1ère partie de notre entretien avec Père Nathan
J'ai un enfant non-né, que dois-je faire pour lui ?
Père Nathan. Nous sommes entre nous donc cela reste familial, heureusement. Nous allons laissons Minou poser les questions principales, celles que vous lui avez passées. Elle va poser celles qui lui paraissent intéressantes et qui concernent nos préoccupations, parce que le but c’est d’en parler entre nous, et si cela nous intéresse nous, nous supposons que cela va intéresser d’autres personnes.
Un participant. Nous l’espérons.
Père Nathan. Oui, nous le supposons. Ce n’est pas évident, nous ne sommes pas dans une situation très facile. Parce que bien sûr il y a la question des enfants. Il faut s’occuper des enfants non-nés, ce sont eux qui vont avoir le rôle principal à jouer, c’est ce que nous avons retenu des précédentes méditations.
La guerre eschatologique
Dans une guerre il y a des ennemis, il y a un camp et puis il y a un autre camp. La troisième guerre mondiale est une guerre eschatologique. Cela veut dire quoi, une guerre eschatologique ? C’est ce que nous avions dit la dernière fois.
Nous avions dit que la première guerre mondiale, c’était dans les tranchées. C’était terrible !
La seconde guerre, c’était une guerre de génocide, c’était une guerre idéologique et c’était une guerre nucléaire. Cela s’est terminé par l’utilisation de l’arme nucléaire.
La troisième guerre mondiale touche quelque chose de beaucoup plus fondamental et a l’intention d’utiliser pour la destruction de l’ennemi des armes beaucoup plus redoutables que l’atome, l’idéologie et le génocide.
Notre-Dame de Fatima a simplement dit que s’il n’y a pas cette unité autour du Pape dans son Cœur Immaculé, le Démon, les Mauvais ont l’intention de faire une guerre de réduction massive de la population mondiale par des moyens qui ne sont pas les moyens antérieurs et qui touchent la famille, la procréation, la sponsalité.
Ce qui va être mobilisé comme armes, ce sera les moyens psychotroniques en particulier, une guerre métapsychique, une guerre à partir des énergies, des ondes, l’intervention des puissances intermédiaires et puis le désarmement de l’ennemi.
L’ennemi du Mauvais, c’est les hommes, c’est les enfants, c’est la famille. Donc pour désarmer l’ennemi, que fait-il ? Il utilise tout l’arsenal.
Nous avons eu avec le Bataclan comme une annonce. C’était des familles entières qui allaient là au Bataclan. Ils étaient mille cinq cents par exemple. Les parents amenaient leurs enfants. Il y a des messages subliminaux là-dedans. Il y a une consécration à Satan. Il y a une manipulation ondulatoire. Il y a une préparation antérieure. Il y a eu un sacrifice rituel. Il y a eu une utilisation à titre de bouc émissaire pour faire une unité en dehors d’une humanité qui trouve son ferment dans quelque chose qui est bon, qui va vers le bien commun. C’est pour déplacer le ferment de l’unité sociale, de l’unité politique, de l’unité patriotique. On ne va pas dire : « Je suis Charlie » mais on va identifier la dignité de la France dans cette immolation. C’est terrible ce qui s’est passé là. Il a fallu utiliser pour ça des armes. Vous ne pouvez pas soupçonner tout ce qui a été utilisé par les médias, la préparation antérieure, les services secrets, la manipulation de masse.
Un des meilleurs moyens d’arriver à une manipulation de guerre, de destruction massive, ce n’est pas du tout à travers des coups de fusils, des coups de couteaux, la mitrailleuse ou même l’atome, la bombe atomique : on va détruire l’homme et la femme, on va détruire ce qui fait que l’homme peut se défendre, on va détruire sa liberté humaine, on va détruire ses trois puissances de vie spirituelle humaine. On va pour cela utiliser des armes psychotroniques et on va utiliser tous les modes de destruction.
