Supplique à vos curés au Pasteurs au Saint Père
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Objet : Clonage : Pour la production d’un document à portée
universelle.
Mon Père,
J’ai appris que la loi de bioéthique en France, votée à la suite de toutes sortes de manipulations autorise toutes les formes de clonage de l’homme. Que le texte français sert d’exemple et de trame pour sa généralisation au monde entier ( date prévue pour la motion ONU : 15 Février 2005 ) Il nous semble qu’il s’agit là du péché le plus grave de l’histoire humaine :
L’Abomination de la désolation annoncée par l’Archange Gabriel au prophète Daniel
Le Saint-Père a pu dire (24 Février 1998) que Dieu crée l’âme spirituelle à l’apparition du 1er génome qui trouve « son fondement dans l’âme spirituelle créée par Dieu qui imprègne et vivifie » ce génome.
En tant que chrétien et baptisé, je ne veux pas être solidaire de ce péché collectif. C’est bien l’Abomination de la désolation, l’attaque directe contre Dieu, le sacrilège dévastateur contre l’Arbre de la Vie. Nous ne voulons pas que ces décisions " retombent sur nous et sur nos enfants " .
On ne pourrait pas dire cela s’il n’y avait pas atteinte à la Présence de Dieu animant la première cellule fécondée.
Y a-t-il une Encyclique ou une Lettre officielle de l’Eglise qui traite de cette dimension divine du sujet ? Si non qu’attendent les Pasteurs pour le demander ?
Je souhaiterai vraiment recevoir une réponse de votre part sur cette dernière question. Avec l’expression de mes meilleurs sentiments chrétiens.
Signature
Nota :
Mon propos concerne le Clonage de l’homme :
Il a pu être défini par Jacques Chirac comme « une inacceptable intrusion de l’humanité dans le Sanctuaire de la Vie » réservé à Dieu seul ( Forum de Biovision Février 2001 ). Il s’agit d’une agression transcendantale dirigée contre le Créateur en Personne.
Certes, l’approche actuelle de l’Eglise sur ces questions surabonde admirablement par ses travaux en réflexion bioéthique, en appréciations prudentielles épistémologiques, ou en éclairage moral sur l’indignité des pratiques sous-jacentes.
Mais nous voulons souligner de la manière la plus insistante possible qu'elle demeure étonnamment absente, inadéquate et muette sous l’angle de la foi, sous l’angle religieux, sous l’angle théologique, sous l’angle biblique :
L’Eglise face à cette tentation sans précédent ne doit-elle pas être l’Avocate de Dieu ?
Nous sommes de l’Eglise, et l’Eglise ne doit pas laisser faire
une chose où est transgressé le Créateur, notre Dieu.
Nous sommes des croyants, nous pouvons prier, mais nous ne pouvons pas décider,
nous formons tous le Corps Mystique du Christ. Mais vous, Père, vous
êtes de l’Institution de cette Sainte Eglise dont nous sommes
les membres, il n’y a que vous, Ministres de l’Eglise, qui pouvez
faire parler l’Eglise, pour que la voix de l’Eglise se fasse
entendre dans le monde.