu, c’est-à-dire la capacité, de l’approfondir ? Non.
Cette deuxième puissance de vie spirituelle est très importante pour la guerre eschatologique.
Quand on va avoir dix-neuf à trente ans, l’oubli de cette deuxième puissance détruit la possibilité qu’il y ait une unité sponsale, parce que s’il n’y a pas d’amour spirituel entre l’homme et la femme, comment peut-il y avoir une unité sponsale ?, comment peut-il y avoir sponsalité ?
C’est pour ça que nous avions dit que l’Eglise a fait tout le travail et elle dit : « Faites des exercices spirituels de mise en place de la signification sponsale du cœur, du sang, de la chair, de l’esprit, faites-le, l’enseignement est donné dans tous les détails ».
Combien d’intelligences ou de cœurs spirituels humains sont rentrés dans cet appel de l’Eglise du Saint-Père pour l’actuer ? Dix-huit, dix-neuf personnes dans le monde depuis quarante ans ? Ce n’est pas certain. Pas celles de langue anglaise en tout cas, parce que cela n’a pas été traduit. Même les résumés des résumés n’ont pas été traduits. Cela n’a pas été traduit non plus en italien. Cela n’intéresse personne.
Tous les cathos charismatico-dingos sont à la course : « Je me suis converti, j’ai senti un amour fou pour Jésus, je cherche partout un père spirituel ». Ils trouvent un père spirituel. Est-ce que ton père spirituel a mis en place la signification sponsale de sa vie ? Non ? Comment est-ce que tu peux en faire un père spirituel ?
Marie-Alice. Donc ce qui est important c’est de mettre en place la signification sponsale.
Père Nathan. Dans la guerre eschatologique ce sont les armes de ceux qui veulent vivre du bien, qui veulent vivre humainement, qui veulent l’Amour, la Lumière, la victoire contre le Démon. Ils ne veulent pas donner leur vie à la mort métallique en se consacrant, en embrassant, en roulant une palette au Démon et en servant de victime expiatoire aux affidés qui dirigent nos nations, nos pays.
Marie-Alice. Donc peut-être pourriez-vous nous expliquer comment on met en place la signification sponsale ?
Père Nathan. Il faut apprendre à retrouver l’intelligence spirituelle, elle n’est pas anéantie mais nous ne l’utilisons pas. C’est comme si vous avez tout pour vaincre l’ennemi mais vous ne l’utilisez pas. C’est facile, vous avez un instrument, vous pouvez appuyer sur le bouton et toutes les ondes de ce côté-là-bas sont détruites. Mais vous ne l’utilisez pas, c’est ça le problème. Vous pouvez prendre autorité pour détruire toutes les forces psychotroniques métapsychiques de l’ennemi mais vous ne le faites pas. Il va donc falloir retrouver les forces natives de l’être humain.
Contre les puissances intermédiaires démoniaques, nous sommes aussi mal. Donc il faut aussi avoir la grâce divine, la grâce sanctifiante. C’est pour ça que la Vierge a dit : « Make a good Confession, a good Communion and come back ». « Qu’est-ce que je dois dire ? », lui demandait Monsieur Balanger en Louisiane, aux Etats-Unis, avec un accent du Pays de Galles, « What do I have to say to people? », alors la Sainte Vierge lui a répondu : « Make a good Confession, a good Communion and come back ». Je trouve cela génial. Je me rappelle avoir entendu cela sur une bande.
Il faut avoir la grâce sanctifiante, mais la grâce sanctifiante ne peut pénétrer que dans la sève d’un arbre qui monte. Si tu ne sais pas où est la sève, comment peux-tu rentrer de l’intérieur et diviniser de l’intérieur, donner la force divine intérieure de la grâce sanctifiante à une émanation spirituelle humaine que tu n’as pas, que tu n’utilises pas, qui n’existe pas pour toi ? Alors c’est le problème.
Il faut la grâce sanctifiante.
Il faut retrouver la force de la vie contemplative, la force de l’amour spirituel, la force primordiale de la liberté du don originelle.
Il faut la retrouver à l’état pur, utiliser les trois et permettre qu’il y ait avec la grâce sanctifiante, par l’association des deux, une restauration, une transformation, une récupération de toutes les forces de vie humaine et divine chrétienne.
S’il n’y a pas cela, ne serait-ce que chez quelques-uns, c’est sûr que la guerre est perdue.
La Vierge nous a dit : « In extremis, à la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ».
Ce n’est pas le cas aujourd’hui, n’est-ce pas ?
Et donc il y a une troisième puissance.
C’est pour ça que je n’ai pas répondu tout de suite à ta question.
Il y a une troisième puissance : c’est la mémoire ontologique, la memoria Dei.
La memoria Dei
Cette memoria Dei est la force que nous avions dans les dix-neuf premiers jours de notre conception. Une force incroyable ! Et ce n’était pas une force divine, c’était une force humaine. Il n’y a pas plus puissant pour la communication de toutes les forces de Dieu et toute l’attraction par aspiration des existences créées dans l’Indivisibilité d’une force commune que dans les dix-neuf premiers jours.
Dieu est possesseur de cette puissance et Il peut réaliser l’actuation de cette puissance dans quelque chose qui Lui est personnel, à Sa manière personnelle, dans Son Oui, dans Son Fiat éternel dans le temps, et il faut qu’Il retrouve cet état.
A la Messe Jésus dit : « Hæc quotiescumque feceritis in mei memoriam facietis » : Faites ceci dans la puissance de la vie humaine qui commence avec moi neuf mois avant Noël. La puissance eucharistique n’a sa puissance que dans la puissance originelle embryonnaire du Christ neuf mois avant Noël. Il nous en supplie, Il dit : « Rentrez là ». Pourquoi dit-Il cela ?
C’est quoi cette histoire de mémoire originelle ? C’est quoi cette liberté originelle ?
C’est quoi cette puissance spirituelle qui fait qu’un petit embryon est à lui tout seul plus puissant que le Démon ?
Nous avons été plus puissants que le Démon et plus puissants aussi qu’Hérode. Si un petit peu bêtement nous sommes allés vers l’esprit du péché originel, vers un monde pris par le péché originel, c’est vrai que nous avons fait une erreur, mais cela ne nous a pas enlevé cette puissance. Cette puissance est toujours là et il faut apprendre à l’utiliser.
Il faut apprendre à utiliser ses yeux pour bien observer les choses, il faut apprendre à utiliser ses oreilles pour bien entendre les sons, il faut apprendre à utiliser le sens du toucher, etc. Nous utilisons toutes nos puissances pour faire les choses de la manière la plus habile possible.
Nous utilisons la puissance cérébrale. La puissance cérébrale est-elle une puissance spirituelle ? Non. Regardez les enfants, jusqu’à vingt-cinq ans on leur fait faire huit heures de formation, de transformation, de travail, d’exercices, de gesticulation cérébrale. Combien de millions d’heures impose-t-on à nos enfants pour la gesticulation cérébrale ? Tandis que nous leur donnons à peu près quinze secondes dans la vie de l’éducation pour faire un acte d’exercice d’intelligence humaine. C’est là que nous voyons que nous sommes fautifs. Ce n’est pas pessimiste, c’est un constat.
Il y a trois puissances, trois forces en nous : lumière, amour et liberté dans l’ordre du don, qui font que nous sommes un être humain.
Ces trois sont mobilisées lorsque nous sommes dans la communion des personnes avec celui que Dieu met proche de nous.
Cette communion des personnes elle-même fait surabonder sa puissance par la grâce sanctifiante.
Si nous vivons cela dans le bien commun du Corps mystique de l’Eglise, la troisième guerre mondiale est balayée en quelques minutes, les éléments sont balayés, les tachyons sont balayés, les réseaux HAARP sont balayés.
Marie-Alice. Il faut donc que nous réveillions cela en nous.
Père Nathan. Ah oui !
Marie-Alice. Mais comment fait-on ?
Père Nathan. Comment fait-on pour réveiller cela en nous ?
Marie-Alice. Ce n’est pas la bonne question peut-être.
Père Nathan. Si, toutes les questions sont bonnes, la question est superbe. Evidemment nous pouvons rentrer dans des séminaires de philosophie, de métaphysique, etc, pour retrouver l’acte de l’intellect agent, l’acte de l’intelligence contemplative, nous pouvons rentrer dans des noviciats, des retraites.
Mais nous ne le faisons pas pour guérir nos blessures psy pour qu’une fois guéris psy nous soyons encore plus psy. Quand nous faisons des guérisons psycho-spirituelles pour que le spirituel soit encore plus fort dans les guérisons psy, l’intelligence est au service du psy.
Dans nos sociétés, quand il y a un drame, une cellule de crise est tout de suite créée pour que les gens qui sont bouleversés par la souffrance soient engloutis dans le psy. On fait vite venir le psychanalyste de service à la télé et partout dès qu’il y a un problème. Nous vivons comme cela depuis cinquante ans, nous sommes conditionnés par cela. Pareil dans l’école, pareil dans la famille. La maman a des enfants, il y a un problème, qui vont-t-ils voir ?
Un participant. Le psy.
Une participante. De toute façon on en met partout, du psy.
Père Nathan. Cela veut dire qu’il y a une perte… Je crois que nous avons perdu toute… Nous sommes désarmés, nous pouvons le dire, nous sommes désarmés.
C’est pour ça que personnellement, je suggère qu’il faut apprendre à aimer en retrouvant un amour fou, inconditionnel, peut-être pas exclusif mais presqu’exclusif, pour les enfants qui nous sont confiés et qui ne sont pas nés, parce que eux, ils sont humains dans leurs actes.
Les enfants non-nés
sont des êtres humains spirituels
Père Nathan. Les enfants qui nous sont confiés et qui ne sont pas nés, eux, sont humains dans leurs actes. Pour être psy, il faut qu’il y ait un début de développement cérébral et de réflexivité.
Et comme ce sont les êtres qui dans leurs actes sont les plus humains du monde, il faut apprendre à les aimer, il faut apprendre à les rencontrer, à les découvrir, à faire l’expérience de leur vie spirituelle et de leur humanité, à voir comment ils aiment, comment ils restent libres dans la liberté du don, comment ils restent disponibles spirituellement, comment ils restent contemplatifs mystiquement et comment ils restent humains avec toutes les forces natives de leur humanité embryonnaire.
Sachant que, bien sûr, ils ne sont pas nés mais qu’ils continuent à grandir. Un enfant qui n’est pas né il y a vingt-deux ans continue à grandir puisqu’il y a des cellules staminales embryonnaires qui restent vivantes dans la moelle osseuse, le sang et le névraxe de la maman pendant cinquante ans.
Donc leur corps reste vivant à titre personnel comme support de vie. Et vous savez très bien que le génome de leur Memoria Dei corporellement vivant, biologiquement vivant porte en lui tous les développements. Les télomères des chromosomes sont là et ils vieillissent comme pour nous adultes qui sommes nés. L’âme de ces enfants se développe en fonction du corps vivant. Le Concile de Vienne avait indiqué que l’âme est la forme substantielle du corps. Et donc ces enfants continuent à grandir parce qu’il y a encore quelque chose de vivant dans leur corps.
Mais grâce à Dieu les fonctions cérébrales, les fonctions du concupiscible, les fonctions de l’irascible, les fonctions nerveuses, les fonctions perceptives, les fonctions réflexives ne s’exercent pas, si bien qu’ils grandissent, ils ont vingt ans, quarante ans, cinquante ans mais ils n’ont gardé que leurs forces spirituelles natives.
On fait tellement de psycho-spirituel, de cacouna, etc, qu’on se dit : « Mon Dieu, ce qu’on leur a fait ! Il faut guérir leurs blessures. Ils doivent être complètement traumatisés, ces enfants ! Ils doivent avoir une névrose abortive intime, un problème d’identité. Donc il faut leur apprendre à pardonner à leurs parents. » : c’est une projection, un transfert. C’est exactement le contraire qui est vrai : ils sont spirituellement ouverts.
La première chose, c’est d’apprendre à les aimer
La première chose, c’est d’apprendre à les aimer, apprendre à les regarder, apprendre à les voir, apprendre à les découvrir, savoir qu’ils sont là. C’est d’autant plus facile s’ils viennent de nous.
Depuis 1970 en France, d’après les chiffres officiels du gouvernement, les statistiques, en raison du port du stérilet, des formules anti-gestatives, des avortements cliniques, des accidents, il y a par femme en moyenne entre trente et quarante enfants non-nés. Depuis 1970 cela fait un milliard deux cents millions (1200000000) d’enfants non-nés, donc vous n’allez pas me dire que vous ne connaissez personne dans votre famille, dans votre fratrie, ou vous-même.
Ces enfants font partie de notre sang, nous nous en préoccupons, il faut les voir.
« Dans la famille il y en a peut-être effectivement cent cinquante à deux cents, mais je ne les ai jamais regardés, je n’ai jamais senti qu’ils étaient là.
- Ah ? Tu n’as pas senti ?
- J’ai senti une névrose abortive chez ma sœur, mais l’enfant non, je ne perçois pas l’enfant. »
C’est incroyable ! C’est étonnant ! Donc il faut apprendre à découvrir l’enfant.
Les premières fois que nous avons fait des cérémonies pour aider les enfants – ça a duré une trentaine d’années et c’est pareil encore aujourd’hui –, ces cérémonies ont attiré du monde mais pas pour les enfants : parce que cela guérissait les névroses abortives de la mère, cela leur obtenait une grâce psycho-spirituelle, elles allaient mieux. A chaque fois je leur disais : « Et cet enfant ? », mais elles ne s’en occupaient pas. Ce n’est pas normal.
Si vous êtes un être spirituel normal, vous ne cherchez pas la guérison psy de celui qui fait le sacrifice expiatoire.
Vous cherchez, s’il est encore vivant, à faire respirer, à voir, à trouver où se trouve l’agonisant. Et c’est vrai, il est sur le bord. Il faut regarder ce qu’il a, où est-ce qu’il est, de quoi il a besoin. Il faut le porter sur votre monture, sur l’âne, avec toutes vos forces, votre patience, votre durée. Vous l’apportez jusqu’à la maison, jusqu’à ce qu’il soit en pleine santé.
Vous regardez, vous ne passez pas à côté en disant : « Celui qui a broyé cet enfant sur le bord de la route, il doit être mal dans sa peau en ce moment », vous ne continuez pas la route, vous vous occupez de celui qui est sur le bord de la route.