C’est pourquoi il est très important, et c’est là que nous en étions restés avec vous, il est très important de pouvoir rentrer dans l’arsenal qui permet la victoire. L ’ennemi veut absolument cette troisième guerre mondiale.
L’arsenal qui permet la victoire, quel est-il ? La chambre où se trouvent les armes, l’endroit où il faut pénétrer, c’est le Saint des Saints du corps originel de l’homme, là où Dieu apparaît, dans l’instant et le lieu où Il apparaît dans la Procréation dans l’Unité sponsale à l’intérieur de la famille pour la production de la vie humaine, là où Dieu réalise l’Unité de la liberté originelle de l’homme à l’intérieur d’une intelligence, d’une liberté, d’une capacité à se livrer toute sa vie ensuite.
Mais si les Mauvais arrivent à décomposer et à briser cette unité dès le premier instant de la conception, tous les hommes leur appartiennent, parce que cela veut dire que les Mauvais engendrent dès la conception des champs morphogénétiques dans les puissances spirituelles de l’homme, de la femme et de l’enfant qui permettent aux puissances intermédiaires d’y pénétrer avec des armes psychotroniques, et donc il n’y a aucun être humain qui peut échapper à la manipulation métapsychique ontologique. La troisième guerre mondiale a pour but qu’il n’y ait aucun être humain qui puisse échapper.
C’est pour ça que la petite de Fatima, Lucie, a expliqué que c’est dans l’Unité sponsale que l’enjeu se situe parce que c’est l’Unité sponsale qui est le lieu de la production du champ de bataille, plus particulièrement le monde biologique de la génétique, là où Dieu apparaît dans l’apparition de la mémoire ontologique.
La Paternité de Dieu est impliquée
C’est une guerre cette fois-ci dans l’homme, dans l’humanité sur la terre, entre Dieu Créateur Père Fils et Saint-Esprit, et Lucifer qui veut avoir plus, ou plus exactement totale mainmise, total contrôle sur les libertés humaines dès la conception.
C’est cela la troisième guerre eschatologique.
Quand la Vierge à Fatima est apparue en 1917 elle a dit de compter cent ans, donc 2017.
Elle a dit que tout à fait à la fin son Cœur Immaculé triomphera.
Cela veut dire que nous sommes mal barrés. Nous le voyons bien, que nous sommes mal barrés. Nous pouvons éventuellement regarder les armes qui sont produites sur le plan logistique, la logistique tachyonnique, la logistique ondulatoire, la logistique métapsychique. Mais qu’on en arrive à manipuler mille cinq cents personnes pré-désignées pour gesticuler dans les messages subliminaux dans un Bataclan à se consacrer à Lucifer et à Satan en disant : « Je donne ma vie et ma mort, j’arrive avec mes enfants » ! Et ceci sous l’influence de services spéciaux dont je me garderai bien ici de donner l’origine géographique.
En tout cas cela ne vient pas des saints, cela ne vient pas du Roi de France, cela ne vient pas du grand Saint qui, lui, va justement s’interposer.
Alors nous pouvons dire aussi que c’est une guerre entre le véritable Israël de Dieu et la Synagogue de Satan. C’est comme cela que Saint Jean le dit dans l’Apocalypse.
Nous en étions là.
Les trois puissances spirituelles de l’être humain
L’intelligence spirituelle
Nous avons parlé ici pendant certaines méditations de ce fait que si nous ne faisons pas d’actes d’adoration, alors nous finissons par oublier que nous avons une intelligence spirituelle. Si nous n’exerçons jamais spirituellement notre intelligence humaine, l’intellect agent, si nous n’exerçons que l’intellect possible et jamais l’intellect agent, nous finissons par oublier que l’intellect agent existe.
Là où nous sommes le plus fort contre le Mauvais, contre les Mauvais, c’est avec ce qu’il y a de plus grand dans notre dignité humaine, c’est là où nous avons une intelligence spirituelle.
Notre intelligence humaine est spirituelle.
L’intelligence spirituelle est cette lumière de l’intellect agent. Elle passe par notre corps mais elle le dépasse complètement. Elle a besoin du corps pour s’exprimer, pour s’exercer.
Mais nous ne savons plus, nous avons oublié au bout de trois générations que nous avons une intelligence spirituelle. Les hommes et les femmes de l’humanité d’aujourd’hui, pas à 100% mais à 100% - υ – c’est-à-dire moins une quinzaine de personnes dans le monde –, ne savent plus ce que c’est qu’un acte d’intelligence humaine.
D’où la grégarisation des conversations communes. Vous avez remarqué que les conversations ne sont pas très intelligentes, elles sont d’une grossièreté, d’une grégarité effroyable ! Les hommes d’il y a deux mille cinq cents ans tremblent dans leur tombe en écoutant l’intelligence des hommes d’aujourd’hui !
La régression de la lumière spirituelle chez les hommes d’aujourd’hui est effroyable ! On n’a jamais vu dans toute l’histoire de l’humanité une grégarisation, un anéantissement aussi total de la puissance de lumière de l’homme. Pareil pour les forces d’amour.
Marie-Alice. C’est grave alors !
Père Nathan. C’est grave, oui, bien sûr.
Quand nous sommes créés au départ, neuf mois avant la naissance, il n’y a pas de cerveau mais nous sommes quand même dans un corps, les cellules de ce corps se multiplient. De l’intérieur notre âme est spirituelle et notre intelligence est d’une puissance inouïe neuf mois avant la naissance, elle est contemplative, elle peut pénétrer, elle sait ce qu’elle voit, elle assimile ce qu’elle voit et elle en vit.
Le Dragon à sept têtes et à dix cornes – cela s’est fait en quatre ou cinq générations – a réussi à faire en sorte que l’intelligence embryonnaire n’existe plus du tout chez l’adulte.
Donc les hommes les plus intelligents du monde d’aujourd’hui sont les enfants non-nés. Ils sont évidemment – c’est sans comparaison – plus intelligents que nous du point de vue de la force de la lumière, de la vie contemplative.
Nous avons oublié que nous étions des êtres humains. C’est une victoire très grande pour les Mauvais. Cinq générations font cent ans. Ils ont réussi à faire régresser les puissances spirituelles qui font qu’un être humain est un être humain et qu’il n’est pas une colombe, qu’il n’est pas une tourterelle, qu’il n’est pas un aigle. On dit que les éléphants sont très intelligents, oui, je veux bien, mais leur intelligence n’est pas spirituelle.
Voilà pour l’intelligence spirituelle.
Nous avons trois puissances de vie spirituelle.
Le cœur spirituel
Nous avons une capacité d’aimer, la voluntas, nous avons un cœur spirituel.
Les tourterelles s’aiment mais elles n’ont pas de cœur spirituel, elles ne savent pas ce que c’est qu’un amour spirituel, elles ne savent pas ce que c’est qu’un amour substantiel, elles ne savent pas ce que c’est qu’un amour humain. Jamais les tourterelles ne vont au-delà du couple de tourterelles.
Or quand vous êtes un embryon, que vous n’avez pas encore de concupiscible, pas d’irascible, que les cellules nerveuses ne sont pas encore là, que les cellules cardiaques ne sont pas encore en train de pulser au dix-neuvième jour, que le cœur ne bat pas encore, même quand le cœur bat, vous avez un cœur spirituel qui fonctionne, je tiens à vous le dire.
Regardez Saint Jean-Baptiste, c’est lui qui perçoit l’amour du Verbe Incarné qui vient se nourrir dans le cœur de Jean-Baptiste qui pulse de l’amour de bénédiction spirituelle qui se trouve dans le cœur de l’embryon à l’intérieur du sein d’Elisabeth et qui vient puiser de cet amour que Lui, Jésus, n’a pas parce que Son cœur ne bat pas encore.