Quand les gens participent à ces Cérémonies, ils le font souvent pour la guérison, pour redonner la vie à la mère, pour qu’elle soit débarrassée par la confession, par la miséricorde de Dieu, de la blessure de son avortement, et ils oublient l’enfant. C’est grave ! C’est très significatif en même temps. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire ces cérémonies.
Il faut toujours réorienter ces prières et notre vision, notre considération, notre regard, notre contemplation, pénétrer à l’intérieur, les aimer et ensuite retrouver leur manière à eux de conserver mémoire de leur liberté totale dans l’acquiescement de ce qu’ils vivent, et voir à quel point l’innocence divine originelle que nous avons encore est spirituellement admirable.
Alors en les suivant, comme dit Saint Thérèse de l’Enfant Jésus, nous pouvons faire remonter à la surface dans toutes les cellules les génomes animés spirituellement de notre corps primordial, refaire vivre comme eux cette liberté originelle.
Et du coup dans l’Eucharistie faire rentrer la liberté originelle des premiers instants de Jésus dans le sein de Marie pour conjoindre les deux et apporter une force rédemptrice, surnaturelle et divine à cette liberté qui est la nôtre.
Et se conjoindre ensuite par l’âme en s’engloutissant à l’intérieur de leur âme pour voir ce qui se passe et contempler ce qui s’y produit, parce que lorsque deux intellect-agents se conjoignent se réalise une amitié de Lumière qui fait que l’humanité devient tout à fait elle-même. Il faut chercher la Vérité.
Je dirais personnellement qu’un des meilleurs moyens de retrouver les forces natives de nos trois puissances de vie spirituelle consiste à porter notre attention sur les enfants que nous avons eus et qui ne sont pas nés. Sur tous ensemble ou sur l’un d’entre eux, de toute façon c’est en vase communicant.
Nous suivons l’enseignement de l’Eglise mais aussi l’enseignement de la métaphysique de l’homme pour voir que ce que nous vivons là n’est pas imaginaire, ni psychologique, ni métapsychique. Il faut en même temps être attentif aux fausses voies d’accès. C’est tout un programme, nous sommes d’accord. Cela vous met dans un état !
Marie-Alice. Oui.
Père Nathan. Cela nous rend muets.
Une participante. En fait il faut que nous les remerciions, ces enfants, d’être non-nés.
Père Nathan. Je comprends bien ! Vous pouvez les remercier.
La même participante. Et même les mères qui sont là.
Père Nathan. Vous avez raison de dire cela. Quand le prêtre voit en confession une femme qui n’avait pas réalisé… Cela m’arrive. Quand il y a des enfants ce n’est pas difficile à voir. La maman pense qu’il n’y en a pas, elle a toujours tout fait bien, il n’y a pas de problème, elle est une nana admirable, elle a toujours été remarquable, elle a beaucoup souffert, elle a eu beaucoup de blessures et elle est géniale, les autres lui ont fait du mal mais elle non, elle n’a jamais fait de faute, jamais de péché, rien. Le confesseur, quel est son devoir ? C’est de regarder s’il y a des enfants non-nés. Il les perçoit immédiatement, il n’est pas idiot, et donc il essaie de faire découvrir à la mère qu’elle a des enfants.
Marie-Alice. Ce n’est pas tous les prêtres qui savent voir ces choses-là.
Père Nathan. Oui. La mère oublie très vite à cause du déni, du déplacement, de la cristallisation et de la justification, et du coup il y a des milliers de couches qui viennent par-dessus et elle ne peut évidemment pas se rappeler. C’est dans la fameuse conscience de culpabilité qui produit des séquelles négatives de la conscience de culpabilité qui fait qu’on oublie complètement cela. Alors bien sûr chaque femme de France en a eu trente à quarante, à peu près, et il n’y en a quasiment aucune qui s’en souvienne.
Cela va peut-être faire partie du travail que nous aurons à faire pendant vingt-deux minutes le jour de la dernière demi-heure. Il y aura un travail collectif considérable à faire, peut-être qu’il faut s’entraîner.
Pour que la mémoire revienne à la mère, il faut faire sauter les conséquences négatives de la conscience de culpabilité.
Pour faire sauter les conséquences négatives de la conscience de culpabilité, il faut leur dire : « Vous savez, vous avez des enfants, vous en avez conçu et ils sont encore là, les cellules biologiques sont encore vivantes ». Nous expliquons le processus scientifique, biologique. Ordinairement elles se rappellent un, surtout si ça a été en clinique.
« Je vais vous dire : l’état dans lequel il est n’est pas un état d’accusation, ce n’est pas un cri silencieux : « Ma mère m’a oublié ! », « J’ai une souffrance horrible, atroce, c’est l’oubli de ma mère ! », ce n’est pas cela, il n’y a aucune accusation, aucun mouvement de ce genre, parce qu’ils sont des êtres spirituels humains, ils sont très spirituels, très humains, ils n’ont pas eu le temps de rentrer dans le péché personnel de la revanche, de la vengeance, de la souffrance ».
Si tu rumines ta souffrance, ta douleur, tu engendres une névrose d’abandon. L’enfant n’a pas cela, ce n’est pas possible. Evidemment tu peux toujours projeter la chose.
Il faut dire à la mère : « L’enfant est dans un Oui. La puissance spirituelle de la liberté du don, l’innocence divine, c’est essentiellement de dire Oui : « Je suis prêt et je me livre, je dis Oui dans l’inscription du Livre de Vie, je suis prêt à traverser tout, et ce qui m’arrive je le traverse encore ».
C’est cela qui domine dans l’âme de l’enfant. Pas dans l’âme des spectateurs extérieurs, mais dans l’âme de l’enfant c’est cela qui domine. Pas dans l’âme du psy, pas dans l’âme du métapsy. Les métapsy imaginent plein de choses qui se passent dans la névrose abortive de l’enfant, il y a des textes là-dessus mais c’est faux.
Je ne dis pas que je suis infaillible mais au moins j’essaie de dire ce qui philosophiquement est correct, j’éloigne ce qui est inutile et surtout ce qui est impossible selon les lois de la nature métaphysique d’un être humain commençant.
Il faut qu’il y ait un support corporel pour qu’il y ait réflexivité, névrose, etc, il faut un support biologique pour cela.
Ces enfants sont beaucoup plus proches du fait qu’ils existent et qu’ils ont reçu l’existence grâce à leur mère, donc dès qu’ils sont dans le regard de leur mère ils voient que leur mère continue à les porter vivants et donc ils ont essentiellement vis-à-vis de leur mère une relation de gratitude, d’action de grâce :
« C’est grâce à elle que j’existe, que mon Oui se produit ».
Cette vie spirituelle qui est la leur est dans la Lumière et ils contemplent.
Il leur est donné beaucoup de choses, à ces enfants, parce que l’Eglise existe.
Il y a beaucoup d’Eucharisties qui sont célébrées et qui leur donnent par torrents de la Lumière venue de l’Eglise
Cette vie contemplative, ils la reçoivent, bien sûr, peut-être par petites gouttes parce que personne ne la leur donne nommément, directement et sans voile, c’est vrai, mais n’empêche qu’ils la reçoivent, ils contemplent, cela centuple leur vie contemplative et leur union transformante naturelle en sagesse et cela leur donne une gratitude bien supplémentaire encore.
A la rigueur ils pourraient développer un sentiment de compassion vis-à-vis de leur mère et des êtres adultes qui survivent ou de leurs frères et sœurs qui sont survivants parce que peut-être qu’ils peuvent percevoir dans leur lucidité contemplative la grossièreté spirituelle de ceux qui ont survécu et la grégarité de la médecine psychiatrique ou psycho-bio-métapsychique.
Mais ils ont de l’amour aussi parce qu’ils ont cette capacité bien sûr d’aller chercher dans les autres un amour qu’ils n’ont pas en eux et de se nourrir de l’amour qu’il y a dans le cœur des autres, donc ils ont un exercice spirituel d’amour aussi.
Et ce qui domine dans ces enfants par rapport à leur mère, c’est de la gratitude.
A partir du moment où la maman dit : « Ah bon, ils ont de la gratitude ? », elle commence à dire : « Oui mais j’en ai eu deux autres », et à la fin de la confession, ça va, nous avons trouvé les vingt-quatre. C’est constant, je peux vous le dire.
Il y a des lois dans la vie spirituelle d’une âme humaine, il y a une croissance, donc la mère doit apprendre à voir qu’elle n’a pas à projeter des sentiments de culpabilité ou de souffrance qu’elle a elle dans un enfant qui n’en a pas.
L’enfant a une gratitude, il existe.
« Primo cadit in intellectu ens ».
L’enfant, lui, c’est son existence, son je suis. Il se rappelle très bien que son je suis est dans le Je suis de la Paternité créatrice de Dieu et dans le Je suis du Verbe qui l’a illuminé à l’instant où il est venu en ce monde.
Cette dignité opère en son âme une dilatation extraordinaire. Il n’y a pas plus dilatant que la vie contemplative. La vie contemplative ouvre toutes les portes du corps encore vivant.
Et il y a encore quelque chose de leur corps qui est vivant pendant cinquante ans.
C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ne vont pas au Ciel, puisqu’ils ne sont pas tout à fait morts.
La même participante. Pardon. Et alors une femme qui a avorté ou qui n’a pas d’enfant, qui est travaillée par cette histoire-là et qui trouve un prêtre qui lui dit qu’il va faire une… ce n’est pas une bénédiction, nous n’allons pas dire cela, mais il fait quelque chose pour cet enfant parce que la mère l’a demandé… La mère n’est pas bien, elle le demande, elle est mal dans son être.
Père Nathan. La mère reste la mère, c’est pour ça qu’elle souffre tant qu’elle n’a pas retrouvé son enfant et tant que l’enfant ne l’a pas retrouvée avec un flux et un reflux d’âme à âme, d’esprit à esprit, de cœur à cœur et de lumière à lumière. Elle demande de l’aide au Bon Dieu, pas forcément explicitement mais implicitement.
Vous, la question que vous posez, c’est : « Qu’est-ce que le prêtre doit faire pour elle ? ».
Le prêtre ne doit rien faire pour elle parce que le prêtre n’est pas un psy. « Vous devez demander pardon à votre enfant, vous devez guérir vos blessures, vous devez vous réconcilier, demander pardon, recevoir l’absolution, la confession », tout cela est très bien, ça peut aider. Le prêtre va aider, l’Eglise va aider, Dieu va aider, Jésus va aider, la Sainte Vierge va aider. Il est évident qu’ils vont aider la mère.
Mais c’est l’enfant qui aide le plus la mère. Donc le prêtre va dire : « Regardez votre enfant, laissez-le vivre, vous êtes sa mère ». L’enfant ne peut vivre qu’avec elle. Elle va laisser liberté à l’enfant de vivre, elle va découvrir sa présence, il va y avoir une proximité, une complicité lumineuse, une complicité maternelle, une complicité filiale.
Il va naître à ce moment-là un courant d’amour.
Il n’y aura plus cette nécessité de dire : « J’ai avorté cet enfant, mais qu’il s’en aille ! » et elle l’avorte une deuxième fois. Puis deux ans après : « Mais il est encore là, qu’il s’en aille ! ». Donc elle l’avorte en fait des milliers de fois, cet enfant.
Là où elle doit s’aider elle-même, c’est de dire : « Je vais laisser cet enfant respirer, je vais laisser cet enfant vivre, bouger, se manifester, s’exprimer, je veux que cet enfant vive et du coup je vais faire vivre aussi ma respiration maternelle vis-à-vis de lui, je vais lui redonner la Lumière, mon affection, ma tendresse, ma proximité, ma présence, ma disponibilité ».
Et il y a une réciprocité qui se fait à ce moment-là.
Du coup elle va sentir très fort la gratitude que l’enfant a vis-à-vis d’elle, sa mère.
Qu’est-ce qu’il est content qu’elle lui ait donné la vie, l’existence !
Que cet enfant ne soit pas né à cause d’un avortement clinique, à cause d’un accident de voiture ou à cause d’une maladie, croyez-vous que cela change quelque chose pour l’enfant ? Croyez-vous que cet enfant a un traumatisme parce que c’est un avortement clinique intentionnel ? C’est exactement la même chose pour l’enfant. Pour la mère non, parce qu’elle a fait un péché ou elle n’a pas fait de péché, mais pour l’enfant c’est exactement la même chose.
C’est là que la procréation est importante. Dieu a engendré en elle à partir de son unité sponsale avec… j’allais dire Joseph, Il a créé un enfant dans la gratitude universelle, et de Dieu, et de la terre, et de l’univers, et du Ciel, et du monde angélique, et du corps vivant de la mère, et donc il y a une gratitude.
Cette gratitude d’exister va revenir à la mère dès lors qu’elle décide de redevenir la mère.
C’est pour ça que nous allons toujours proposer aux mères, si nous sommes dans une perspective chrétienne – mais il faut faire l’équivalent quand nous sommes dans une perspective médicale humaine métaphysique ontologique, cela peut se faire en sagesse humaine –, qu’il y ait d’abord une réconciliation spirituelle contemplative, amoureuse, tendre et incarnée avec l’enfant.
Cela se reconnaît à ce que la paix est revenue.
Je n’ai plus du tout l’intention de ne plus y penser, au contraire je veux y penser tout le temps librement. Le flux et le reflux se font et la croissance se fait dans la gratitude.
Du coup la vertu de gratitude, d’action de grâces, ne cesse d’augmenter. La vénération de l’enfant vis-à-vis de sa mère augmente. Si on est chrétien, l’Esprit de piété aussi, les Dons du Saint-Esprit aussi. Tout cela ne cesse de grandir, les vertus, l’eutrapélie, la gaieté mutuelle, la joie de vivre ensemble.
Cela devient tellement vrai, tellement vivant, la maternité est tellement revenue à elle-même, la maman s’est réconciliée avec sa maternité et cet enfant vit pleinement de cette maternité dans l’action de grâces, c’est tellement vrai que du coup cet enfant existe enfin dans une famille, il existe dans sa mère, il existe dans la famille humaine, et comme il existe dans la famille humaine il a un nom.
On ne peut pas vivre avec quelqu’un si on ne sait pas quel est son nom, et donc automatiquement, le signe que ce n’est pas psy c’est que l’enfant va me dire quel est son nom. Ce n’est pas moi qui vais lui imposer son nom, c’est l’enfant qui va venir me dire son nom :
« Moi c’est Isabelle.
- Ah, c’est une petite fille ! »
Tu te réveilles d’un seul coup dans l’oraison, ou le matin, ou en pleine nuit à deux heures du matin : « Patricia ».
Je connais une mère qui s’est réveillée avec sept noms. Elle s’est rendormie et les sept à nouveau se sont présentés le matin quand elle s’est réveillée. Pourquoi ? Parce que c’était vrai.
Dès que c’est vrai, dès que ça y est, dès qu’elle n’est plus dans un état où elle continue à tuer l’existence, la respiration vivante de cet enfant avec elle, en elle, à travers elle dans notre monde, son nom va être donné et donc nous allons célébrer une deuxième Messe.
Quand l’enfant donne son nom,
nous pouvons célébrer la deuxième Messe,
dite Messe de Justification
La première Messe, dite Messe de Réconciliation, c’est pour qu’il y ait une grâce, pour que cet enfant puisse venir respirer en moi petit à petit et que cela devienne de plus en plus vrai, que l’Evangile de la vie puisse se déployer, que le centre de gravité ne soit pas les séquelles négatives de la conscience de culpabilité.
C’est pour ça que la première Cérémonie peut aider, la Confession, la Miséricorde, l’Evangile de la vie. Bien sûr on peut mettre des prénoms sur l’autel, on peut donner des prénoms. Je considère que ces prénoms qu’on donne dans la première Cérémonie, sauf s’ils vous ont été donnés par eux, ce sont des surnoms, en attendant.
Ordinairement c’est à la date anniversaire que les enfants donnent leur prénom.
J’ai dit à une maman que j’ai vu récemment qui en a eu vingt-huit : « Vous prenez un an. Vingt-huit, ça fait presque trois par mois. Tous les soirs vous mettez dans votre lit un coussin tissé d’or, de soie, et vous dormez là : « Ah il y a le coussin, ah oui, c’est vrai ! Mes enfants, je vous aime, je suis en train de découvrir l’amour, la lumière, que je suis une mère, je suis en train de découvrir un père, je suis en train de découvrir la vie grâce à vous, nous allons prier ensemble, dites-moi comment vous vous appelez. » »
Tous les soirs tu fais comme cela et tu te rappelles cela puisqu’il y a un coussin.
La mémoire joue un certain rôle, le coussin te fait te rappeler.
Elle en avait eu vingt-huit et effectivement au bout de sept mois il y en avait vingt. Il reste quatre mois, il y aura les huit autres.
Ils donnent leur prénom un à un, souvent à la date anniversaire. Mais ce n’est pas systématiquement le cas, quelquefois c’est à la date anniversaire d’autre chose.
La règle absolue c’est que c’est l’enfant qui se manifeste et qui confirme à la mère qu’elle s’est réconciliée avec sa maternité humaine vis-à-vis de lui. C’est l’enfant seul qui peut le confirmer, de même que c’est l’enfant seul qui décide de naître et qui commence à provoquer les contractions de la naissance. Cela vient de l’enfant parce que l’enfant est libre.
Une autre participante. Et dans quelle mesure une tierce personne peut intervenir dans cette relation mère-enfant ?
Père Nathan. Par la prudence, il faut avoir les paroles ajustées, par le conseil, il faut donner des conseils, il faut dire ce que je suis en train de vous dire : « Si j’étais à ta place, voilà ce que je ferais ». Les tiers sont là pour aider les gens à prendre conscience. « Oui, je vais le faire, on ne m’avait jamais dit cela ». Nous ne pouvons pas le faire à leur place, d’accord ?, mais nous pouvons leur dire : « Voilà ce que tu dois faire ».
Nous pouvons aussi adopter ses enfants si la nana n’en a rien à cirer. Lisez par exemple le témoignage de Lisbeth Burger qui est la sage-femme : quelquefois elle rencontre des mamans qui ne veulent rien savoir.
Mais il ne faut pas être psychorigide. Il faut dans l’immense douceur exprimer cela à une mère. Il faut faire sauter les conséquences négatives de la conscience de culpabilité, cela implique qu’il faut lui parler spirituellement, humainement. Il ne faut surtout pas que ce soit un langage psy. Il ne faut pas s’attaquer à sa névrose abortive, surtout pas !, parce que là tu ne t’en sors plus, c’est fini.
C’est comme cela qu’il faut les aider.
En priant pour ses enfants, toi-même tu vas avoir avec ses enfants une relation de plus en plus spirituelle, et après tu parles à la mère : « Tu sais, ces enfants, je les aime bien », ce que tu dis est vrai.
Il faut la vérité, il faut la lumière, il faut le cœur spirituel, il faut la liberté et il faut la communion des personnes. Cette relation de charité, ou d’amour, ou d’amitié, de communion des personnes est d’abord par rapport aux enfants. A ce moment-là tu trouveras les mots pour parler à la mère.
La même participante. Mais nous ne pouvons pas parler à toutes les mères qui ont avorté en France ?
Père Nathan. Tu peux dire : « Cette vidéo tellement admirable a déjà été écoutée plus de dix millions de fois, tu peux l’écouter toi aussi ».
Une autre participante. Je connais un prêtre qui fait cela avec des femmes qui ont besoin, qui demandent. Il faut qu’il y ait une demande. Il fait cela au moment de la Messe, nous sommes tous ensemble.
Père Nathan. C’est beau. Comment s’appelle-t-il ?
La même participante. Il s’appelle Frantz.
Père Nathan. C’est le Père Frantz. Alleluiah !
La même participante. Il nous fait cela pendant la Messe, une petite Messe où nous ne sommes pas toujours très nombreux, et nous participons tous à cette Cérémonie.
Père Nathan. C’est bien. C’est un champ morphogénétique, il faut élargir le champ, au début nous ne sommes pas nombreux. Mais il ne faut pas oublier qu’à l’Avertissement les moindres petits champs collectifs de charité, d’humanité et de sainteté surnaturelles qui seront là déjà à l’état de perfection dans la septième demeure de sa perfection vont se répandre immédiatement dans toute la nature humaine présente dans notre univers.
La même participante. Oui, c’est cela qui est beau.
Père Nathan. C’est pour ça que c’est bien de s’y préparer. C’est dans la dernière demi-heure que la guerre eschatologique va complètement désamorcer toutes les bombes des affidés du Mauvais.
La deuxième étape c’est qu’une fois que vous êtes sûre que cet enfant existe pour vous, qu’il fait votre préoccupation maternelle, paternelle ou fraternelle, au même titre que les survivants, lorsque c’est sûr que c’est vrai, à ce moment-là oui, ça va, voilà, nous allons le consacrer et nous allons demander à l’Eglise qu’il obtienne la grâce sanctifiante qu’il n’a pas reçue puisqu’il n’a pas été baptisé.
D’ailleurs c’est ce qu’a dit la Commission Théologique Internationale à Rome : ils ne vont pas au Ciel puisqu’il y a le péché originel. La Commission dit aussi que ces enfants peuvent, doivent même, être "arrosés" – je ne sais pas le mot qu’ils emploient – de la préoccupation de l’Eglise pour qu’à travers l’Eucharistie ils puissent être incorporés à la grâce qu’ils n’ont pas parce qu’ils sont encore dans le péché originel.
Nul ne pénètre au Ciel avec la tache du péché originel. Un avortement ne donne pas automatiquement la disparition du péché originel. Cela, c’est la foi catholique.
Il va falloir, donc, qu’il y ait une deuxième Cérémonie pour que cet enfant soit pris nommément parce qu’il y a une relation physique – attention, j’ai bien dit physique – à la mère, il y a une relation réelle comme on dit avec Saint Thomas d’Aquin, une relation réelle vivante corps âme et esprit de l’enfant à une famille de la terre et il a un nom. A ce moment-là il est présenté sur l’autel et nous le baptisons.
Nous le baptisons, je n’hésite pas à dire cela. D’accord, je baptise avec de l’eau, ce n’est pas le Baptême du Saint-Esprit mais je le baptise, je le plonge, je l’incorpore dans le Corps mystique vivant de Jésus, je l’incorpore dans une vie humaine pleinement rétablie dans la réceptivité de la grâce sanctifiante.
Il est donc d’un seul coup incorporé et il rentre dans les capacités réceptives de tous les fruits des sacrements à partir de ce jour-là, et cela c’est drôlement bien.
Mais je dois dire aussitôt que j’ai été un petit peu déçu, étonné disons, de voir qu’il y a des enfants qui ont été présentés, on leur a donné le prénom, et puis comme je vous l’ai dit je crois avant-hier, je rencontre la maman trois ans après, par chance je me rappelle les six prénoms, mais elle ne se rappelait pas.
Cela veut dire : « J’ai demandé une deuxième Messe spécialement pour lui et maintenant terminé, je ne suis plus sa mère ».
C’est embêtant parce que cet enfant est vivant, il vit pendant tout un jubilé de miséricorde temporelle de l’Eglise militante, il a besoin de nourriture quotidienne.
Cet enfant non-né est vivant,
il a besoin de nourriture quotidienne
pour la croissance de son union transformante
Si nous sommes chrétiens, il a besoin de la nourriture quotidienne pour la croissance de son union transformante surnaturelle.
Il doit rentrer dans les processus de la croissance de l’union transformante, la purification.
Il doit être purifié des séquelles du péché originel, première demeure.
Il doit librement rentrer dans cette union transformante, deuxième demeure.
Troisième demeure, dans l’Eglise ma Mère je suis l’amour.
Il doit rentrer dans la quiétude, la disponibilité surnaturelle à la transformation des sept Dons du Saint-Esprit dans un océan pacifique qui rayonne dans tous les Arbres de Vie de ceux qui sont comme lui assoiffés.
Il est disponible aussi pour le passage de Dieu dans sa vie embryonnaire en croissance, pour que Dieu passe par lui pour aider d’autres mères, d’autres pères dans le monde entier.
Il doit rentrer dans la croissance de la sainteté chrétienne, il a besoin pour cela d’une nourriture, il a besoin que l’Eglise, sa famille, continuent de penser à lui.
La Messe Perpétuelle est célébrée
pour les enfants non-nés
chaque jour dans le monde entier
C’est pour ça que – je crois que cela vient d’une inspiration de Dieu – avant qu’il y ait l’Avertissement cela paraît absolument nécessaire – me semble-t-il, et cela va se faire – que soit proposée dans le monde entier une Messe Perpétuelle pour les enfants non-nés chaque jour.
« J’ai dix-huit enfants, j’ai dix-huit prénoms, les dix-huit je les ai en moi, peut-être que je vais devenir gâteuse, peut-être que mes fonctions dégénératives cellulaires font que je ne vais pas me rappeler à un moment donné, mais je veux que quelqu’un se rappelle, je veux que mes proches se rappellent, je veux que quelque chose soit fait tous les jours pour eux, alors je vais les inscrire à la Messe Perpétuelle ».
Chaque jour la Messe est dite lorsqu’un enfant est inscrit, son nom est sur l’autel.
La Messe est célébrée pour qu’il reçoive la Communion eucharistique, c’est-à-dire la Res du sacrement, chaque jour, et c’est sur son nom, nommément, pendant cinquante ans.
Cela paraît nécessaire puisque nous entendons quelquefois :
« Vous êtes chrétien ?
- Ah oui, moi mon Père j’ai été baptisé, j’ai fait ma première Communion, et maintenant ça va, j’ai tout fait.
- Non, tu n’as pas tout fait, et tu étouffes puisque tu n’as pas tout fait. »
Une participante. Le Pape nous invite à prier pour les enfants non-nés.
Père Nathan. Oui, évidemment. Je dirais donc qu’il y a trois étapes :
Première étape
La restauration et l’entrée dans la vie humaine et dans la famille humaine de l’enfant.
Deuxième étape
La circulation libre de la maternité et de la filiation
se manifeste dans ce fait que le nom est donné.
Du coup nous le consacrons et il reçoit la libération de la grâce sanctifiante
qu’il n’avait pas reçue puisqu’il n’a pas reçu le Baptême.
Troisième étape
Il faut qu’il soit nourri spirituellement et surnaturellement tous les jours nommément,
donc Messe Perpétuelle pour les enfants non-nés.
Je réfère pour cela au site « Messe Perpétuelle pour les Enfants Non-Nés »
Vous vous inscrivez là, vous inscrivez vos enfants
et leur prénom sera sur la Messe Perpétuelle.
http://catholiquedu.free.fr/non-nesInscriptionMessePerpetuelle.htm
Une participante. Faut-il forcément qu’il y ait un prénom ?
Père Nathan. Oui, il faut passer par l’étape n°2 avant de passer à l’étape n°3. Pour recevoir la Communion eucharistique il faut d’abord que tu sois baptisée, d’accord ?
La même participante. Mais qu’est-ce qu’on fait de tous ces enfants qui seront oubliés pendant trop longtemps parce qu’on n’a pas pensé à eux ? Est-ce que nous pouvons suppléer ?
Père Nathan. Mais oui. [A Marie-Alice] C’est cela que vous vouliez poser comme question ?
Marie-Alice. Exactement, mais je ne vous coupe pas la parole.
Père Nathan. C’est sûr. Là, je m’adresse aux mères et aux pères.
Je suis d’une famille de cinq enfants, par exemple, et je sais que ma mère en a conçu douze. Il y a eu des fausses-couches à répétition, personne ne s’en est aperçu. Ma mère et mes frères et sœurs s’en fichent mais moi j’aime mes frères et sœurs non-nés, donc je vais faire cela à la place de mes parents : il y a une adoption de substitution.
C’est pareil même si ce n’est pas ma famille et mon sang.
C’est le même schéma qui est repris à chaque fois pour la cause finale.
« J’ai mis le stérilet mais mon gynécologue m’a dit qu’il n’y a aucun avortement, c’est un stérilet anti-abortif, donc je sais qu’il n’y a pas d’avortement.
- Oui mais enfin, il y a quand même eu une petite gélatine à un moment donné.
- Oui, un amas cellulaire, mais il n’y a pas eu de nidation, il n’y a pas eu d’avortement.
- Cet amas gélatineux est un enfant, il a une vie spirituelle beaucoup plus déployée dans les capacités et les puissances de lumière, d’amour et de liberté que la vôtre aujourd’hui. »
Et donc il y a beaucoup de femmes et de familles pour qui ces enfants n’existent pas.
Pour elles ils n’ont jamais vécu, ils n’ont jamais été créés par Dieu, ils n’ont jamais eu de vie.
Toi, tu es à côté et tu regardes la philosophie. Cette fois-ci c’est une affaire philosophique puisque c’est l’existence même qu’elles ne voient pas.
Une maman qui considère que cet enfant n’existe pas n’est plus une maman. Le papa non plus. Et d’ailleurs selon le droit naturel. Ce n’est pas du tout le droit de l’Eglise, c’est le droit naturel.