Jésus se nourrit de l’amour qu’il y a dans le cœur de Jean, Il trouve un amour plus grand dans le cœur de l’embryon Jean que dans Son propre cœur humain.
Il réalise là le prodige du miracle de la production de l’émanation d’amour dans la communion de deux personnes.
Je trouve très parlant que cela n’ait pu se faire qu’entre deux embryons.
Ce n’est pas pour dire que pour les êtres humains adultes il est impossible d’aimer humainement.
Tout ce que fait Jésus dans Sa vie, c’est pour montrer où nous devons nous placer à la fin des temps. A la fin des temps nous ne pourrons pas faire autrement.
Pour les adultes, si vous voulez mener une guerre adulte, la guerre est perdue.
C’est pour ça qu’il y a le Mystère de la Visitation. Je vous invite à regarder le Mystère de la Visitation. Il faut contempler le Mystère de la Visitation dans les Mystères du Rosaire et voir ce que cela signifie philosophiquement.
C’est important ce qui se passe dans l’embryon, ce qui se passe dans les enfants.
Or les enfants qui ne sont pas nés ont cette expérience-là et ils en ont la mémoire.
Nous non.
Prenez des enfants qui ont treize ans, quinze ans, ont-ils la mémoire d’un amour spirituel, c’est-à-dire où le corps, l’âme et l’esprit sont embrasés dans l’au-delà de l’unité des deux d’une manière humaine qui leur permet de respirer dans l’assouplissement, l’abandon, la paix, les rendant capables, à partir de là, de pacifier d’amour tous les espaces de l’univers ?
Font-ils cette expérience-là ?
Sont-ils capables de faire un acte d’amour humain ?
Est-ce qu’ils l’ont déjà fait ? Oui.
Est-ce qu’ils se rappellent l’avoir fait ? Non.
Est-ce qu’ils ont la vertu, c’est-à-dire la capacité, de l’approfondir ? Non.
Cette deuxième puissance de vie spirituelle est très importante pour la guerre eschatologique.
Quand on va avoir dix-neuf à trente ans, l’oubli de cette deuxième puissance détruit la possibilité qu’il y ait une unité sponsale, parce que s’il n’y a pas d’amour spirituel entre l’homme et la femme, comment peut-il y avoir une unité sponsale ?, comment peut-il y avoir sponsalité ?
C’est pour ça que nous avions dit que l’Eglise a fait tout le travail et elle dit : « Faites des exercices spirituels de mise en place de la signification sponsale du cœur, du sang, de la chair, de l’esprit, faites-le, l’enseignement est donné dans tous les détails ».
Combien d’intelligences ou de cœurs spirituels humains sont rentrés dans cet appel de l’Eglise du Saint-Père pour l’actuer ? Dix-huit, dix-neuf personnes dans le monde depuis quarante ans ? Ce n’est pas certain. Pas celles de langue anglaise en tout cas, parce que cela n’a pas été traduit. Même les résumés des résumés n’ont pas été traduits. Cela n’a pas été traduit non plus en italien. Cela n’intéresse personne.
Tous les cathos charismatico-dingos sont à la course : « Je me suis converti, j’ai senti un amour fou pour Jésus, je cherche partout un père spirituel ». Ils trouvent un père spirituel. Est-ce que ton père spirituel a mis en place la signification sponsale de sa vie ? Non ? Comment est-ce que tu peux en faire un père spirituel ?
Marie-Alice. Donc ce qui est important c’est de mettre en place la signification sponsale.
Père Nathan. Dans la guerre eschatologique ce sont les armes de ceux qui veulent vivre du bien, qui veulent vivre humainement, qui veulent l’Amour, la Lumière, la victoire contre le Démon. Ils ne veulent pas donner leur vie à la mort métallique en se consacrant, en embrassant, en roulant une palette au Démon et en servant de victime expiatoire aux affidés qui dirigent nos nations, nos pays.