Il y a même des juridictions qui indiquent que si des parents ont perdu substantiellement toute perspective parentale vis-à-vis de leurs enfants et s’ils disent : « Moi ? Je n’ai pas d’enfants, pas du tout », s’ils ne les voient même pas, s’ils sont devenus cinglés, aveugles, cataleptoïdo-somnambuliques, partis en astral, c’est-à-dire la majorité des gens d’aujourd’hui… toi tu es le voisin, tu leur dis : « Ce sont vos enfants » et ils te répondent : « Mes enfants ? Pas du tout ! », la loi, le juge dit – c’est le jugement de Salomon, c’est le procès de Maryville – : « C’est vous la maman puisque vous avez un regard vis-à-vis de cet enfant et donc le droit parental vivant, même de corps à corps, est transféré de la mère biologique à la mère ontologique », tu deviens la vraie mère, tu deviens le vrai père, tu deviens le vrai frère.
Il y en a une multitude comme cela, tu les adoptes et tu peux avoir cette relation.
Il y en a qui le font très gentiment et les enfants sont contents d’avoir des parents adoptifs, ils donnent leur prénom et la chose se fait comme cela. C’est bien, c’est sûr.
Cela veut dire qu’il y a du boulot parce que sur les deux cents milliards qui sont non-nés depuis 1970, je ne sais pas combien il y en a qui ont été restitués à la vie de famille, à notre humanité et au Corps mystique de l’Eglise, mais ce n’est peut-être pas la majorité. Si, parce que les Messes sont dites pour tous mais…
Une participante. Pas avec un prénom.
Père Nathan. D’après le droit naturel tu deviens la maman, le papa ou le frère. A ce moment-là tout ce que les parents ont comme possibilité de faire selon leur droit naturel lorsqu’ils en assument la responsabilité est transféré à ceux qui reconnaissent l’existence de ces enfants comme des êtres vivants.
Quelle est la famille qui reconnaît ces enfants-là comme des êtres vivants et qui du coup juridiquement, d’après le droit naturel, devient la mère réelle, en relation réelle, de tous ces enfants ? L’Eglise catholique.
Le rôle du Saint-Père et de l’Eglise catholique
Quelle est la famille qui reconnaît ces enfants-là comme des êtres vivants et qui du coup juridiquement, d’après le droit naturel, devient la mère réelle, en relation réelle, de tous ces enfants ? L’Eglise catholique.
Il n’y a aucun autre organisme, aucune autre communauté, aucune autre famille humaine qui dit que ceux qui sont considérés comme n’existant pas existent : « Ils existent, ils vivent, ils sont vivants ».
Si bien que l’Eglise catholique avec le Saint-Père sont les seuls à recevoir l’autorité parentale dans le corps spirituel qui est le leur et ont donc droit naturel philosophique.
C’est pour ça d’ailleurs peut-être que le Bon Dieu a permis que le Saint-Père ait la couronne pontificale, c’est-à-dire l’autorité sur l’humanité métaphysique, pas sur l’humanité surnaturelle, non, l’autorité sur l’humanité toute simple, philosophique. C’est peut-être à cause de cela qu’il a cette tiare pontificale.
En tout cas l’Eglise est la seule qui de droit naturel peut devenir, à condition bien sûr qu’elle le décide, la maman, le papa, la famille incarnés de ces enfants-là.
C’est pour ça que c’est important aussi, et cela fait partie de la guerre eschatologique, qu’il y ait une étape extrêmement importante qui soit produite.
Il y a eu des progrès gigantesques qui ont été faits, des pas prodigieux qui ont été faits dans ce sens-là, mais ce n’est pas fini.
Nous ne pouvons pas dire que le Saint-Père ait proclamé universellement sa Paternité et la Maternité de l’Eglise sur chacun de ces enfants non-nés.
Pourquoi ne le fait-il pas ?
Le jour où il le fera, d’un seul coup ces deux cents milliards d’enfants deviendront les enfants de l’Eglise, du jour au lendemain.
A ce moment-là le Saint-Père pourra très bien dire : « Chaque premier vendredi du mois, ou chaque 28 décembre de chaque année, nous donnons un prénom à tous ces enfants, universellement, sur toute la surface de la terre, ils sont incorporés comme membres vivants de Jésus vivant dans l’Eglise militante de Dieu vivant ».
Ce jour-là tu désarmes à peu près à 95% toutes les armes lucifériennes contre le cri silencieux qui désarme l’humanité tout entière aujourd’hui.
Une participante. Donc là il fait un pas pour que nous y arrivions.
Père Nathan. Nous n’arrêtons pas de faire des pas. Il ne se passe pas trois ans sans que le Pape ne fasse des pas.
C’est une étape très importante dans la guerre eschatologique. C’est pour ça que Minou m’a interrogé cinq fois de suite pendant trois quart d’heure et nous avons expliqué toutes les étapes que le Pape a faites depuis 1917 allant dans cette direction-là.
Ce sont des étapes qu’il était impensable que nous puissions faire dans les dix-neuf siècles qui ont précédé, donc nous avons couru un galop extraordinaire.
Vous comprenez que du coup on met des bâtons dans les roues de la bicyclette de la Papauté pour que ça aille un peu moins vite, mais ça va encore plus vite, ne vous inquiétez pas.
Pourquoi est-ce que le Saint-Père ne peut pas faire cela aujourd’hui ?
C’est la question que vous alliez poser.
Marie-Alice. J’essaie de vous la poser depuis cinq minutes.
Père Nathan. Alors dites-moi comment vous la formulez ?
Marie-Alice. Ça y est, vous l’avez dit : qu’est-ce qui empêche ?
Père Patrick. Qu’est-ce qui empêche ? C’est bien ça votre question, finalement.
Si on vous présente un enfant :
« Est-ce que vous pouvez baptiser mon enfant ?
- Bien sûr, vous avez la foi ?
- Oui, et je voudrais que dans ma foi il soit baptisé.
- Très bien. »
Mais si la personne ne vous présente pas l’enfant ?
L’Eglise ne peut pas baptiser l’enfant.
Or l’Eglise ne voit pas s’il y a un enfant ou s’il n’y en a pas.
C’est cette situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui.
L’Eglise ne dit pas si l’enfant à partir du premier génome a une âme spirituelle, s’il en a une au bout de dix jours, à la nidation, au début de la gestation en elle-même.
L’instant exact de la vie immortelle d’une âme spirituelle avec ses trois puissances avec sa liberté personnelle inscrite dans le Livre de la Vie en Haut tandis qu’il décide de traverser dans le Fiat éternel sa vie divine embryonnaire commence quand ?
Si je te présente des enfants alors que leur âme n’est pas encore créée, je ne peux pas faire une déclaration, je ne peux pas faire une décision, je ne peux pas prendre possession de ces enfants.
La Doctrine de l’Eglise du Saint-Père n’a pas voulu ou n’a pas pu ou a décidé de ne pas dire si oui ou non l’enfant a une âme spirituelle dès le premier génome.
Tant que ce n’est pas dogmatiquement, expressément proclamé, je ne peux pas faire une liturgie pour des enfants qui peut-être n’existent pas à une certaine période.
La proclamation de l'animation immédiate
Il faut donc qu’il y ait la proclamation de l’animation immédiate dès le premier génome par le Saint-Père et quiconque n’est pas d’accord avec cela théologiquement ne fait plus partie de l’Eglise catholique.
Ce n’est pas le cas.
Si vous prenez certains métaphysiciens, certains théologiens, certains biogénéticiens, certaines associations, certaines académies pontificales, certaines universités de théologie, scholastiques, traditionnalistes, thomistes, etc… 94% des théologiens catholiques disent : « Non, dans le premier génome il n’y a pas d’âme ».
Alors le Saint-Père dit : « Je ne peux pas dire quelque chose qui ne fait pas l’unanimité », donc il ne le dit pas.
Le Pape Jean-Paul II avait donné une mission à toute une communauté, sept cents personnes, spécialistes en métaphysique sur le principe, sur l’acte, sur l’énergéia, sur la substance, sur le réalisme de la personne humaine : « C’est cela que je voudrais que vous fassiez, vous êtes constitués comme organe vivant de la communauté catholique elle-même pour apporter votre contribution par un travail démonstratif inrenversable de l’existence de l’âme spirituelle dans l’animation immédiate ».
Ce corpus, ce commando de Vercingétorix de Gergovie, d’un seul coup a refusé d’envoyer ses femmes, c’est l’empereur qui a vaincu et on n’a pas eu la bataille de Gergovie, du coup le Saint-Père Jean-Paul II a été momifié sur sa chaise par ses métaphysiciens qui sont des moines. Nous avons foiré la bataille de Gergovie alors que Vercingétorix a eu la victoire, il a envoyé ses femmes au moins, c’est-à-dire sa sagesse, sa sagesse du corps. Il faut avoir de la ruse. Tu ne mets pas de François, tu glisses très vite en dehors des routes du salut du monde. [Le Père fait allusion au cours d’histoire sur la bataille de Gergovie donné par un participant peu avant].
Jean-Paul II a dit : « C’est quand le génome apparaît que l’âme spirituelle apparaît ».
Discours du Saint-Père Jean-Paul II aux Membres de l'Académie Pontificale pour la Vie, 24 février 1998 : “ 4. L'approfondimento antropologico, infatti, porta a riconoscere che, in forza dell'unità sostanziale del corpo con lo spirito, il genoma umano non ha soltanto un significato biologico; esso è portatore di una dignità antropologica, che ha il suo fondamento nell'anima spirituale che lo pervade e lo vivifica.”
Déclaration finale de la IVe Assemblée de l’Académie Pontificale pour la Vie, 23 au 25 février 1998 : « En vertu de l'unité substantielle du corps avec l'esprit - corpore et anima unus : una summa -, le génome humain n'a pas seulement une signification biologique ; il est porteur d'une dignité anthropologique qui a son fondement dans l'âme spirituelle qui l'imprègne et le vivifie (Discours du Saint-Père Jean-Paul II aux Membres de l'Académie, 24 février 1998). »
Mais il l’a dit dans un discours à des païens donc cela n’a aucune valeur dogmatique, aucune valeur expressive, cela n’appartient même pas au Magistère ordinaire universel du Saint-Père, c’est dans un cadre extérieur. Vous savez, il y a différents degrés dans l’autorité du Magistère du Saint-Père et ce n’est même pas à l’intérieur des degrés d’autorité du Magistère du Saint-Père, c’est en dehors. Il l’a dit en tant que philosophe à une communauté de gens qui sont laïcs.
Du coup ces moines – par exemple, mais pareil pour l’IPC, pareil pour la Fondation Lejeune, pareil pour les intégristes, pareil pour Opus Dei – ont dit : « Non, non, non, nous apportons, nous, la démonstration à titre philosophique que c’est impossible de poser qu’il y a une âme spirituelle dès le génome ».
Je n’ai pas dit théologique. Il y a des gens qui théologiquement sont d’accord que Dieu crée l’âme spirituelle dès le génome, évidemment. Mais ceux qui font de la théologie scientifique ou de la métaphysique, non.
Le résultat est là, c’est que l’Eglise pour l’instant, à cause de cela, n’a pas défini dans sa Doctrine l’affirmation expressive de l’animation immédiate.
Tant qu’elle ne l’a pas fait, elle ne peut évidemment pas proclamer que ces enfants sont les siens et elle ne peut pas les 'arroser', si je puis dire, de la justification de la grâce. Tu ne donnes pas la justification de la grâce à quelqu’un si tu ne sais pas qu’il existe. La dogmatique fonctionne comme cela dans l’Eglise.
Donc il y a une étape préliminaire qui n’y est pas. Pourquoi est-ce qu’elle n’y est pas ?
Parce que cette démonstration métaphysique n’existe pas. Enfin, officiellement.
Elle n’existe pas officiellement.
Un participant. Je peux poser une question mon Père ? Parce que je ne comprends rien du tout. La question que je me pose est très simple : Quand mon Papa met-Il l’âme ? Pour moi mon Papa c’est Dieu. A quel moment intervient-Il ? A quel moment met-Il l’âme ? Est-ce que l’Eglise qui est le garant peut me répondre ? Parce que c’est quand même incroyable ! Alors je ne comprends pas qu’on ne puisse pas me répondre exactement. Que ce soit le Pape, que ce soient les évêques ou les cardinaux, ils peuvent bien me répondre quand même. Parce que je ne suis rien du tout ils ne peuvent pas me répondre ? Si on ne peut pas me répondre je ne comprends pas cette Eglise, je ne comprends pas Dieu. Alors tous ces représentants de Dieu, que font-ils ? Voilà, je n’ai plus rien à dire.
Père Nathan. Les représentants de Dieu donnent le temps parce que l’Eglise est une vieille Dame, elle prend les choses une à une, elle met au monde le troisième après avoir mis au monde le premier et le deuxième. L’Eglise suit un ordre de sagesse, elle suit aussi le développement de la vie.
Donc d’abord elle attend qu’il y ait une démonstration métaphysique solide inrenversable, sinon elle ne peut pas développer une expression dogmatique universelle : voilà le premier né et le deuxième né.
Tant qu’elle n’a pas déployé une définition dogmatique universelle, elle ne peut pas déployer non plus une fécondité surnaturelle liturgique pour la justification : voilà le troisième né.
Pour l’instant elle est en train de digérer trente ans de travail pour l’expression d’une démonstration métaphysique inrenversable par induction analogique synthétique, elle est en train de voir si elle est véritablement inrenversable métaphysiquement.
Si elle est inrenversable métaphysiquement, la définition dogmatique expressive vient tout de suite derrière.
A ce moment-là oui, elle peut adopter ces enfants comme étant les siens et c’est le désarmement total de la guerre eschatologique finale.
Seulement voilà, petit problème !
Le petit problème c’est que s’il y a cette démonstration philosophique métaphysique inrenversable, cela veut dire que nous savons exactement où se trouve et quand se trouve le Saint des Saints de la Présence créatrice paternelle de Dieu dans notre univers, et donc nous savons où est le lieu de la victoire du Cœur immaculé de Marie dans la troisième guerre mondiale, mais alors le Démon sait aussi exactement où est la cible à abattre pour l’appartenance à Lucifer de tous les êtres humains sans exception.
Donc l’Eglise dans sa sagesse attend le dernier moment pour que cette cible ne soit pas prenable par le Démon.
C’est une manière de penser mais je ne suis pas le Pape et je ne suis pas Docteur de l’Eglise.
Mais j’arrive parce que j’ai la foi, si vous permettez, à exprimer une réponse qui est infaillible au moins en puissance, même si elle ne l’est pas en acte parce que je ne suis pas le Pape.
Une chose est sûre, c’est que nous sommes en pleine guerre et il faut être extrêmement rusé.
Si tu dévoiles tes batteries principales, c’est-à-dire où se trouve la cible dans laquelle ils doivent rentrer et sur laquelle ils doivent tirer de manière que la guerre soit terminée et que tout soit à Lucifer et aux affidés, ce n’est peut-être pas si intelligent que ça.
Donc l’Eglise dit : « Nous allons attendre un peu ».
C’est vrai que les deux sont ensemble.
Par le Shiqoutsim Meshomem, les Mauvais rentrent dans le Sanctuaire de la Procréation, le Saint des Saints réservé à Dieu seul dans l’instant et le lieu où Il apparaît. C’est vrai que s’ils arrivent à rentrer sur le toboggan métapsychique ondulatoire à l’intérieur de cela en engendrant des champs morphogénétiques qui pénètrent là pour dévaster l’union entre les champs morphogénétiques de l’Acte créateur de Dieu unifiant l’univers entier et Sa relation avec la liberté humaine de toutes les natures humaines existantes, s’ils brisent cela – c’est ça le Shiqoutsim Meshomem – à ce moment-là la guerre est perdue.
Le troisième secret de Fatima c’est de dire : c’est une bombe atomique transcendantale, c’est le tachyon transcendantal qui est attaqué pour être brisé dans les champs morphogénétiques de notre monde, c’est la lumière unitive du diaphane cosmique qui est attaquée dans le Saint des Saints, qui est l’objet de la guerre eschatologique mondiale. C’est ce qu’a dit Lucie de Fatima au cardinal Caffarra.
Et donc il ne faut pas faire n’importe quoi.
Je pense quant à moi qu’il faut investir, pour qu’il y ait un bouclier, cette cible si fragile.
Mais nous savons depuis 2005 à peu près que cette cible est là. Depuis 1998 avec le Saint-Père. Mais nous le savons depuis 2005 au niveau mondial.
Et nous savons depuis 2005 que la guerre eschatologique a l’intention de s’autoriser à rentrer et à briser les champs morphogénétiques de cette Origine de la Puissance unitive créatrice pacifique de Dieu dans tous les êtres humains et réciproquement.
Donc d’un côté il y a la Maternité vis-à-vis des enfants non-nés, et d’un autre côté il y a la Paternité métaphysique : les deux ensemble par l’unité sponsale réunis font la force de la famille.
C’est pourquoi il y a aussi un autre aspect à la guerre eschatologique mondiale : il faut absolument détruire les forces natives primordiales de la famille.
Voilà pourquoi nous avons parlé d’abord d’une autre chose à faire : c’est de mettre en place la signification sponsale du corps pour la restauration, la réapparition ou l’apparition tout court de la Transactuation surnaturelle sponsale dans chaque Sacrement de Mariage.
Donc vous voyez, il y a plusieurs corps d’armée : il y a les troupes navales, il y a les troupes terrestres et il y a les troupes aériennes.
C’est pour ça que Sainte Hildegarde dit : « Réveillez-vous la nuit et prenez autorité sur ces cinq terrains de combat pour dégoupiller l’adversaire ». Donc nous baptisons toutes les nuits, évidemment. Nous prenons possession et nous investissons le Saint des Saints de la Paternité vivante de Dieu de manière que quand ils tirent, ils soient laissés sur la Porte du nord, ils ne pénètrent pas plus. Toutes les nuits. Il ne faudra jamais lâcher. Et tous les jours une Messe pour demander pardon pour la Transgression suprême, tous les jours la Puissance eucharistique deux cents milliards de fois.
S’il y a d’autres moyens au niveau de la toute petitesse de notre prise d’autorité comme roi fraternel de l’univers, écrivez-nous, cela nous intéresse, nous les cherchons depuis environ cinquante ans.
C’était cela la question que vous vouliez poser ?
Ou bien ai-je répondu complètement à côté de la question ?
Marie Alice. Non, c’était parfait.
Témoignages et questions
Père Nathan. Y a-t-il autre chose ?
Un participant. Serait-il possible de lire les questions écrites ?
Marie-Alice. Il y en a beaucoup et il y en a qui ne concernent pas trop les enfants non-nés. C’est à vous de lire, comme vous savez de quoi vous aviez envie de parler.
Père Nathan. Non, faites votre boulot.
Marie Alice. Je veux bien faire mon boulot mais c’est long. Alors je lis celle-là :
« J’ai eu un témoignage d’une mère de famille qui avait une relation très difficile avec ses deux enfants. Elle est allée voir un Père exorciste qui après un entretien et de longues prières a eu la révélation que cette femme avait déjà eu deux enfants dont elle avait avorté. Dès que cette femme a de nouveau accueilli ses deux premiers enfants avortés, la relation avec ses deux derniers enfants vivants s’est immédiatement améliorée. »
Père Nathan. Ce n’est pas une question, c’est un témoignage. Si ta maternité qui est à moitié bouchée est complètement débouchée, ça va mieux avec les survivants, c’est sûr.
Marie-Alice.
« Un homme a donné son accord pour un avortement à la femme qu’il aimait. Cette femme est ensuite devenue son épouse dans l’Eglise. Le ménage a divorcé et l’homme s’est converti. Dès qu’il a compris la gravité de cet accord d’avortement, l’homme a demandé le baptême spirituel de cet enfant qui était une fille et qui a reçu le prénom de Marie pour son baptême spirituel, sans l’accord de la mère qui n’est pas dans la foi. Plus tard, par une âme privilégiée, l’homme a appris qu’il n’était pas le père biologique de cet enfant qui en fait était le fruit d’une infidélité. »
Père Nathan. C’est très simple, il est le vrai père de l’enfant même s’il n’est pas le père biologique puisque le père biologique pense que cet enfant n’existe pas. Il sait que cet enfant existe, il décide d’en être le père et donc il en est le père.
Marie-Alice.
« Un baptême spirituel peut-il être demandé par un tiers qui n’est pas un des parents biologiques ? »
Vous avez déjà répondu.
« Ces enfants meurent-ils quand la mère meurt ? »
Père Nathan. C’est une bonne question.
Les enfants sont conçus, leurs cellules se multiplient des millions de fois, des dizaines de millions de fois, des centaines de millions de fois, ils délestent donc de leurs cellules staminales embryonnaires, puis ensuite ils naissent mais il y a toujours des cellules embryonnaires qui restent dans le corps de la mère, dans le sang, dans le névraxe et surtout dans la moelle osseuse.
Chaque mère, même si ses enfants ne sont pas avortés, a ces cellules dans son corps. Vous avez eu sept enfants qui sont nés et deux qui ont été avortés, vous avez neuf enfants corporellement en vous dans leurs cellules staminales embryonnaires pendant cinquante ans.
Ces cellules-là sont vivantes, elles portent un fil sans rupture, un fil continu de lumière et de vie de l’enfant par le corps si l’enfant est vivant, s’il n’est pas avorté, s’il n’est pas non-né, et par l’âme s’il est non-né. Et ces cellules staminales embryonnaires vont durer une cinquantaine d’années, d’après ce que dit le professeur Mancuso. C’est beau de voir cela. Du coup, grâce à cela, l’âme de ces enfants grandit. Trente ans après ils ont trente ans.
Pas de chance, trois ans après l’avortement la mère est au Bataclan et elle meurt dans le sacrifice rituel à Satan organisé par les Spetsnaz d’Orient.
Pour les cellules staminales qui sont en elle, que se passe-t-il ? Le corps de la mère meurt, les cellules vivantes et biologiques de la mère meurent toutes. Quatre jours après il n’y en a plus une seule qui soit vivante. En plus on la passe au four crématoire.
Sans être omniscients nous pouvons tout de même suggérer quelques petits points :
Je me situe par rapport à la cause finale,
je me situe dans la Jérusalem spirituelle de Dieu,
je me situe dans l’Ouverture du cinquième Sceau de l’Apocalypse,
je me situe dans le Cœur immaculé de Marie, dans son triomphe à la fin,
je me situe dans la Paternité du Nouvel Israël de Dieu,
je me situe dans cette victoire des Apôtres des derniers temps jusqu’au vol libre dans les Noces de l’Agneau.
Si je me situe là, nous sommes dans le Miracle des trois Eléments et l’écoulement du corps spirituel venu d’en-Haut dans notre corps primordial.
De sorte que si j’en vis par anticipation – mais même déjà au cinquième Sceau de l’Apocalypse, notre génération, c’est un des aspects de la guerre victorieuse du grand Saint des temps d’aujourd’hui, du grand Monarque du Nouvel Israël de Dieu au milieu des multitudes – j’obtiens par le fait et dans le réel même biologique tachyonnique de notre terre, j’obtiens qu’il y ait de la Sainte Famille glorieuse des cellules biologiques staminales embryonnaires glorieuses, le corps spirituel s’écoule dans les cellules staminales embryonnaires de ces enfants.
Vous comprenez ?
C’est de la théologie mystique du corps.
C’est pour ça que l’Eglise a d’abord prononcé le Mystère de l’Immaculée Conception, puis de l’Infaillibilité, puis de l’Assomption. Du coup la Fécondité maternelle du corps de Marie devient royale.
Donc si mon corps s’engloutit en elle, il y a un flux et un reflux et du coup des cellules émanant de la Sainte Famille glorieuse assumée de Jésus, Marie et Joseph engendrent à l’intérieur de moi dans mon corps terrestre un corps spirituel venu d’en-Haut qui est reçu dans mon corps actuel réceptif et disponible par rapport à l’unité du Corps mystique de l’Eglise.
Le corps spirituel venu d’en-Haut est indestructible.
C’est pour ça que dans l’eschatologie, avant qu’il y ait la définition dogmatique, il faut qu’il y ait la mise en place du corps spirituel venu d’en-Haut pour tous ces enfants, ces deux cents milliards, à chaque Messe. Nous avons autorité pour faire cela.
De sorte que si la mère meurt, ne vous inquiétez pas, ces enfants gardent quelque chose biologiquement, ne serait-ce que sur le plan tachyonnique, de leur corps spirituel venu d’en-Haut, et donc ils ont encore quelque chose qui relève de la matière primordiale dans leur âme qui doit encore continuer leur plein développement, épanouissement dans le combat spirituel de l’Eglise militante.
Je ne réponds pas parfaitement à la question, mais un peu quand même.
Une participante. Cela veut dire que leur corps spirituel venu d’en-Haut se met en place beaucoup plus vite que pour nous ?
Père Nathan. Pareil. Les lois naturelles du corps biologique restent les mêmes parce que la Sagesse créatrice de Dieu ne change pas ses lois. C’est pour ça qu’il a fallu dix-neuf ans pour que Saint Joseph soit la Source assumée de la création de l’Immaculée Conception. Il faut dix ans plus dix ans, vous savez pourquoi en tant que médecin.
Marie-Alice. Je peux continuer à lire les questions.
« Comment faire pour casser une consécration satanique sur un enfant innocent ? »
Père Nathan. Question très importante, puisqu’il y a des enfants qui sont conçus pour être consacrés à Satan par leur mère, pour être donnés à des prêtres lucifériens, à des personnes des degrés des fraternités et des ateliers. Ce n’est pas une légende du tout et ce n’est pas du conspirationisme de dire cela parce que j’ai des témoignages oculaires en tant que prêtre, et je ne suis pas le seul. Bien sûr qu’il y a de la pédocriminalité occulte dans les ateliers et dans les fraternités de ceux qui ont le pouvoir et des affidés de Lucifer, et il n’y en a pas peu.
Je vais vous dire une chose qui n’est un secret pour personne puisque c’est officiel. Ceux qui arrivent au huitième degré, c’est-à-dire pas un grand degré, doivent consacrer leurs enfants. Ils font une assignation de leurs enfants au sang du corps mystique dans lequel ils rentrent. Au dixième ou onzième degré – cela dépend dans quelle loge ils sont, le Grand Orient, la Loge d’Ecosse, etc, je passe sur ces détails – ils doivent par un rituel bien spécifique considérer que leurs enfants sont à la merci, vie et mort, des vénérables s’ils trahissent. C’est comme cela je crois que l’on a retrouvé le fils de Monsieur Fontanet pendu dans sa cellule au séminaire de Rome. Ils donnent droit sur leurs enfants, vie et mort, s’ils trahissent.
Chez les cisterciens, les bénédictins et dans différentes congrégations j’ai vu des gens qui sont rentrés dans les ateliers, qui ont fait leurs premières initiations et qui ont fait admettre que ce n’était pas la peine qu’ils continuent puisqu’ils rentraient dans la vie monastique catholique.
Mais les assignations, les sceaux, les rituels qui ont été opérés, est-ce qu’ils ont été brisés, arrachés ? Non. Ils rentrent à l’intérieur et qu’ils le veuillent ou non, ils n’en peuvent rien, ils restent des taupes et ils font un mal fou, ils détruisent tout sans même s’en rendre compte. C’est très grave d’accepter quelqu’un qui est passé par là sans le faire passer par au moins dix ans d’exorcismes, de libérations et de renoncements, et aussi de liturgies spécifiques pour inverser en consécration de sainteté ces rituels-là un à un.
Donner toute l’autorité dans la congrégation à ces gens-là est diabolique parce que très vite, au bout de douze ans, ce sont eux qui dirigent ladite congrégation. Excusez-moi de vous le dire mais nous avons démasqué quatre de ces tentatives aux Béatitudes et il y en a d’autres que nous n’avons pas démasquées. Je ne parle pas des autres congrégations, ce n’est pas la peine.
Il est sûr qu’il faut faire très attention.
Une fois nous étions allés chez un prêtre. Que se passait-il dans ce presbytère près de Perpignan ? C’était affreux. Et en fait il y avait eu effectivement une enfant qui avait été sacrifiée dans un rituel de pédocriminalité occulte. « Oh, cela se passe de manière innocente, c’est pour le bien ! » : les gens font cela en toute bonne conscience. Peu importe, je laisse tomber l’état de conscience de ceux qui font cela. Mais la victime, elle, cela faisait cent vingt ans à peu près qu’elle était là. Ça avait eu lieu là, elle était encore là. Quand on consacre à un enfant à Satan, c’est pour que le cri et le sang soient attachés à ce lieu et servent d’instruments à la puissance de Satan dans ce lieu. Tant que tu ne l’as pas repéré… Nous avons demandé pardon à cette pauvre fille que personne n’avait vue. Pourtant, dans un presbytère, quand même ! Nous l’avons fait bien sûr, elle nous a exprimé ensuite sa gratitude et elle est partie.