Marie-Alice. Donc peut-être pourriez-vous nous expliquer comment on met en place la signification sponsale ?
Père Nathan. Il faut apprendre à retrouver l’intelligence spirituelle, elle n’est pas anéantie mais nous ne l’utilisons pas. C’est comme si vous avez tout pour vaincre l’ennemi mais vous ne l’utilisez pas. C’est facile, vous avez un instrument, vous pouvez appuyer sur le bouton et toutes les ondes de ce côté-là-bas sont détruites. Mais vous ne l’utilisez pas, c’est ça le problème. Vous pouvez prendre autorité pour détruire toutes les forces psychotroniques métapsychiques de l’ennemi mais vous ne le faites pas. Il va donc falloir retrouver les forces natives de l’être humain.
Contre les puissances intermédiaires démoniaques, nous sommes aussi mal. Donc il faut aussi avoir la grâce divine, la grâce sanctifiante. C’est pour ça que la Vierge a dit : « Make a good Confession, a good Communion and come back ». « Qu’est-ce que je dois dire ? », lui demandait Monsieur Balanger en Louisiane, aux Etats-Unis, avec un accent du Pays de Galles, « What do I have to say to people? », alors la Sainte Vierge lui a répondu : « Make a good Confession, a good Communion and come back ». Je trouve cela génial. Je me rappelle avoir entendu cela sur une bande.
Il faut avoir la grâce sanctifiante, mais la grâce sanctifiante ne peut pénétrer que dans la sève d’un arbre qui monte. Si tu ne sais pas où est la sève, comment peux-tu rentrer de l’intérieur et diviniser de l’intérieur, donner la force divine intérieure de la grâce sanctifiante à une émanation spirituelle humaine que tu n’as pas, que tu n’utilises pas, qui n’existe pas pour toi ? Alors c’est le problème.
Il faut la grâce sanctifiante.
Il faut retrouver la force de la vie contemplative, la force de l’amour spirituel, la force primordiale de la liberté du don originelle.
Il faut la retrouver à l’état pur, utiliser les trois et permettre qu’il y ait avec la grâce sanctifiante, par l’association des deux, une restauration, une transformation, une récupération de toutes les forces de vie humaine et divine chrétienne.
S’il n’y a pas cela, ne serait-ce que chez quelques-uns, c’est sûr que la guerre est perdue.
La Vierge nous a dit : « In extremis, à la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ».
Ce n’est pas le cas aujourd’hui, n’est-ce pas ?
Et donc il y a une troisième puissance.
C’est pour ça que je n’ai pas répondu tout de suite à ta question.
Il y a une troisième puissance : c’est la mémoire ontologique, la memoria Dei.
La memoria Dei
Cette memoria Dei est la force que nous avions dans les dix-neuf premiers jours de notre conception. Une force incroyable ! Et ce n’était pas une force divine, c’était une force humaine. Il n’y a pas plus puissant pour la communication de toutes les forces de Dieu et toute l’attraction par aspiration des existences créées dans l’Indivisibilité d’une force commune que dans les dix-neuf premiers jours.
Dieu est possesseur de cette puissance et Il peut réaliser l’actuation de cette puissance dans quelque chose qui Lui est personnel, à Sa manière personnelle, dans Son Oui, dans Son Fiat éternel dans le temps, et il faut qu’Il retrouve cet état.
A la Messe Jésus dit : « Hæc quotiescumque feceritis in mei memoriam facietis » : Faites ceci dans la puissance de la vie humaine qui commence avec moi neuf mois avant Noël. La puissance eucharistique n’a sa puissance que dans la puissance originelle embryonnaire du Christ neuf mois avant Noël. Il nous en supplie, Il dit : « Rentrez là ». Pourquoi dit-Il cela ?
C’est quoi cette histoire de mémoire originelle ? C’est quoi cette liberté originelle ?