Ce sont des victimes. Au Bataclan c’est un sacrifice rituel à Satan, ne vous faites aucune illusion, seulement c’est la première fois que cela prend cette figure. D’habitude cela se fait un à un. Il y a déjà eu des sacrifices rituels collectifs, mais là c’est presqu’ouvertement.
Si vous voulez avoir une petite intelligence de ce que cela représente sur le plan des champs morphogénétiques de la communauté humaine, il y a un livre que vous devriez lire, c’est Le bouc émissaire de René Girard. Lisez Le bouc émissaire. Et Achever Clausewitz, son dernier livre. C’est limpide. Vous avez tous les mécanismes souterrains des champs morphogénétiques de la communauté humaine : comment se constitue une unité solide et durable dans une communauté humaine.
C’est à cause de ça qu’on peut faire des sacrifices rituels individuels ou collectifs pour consolider une unité collective, familiale, fraternelle, celle d’un atelier ou celle d’une action collective ou politique.
Ce sont des mécanismes qui sont souterrains mais qui ont leurs lois. Un peu comme les veines, le sang, tous les circuits nerveux et le squelette constituent des innervations mutuelles pour la solidité et pour l’unité du corps humain. C’est pareil, il y a des lois analogues pour un yetser ara, c’est-à-dire pour une communauté humaine dans le mal.
La guerre eschatologique est basée sur ces connaissances-là.
Face à cette guerre eschatologique il y a le Corps mystique de l’Eglise.
Ça va ?
Un participant. Ça pourrait aller mieux !
Père Nathan, reprenant une réponse de ce participant la veille. « Ça pourrait être pire ! »
Une participante. Ça pourrait être pire aussi, oui.
Père Nathan. Je comprends le scandale de ce Monsieur qui est à ma gauche et qui est un garçon charmant, mais je sais que l’Eglise est infaillible, que « les puissances de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle » (Matthieu 16, 18), qu’elle sait un à un les pas qu’elle doit faire dans la grâce, et que si je mets la charrue avant les bœufs c’est sûr que j’ai perdu la guerre.
Un participant. C’est la stratégie.
Père Nathan. Si je mets la charrue avant les bœufs et que je fonce, il y a la charrue devant, je ne peux plus avancer, je ne peux plus tirer.
C’est là l’infaillibilité de l’Eglise.
Grâce à la Sagesse catholique se nourrissant de la Doctrine infaillible et mystique de l’Eglise et de la recherche de la vérité tout entière, nous pouvons voir les éléments.
C’est le Saint-Esprit qui dirige l’Eglise et nous pouvons voir grâce au Saint-Esprit qu’effectivement ce n’est pas si mauvais que ça que cela ne soit pas encore fait ici et là parce que justement, si nous le faisions, cela détruirait toute la stratégie d’amour et de lumière où nous devons respecter évidemment, d’abord, les priorités de charité, de lumière et de vérité.
Je n’ai pas répondu à la question : « Comment est-ce qu’on fait pour briser une consécration satanique sur un enfant innocent ? »
Sainte Hildegarde : entre minuit et trois heures nous avons toute autorité pour rejeter dans l’aquilon et dans le vide ce que les Mauvais ont fait dans le plein. Pour cela je vous fais référer au livre qui a été tapé où nous voyons les prières de la nuit. Vous verrez, c’est à la fin de ce livre qu’il y a la prise d’autorité pour la destruction de toutes les conséquences, séquelles, assignations, etc, faites aux enfants consacrés à Lucifer par leurs parents, consacrés à leur vénérable, consacrés à leur loge.
La prière de délivrance n’est pas très compliquée, il y a une formulation qui est proposée. Vous avez un petit livret sur un site catholique. Nous avons entendu parler du site catholiquedu.net je crois. En tout cas ce n’est pas maçonniquedu.net, ce n’est pas bouddhistedu.net, c’est catholiquedu.net. Dedans il y a un petit livre en pdf qui s’appelle Combat Spirituel et on m’a dit que pages 38 à 42 il y a une prière pour eux, pour arracher une assignation sur quelqu’un. Il faut la savoir par cœur, c’est vite appris par cœur.
Quelle est la question suivante ?
Marie-Alice. Vous ne voulez pas regarder vous-même ? Celles-là. Vous avez vos lunettes. Je ne sais pas si elles vous intéressent ou pas. Il y a deux ou trois questions auxquelles j’ai l’impression que vous avez déjà répondu.
Père Nathan.
« Comment briser les malédictions qui pèsent sur une famille après un avortement ? »
Il n’y a pas de malédiction sur une famille où il y a eu un avortement. Personne n’a dit du mal. Et nous, nous disons du bien et nous nous réjouissons parce que cet enfant existe, il est vivant et cela fait un enfant de Dieu de plus pour glorifier Dieu éternellement. Dieu l’a créé dans le Oui et l’innocence divine, donc il n’y a qu’une bénédiction pour un enfant avorté, la malédiction n’existe pas. Vous comprenez bien qu’il n’y a pas de malédiction sur une famille après un avortement. Il y a un manque de charité, d’accord, il y a une chose à faire, il y a une mission à accomplir, il y a une sainteté à actuer, mais il n’y a pas de malédiction. Qui a prononcé la malédiction ? Personne n’a dit du mal.
Sauf la névrose des séquelles négatives de la conscience de culpabilité, donc Agapè pneumato-surnaturelle n°9, 10, 11 et 12 : délivrance des conséquences négatives de la conscience de culpabilité.
Vous devez tous faire cela au moins une fois dans votre vie pour vous débarrasser des conséquences négatives de la conscience de culpabilité, parce que la conscience de culpabilité est spirituelle, ce n’est pas le sentiment de culpabilité, lequel est psychologique.
Les conséquences négatives du sentiment de culpabilité sont désastreuses mais elles sont désastreuses psychologiquement. Cela fait des gens tordus, névrotiques, prozactiques, mais c’est psy.
Tandis que quand ce sont les séquelles négatives de la conscience de culpabilité, attention !, là c’est spirituel. Alors il faut s’en débarrasser par l’Agapè pneumato-surnaturelle. Arrêtez avec ces Agapè-thérapies psycho-métapsychiques prétendument spirituelles, où en plus on fait intervenir la bénédiction chrétienne dessus. Agapè pneumato-surnaturelle, s’il vous plaît. Le combat porte sur le plan surnaturel dans la métaphysique du corps, de l’âme et de l’esprit. Si vous avez fait vingt ans d’Agapè-thérapies, vous avez perdu vingt ans, pendant vingt ans vous avez essayé de réparer tous les problèmes qui sont venus de votre…
« Comment intégrer les enfants à la Communion eucharistique ? »
« Comment faire participer les enfants à chaque Sacrement
et leur permettre de participer au salut du monde ? »
Je crois que nous l’avons dit.
« A la création, existe-t-il dans l’essence humaine advenue la masculinité et la féminité ? Cette question se pose pour répondre à l’affirmation de certains que nous sommes sans sexe masculin féminin dès le départ. »
La masculinité ou la féminité n’apparaît pas à la constitution en un milliardième de seconde du nouveau génome, nous le savons déjà avant. Non seulement elle n’apparaît pas après, mais nous savons déjà si cet embryon sera masculin ou féminin alors qu’il n’existe pas encore dans le génome. Est-ce vrai, Madame la docteure en médecine ?
Une participante. Oui.
Père Nathan. OK. Y a-t-il une autre question ?
« Que deviennent les corps des enfants avortés dans les hôpitaux ? »
Ils partent dans les cométiques ! 80% des cosmétiques sont faits avec des organes biologiques qui viennent des avortements. Toutes celles qui utilisent ces cosmétiques participent directement à l’avortement. Et d’après la Sainte Eglise toute participation directe et sans voile à l’avortement opère l’excommunication ipso facto. Donc j’engage les femmes à ne jamais mettre de rimmel ou autre produit cosmétique à moins d’avoir vérifié avant qu’il est dans le cas des 12% où il n’y a pas d’extraits biologiques qui tous viennent d’un enfant avorté. Quiconque continuerait le sachant est excommunié ipso facto par un décret infaillible du Saint-Père écrit noir sur blanc dans Evangelium Vitae.
Une participante. Ce sont des extraits biologiques d’animaux, pas d’êtres humains.
Père Nathan. Non, ce ne sont pas des extraits biologiques de l’hippopotame.
Une autre participante. Dès qu’il y a écrit extraits biologiques, ça vient des enfants avortés ?
Père Nathan. Eh oui ! Mais vous êtes belles, mesdames, sans peinture abortive.
Y a-t-il une autre question ?
« Guérison de l’arbre généalogique »
Il y en a, des livres écrits sur ce sujet ! Est-ce que la guérison de l’arbre généalogique sert à quelque chose ? Personnellement je suis philosophe donc c’est le réalisme qui compte, pas l’imagination. Il faut donc exorciser toute imagination, à tout prix.
Ceci étant, il y a quand même quelque chose de réel. Je suis issu de ma mère, ma mère est elle-même est issue de sa mère, etc, et nous remontons comme cela. Il y a une mémoire de l’humanité. Je descends d’Abraham. Le Roi de France descend d’Abraham par Isaac et Jacob, et même le roi David, et même cela se rencontre avec la tribu de Gad, et en plus par le jumeau du fils de Jacob. Et puis il y a une bénédiction, et c’est sur mille générations. Bref, il y a quelque chose qui se suit. Il y a du réel, c’est évident.
Heureusement qu’il y a l’Immaculée Conception, parce que l’Immaculée Conception lave mille fois, mille générations.
Donc ce n’est pas la peine de prendre une génération en disant : « Ah, il y a eu ici à la vingt-et-unième génération… ! Ah ici, à la dix-huitième… ! Ah ici le cousin germain du cousin germain de la belle-sœur de la putain qui a fait le bâtard de la quatorzième génération ! » : ça peut durer vingt siècles de thérapies, vous n’aurez pas fini sur l’arbre généalogique. Vous n’aurez jamais fini, même au bout de vingt siècles sans vous arrêter, en faisant exactement ce qu’il y a à faire une chose après l’autre.
Soyons réalistes. Il me semble que le seul réalisme, si vous avez écouté le Professeur Alexandra Henrion Caude l’autre jour à son émission Clonage humain, on en parle à la radio, pour expliquer ce qui se passe :
Quand vous êtes un embryon, quand vous venez d’apparaître à la vie, quand vous êtes un être humain, il n’y a pas que le génome qui fait que vous êtes ce que vous êtes. Les déterminations principales de votre personnalité même spirituelle, et en tout cas biologique, et en tout cas du corps animé métaphysiquement, ne sont pas nécessairement le génome. Il y a d’autres déterminations qui ont une importance dans le conditionnement de votre personne, de ce que vous êtes dans votre personne, et du conditionnement aussi de votre acquiescement à votre mission.
Nous le voyons bien, l’Immaculée Conception est bien sortie de quelque chose qui la précède.
Et Alexandra disait : « Je suis une femme, dans la salle il y a une femme, les autres sont des hommes, nous ne sommes que deux à avoir porté des choses extraordinaires, parce que si on peut faire un génome, si on peut fabriquer un clone, ce que nous, nous portons, personne ne pourra jamais le produire : les ovules. Personne ne pourra créer des ovules, personne ne pourra jamais créer ce que nous, les femmes, nous portons. Les ovules qui ont donné naissance à mes cinq enfants, et les ovules que je porte qui donneront naissance peut-être aux enfants qui vont venir, je les portais tous sans exception avant de naître, donc quand j’étais dans le ventre de ma mère, c’est ma mère qui a créé ces ovules dans mon corps de petit embryon, nous avons donc été deux à créer avec l’influence maternelle de l’ovule que je suis, donc cela remonte à la grand-mère. »
Donc chaque ovule est déterminé par trois générations biologiquement parlant. Ils sont tous là avant la naissance, il n’y a pas un seul ovule qui est constitué après la naissance d’une petite fille. Pas un seul. N’est-ce pas Docteur ?
Une participante. Oui.
Père Nathan. Vous voyez, j’ai bien suivi vos leçons.
Le Professeur Alexandra, un des plus grands chercheurs internationaux sur la génétique, dit que l’ovule apporte la détermination principale d’individuation et de personnalité. Ce n’est pas le génome. Le génome apporte de quoi faire l’unité dans l’Un, spirituellement parlant, de tout le complexe de la personne. Il n’y a pas de génome dans l’ovule. L’ovule, personne ne pourra jamais le produire. Un clone, on pourra. Donc si on veut faire un clone, ça ne sera jamais une copie, parce que la détermination principale vient sur trois générations avant déjà, et ce sera toujours deux ovules différents de toute façon.
L’ovule et le génome ne sont pas les seules choses qui font la nature personnelle, métaphysique et spirituelle de l’être humain, j’allais dire comme instrument dans l’unité du corps, de l’âme et de l’esprit, il y a aussi les mitochondries, etc. Je trouve cela très bien, je préfère passer par le support matériel.
Pour nous, le salut est dans le corps de l’homme.
Le Verbe de Dieu est venu déterminer, imprégner hypostatiquement le corps de l’homme.
Donc arrêtez de passer par les trucs métapsychico-dingos des blessures généalogiques.
« Les initiés, tel que le Docteur (…)
Un participant. Pierre Simon.
Père Nathan.
« … pour la France, qui ont élaboré le projet de loi sur l’IVG, ont-ils organisé leur stratégie sur la base d’un projet de sacrifice rituel à Satan ? Le Docteur (…) avait été grand maître du Grand Orient de France. »
Que ce soit du Grand Orient de France ou de n’importe quel autre atelier, c’est toujours la Pieuvre noire, c’est un seul corps mystique irrigué par un seul sang, celui de la Pieuvre noire et de Lucifer. L’Eglise les considère tous comme appartenant à un seul corps mystique.
Maintenant, le Docteur (…) ...
Marie-Alice. Celle-là est finie, c’est celle-là maintenant.
Père Nathan. Non, je n’ai pas répondu à la question.
Marie-Alice. Ah bon ? Pardon.
Père Nathan. Vous allez exaspérez les personnes qui ont posé la question. A-t-il organisé sa stratégie sur la base d’un projet de sacrifice rituel à Satan ? Evidemment. Cela fait partie de la guerre eschatologique.
Ceux qui sont ici et qui nous écoutent sont sensés avoir assimilé votre premier interview : M et le 3ème secret, la Lumière Divine, votre second interview : Le Cinquième Sceau de l’Apocalypse,
votre troisième interview : La Procréation Sponsale dans le Sanctuaire de la Conception de l’Homme, votre quatrième interview : Le Cœur Primordial pour la Victoire du Cœur, ainsi que votre cinquième interview : La Victoire Immaculée, dans lesquelles la réponse est donnée à cette question. Nous ne partons pas à partir de rien, nous prenons la suite de ces interviews sur M et le 3ème secret.
La guerre contre la procréation est une guerre eschatologique et elle est menée par des affidés qui savent ce qu’ils font. Chaque étape compte et ils respectent les étapes.
L’Eglise aussi respecte les étapes, elle fait ce qu’il faut.
Cette loi de 1974 ne pouvait pas être votée avant qu’il y ait eu un Shiqouts Meshom sur les Sacrements qui touchent le corps de l’Eglise. Donc tant qu’on n’avait pas dévasté l’engendrement dans le Corps du Christ du pouvoir épiscopal, sacerdotal et eucharistique dans sa force de communion unitive de la paix dans le monde, il était impossible de sortir la loi sur la destruction de la présence de la ressemblance divine de Dieu avant la naissance. Tout cela est expliqué dans les interviews que vous avez magistralement dirigées.
Deux cents milliards d’avortements, ce n’est pas rien ! Il n’y a que sept milliards de survivants ayant le même âge. A côté, deux cents milliards d’enfants avortés avec leur cri silencieux, cri de mort ! Tu te rends compte ? Chaque personne survivante sur la terre porte continuellement le poids de trente cris de mort, d’incompréhension, de confusion : « J’ai la gratitude d’exister, mais ma vie ?! » Ce cri de mort, de soif, de détresse et d’absence de réponse est un poids métaphysique étonnant ! C’est sûr que c’est l’intention des affidés de Lucifer.
Vous trouverez cela dans le site qui s’appelle catholiquedu.net. Il y a une page très intéressante, vous verrez. Je l’ai vue il y a trois ou quatre jours. Il y a marqué « Non-nés » à un endroit, vous tombez sur la page Non-Nés, une page complètement dingue qui explique justement l’intention métaphysique collective dans le combat eschatologique, l’effet que produit sur les champs morphogénétiques de la surface de la terre ce cri silencieux qui domine toutes les consciences humaines morphogénétiquement parlant.
Une participante. La loi Veil c’est 75.
Père Nathan et un participant. 74. (Le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale le 29 novembre 1974, il est arrivé devant le Sénat le 13 décembre 1974, le Sénat a voté le 20 décembre, le texte a ensuite été étudié en deuxième lecture à l’Assemblée nationale et la loi a été promulguée le 17 janvier 1975.)
« Nous corrigeons l’orateur : il y a deux cent vingt mille avortements minimum par jour dans le monde, statistiques de l’ONU »
Dans le monde. Si je vous dis deux cents milliards en quarante ans, ça fait cinq milliards par an, donc deux cents vingt mille, nous en sommes loin.
Une participante. Deux cent vingt mille par jour, multiplié par trois cent soixante-cinq.
Père Nathan. Je n’ai pas ma calculatrice, alors…
Marie-Alice. J’ai l’impression que vous avez déjà un peu répondu à certaines des questions suivantes :
Père Nathan.
« Les enfants non-nés sont encore vivants par les cellules staminales embryonnaires dans leur maman, oui ou non ? »
Les enfants non-nés, ce n’est pas parce qu’ils sont non-nés qu’ils sont morts.
Marie-Alice. Vous en avez déjà parlé.
Père Nathan. Par exemple, vous avez un enfant…
Un participant. Quatre-vingts millions trois cents mille (80300000).
Une participante. Par an.
Père Nathan. Quatre-vingts millions par an ?
La même participante. Quatre-vingts millions trois cents mille.
Le même participant. Sur la base de deux cent vingt mille avortements par jour dans le monde.
Père Nathan. Et deux cents milliards divisé par quarante (200000000000 / 40) ?
Le même participant. Cinq milliards (5000000000).
Père Nathan. Cinq milliards par an. Divisé par trois cent soixante-cinq (5000000000 / 365) ?
Le même participant. Je répondrai tout à l’heure.
Père Patrick. Nous avons perdu la guerre avec vous. Il faut tirer immédiatement.
Le même participant, en riant. Je vous aime beaucoup. Qui aime bien châtie bien.
Père Nathan. « Si je mets au monde des enfants, c’est toujours au septième mois. Tiens, c’est bizarre, celui-là, au huitième mois il y est encore, et au neuvième mois il y est encore. » Donc au huitième mois il n’est toujours pas né, au neuvième mois il n’est toujours pas né, c’est un non-né mais il vit encore. Ecoutez, nous ne sommes pas autorisés à être idiots, d’accord ?
C’est quoi, la mort ?
Ce n’est pas le médecin qui va nous dire ce que c’est que la mort. Le médecin n’en sait strictement rien. Il peut savoir que les ondes cérébrales sont là, que les ondes cardiaques sont ici…
J’étais allé voir le vieux Père Emmanuel qui était dans son lit à l’hôpital de Nice, il y avait l’écran des ondes cérébrales, l’écran des ondes cardiaques, et un troisième, je ne sais plus à quoi il servait.
« Ah, Patrick, tu es là ! Tu le sais, cela ne me fait pas trop plaisir.
- Oui je sais mon Père mais je viens vous voir quand même.
- Bon, alors écoute, je profite que tu sois là, je vais te dire deux trois petites choses.
- Mon Père, je suis venu voir si vous alliez bien.
- Je vais te dire deux trois petites choses, je pense que c’est important. »
Je n’avais pas du tout envie qu’il me dise ces deux trois petites choses. D’un seul coup je vois les écrans :
« Vous savez, mon Père, je ne crois pas…
- Ah mais je te dis… ! »
A ce moment-là, les ondes s’arrêtent sur les écrans.
« Mon Père, arrêtez, vous allez mourir !
- Ecoute Patrick, quand on va voir un malade on ne regarde pas les écrans, c’est le malade qu’on regarde pour voir s’il est encore vivant. »
Le médecin, lui, considère que la mort est là dès que le cerveau n’a plus aucun mouvement, ni le cœur. Pour le troisième signe, il faudrait demander. Pour le médecin, s’il y a les trois signes ensemble, ça y est, il est mort, vous pouvez mettre la cravate, vous pouvez enlever le masque, c’est fini, on ne peut plus rien faire. Là le médecin peut signer l’avis de décès.
Est-ce que l’âme est sortie du corps ? Réponse : non.
Qui est-ce qui l’a dit ? Le Pape Karol Wojtyla le 24 février 1998 a indiqué que c’est l’âme spirituelle qui imprègne et vivifie le génome de l’homme.
Et il n’y a aucun appareil pour déterminer s’il y a encore la vivification de la memoria Dei dans le génome, il n’y a aucun instrument. Et pour cause. Ils pourraient faire l’instrument mais ils ne le feront pas, ils ne veulent pas le faire.
L’âme reste toujours là, présente, pour retrouver, c’est cela la Providence extraordinaire de Dieu, pour retrouver cet état de liberté extraordinaire qu’elle avait perdu parce que son cœur, son cerveau et son mental fonctionnaient. Par une miséricorde inouïe de Dieu l’âme retrouve sa lucidité et sa liberté embryonnaires.
Le capital de l’âme est un capital de vie, il est très limité avant de sortir, donc il rentre dans ce qu’il y a de plus petit du point de vue de l’animation et principal au point de vue métaphysique, il met toutes ses forces, et donc c’est la memoria Dei qui fonctionne le mieux, et donc uniquement le génome qui est encore vivant.
Et il y a des gens qui disent : « Quand je serai mort, passez-moi à la crémation ».
Un participant. C’est terrible, cela !
Père Nathan. Je peux vous dire que quand il passe à la crémation, l’âme est encore là, elle vivifie et anime le corps entier. Vous me direz : « Jeanne d’Arc est bien passée par là ». Mais quand c’est ton enfant qui te fait cela, ton époux, ton épouse, même si tu l’as demandé…
Vous voyez que c’est un acte sacrilège par rapport à l’existence initiale, primordiale, créatrice de cette personne qui est ton propre enfant, ton propre mari. C’est terrible ! Le Démon arrive à décrocher le début et décrocher la fin et à se les prendre pour lui. Vous avez les deux axes.
En fait l’âme est toujours là, je peux vous le dire. C’est le service du prêtre qui va voir les personnes quand elles sont âgées et qu’elles sont en train de mourir, et lorsqu’elles sont décédées. Je peux savoir, quand elles sont décédées, si je peux donner les derniers sacrements, si l’âme y est encore. Cliniquement, le médecin dit : « Il est mort », il signe l’avis de décès, mais le prêtre est capable de voir si l’âme est encore dans le corps. S’il n’est pas capable de le voir il ne faut surtout pas qu’il soit prêtre.
D’accord, tes oreilles ne fonctionnent pas, ta conscience réflexive ne fonctionne pas, mais ta capacité spirituelle réceptive fonctionne très bien, ta passivité spirituelle disponible fonctionne très bien, ton acquiescement à ce que tu reçois fonctionne très bien.
Un participant. Dans le catéchisme de l’Eglise, l’Eglise n’est pas formelle à ce sujet.
Père Nathan. Attendez, je n’ai pas fini. « Les enfants non-nés sont encore vivants par les cellules staminales embryonnaires dans leur maman, oui ou non ? »
C’est pareil, les enfants non-nés n’ont pas de circulation cérébrale, n’ont pas de circulation cardiaque et n’ont pas de circulation mentale, mais ils ont encore une vie de l’âme dans la terre du temps.
C’est très simple, dès lors que vous avez le principe de la démonstration métaphysique de l’existence de l’âme dans le corps embryonnaire et l’instant exact, après vous comprenez tout le reste.
C’est pour ça que tout est suspendu à la démonstration métaphysique inrenversable de l’existence de l’âme spirituelle créée par Dieu dès le premier génome.
Donc si on a fait perdre trente ans à l’humanité et à l’Eglise pour que cela ne se dise pas, pour que cela ne se sache pas, ça fait trente sur quarante.
Un participant. L’Eglise autorise la crémation. Dans le catéchisme elle la tolère, elle permet de le faire.
Père Nathan. Oui, c’est toléré. Mais ça ne veut pas dire que tu fais cela le lendemain. Si tu le crémationnes, attends au minimum une semaine.
Un participant. J’ai une information à dire sur la crémation. Quelqu’un travaillait là-bas et deux ou trois fois par an il voyait les cercueils qui se cabraient.
Père Nathan. Le bois ?
Le même participant. Non, ce n’est pas le bois parce qu’ils sont tous faits de la même manière. C’est avec le corps, quand il brûlait. Deux ou trois fois par an il a vu les cercueils qui se levaient dedans, du coup il a arrêté de travailler.
Père Nathan. A l’intérieur du cercueil le feu te prend, tu te cabres dans le cercueil. C’est un phénomène du corps face à un feu violent, c’est vrai, ça opère cet instinct-là. C’est tout à fait normal, en effet. Mais cela ne fait pas plus mal que de recevoir une balle de mitrailleuse dans la tête, ça ne dure pas longtemps, tu grilles en quatre secondes.
Un participant. C’est plus long que ça.
Un autre participant. J’ai eu des témoignages de gens qui étaient à l’œuvre, ils m’en ont fait le témoignage il n’y a pas longtemps, ils disaient qu’il y avait un souci, c’est que cela mettait de plus en plus de temps à ce que la totalité, le cercueil et le corps de la personne, soit en cendres. Cela leur posait problème parce que ça faisait de l’énergie en plus à dépenser. Il me l’a dit sur un plan très technique. Cela m’a fait froid dans le dos !
Père Nathan. Excusez-moi mais quand quelqu’un meurt, il faut se préoccuper de son âme, si vous voulez bien, il faut lui donner les derniers sacrements, il ne faut pas lui cacher qu’il va mourir.
« Oh le pauvre ! Il ne faut pas lui dire qu’il est en train de mourir ! Le pauvre ! Vite la morphine pour qu’il n’ait pas l’impression qu’il va mourir, vite les états seconds, vite le… » comment est-ce que tu appelles ça ?
Une participante. Le sédatif.
Marie-Alice. L’euthanasie.
Père Nathan. Comme ça il ne se rend pas compte qu’il meurt. J’ai vu cela : une jumelle qui a fait en sorte que sa jumelle meure sans qu’elle sache. Elle était la seule sur huit cents personnes qui ne savait pas qu’elle allait mourir dans une heure. Elle ne savait pas qu’elle allait mourir parce que ça l’aurait fait souffrir. On lui a arraché sa mort.
« Oh ça nous ferait souffrir de savoir qu’elle ait souffert !
- De quoi nous occupons-nous ? Nous l’aimons ou nous ne l’aimons pas ? Si nous l’aimons nous avons confiance. Nous sommes responsables de notre vie et de notre mort, nous prenons pleine possession de nous-mêmes dans la vie et dans la mort. De refuser la vie à quelqu’un au moment même de sa mort, cela veut dire qu’il y a une haine féroce métaphysique contre elle, c’est parce qu’on est entièrement psy. »
La seule chose à faire : « Make en good Confession, a good Communion and come back » : les Sacrements.
La personne est censée être décédée, ce n’est évidemment pas vrai, et je vois la famille qui la laisse comme ça dans le… comment est-ce que vous appelez ça ?
Une participante. Le funerarium ?
Une autre participante. La morgue.
Père Nathan. C’est incroyable ! Alors qu’il suffit de se mettre à côté, vous voyez tout de suite si elle est là. Vous le voyez, ne vous inquiétez pas, cela se perçoit assez vite, surtout si vous avez l’habitude d’être maman ou papa parce que vous savez si un enfant est là ou pas. Vous priez, vous vous apercevez qu’il y a la réponse, parce que la prière c’est de la lumière, donc vous priez à deux. Dans l’unité des deux vous voyez très bien si vous êtes tout seul ou si vous êtes deux à prier.
Vous n’êtes jamais mort de votre vie ? Est-ce que quelqu’un a fait l’expérience de la mort ? C’est dommage. Il faudrait que vous priiez pour faire l’expérience de la mort.
Ça m’est arrivé deux fois de faire l’expérience de la mort. Je vous assure que quand votre âme s’en va, qu’il ne reste pratiquement plus rien, que votre capital de vie est en train de disparaître, vous croyez que vous ne le savez pas ? Et s’il y a quelqu’un qui vient à côté de vous, votre capital de vie est tellement anéanti, ça va partir…
J’ai vu mourir des ermites avec le Père Emmanuel, ce sont des choses suaves. Les moines, les religieux, les ermites meurent entourés par les autres, c’est délicieux, c’est génial, c’est fou !