C’est quoi cette puissance spirituelle qui fait qu’un petit embryon est à lui tout seul plus puissant que le Démon ?
Nous avons été plus puissants que le Démon et plus puissants aussi qu’Hérode. Si un petit peu bêtement nous sommes allés vers l’esprit du péché originel, vers un monde pris par le péché originel, c’est vrai que nous avons fait une erreur, mais cela ne nous a pas enlevé cette puissance. Cette puissance est toujours là et il faut apprendre à l’utiliser.
Il faut apprendre à utiliser ses yeux pour bien observer les choses, il faut apprendre à utiliser ses oreilles pour bien entendre les sons, il faut apprendre à utiliser le sens du toucher, etc. Nous utilisons toutes nos puissances pour faire les choses de la manière la plus habile possible.
Nous utilisons la puissance cérébrale. La puissance cérébrale est-elle une puissance spirituelle ? Non. Regardez les enfants, jusqu’à vingt-cinq ans on leur fait faire huit heures de formation, de transformation, de travail, d’exercices, de gesticulation cérébrale. Combien de millions d’heures impose-t-on à nos enfants pour la gesticulation cérébrale ? Tandis que nous leur donnons à peu près quinze secondes dans la vie de l’éducation pour faire un acte d’exercice d’intelligence humaine. C’est là que nous voyons que nous sommes fautifs. Ce n’est pas pessimiste, c’est un constat.
Il y a trois puissances, trois forces en nous : lumière, amour et liberté dans l’ordre du don, qui font que nous sommes un être humain.
Ces trois sont mobilisées lorsque nous sommes dans la communion des personnes avec celui que Dieu met proche de nous.
Cette communion des personnes elle-même fait surabonder sa puissance par la grâce sanctifiante.
Si nous vivons cela dans le bien commun du Corps mystique de l’Eglise, la troisième guerre mondiale est balayée en quelques minutes, les éléments sont balayés, les tachyons sont balayés, les réseaux HAARP sont balayés.
Marie-Alice. Il faut donc que nous réveillions cela en nous.
Père Nathan. Ah oui !
Marie-Alice. Mais comment fait-on ?
Père Nathan. Comment fait-on pour réveiller cela en nous ?
Marie-Alice. Ce n’est pas la bonne question peut-être.
Père Nathan. Si, toutes les questions sont bonnes, la question est superbe. Evidemment nous pouvons rentrer dans des séminaires de philosophie, de métaphysique, etc, pour retrouver l’acte de l’intellect agent, l’acte de l’intelligence contemplative, nous pouvons rentrer dans des noviciats, des retraites.
Mais nous ne le faisons pas pour guérir nos blessures psy pour qu’une fois guéris psy nous soyons encore plus psy. Quand nous faisons des guérisons psycho-spirituelles pour que le spirituel soit encore plus fort dans les guérisons psy, l’intelligence est au service du psy.
Dans nos sociétés, quand il y a un drame, une cellule de crise est tout de suite créée pour que les gens qui sont bouleversés par la souffrance soient engloutis dans le psy. On fait vite venir le psychanalyste de service à la télé et partout dès qu’il y a un problème. Nous vivons comme cela depuis cinquante ans, nous sommes conditionnés par cela. Pareil dans l’école, pareil dans la famille. La maman a des enfants, il y a un problème, qui vont-t-ils voir ?
Un participant. Le psy.
Une participante. De toute façon on en met partout, du psy.
Père Nathan. Cela veut dire qu’il y a une perte… Je crois que nous avons perdu toute… Nous sommes désarmés, nous pouvons le dire, nous sommes désarmés.
C’est pour ça que personnellement, je suggère qu’il faut apprendre à aimer en retrouvant un amour fou, inconditionnel, peut-être pas exclusif mais presqu’exclusif, pour les enfants qui nous sont confiés et qui ne sont pas nés, parce que eux, ils sont humains dans leurs actes.
Suite : que puis-je faire pour mon enfant non-né ?