Tandis qu’un mari, son épouse et ses enfants disent : « Ah il ne faut pas qu’il souffre ! », « Est-ce qu’il a souffert ? », « Ah, quel bonheur, il n’a pas souffert ! » : complètement psy !
Je me rappelle, je me disais : « Je vais essayer de prier, toute ma vie c’est de prier », et je ne pouvais même pas faire un seul mouvement de disponibilité à la prière. Pas seulement d’actuer une prière, mais de disponibilité à la prière. Cela demande une force.
Tu entends le médecin à côté : « Ah oui, il est déjà à bout, prenez sa tension ». Pas besoin de prendre la tension, tu es à la fin. La famille est là : « Est-ce qu’il souffre, Docteur ? ».
Et tous les psys de service arrivent à la fin pour les soins palliatifs, ils font bien attention que tu ne sois actué en rien sur le plan spirituel dans tes forces terminales : Elisabeth Kubler Ross, la transformation métapsychique de la mort humaine en mort métapsychique. Cela fait partie de la guerre eschatologique, c’est sûr, c’est tout un ensemble. Tous les champs morphogénétiques engloutissent le spirituel uni au corps dans le monde métapsychique qui peut partir en astral et qui donc est incorporé aux forces de l’Anti-Christ. Tout est basé là-dessus. Tout cela est ésotérique.
Mais par contre quelqu’un s’approche de toi, même s’il ne te touche pas la main, et il dit : « Je vous salue Marie pleine de grâce ». Mais attention, c’est un Je vous salue Marie où c’est la présence, la voix – la voix c’est la présence –, la présence de Marie qui reçoit l’Ave Maria de l’Ange Gabriel. A ce moment-là quelqu’un a dit un Je vous salue Marie à côté de moi. Enfin ! Je ne l’ai pas dit parce que je ne pouvais pas, mais il y avait quelqu’un qui priait et du coup c’était ma prière. Cela change tout !
Si le Sacrement des malades est donné à ce moment-là, ah !
Je peux vous raconter les cinq fois où c’est arrivé à mon arrière-grand-mère.
Alors c’est important de donner l’aide de charité, de lumière, de force, de vie à la personne en fonction de ce qu’elle est.
Autre chose maintenant :
« Avec les différents moyens de contraception abortive, comment une mère peut-elle savoir le nombre d’enfants non-nés sortis d’elle ? »
Il ne faut pas aller voir un médium, ni Madame Soleil :
« Esprit es-tu là ? Combien y en a-t-il ?
- Trois et demi. »
S’il y en a eu beaucoup à cause du stérilet porté six ou sept ans et à cause des moyens contragestifs, quatre ou cinq en clinique, trois ou quatre fausses-couches, il y en a au moins une quarantaine, tu peux de toute façon faire une approximation.
Il faut que tu aimes chacun d’entre eux. Par exemple nous étions vingt à vingt-cinq là, je vous aime, chacun d’entre vous. Est-ce que vous avez un peu d’amour pour moi aussi ou pas ? Non, mais moi je vous aime. Je reconnais que je suis un peu exaspérant, le Père Emmanuel aurait dit : « Je me demande comment ils arrivent à te supporter, c’est pour ça que j’ai fait péter tous les écrans ».
Vous les aimez, vos enfants, vous les aimez tous et chacun.
Prenez un joli coussin couvert de soie, brodé d’or, un sourire dessus, une plume, un yoyo sur le coin, une tétine, enfin débrouillez-vous, et chaque soir vous pensez à eux. Au jour anniversaire, ne vous inquiétez pas, ils donneront leur nom et à la fin de l’année vous saurez combien il y en a.
Ce n’est pas la seule méthode.
Un participant. Et vous vous en occupez pendant quarante ans, il faut les suivre.
Père Nathan. Excuse-moi, tu as eu des enfants ?
Le même participant. Oh oui !
Père Nathan. Tu t’en es occupé juste pendant six mois ?
Le même participant. Non. Après vingt ans on commence à être un peu libre.
Père Nathan.
« Comment obtenir le prénom de l’enfant ? »
« Une maman qui a avorté peut-elle baptiser son enfant ? »
« A quel moment l’âme spirituelle est-elle créée par Dieu ? »
Je croyais que je l’avais dit.
Marie-Alice. C’est ce que je vous dis : il reste quelques questions auxquelles vous avez probablement déjà répondu. Celle-là par contre ce n’est pas sûr.
Père Nathan. C’est moi qui fais tout votre boulot. Tout l’aspect pédagogique c’est que justement c’est vous qui posez les questions et moi qui réponds, c’est ce qui fait l’intérêt des auditeurs.
Marie-Alice. Oui mais j’ai eu les questions au dernier moment.
Père Nathan. Donc je vous pose la question, comme ça cela va les intéresser. C’est l’aspect dynamique de la chose qui fait que c’est intéressant, c’est parce que vous me posez les questions, je réponds, et je vous pose des questions, vous me répondez, du coup ça passionne les gens parce qu’ils se retrouvent dans les questions que vous posez ou dans les réponses que je fais, vous comprenez ?
Marie-Alice. Oui mais je veux respecter les gens qui ont écrit les questions.
Père Nathan. Ah d’accord, c’est ce que je n’avais pas compris.
Marie-Alice. Donc je ne trie pas.
Père Nathan. Donc vous respectez aussi les auditeurs, ceux qui nous écoutent.
Marie-Alice. Voilà. Après c’est vrai que je devrais des fois me dire : « Là vous avez déjà répondu ».
Père Nathan. Mais évidemment. Et donc c’est cela qu’il faut lire ?
Marie-Alice. J’ai l’impression que ce sont des questions que peut-être… Je ne sais pas, regardez.
Père Nathan. Nous l’avons déjà lu.
Marie-Alice. Nous avons répondu, bon.
Père Nathan.
« Comment intégrer les enfants à la Communion eucharistique ? »
Les enfants non-nés je suppose.
Je vais en profiter pour dire aussi comment intégrer les assistants à la Messe qui n’ont pas le droit de communier à la Communion eucharistique.
Vous n’avez pas le droit de communier. Et pourtant vous devez recevoir la Communion, parce que si vous êtes à la Messe c’est pour recevoir la Grâce, la Bénédiction, la Communion, la Miséricorde et la Présence réelle.
L’Eglise est très miséricordieuse puisqu’elle vous dit : « Vous n’avez pas le droit de vous approcher matériellement de la Communion eucharistique mais vous êtes priés de venir à la Messe », un peu comme pour les catéchumènes, « sans vous approcher de la Communion matérielle de l’Eucharistie, parce que vous faites partie du Corps mystique de l’Eglise et que vous avez besoin de recevoir la Présence réelle de la Communion eucharistique. Vous devez donc la recevoir le plus que vous pouvez, et Saint Thomas d’Aquin dirait : « Au centuple de ceux qui la reçoivent par intinction matérielle dans la bouche » ».
Quand vous assistez à la Messe vous communiez à la Présence réelle de Jésus cinq fois, sinon il n’y a pas de Transactuation surnaturelle de la Transsubstantiation eucharistique dans les Noces de l’Agneau de la Messe. Cinq, ce n’est pas compliqué, c’est toujours cinq pour cela, vous avez l’habitude. D’ailleurs vous avez Fruits des Sacrements où ces choses-là sont explicitées, sur un site qui s’appelle je crois…
Un participant. … catholiquedu.net
Père Nathan. … catholiquedu.net : Fruits des Sacrements.
Vous êtes divorcé et remarié par exemple. L’Eglise vous dit : « Venez à la Messe mais pour ne pas scandaliser les gens qui ne sont pas censés être au courant que vous vivez comme frère et sœur…
- Mais nous vivons comme frère et sœur.
- Oui mais les gens ne sont pas censés être au courant, donc pour ne pas scandaliser les faibles vous ne vous approchez pas, sauf si tout le monde est au courant que vous vivez comme frère et sœur. Vous n’avez pas le droit de vous approcher pour recevoir la Communion, mais venez quand même, vous allez la recevoir la Communion, ne vous inquiétez pas. »
Il faut donc que vous appreniez dans votre catéchisme, et dans le catéchisme que vous faites à vos enfants d’ailleurs, qu’il y a cinq manières de communier à la Messe.
Vous vous mettez à l’intérieur de la Patène et vous vous plongez dans le Calice au moment de l’Offertoire et vous êtes en communion avec l’Offertoire qui va devenir le Corps du Christ. Ça y est, vous avez communié une première fois.
A la Transsubstantiation vous communiez aussi puisque vous vivez ce que l’Esprit Saint fait, une attraction prodigieuse de la Transsubstantiation eucharistique en vous puisque vous rentrez dans l’Union Hypostatique déchirée de Jésus et vous communiez à la Présence réelle transsubstantiée par la foi, l’espérance et la charité.
Ensuite vous avez le Per ipsum et cum ipso, le Notre Père, et au moment où le prêtre met le petit bout de l’Hostie pour les Noces de l’Agneau, aux Noces de l’Agneau vous communierez. La Présence réelle de cette Communion de l’Agneau est présente réellement à cet instant de la Messe, donc vous vous envolez comme la douce colombe vers les Noces de l’Agneau, vous recevez la Communion à ce moment-là.
Au moment de la Communion matérielle où les gens s’approchent, vous restez tranquillement à votre place et vous demandez à votre Ange gardien de vous amener l’Hostie et de vous faire communier mystiquement à la Présence réelle.
Enfin, cinquièmement, à l’action de grâces, et c’est cela la Communion principale : restez-là avec ceux qui ont reçu la Communion et qui laissent se déployer la disparition des apparences du pain et du vin en eux par la digestion, à ce moment-là la Présence réelle qui est en eux se communique à tout le Corps mystique présent dans cette église-là et vous recevez réellement, substantiellement, la Présence réelle elle-même sans le Sacrement.
Mais si tu t’approches en disant : « Ils nous cassent les pieds, moi je vis comme frère et sœur, je vis chastement, alors leur jugement ils se le mettent dans leur poche et je communie », du coup tu ne reçois rien du tout.
Tu es quand même marié avec quelqu’un d’autre devant Dieu, tu es quand même marié devant les hommes, tu es quand même marié devant les enfants, et tu es marié avec quelqu’un qui est marié avec quelqu’un d’autre sacramentellement, donc si tu t’approches avec un Sacrement brisé d’un Sacrement qui est là, tu brises dans le Sacrement brisé le Sacrement qui n’est pas brisé, et donc tu ne reçois rien du tout. Tu reçois indignement et donc tu ne reçois aucune des cinq Communions de la Messe.
Tandis que si tu restes là tu reçois dans la Présence de la Res beaucoup plus, sans aucune comparaison, que celui qui s’est approché matériellement du Sacramentum en Communion parce que lui il y a droit.
Tu t’habitues à vivre de la Communion à la Présence réelle du Sacrement. Tu le vis, tu peux en être certain, mieux que tous ceux qui se sont approchés, parce que tout ton capital de vie de foi et de Communion eucharistique se réalise dans cette Communion-là.
Cette Communion-là est la Communion principale. C’est celle qui est féconde, c’est celle qui donne la Vie, c’est celle qui opère la transformation surnaturelle et en plus c’est celle qui est admise justement à la multiplication dans l’infiniment grand de la Communion donnée partout, toujours, à jamais.
Donc si tu fais comme cela, tu vas recevoir une Communion et cela va t’intégrer au Corps mystique de l’Eglise de manière miséricordieusement beaucoup plus forte que ceux qui s’approchent sacramentellement.
Quand nous nous approchons matériellement, nous avons un capital de vie qui est limité dans la foi, l’espérance et la charité, donc nous faisons très attention au moment où nous communions matériellement, nous disons : « Amen », nous sommes contents, nous disons : « Merci Seigneur que l’Hostie soit en moi », nous mettons moins d’action de grâce dans la Présence réelle lorsqu’elle apparaît à l’état pur, c’est vrai.
Donc l’Eglise ne condamne pas les gens, elle leur dit par miséricorde comment il faut faire pour qu’ils reçoivent les bienfaits eucharistiques de cette Communion mieux que les autres. Ce n’est pas du tout une condamnation, c’est au contraire une intégration dans quelque chose de plus grand sur le plan de la miséricorde et dans la fécondité universelle du temps et de l’Eternité.
L’Eglise n’a jamais rejeté un pécheur, jamais, mais elle indique le chemin par miséricorde et elle explique aussi pourquoi.
Eh bien quand il s’agit des enfants, c’est pareil. Les enfants sont là puisque je les porte avec moi, ils me portent, et donc ils reçoivent, bien sûr, ces cinq Communions. A chaque fois je dis : « Ceci est mon corps livré pour vous », vous dites : « Pour vous, c’est pour moi et c’est deux cents milliards de fois pour tous ceux que je porte en moi ». Et donc vous les faites communier mystiquement aux cinq formes de la Présence réelle communiquée par Communion et ils reçoivent exactement de la même manière.
C’est une miséricorde prévenante prodigieuse que l’exercice de la nourriture donnée aux enfants non-nés à chaque Messe, et cela s’apprend. Cela, l’Anti-Christ ne pourra pas l’empêcher. Et c’est cela qui donne la victoire.
Et pareil pour les autres Sacrements.
Vous passez la Porte Sainte pour le Jubilé, vous obtenez l’indulgence plénière, tout le mal est détruit en vous. Passez la Porte Sainte avec ceux que vous portez deux cents milliards de fois, et en une fois vous avez obtenu l’indulgence plénière pour deux cents milliards d’enfants.
Il y a du mal aussi en eux puisque le péché originel est là, il y a encore des séquelles du péché originel, et peut-être qu’il n’y a pas eu d’année jubilaire depuis 1975 du point de vue de la miséricorde jubilaire. J’espère que vous y avez pensé, n’est-ce pas ? Il faut donc bien sûr que le mal avec les séquelles, la peine, les satisfactions, la peine due au péché et tout le mal qui est d’eux et dont ils sont aussi les récepteurs soit totalement détruit en eux. J’espère que vous l’avez fait. Si vous ne l’avez pas fait…
Marie-Alice. Nous pouvons y retourner.
Un participant. J’ai une réponse sur le nombre d’enfants avortés : par jour treize millions six cent quatre-vingt dix-huit mille (13698000).
Un autre participant. En France ?
Père Nathan. Dans le monde. Quatorze millions. Quand nous serons à quatorze le Chemin de Croix descendant pourra s’ouvrir.
Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le Fruit de vos entrailles est béni
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs
maintenant et à l’heure de notre mort
Amen